Aïooooli peuple finaliste d’une Coupe d’Europe pour la 5e fois de son histoire, et regarde en bas, tout en bas et tout petits, les clubs qui prétendent un jour égaler ta gloire, contemple les en rigolant, vas-y tu as le droit de te moquer toi qui supporte le grand Olympique de Marseille, le seul Olympique que le monde entier reconnaisse.
On baigne depuis jeudi soir dans une harmonie que même le plus célèbre des enfants de Salzbourg, à savoir le grand Wolfgang Amadeus Mozart, n’a jamais pu égaler malgré son génie (sans bouillir). Cela se ressentait dans l’avant-match où tout le monde était encore dans le plaisir de cette qualification. Les chants pour Jean-Michel Aulas, l’infâme président lyonnais, l’hypocrite, le fat, n’ont jamais cessé d’être repris ici ou là au fur et à mesure que la bière et le pastis coulaient à l’Olympe, et la pluie qui s’invita quelques instants ne perturba personne.
La compo laissait Sanson et Lopez de côté, remplacés poste pour poste par Zambo et Kamara, avec un Gustavo qui restait en défense centrale contrairement à ce qu’on pouvait attendre au vu de la présence de Kamara.
Malheureusement, l’entame était niçoise avec ce diable de Balotelli qu’on laissait arriver du côté de droit sans pouvoir l’arrêter et qui fusillait Mandanda.
La réaction marseillaise fût extraordinaire. Payet, Anguissa, Thauvin prenaient les choses en main et les attaques se multipliaient, à droite, à gauche, au centre, le milieu niçois se faisait bouffer, techniquement, physiquement, tactiquement. Thauvin avait du mal à régler la mire, une première frappe passait au-dessus, ça chauffait plusieurs fois sur les cages niçoises mais il y avait pas mal de déchets dans le dernier geste. Il ne fallut pas attendre longtemps pour voir l’égalisation arriver avec une merveille de centre de Payet sur son pied gauche, Valère Germain surgissait au milieu des deux centraux et envoyait la balle au fond. Les offensives ne s’arrêtaient pas. Il y eut encore une reprise de Thauvin dont on se demande comment elle va au-dessus, il y avait une tête croisée de Germain qui passe à côté, il y eut même, peut-être, un pénalty que certains amis devant leur télé me disaient flagrants mais que Médéric Gasquet-Cyrus et Dédé de Rocca qui commentaient le match dans les studios de France Bleu me désignaient comme pas si évident.
La deuxième mi-temps fut plus laborieuse. D’abord, ce sont encore les niçois qui se procuraient la première opportunité mais Mandanda réalisait son premier arrêt. Derrière, Sertic avait remplacé Rolando, ça faisait tout drôle de le retrouver. il était plus difficile de s’approcher, les niçois avaient corrigé certaines choses, en resserrant la surveillance sur Payet notamment. Mandanda devait intervenir une deuxième fois vers la 60e. Mais si les olympiens ne renonçaient pas, il y avait moins de spontanéité dans leur geste. La fatigue se faisait sentir devant, d’ailleurs Garcia sortait Thauvin, sous les ovations, et envoyait N’Jié. Alors N’Jié, putain, ce Clinton… tu sais jamais si c’est lui ou son cousin… mais là c’était lui qui déborde en force sur sa première balle en profondeur, qui redresse comme un chef pour Payet lequel prend le temps de se trouver un angle, et envoie le ballon tranquille, plat du pied dans le petit filet. 2-1 et c’est ultra mérité, coaching gagnant de Garcia qui nous offre une image que nous n’avions jamais vue sur le pénalty refusé en première mi-temps, un entraîneur brûlant de passion qui se roule par terre de colère, de dépit, et de sentiment d’injustice. Ses joueurs ne s’arrêtaient pas après ce but. Payet était toujours en feu et les niçois avaient du mal à le contenir, on ne voit pas comment Deschamps ne le prendrait pas pour la Coupe du Monde.
Kamara qui était carbonisé depuis un moment se voyait remplacé par Sanson qui se mettait vite évidence avec un tir du droit mais pas assez puissant, sur une passe de… Monsieur Dimitri Payet qui a dominé ce match de la tête et des épaules.
On finissait ce match en se caguant tous dessus sur les ultimes attaques niçoises et particulièrement la dernière sur laquelle l’arbitre signalait une main alors que la balle était au fond.
Mais ce soir tout le monde nous a fait plaisir, de Mandanda à Ocampos, même s’il faut donner la plus belle mention à Zambo, énormissime, et Payet véritable maître à jouer. On s’est régalé, on gagne, on reste collés à Monaco et Lyon et on va bien arriver à les agante, il reste deux matchs.
Je vous raconte une belle histoire pour la fin. J’ai eu le plaisir de faire l’avant-match avec une petite que je n’avais jamais vue, qui était descendue spécialement pour le match de sa Savoie natale où elle est prof de ski. Grande supportrice de l’OM car elle a de qui tenir, c’est la petite-fille du voisin qui fût le premier à m’emmener au Stade quand j’avais dix ans, le 6 décembre 1970… c’était contre Nice et l’OM de Skoblar et Magnusson l’avait emporté 4-0. Ce monsieur est mort malheureusement jeune, et la dernière fois que j’ai du voir son papa, il n’avait que six ou sept ans…
L’OM est grand.
Vive le grand Roger Magnusson !
L’OM EST GRAND !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert
Auteur
thierry b audibert
Well-Known Member
- Messages :
- 339
- "J'aime" :
- 361
- Points :
- 0
- Commentaires de blog:
- 119