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À LA YOHANN RIOU !!!

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thierry b audibert

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Aïooooli, innombrables amis du peuple bleu et blanc (du reste, vous êtes tellement de plus en plus nombreux à lire ce blog que je me demande même s’il n’y a pas un bug, au point que j’ai demandé il y a peu à notre poto Ebola si tout était normal).

On avait pas envie de trembler. 3-0 au match aller, faut vraiment avoir une équipe de pipes pour se faire sortir au retour après un score pareil, quoiqu’il parait qu’il existe en Europe une équipe envoyée aux pâquerettes après l’avoir emporté 4-0 à l’aller. Celui qui me communique le nom de cette équipe gagne une Tour Eiffel en allumettes (le but est de mettre le feu à cette merde qui fait la fierté des blaireaux autochtones).

Garcia avait mis en place une compo mixte, laissant au repos les artistes Thauvin et Payet.

Qu’est-ce que tu veux dire sur cette première mi-temps ? On a contrôlé, tranquille pendant les 15, 20 premières minutes. Mais je vais pas vous la faire à l’envers chers amis. Il se trouve que ce soir j’étais au Théâtre de La Criée où se jouait à 20h une pièce autour d’un texte d’Oscar Wilde intitulé « l’Âme humaine sous le socialisme ». Vu que le match était à 21h et que la pièce durait une heure et dix minutes, je me suis dis voilà vé, tu te fais les deux tranquille. Me suis régalé avec cette pièce qui est une réflexion sur le socialisme, la propriété, l’art et l’artiste dans la société, le nécessaire individualisme de l’artiste qui se reflète dans la fameuse phrase de Wilde : « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». Et puis ça parlait à un moment de la joie. De cette idée que nous sommes condamnés à la joie et là, ma parole, je me suis mis à penser à Yohann Riou, le gros qui dégouline de bons sentiments sur la chaîne L’Équipe, ce mec qui se roule par terre sur un but du Pqsg, vient taper le ballon sur un terrain du 3e arrondissement de Marseille pour se faire inviter ensuite dans une famille modeste de supporters des quartiers Nord, avant d’aller trouver formidable de coucher sur la pelouse de Geoffroy Guichard alors qu’il fait un froid polaire et qu’il est visiblement souffrant. Oui, je me suis étonné de ce comportement uniforme dans un enthousiasme qui à force de couler sans discontinuer comme un robinet d’eau chaude bloqué par le tartre donne l’impression d’une inutile surabondance. Mais voilà que devant Oscar Wilde je me retrouvais à me dire « oh, tant c’est ce con qui détient la vérité, merde ». Le spectacle terminé j’ai pris le match sur mon téléphone, j’ai marché de La Criée jusqu’au métro Vieux-Port les yeux sur le match, en longeant le quai, guidé par ma femme pour pas que je tombe à la baille. Alors du coup, j’ai vu ce but portugais sur lequel la responsabilité de Sakaï et de Rolando me semble engagée. Ça m’a énervé alors j’ai pris le métro et j’ai pu arriver à la maison pour la reprise.

Je vais aller vite sur la deuxième mi-temps, rager d’abord contre les occases loupées, Germain bien servi par Sanson, Ocampos qui oublie Germain et bute sur le gardien, Sakaï de la tête. Ils ont eu deux belles occasions de leur côté, nous aurions été emmerdés s’ils en avaient converti une seule. Garcia a géré l’effectif. Il a remplacé N’Jié qui n’avait pas été bon, c’est le moins qu’on puisse dire, par Zambo. Puis il a envoyé Thauvin à la place de Germain, puis Payet à celle de Sanson. On ne va regarder qu’une chose, on est qualifié. Nous aurions tous signé ce matin pour finir sur ce score. Il n’y avait rien à gagner à se lever le cul pour remporter ce match même si ça fait chier de devoir s’incliner encore au Portugal, mais ceux qui à la fin étaent allongés par-terre à méditer leur défaite c’étaient les joueurs de Braga, qui au passage ont encore mis un peu trop de coups.

Dommage que Sakaï fait sa connerie parce qu’il a encore été énorme.

On va considérer que les olympiens ont joué une belle partie d’entraînement, il leur reste à tout mettre en œuvre pour la meilleure récupération possible. Il n’est jamais évident de jouer un match à fond quand tu l’abordes avec 3 buts d’avance alors que tu as une grosse double confrontation derrière. Confiance dans le staff et dans Garcia pour regonfler ce petit monde pour qu’il arrive avec les crocs au Parc.

Et puis je vais vous conclure ce billet à la Yohann Riou : « Nous avons avons une équipe formidable, des joueurs incroyables, il y aura une tension dramatique énorme mais tout est possible, nous allons vivre un grand match. Le football c’est beau, c’est passionnant, c’est la bénédiction du curé, le miel des abeilles, le vin de la vigne, le sperme de mon beau-frère, les nichons de ma cousine. L’OM peut gagner... l’OM va gagner. »

Coup de chapeau à nos supporters qui ont encore su se faire entendre. Bien les amis.

Vive le grand Roger Magnusson !

Commentaires

    1. thierry b audibert 23 Février 2018
      Si les joueurs arrivent au parc avec la même détermination qu’à l’aller, et pour peu que les qataris aient des problèmes de concrétisation... on peut leur poser des problèmes, même si l’écart est important. Un match de football n’étant jamais joué d’avance... les nôtres ont beaucoup plus à gagner que les hommes de Nasser.
    2. cedric26 23 Février 2018
      Salut les jobastres!!
      Malgré cette envolée lyrique , j ai bien peur que les membres de léquipe 21 se félicitent dimanche de la belle préparation du PSG avant Madrid...
      Nous avons progressé c est vrai, mais la gap à combler avec Paris me semble encore trop grand....et l arbitre souvent pro parisien dans ce genre de rencontre...
      Après tout, on a bien fait un nul miraculeux la saison dernière...
      Wait and see....mais si je dois rester moi même ( merci oscar) je reste alors bien mesuré sur l issue favorable de ce match....