LES LILLOIS EN HORS D’OEUVRE !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert

Aïooooli, peuple qui va aborder la demi-finale avec un moral d’acier, « Jeaaan-Michel Auuuulas… on va-la gagner chez toi ! »
On savait plus ou moins, en football il faut toujours garder une certaine réserve, que si les lillois prenaient un but ce serait ensuite l’avalanche… bingo !
J’ai bien fait de me bouger le cul pour venir. J’ai feignassé à la maison jusqu’à ce que je me rappelle que ma femme m’avait confié deux ou trois trucs à faire avant de partir au Stade. J’ai eu beau faire fissa je n’ai pas pu partir avant 16h30 et j’ai failli renoncer, oh fada le sprint pour arriver juste avant le coup d’envoi. Heureusement, parce que les quatre premiers buts ont été marqués devant notre virage Sud. Thauvin splendide de la tête pour l’ouverture du score sur un beau centre de Sarr et ensuite notre Mitroglou, ce joueur tellement vilipendé par la presse parisienne, mais pas que, et que j’ai toujours défendu, dernièrement encore sur le Talk de la Provence vendredi soir.
Ces lillois ont des qualités incontestables par à-coups et à 1-0 ont diffusé un petit sentiment de danger avec des frappes qui auraient pu faire mal, mais les marseillais avaient l’intention de se mettre à l’abri et c’est au moment où Payet contrôlait un ballon de la poitrine qu’il se faisait valdinguer comme une quille, et l’arbitre, l’enculé qui nous avait rendu fou contre Guingamp, sifflait un pénalty mérité, mais la question se pose de savoir s’il nous l’aurait sifflé si Lyon n’avait pas gagné à Dijon, hier au soir. Quoi qu’il en soit, on avait envie de choper un des incompétents qui ont flingué Mitro en début de saison, Dugarry par exemple, et plein d’autres, pour leur demander si c’est pas un avant-centre de qualité le grec.
4-0 à la mi-temps on se demandait quelles seraient les options pour la seconde. Gérer, mais l’OM sait-il le faire ? On l’a vu contre Metz… le souvenir de ce 6-1 transformé en 6-3 se réveillait quand sur une défense laxiste sur la gauche de Pelé, les lillois sauvaient l’honneur. L’OM repartait et il s’en est fallu de peu que les blancs aggravent le score, par Mitroglou ou Payet, mais non. Il fallait attendre qu’Ocampos récupère un centre côté gauche et déclenche une frappe surpuissante angle fermé qui nettoyait la lucarne pour voir le score se gonfler 5-1. Juste derrière c’est Payet qui s’offrait un raid solitaire avec 3000 passements de jambe mais sa frappe passait à côté, s’il l’avait mis, le but aurait fait le tour de l’Europe. Payet eut droit à une magnifique ovation malgré tout, comme encore au moment où il était appelé à sortir et c’était mérité pour l’activité et la volonté qu’il avait manifesté tout au long du match. Il était remplacé par Sanson. Bien avant, Garcia avait sorti Rolando qui revient juste pour envoyer Zambo au milieu alors Gustavo descendait en défense centrale.
Le match parfait en conclusion, avec un point noir, la sortie sur blessure de Sakaï, on espère que cela ne soit pas trop grave pour le japonais qui s’avère si précieux.
Que peut signifier cette victoire face à une équipe lilloise qui ne cesse de prendre des coups sur la tête depuis pas mal de matchs ? Que l’OM est en jambes, qu’il y a de l’allant dans cette équipe, qu’elle fait plaisir dans sa volonté constante de faire vivre le ballon et d’en avoir une utilisation la plus verticale possible. On a retrouvé un bon Gustavo au milieu, très bien secondé par Lopez. Pas de flop pour moi. Payet et Mitro sont au top, Thauvin poursuit, Rami est bien, ma foi, on attend Salzbourg de pied ferme. Les lillois c’était l’entrée, les autrichiens seront un bon plat de résistance, on espère le dessert pour la finale de Lyon. Des lyonnais bien aidés par l’influence de leur président dans toutes les instances de la LFP, auxquels nous recollons. Le duel à distance continue.
Vive le grand Roger Magnusson !