16 Mai 2018

Marseille dort. La France dort. De l'autre côté de l'atlantique, les couleurs de la nuit sont à peine présentes. Je m'apprête à vivre la nuit la plus longue que j'ai connu, l'insomnie la plus belle de ma jeune vie. Montréal sonnera différemment demain, elle ne vivra pas au coeur du hockey dans mes yeux, elle virera bleu et blanche pour vivre cette finale de coupe d'Europe. Je suis né à l'époque bénite, 1991 et en ce temps-là, le Vélodrome vibrait au rythme des papinades et des gestes fantasques de Waddle. Deux ans plus tard, après les larmes, la coupe aux grandes oreilles venait rendre visite à notre dame de la garde. L'OM a touché mon âme, comme un sentiment, une folie qui s'empare de moi. 2004 fut belle, Drogba et la bande défiant le Liverpool de Gerrard et s'inclinant à Gôteborg, devant mes yeux rouges d'enfant de 13 ans. Demain nous retrouvons l'Espagne, le terrible Atletico de Madrid, à Lyon. Peu importe le résultat, je vais sûrement pleurer. Quand le coup de sifflet aura retentit et peu importe qui explosera sa joie au reste de l'Europe, je jetterai un oeil sur cette année mémorable. Jy crois. C'est ça être supporter, y croire et parfois souffrir. Mais que c'est beau de souffrir pour l'OM. J'en veux juste encore un peu, encore un cri, un dernière fois cette année. Je partage un sentiment, ici, avec vous. OM, offre ta plus belle danse. Dort Marseille ! et j'espère, rêve demain !