Aïoooli tout le monde,
Une première mi-temps aussi molle qu'un mauvais canapé de chez Conforama, sorte d'hommage anticipé au futur sponsor de la Ligue 1 qui n'annoncerait rien de bon en terme de buts... tiens c'est BUT, le concurrent qui va être content. Après le festival offensif face aux Verts de Christophe Galtier parti malheureux comme les pierres du Vélodrome qui l'a vu naître, devant l'objectif annoncé de viser désormais la 4e place dans la mesure où les lyonnais risquent d'avoir du mal à jouer deux compétitions en même temps, nous pouvions espérer que l'OM afficherait très vite ses ambitions face à un adversaire qui se bat pour ne pas descendre. Hé bè vé... que dalle papa. Naaaan !? Si !!! Au contraire ce sont les nancéiens qui nous auront bousculé après un round d'observation ennuyeux qui aura duré environ 10 minutes, le temps pour les lorrains de mesurer les véléités de l'équipe marseillaise. On se doutait au vu des occasions qui s'enchainèrent entre la 13e et la 23e pour les hommes de Corréa qu'on risquait le match galère comme celui livré à Metz, ou à Nantes, ou à Lille, ou à Toulouse. "C'est le vrai visage de l'OM" me confiait Dédé de Rocca en compagnie duquel je me trouvais pour voir ce match dans les studios de France Bleu Provence. Sakaï avait laissé étrangement tout seul Maouassa à la 13e et on avait une première peur. Puis Dalet sur un centre de Cetou frappait au-dessus, et puis il fallait un arrêt réflexe de Pelé sur une tête de Cabaco. Devant, N'Jié errait comme une âme en peine, incapable de contrôler une bonne ouverture de Thauvin. Le même Thauvin qui centrait sur N'Jié encore, à la 35e, lequel reprenait en ciseau, la balle qui partait bien était déviée par une main nancéienne. Il y avait bien pénalty, n'en déplaise à l'autre truffasse de Luis Fernandez. 3 minutes plus tard, Sanson sur un service de Payet... tiens Payet... on l'avait pas beaucoup vu celui-là, mais la frappe de l'ex-montpelliérain était contrée. Toute l'animation de l'équipe était à revoir à la mi-temps. Les relances de la défense étaient trop lentes à partir. Ceux de devant ne se montraient pas assez, on perdait la balle trop vite sur un manque d'application et d'implication que nous aurons trop souvent constaté cette saison. Nous aurions dû dominer la première période, il n'en fût rien.
Malheureusement, la deuxième période, même si elle fût jouée sur un meilleur tempo, ressembla à la précédente avec des situations chaudes sur les cages de Pelé, qui ne trouvèrent aucune conclusion en raison de la maladresse nancéienne. Côté marseillais il y eut un point d'orgue avec Thauvin sur le côté gauche qui dans un angle impossible touchait le poteau sur une grosse frappe. Il y eut encore une main dans la surface, bon elle était vraiment pas volontaire. Il y avait encore à la 83e un bon raid de Payet qui échouait sur la dernière passe vers Sanson. Mais pas assez, trop peu, bien trop peu pour avoir des prétentions. On est pas bons. Nous ne l'avons jamais été et le match contre St Étienne n'a été qu'un accident. Je m'accorde sur l'opinion de Dédé De Rocca, légende du journalisme marseillais qui trouve que l'OM s'est juste montré à son niveau. Il y avait des lacunes au milieu du festival offensif vu contre les Verts. Lacunes au milieu de terrain essentiellement. Nos joueurs manquent d'envie collective, courent à côté de leur adversaire sans chercher à leur prendre le ballon, se contentent de passes approximatives, n'ont aucune conscience de l'animation collective, sauf sur de trop rares séquences. Lopez s'est bien battu. Thauvin a porté l'équipe. Tous les autres sont des estrons, des cabinets, à commencer par Payet particulièrement décevant. Sakaï comme je l'ai dit au cours de la troisième mi-temps était aux japonais absents. Allez, on va laisser se dérouler tranquille cette fin de saison. Plus grand chose à espérer. Je crois que je commence à m'en caguer.
Vive le grand Roger Magnusson !
MOU MOU MOU !!!
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thierry b audibert
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