Aïooooli peuple finaliste de l’Europa League, cette 5e finale personne ne nous l’enlèvera, alors il n’est pas question de baisser la tête.
On avait tous plein d’envie et de bonnes sensations même si au plus l’évènement approchait, plus nous nous tendions tous comme la corde d’un arc. Ce match mettait fin à une journée extraordinaire pour tous, ceux qui avaient eu la chance d’obtenir leur sésame pour le voyage, comme ceux qui restaient à Marseille, et j’y associe le peuple dispersé au 4 coins du Monde.
Nos joueurs ont pris le match par le bon bout. Ils ont largement fait la preuve de leur valeur en l’abordant crânement, sans complexe, se procurant la 1re occasion dès la 4ème minute par Germain sur une magnifique passe de Payet suite à un échange avec Thauvin. Il y eut aussi juste après, une volée de Rami qui ne passait pas loin du poteau gauche du gardien de l’Atletico. On était en place. Ça circulait bien. Amavi perdait des ballons mais ça allait venir, jusqu’à la bourde de Zambo suite à une passe dans l’axe de Mandanda. Je ne suis pas d’accord pour mettre la faute sur le dos d’Il Fenomeno. Zambo avait un contrôle facile à exécuter, il était tout seul et c’est la raison pour laquelle le gardien olympien la lui donne. C’est un manque de maîtrise qui ne pardonne pas à ce niveau, et qui doit résonner comme un coup d’arrêt à la présence du camerounais dans l’effectif olympien s’il y a une proposition à son égard. Pour moi c’est dehors. Avez-vous noté comment le temps semblait interminable avant ce but marqué par Griezmann suite à cette bourde, et comment il s’est accéléré par la suite ? La mi-temps arrivait vite. Payet plutôt bon jusque-là avait dû sortir, les inquiétudes à son sujet était donc justifiée. On s’interrogera sur la nécessité de l’aligner dans cet état, mais si Germain met au fond la première occasion on en parle pas. Lopez l’avait remplacé poste pour poste. Amavi avait été en-dessous de ses partenaires. Et Germain ne donnait pas l’impression d’être dans un bon soir.
Le match reprenait avec deux alertes chaudes dans la surface de réparation mais la 2e était fatale avec Amavi qui se faisait baiser par Griezmann qui avait fait le bon appel. 2-0 pour les espagnols, ça devenait difficile. Les espagnols appuyaient, Rami intervenait de justesse sur Costa. Puis une tête espagnole sur corner passait de justesse à côté. Garcia sortait Ocampos, l’olympien le plus combatif, pour N’Jié. On attendait Mitroglou, mais je comprends le choix de l’entraîneur marseillais, tenter quelque chose, miser sur la vitesse de Clinton. Sanson était passé en 10 et Lopez prenait sa place en défensif. C’était pas beau jusqu’à la 64e et les joueurs marseillais revenaient dans la surface madrilène, Sanson sur une demi-opportunité glissait au moment de tirer. Mais l’Atletico ne se relâchait pas et saisissait toutes les occasions de piquer. Mitroglou entrait à la 75e. Le temps défilait, on avait du mal à construire, mais à la 80e sur un superbe centre de Sanson, Mitroglou sautait haut pour une magnifique tête décroisée qui échappait à Oblak mais terminait sa course sur le poteau. La dernière chance était passée. Dans les tribunes, nos supporters se livraient à un finish plein de fierté, on entendait qu’eux criant leur amour pour l’OM. Le troisième but espagnol est anecdotique. Ce scénario rappelle celui de la finale de Moscou face à Parme avec une connerie qui amène le premier but. Il y avait eu aussi en 99 ce fait de jeu inoubliable de Barthez obligé de sortir violemment dans les pieds de l’avant-centre valencian, me rappelle plus son nom, Nesta ?
Pas question de baisser la tête ce soir. La logique a été respectée. Il aurait fallu rester dans le match plus longtemps pour prétendre à une meilleure performance, nous le savions tous. Restons fiers de ce parcours. Cette saison n’est que le premier véritable temps un du projet Mc Court. C’est une belle base pour continuer à construire. Les rêves passent, et d’autres leur succèdent. Rien ne peut entamer notre rêve olympien. Nous venons juste de recommencer à nous hisser là-haut, et maintenant nous allons nous y maintenir, mieux nous préparer à atteindre les sommets. Nous sommes l’Olympique de Marseille, l’un des plus beaux clubs du monde, et le monde entier le sait. Nous allons bien voir comment se terminera cette saison, et surtout ne rien regretter, c’est un comportement de faible. Avançons sans crainte. On ne se lâche pas, et on emmerde ceux qui ne nous aiment pas.
Je souhaite à tous nos amis qui ont fait le déplacement de bien rentrer à la maison et et de se reposer. On a un match samedi, et on lâche rien, ce ne serait pas vraiment marseillais.
Vive le grand Roger Magnusson !
PAS QUESTION DE BAISSER LA TÊTE !!!
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thierry b audibert
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