MON VIÉ, MON VIÉ, MON VIÉ !!!

Aïoooli calmant par intraveineuse à tous,
Et mon vié, et mon vié, et mon vié, pensons-nous tous à la fin de ce match. Parce que quand tu perds de si peu en Coupe d’Europe tu ne peux rien dire d’autre si tu es marseillais, riche ou pauvre, intellectuel ou autre chose. Parce qu’il n’a pas manqué grand chose à l’OM ce soir pour revenir avec un résultat consistant de ce stade de Leipzig, où c’était écrit par les grands connaisseurs de la presse parisienne, nous devions nous faire manger en raison des absences pénalisantes. Garcia avait bien travaillé la question. Du solide derrière avec une défense centrale expérimentale à trois éléments, Sakaï, Gustavo, Kamara. Zambo, Sanson, Ocampos, Payet constituaient le milieu, laissant le seul Mitroglou devant. C’était pourtant de bon augure, la première occase était pour Mitroglou mais le goal allemand était à la parade. Match très tendu au cours duquel nous avons fait à peu près jeu égal jusqu’à la 25e avant de passer une bonne vingtaine de minutes à prendre des vagues sans pouvoir reprendre un semblant de contrôle de la situation. L’arbitre avait choisi de faire un arbitrage un peu large. S’il ne siffle pas pénalty sur une possible faute de Sarr (il se confirmait à la mi-temps que l’allemand avait simulé), il ne siffla pas non plus une main allemande dans la surface suite à un centre d’Amavi. L’arrière-garde marseillaise fut souvent au bord de la rupture au plus fort de la domination allemande mais elle tint bon, et paradoxalement, c’est alors que nous retrouvions de la force pour aller de l’avant, après avoir trouvé la transversale par Sarr, puis un peu plus tard, deux frappes angle fermé de Sarr encore et Ocampos, lesquelles chauffaient les gants du gardien allemand, que nous prenions un contre qui allait au bout, et la frappe de ce diable de Timo Werner passait entre les jambes de Pelé… but à la 45e un très mauvais moment.
Les allemands repartaient à tout berzingue en début de deuxième mi-temps jusqu’à la 54e quand un défenseur allemand offrait une opportunité à Ocampos mais sa frappe était contrée. Et que dire de cette nouvelle possibilité suite à une talonnade de Sarr, ou Kamara, comment frappe-t-il à côté, et ne parlons pas de cette frappe de Payet idéalement placé qui a failli tué un gabian allemand. On pouvait se demander si l’OM n’avait pas laissé passer sa chance. Manquer de telles occasions est totalement interdit à ce niveau. Et malheureusement, encore une fois, on ne peut que fustiger Payet de ne pas soulager ses camarades quand il en a l’occasion, échouant comme en première mi-temps contre Lyon. Pour Ocampos on peut comprendre, pour Payet c’est impardonnable, ce n’est pas suffisant du tout. Il réussissait sa frappe, il obtenait directement sa sélection. À partir de là 65e les allemands reculaient pour nous prendre en contre, et 10 minutes plus tard l’occasion de partir se présentait pour Werner mais Gustavo s’arrachait à l’énergie pour le contrer. Garcia ne procédait à aucun changement. Pourtant, une entrée de Lopez et de Germain pouvait laisser espérer quelque chose, mais si, Germain entrait quand je commençais la phrase. Allez, sait-on jamais. Un petit coup de patte de Valère, nous étions tous en train de prier Dieu, Jésus, Allah, Bouddha et la Bonne Mère. À la 84e, Ocampos voulait montrer à Ronaldo comment on fait un retourné au lieu de laisser la balle à Germain qui était face au but. À la 85e, Lopez remplaçait Payet. On s’approchait de la fin et il y avait une frappe du droit de Gustavo contrée sur un cafouillage, sur le contre la balle arrivait sur Pelé qui foirait sa relance, le but était vide mais l’allemand n’avait plus rien dans les chaussettes. Il y avait encore un centre de Germain sur la dernière attaque marseillaise mais il était repoussé. Comme à notre habitude cet Olympique de Marseille finissait fort, avec puissance, les joueurs allemands semblaient pisser leur putain de Redbull dans leur froc mais au coup de sifflet final ils gagnaient la première manche. Ce sera autre chose au Vélodrome où nous pouvons nous payer leur scalp dans un stade archi comble qui mettra le feu, en espérant le retour de Thauvin, au moins. Tout le monde a été à la guerre sans rechigner et doit être félicité pour çà, mais il faut saluer la défense avec Gustavo et Kamara, le Petit formé au club a encore montré qu’il avait l’étoffe d’un grand, c’est un futur monstre et on peut se demander s’il n’a pas gagné sa place ce soir. Je ne peux m’empêcher malgré leurs efforts de me montrer mécontent de Zambo qui a manqué d’efficacité dans les zones de vérité et Payet pour les raisons évoquées plus haut. Je ne dirai rien sur Pelé, j’ai vu Mandanda prendre des buts comme çà.
On peut passer, oui. Mais encore une fois, mon vié.
Vive le grand Roger Magnusson !