Aïooooli,
La réception de Montpellier s’annonçait difficile. Il est désormais galvaudé de parler de match-piège, l’OM est dans l’obligation de gagner quasiment tous ses matchs pour rester sur le podium. Et de fait, après un beau premier quart d’heure au cours duquel nos joueurs firent peser une grosse pression sur le but montpelliérain sans pouvoir prendre l’avantage, nous avons vu une équipe montpelliéraine telle que nous l’attendions, lutteuse, accrocheuse, cherchant à exploiter toutes les possibilités de contre. Les joueurs de Der Zakarian bloquaient les côtés et les lignes de passes au milieu, si bien qu’on ne trouvait pas Germain, Payet quant à lui était particulièrement surveillé. Si dans la compo, la seule différence avec le match à Leipzig voyait le remplacement de Zambo par Lopez et Kostas par Germain, la disposition différait. J’étais persuadé qu’on allait reprendre la même qu’en Allemagne, qu’on reconduirait sûrement jeudi prochain, mais non, nous restions à 4 derrière, Sarr occupant le poste d’attaquant. Le rythme olympien baissa nettement au bout des vingt premières minutes et le jeu devint imprécis, pas assez de mouvement devant, des petites fautes agaçantes et pas toujours sifflées contre les montpelliérains, alors qu’on avait le sentiment au Stade que l’arbitre ne sanctionnait pas toujours nos adversaires comme ils le méritaient. On atteignait la mi-temps avec un peu de crainte, celui de ne pas avoir le coup de rein nécessaire en raison de la fatigue pour prendre le dessus sur des languedociens plus frais et ambitieux.
La deuxième mi-temps ne fut pas de meilleure facture mais vit deux occasions nettes pour nous avec Sanson auteur d’un magnifique contrôle dans la surface suivi d’une frappe qui trouvait le poteau, et un peu plus tard, c’était Mitroglou entré à la place de Germain qui se trouvait à la réception d’une ouverture puisante (Sanson ?) mais le grec en extension voyait sa reprise repoussée par le gardien. C’était de plus en plus tendu et agaçant. Gustavo prenait un jaune injustifié qui agaçait encore plus le Vélodrome, et que dire quand Mitroglou se faisait faucher dans la surface et qu’une nouvelle fois l’arbitre ne disait rien. Comment ne pouvions-nous pas voir derrière ce comportement arbitral totalement dirigé, l’ombre funeste d’Aulas dont l’équipe l’avait emporté largement à Metz dans l’après-midi ? Était-ce le pénalty généreusement accordé aux olympiens au match aller que voulait nous faire payer le corps arbitral ?
Les Fanatics se déchaînaient avec les fumigènes mais on entrait dans la fin du temps règlementaire durant lequel il ne se passait rien, si ce n'est encore une ou deux décisions arbitrales incompréhensibles. L’OM avait laissé passer sa chance, les derniers coups de reins qui nous ont parfois souri ne produisaient rien. Match nul. Nul. Il était comment le match ? Nul ! Et nous sortons du podium comme nous pouvions le craindre, au goal-average mais ça suffit. Il faut passer jeudi, sinon la fin de saison sera plutôt morne. J’arrête-là, pas le moral d’aller plus loin, sans doute le même manque de fraîcheur que les joueurs.
Vive le grand Roger Magnusson !
NUL, ET CIAO LE PODIUM !!!
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thierry b audibert
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