Aïoooli olympiens zé phocéens,
Il fallait faire match nul et l’objectif est atteint pour cette équipe marseillaise qui depuis le départ de cette compétition est dans la gestion, aussi bien dans les compositions de Rudy Garcia, que pour ceux qui auront à chaque fois été titularisés et qui semblent toujours en avoir gardé sous la pédale. C’est fait peut-on se dire, même si cela aura été dans la douleur ce qui peut surprendre au regard du groupe I dans lequel nous avons évolué. L’entraîneur marseillais aura toujours privilégié le championnat, et compte-tenu de la position actuelle des olympiens on peut penser qu’il a eu raison maintenant que la qualification est acquise.
Autant vous le dire tout de suite, je n’ai pu voir le match en totalité. Ma chère épouse avec laquelle je partage un goût prononcé pour la musique classique, avait acheté des places depuis des mois pour un concert en l’Abbaye de St Victor autour de Monteverdi, que nous avons surtout découvert au cours d’un voyage à Venise. Le concert commençait à 20h30, on s’est dépêché de rentrer à l’issue et j’ai donc pu voir les dix dernières minutes qui ressemblent à la totalité du match d’après ce que je comprends. Les autrichiens n’ont rien lâché, ils avaient l’air agressifs, un tacle sur Bouna Sarr me semblait mériter le rouge tellement le tacleur ne donnait pas l’impression de contrôler son geste. Bouna Sarr qui n’a pas l’air d’avoir été mauvais si je lis le déroulé du match sur le live du Phocéen.
Je m’arrêterai là sur le match qui n’a pas l’air d’avoir été extraordinaire. L’enseignement qu’on peut en tirer est la confirmation de nos carences offensives. La rotation peut être une explication. Le manque de confiance des avant-centres en raison du peu de ballon qu’ils touchent en bonne position en est une autre. Pendant que les « spécialistes » ergotent sur le jeu de notre équipe en exprimant leur déception sur l’OM, de mon côté je reste optimiste. Ces joueurs apprennent encore à jouer ensemble. Ils n’ont jamais été tous ensemble en forme au même moment, physiquement et mentalement. Il faut monter le niveau de puissance. L’endurance et la résistance sont là. La solidité défensive est prometteuse, et nous avons été longtemps en manque d’équilibre, ce n’est pas au moment où il est peut-être en passe d’être réglé qu’on va se plaindre.
Voilà, je n’en dirai pas plus en raison de ma vision très réduite de cette rencontre. Mais je suis persuadé que nous finirons par y arriver avec le matériel déjà présent.
Ça va venir, j’y crois, sûrement dès dimanche.
Vive le grand Roger Magnusson !
ÇA VA VENIR, J’Y CROIS !
Auteur
thierry b audibert
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