Aïoooli,
Ceux qui s'imaginaient que Bastia ne serait qu'un détail sur lequel les olympiens marcheraient sans même s'en apercevoir, un peu comme sur une vieille merde de chien qui colle à peine aux chaussures, se seront ravisés à la mi-temps. Des bastiais bien organisés qui auront su fermer toutes les portes avec une concentration et une vigilance qui leur a suffisamment fait défaut pendant ce championnat pour qu'ils se retrouvent en danger au départ du match. En face l'OM aura eu beaucoup de mal à trouver la clé même si on peut dire qu'ils n'auront pas su se rendre les choses plus faciles avec un jeu qui manquait bien trop de profondeur, de vitesse et de spontanéité. La possession de balle s'affichait à près de 65% au bout d'une demi-heure de jeu pour les blancs mais les corses mettaient beaucoup d'énergie dans leurs contres et faisaient régner un souffle d'inquiétude, même si derrière on ne s'affolait pas vraiment non plus. Il y avait au tableau 6 tirs mais zéro placé dans le cadre, la plus belle occasion était attribuée à Sanson qui s'était retrouvé en très belle position pour reprendre un centre de la droite de Thauvin et on se demandait comment il avait pu la mettre à côté. Tout le monde pouvait constater que l'absence de Payet se faisait sentir. On espérait donc à la mi-temps que Garcia saurait remettre son équipe sur les rails, dans le bon axe. Bordeaux menait à Lorient. Il fallait vite retrouver la volonté d'être décisifs.
La deuxième mi-temps semblait démarrer comme la première, avec des marseillais qui monopolisaient le ballon mis ne trouvaient pas l'ouverture. Ce n'était jamais très loin, mais il manquait un chouïa à chaque fois. Gomis butait sur Lecia, Rolando aussi, Thauvin mettait à côté. On avait un œil sur ce qui se passait à Lorient, on calculait. Justement, les bretons menés très vite au score par Bordeaux finissaient par égaliser, ce qui permettait de voir un peu venir. Au Vélodrome, les bastiais qui semblaient s'accrocher finalement au nul n'arrivaient plus à "sortir" et sur une énième action placée, Lopez côté droit, d'un bon centre du gauche déposait le ballon sur la tête de Gomis qui mettait son vingtième but de la saison en frappant croisé après être monté haut. C'était fini pour Bastia qui commençait alors à s'énerver, une vieille habitude que ce club pourra désormais perpétuer en Ligue 2, en attendant de descendre peut-être plus bas encore s'ils continuent à mépriser le football comme çà.
Pour l'OM, c'est fait ! De l'avis de tous c'était inespéré en début de saison et nous ne pouvons que nous réjouir d'une telle issue, même si d'autre part, reconnaissons-le, il y a quelques années nous aurions étė déçus de n'accroche QUE l'Europa League. Le match de ce soir ne fût pas particulièrement passionnant du point de vue du jeu mais le petit enjeu en a préservé l'intérêt et l'issue positive nous a tous fait repartir avec la banane. Quant aux bastiais, l'OM les a envoyés aux figues. J'aimais bien ce club il y a quelques années mais la haine rageuse de ses supporters envers les marseillais a fini par me dégoûter complètement.
Une intersaison passionnante va maintenant commencer, le rideau vient de tomber sur celle-ci, la prochaine, à défaut d'être grandiose, on peut néanmoins l'espérer, sera sûrement palpitante. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
Vive le grand Roger Magnusson !
L\'OM ENVOIE BASTIA AUX FIGUES !!!
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thierry b audibert
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