Aïooooooli les amis,
C’est putain qué bon d’écrire un billet sans être énervé par le comportement des joueurs. Après Konyasport en Europa League et Amiens à l’extérieur, l’OM-Toulouse de ce soir présentait une excellente opportunité de poursuivre la relance. St Étienne et Lyon avait décidé de lambiner dans l’après-midi, il ne fallait pas laisser passer l’occasion. Je crois que nous ne devions guère compter d’inquiets parmi nous. Les retours de Rami et de Payet ont déjà fait du bien, l’effectif particulièrement secoué au soir d’OM-Rennes a maintenant mesuré que plus aucun joker ne serait accepté et qu’il était temps d’augmenter le niveau de jeu, la volonté d’aller vers l’avant, et de bien verrouiller les initiatives adverses dans les contres et surtout… soigner l’entame. Et de fait, les 5 premières minutes furent intenses, et il y eut de nombreuses occasions dans la première demi-heure, N’Vié (j’aime toujours pas ce joueur) en a gâché pas mal des plus intéressantes, quand ce n’était pas Ocampos qui contrait les tirs de ses partenaires. Mais la délivrance est intervenue à la 32e par Thauvin suite à une balle un peu cafouillée par l’arrière-garde toulousaine. Un but mérité tant les toulousains avaient subi, avec un Imboulard totalement fantomatique sorti à la mi-temps par Dupraz. Je ne me souviens que trop dans les premiers Talk auxquels j’avais eu le plaisir de participer, que j’étais un peu le seul à pointer la désinvolture de ce joueur grand par la taille mais petit par la tête. Fermons la parenthèse pour souligner la qualité de jeu de ce soir, la variété des attaques, facilitée par le travail de Payet qui a souvent proposé des solutions dans les intervalles, ce qui participa nettement à la fluidité du jeu. Les latéraux saisissaient toutes les occasions de monter, Zambo ou Gustavo n’hésitaient pas à pousser devant, derrière Rami excellent, et Rolando, faisaient bonne garde, il ne pouvait rien nous arriver.
En deuxième mi-temps, les toulousains décidaient de mettre le nez à la fenêtre mais ce n’étaient que des véléités même si Mandanda dut s’employer sur une frappe de près, angle fermé, fallait y être. Peut-être moins d’occases sur cette 2e mi-temps, mais encore une belle pour N’Vié, et une autre pour Germain qui le remplaça plus tard et qui échoua sur Lafond, mais c’était pas grave on avait déjà marqué par Ocampos qui s’est bien défoncé ce soir, et qui s’il avait manqué en première un retourné acrobatique dont il n’a toujours pas trouvé le secret, même s’il l’a réussi un soir contre Troyes ou Bastia ici, mais il planta le 2e but olympien de façon encore improbable, du genou suite à un corner de Payet prolongé de la tête par Luiz Gustavo… qui a encore pris un jaune… pas vraiment mérité sur sa première faute (´culé d’arbitre a dit Jacques et il avait raison).
Alors, pour taquiner un peu, j’ai bien entendu à l’annonce par Dédé Fournel de la composition de l’équipe, les sifflets pour le nom de Rudy Garcia. « Garcia, casse-toi » a-t-on pu voir plusieurs fois sur les réseaux sociaux. Voilà ! Garcia, il a fait son job. Il a consolidé son ensemble avec un défensif à côté de Gustavo, et Payet en 10. Et ça va mieux. Mais il est encore trop tôt pour se réjouir. J’ai toujours maintenu ma confiance dans l’entraineur mais s’il y a du mieux, ce n’était que Toulouse, un petit Toulouse qui se trouvait en face. Il ne faut pas faire la fine bouche néanmoins car l’OM a engrangé ce soir un peu de cette confiance qui fait du bien. La composition et l’animation de l’équipe seront encore appelées à bouger avec l’arrivée, le plus tôt possible j’espère, de Mitroglou, et je pense que la formule gagnante de ce soir ne sera pas forcément celle de demain, d’autant que Max Lopez n’a selon moi pas encore dit son dernier mot, pas plus que Sanson. Je disais dans mon dernier billet que les places vont devenir chères. Ce soir, je mets Rami au-dessus, et la paire Gustavo-Zambo, mais tout le monde à été au niveau mis à part N’Vié qui est agaçant.
Cela dit, il y a des choses plus graves et je finirai là-dessus. Le Boss a entamé une partie difficile contre un adversaire que nous redoutons tous. Le Stade fût à l’unisson pour scander son nom, et les clubs de supporters avaient multiplié les banderoles d’encouragement pour lui (en photo ci-dessus, celle des amis de la Veille-Garde Ultra 84). Il est évident que nous sommes tous à 1000% derrière lui et sa famille. Vas-y Bernard, courage, bats-toi !
Vive le grand Roger Magnusson !
EN UN MOT ? MIEUX ! MAIS Y A ENCORE DE LA MARGE !!!
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thierry b audibert
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