Aïoooli,
Il fallait trois points, peu importait la manière, dans une rencontre pas ordinaire où s'affrontaient à distance les staffs sportifs et financiers par-delà le combat du rectangle vert. Après deux cartons à Lorient et contre Angers au Vél qui faisaient suite à deux roustes contre les gros du championnat, nous voulions voir l'OM se donner les meilleures chances non seulement de conforter la cinquième place, mais aussi de mettre les lyonnais dans la mire pour la 4e place, d'autant que ceux-ci joueront à Paris dimanche après une rencontre intense jeudi en Europa League. Nous avons compris très vite que la tâche ne serait pas aisée, les dix premières minutes de la rencontre montrant deux équipes qui n'avaient aucune envie de céder du terrain à l'autre. Elles tentaient de jouer haut l'une et l'autre, le jeu se tenant sur une bande d'une quarantaine de mètres. Puis, comme c'est souvent le cas, le rythme baissait, les lignes s'étiraient et cela devenait progressivement de moins en moins beau à voir, les deux équipes se contrôlant mutuellement, sauf à la 13e où De Préville sur un contrôle dos au but enrhumait Fanni mais ne parvenait pas à cadrer sur la frappe qui suivait. Côté marseillais, c'était Cabella qui se mettait en bonne position sur son pied gauche mais frappait côté fermé, Enyama était à la parade. À part çà ? Que dalle, les équipes se partageant à peu près la possession avec un léger avantage aux joueurs de Passi.
La deuxième mi-temps repartait fort avec une frappe lointaine et soudaine de Thauvin détournée en corner par le gardien lillois, corner qui ne donnait rien. À la 52e, c'était au tour de Cabella de frapper aux 20 mètres, la balle était encore déviée en corner par Eneyama. Les lillois n'étaient pas en reste avec une frappe lilloise qui heureusement fuyait le cadre. Il fallait attendre ensuite la 65e pour voir enfin une prise d'initiative de Payet transparent jusque-là, lequel menait un raid solitaire vers le but lillois et frappait du droit aux 25 mètres... à côté. Auparavant Lopez peu en vue avait laissé sa place à Zambo, Garcia voulant amener un peu plus de puissance à son milieu de terrain, et N'Jié avait pris la place de Cabella devant. À la71e Sanson revenait opportunément devancer Benzia à la sortie d'un contre lillois bien mené. Il était évident que la première équipe qui parviendrait à marquer aurait le gain du match et il fallait reconnaître que les lillois mettaient bien plus d'engagement dans leurs poussées qui, heureusement se concluaient de manière fort maladroite. Corchia se trouvait à son tour à la fin d'un contre et ne pouvait se mettre en position pour inquiéter Pelé (75e). Mais à la 82e, Pelé réussissait une belle parade sur une tête d'Eder. Si la fin était plutôt confuse, l'OM tentait d'arracher la mise dans les dernières minutes en obtenant trois corners qui mettaient la pression sur les cages lilloises mais en vain. Les équipes se partageaient un point.
Alors, qu'est-ce qu'il nous a manqué ? Vainqueur, surtout, son absence d'ailleurs nous faisant toujours défaut, Sertic se tenant juste devant la défense et n'apportant pas la capacité de William pour casser les lignes et presser plus haut. Devant, Thauvin et Payet n'ont jamais eu leur rayonnement habituel, potentiel faut-il dire pour être plus précis. C'était un match où il nous aurait fallu un point d'ancrage haut comme peut l'être Gomis, ce que Cabella n'a pas été en mesure de faire, pas plus que N'Jié. Mais d'un autre côté, il nous est souvent arrivé de perdre ce genre de match, alors il faut se contenter du nul parce que nous ne pouvons pas faire mieux en l'état actuel de nos capacités. D'autant plus que Pelé a encore été précieux... Sanson a été bon.
Bon, allez, il faut passer à autre chose, c'est une saison frustrante... fais chier.
Vive le grand Roger Magnusson !
FRUSTRANT... FAIS CHIER !!!
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thierry b audibert
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