Aïoooli de Toulouse les amis, où j’ai suivi ce match qui se jouait là-haut dans le nord, dans cette belle ville d’Amiens que je vous recommande d’aller voir si vous passez pas loin, parce qu’elle a beaucoup de charme.
Ah tiens, Amiens battu par l’OM, à domicile, il y en a beaucoup qui n’ont pas osé misé sur cette victoire. Mais rassurez-vous, je ne vais certainement pas sauter au plafond, pas plus que vous, car si ces nordistes sont courageux et volontaires, ce ne sont pas non plus des foudres de guerre. Ils auraient largement pu nous poser des problèmes si nos joueurs n’avaient pas décidé de prendre les choses en main en deuxième période, alors que la première fût insipide si j’en crois ce que j’ai observé sur un périscope alors que j’amenais ma femme vers un train de retour à Marseille à la gare de Toulouse Matabiau. Je fus bien inspiré de trouver ensuite une brasserie qui donnait le match, pour voir sur grand écran les nouvelles intentions offensives marseillaises en deuxième, lesquelles commençaient avec une frappe plein axe de Payet. Le capitaine olympien s’est d’ailleurs amélioré aujourd’hui par rapport à ses dernières prestations ce qui est de bon augure, c’est aussi le cas de Thauvin.
Deux buts de N’Jié sont vite arrivés. Le premier marqué dans son style caractéristique, c’est à dire « c’est pas beau mais ça rentre », il a le mérite d’être présent à la réception d’un centre enfin correct de Sakaï, le deuxième but après avoir pris l’initiative de croiser sa course dans la surface avec Thauvin qui lui glisse finement la balle, l’attaquant camerounais concluant parfaitement cette action.
Peut-on simplement expliquer la mauvaise première mi-temps marseillaise par le match d’Europa League joué jeudi dernier ? Par le fait que nous avions une nouvelle compo avec deux nouveaux joueurs (Zambo, Ocampos, N'Jié) ? Parce que ce serait la marque de fabrique de cette équipe depuis le début de saison ? Va savoir ! Toujours est-il que si les marseillais se montrèrent timorés, empruntés, sans inspiration dans les 45 premières minutes, ils affichèrent un bien meilleur visage à partir du moment où ils menèrent au score. Mais ne croyez pas que je vais m’emballer à partir de là, vous emmerder avec les qualités de Garcia qui est en train de redresser la trajectoire du véhicule olympien, fanfaronner sur les possibilités de le voir rapidement rentrer en grâce si nous devions voir l’OM enchainer par une nouvelle victoire. Non. Nous sommes encore malades, fébriles, convalescents et cela peut durer quelque temps encore jusqu’à ce que chacun des membres du groupe retrouve un niveau de forme élevé et surtout homogène. L’un des enseignements essentiels de ce match repose sur le fait que tous les joueurs de l’équipe aujourd’hui, remplaçants compris, a plutôt fait du bon boulot et personne ne devrait s’en plaindre. Les uns et les autres sont bien concernés par Garcia, chacun a peu à peu la possibilité de montrer ses qualités et lorsque Mandanda, Abdenour et Mitroglou seront enfin opérationnels, les places vont devenir chères, ce qui fera bel et bien le bonheur de l’entraineur.
Rien n’est encore joué, il y a encore du boulot, mais la patience que je préconisais qui faisait dire à l’ami Macmars que mon analyse était de l’eau tiède, semble pour l’instant encore largement justifiée. Il faut se garder de toute simplification en matière de football. Garcia est loin pour l’instant de donner l’impression d’avoir perdu la main avec son équipe, au contraire, je continue de penser que le meilleur est à venir… mais pas tout de suite.
Vive le grand Roger Magnusson
OM BAT AMIENS... AH TIENS !!!
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thierry b audibert
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