Aïoooli olympiens et phocéens,
On attendait avec beaucoup d’appétit ce match contre Monaco. Nous voulions y voir tout à la fois une revanche sur la déroute du match aller, la confirmation de la solidité et de l’efficacité olympienne face à un gros du championnat, et surtout, depuis le résultat du FC Lyon l’après-midi, chacun avait en ligne de mire la deuxième place.
Si on s’accordait à trouver que les monégasques évoluaient cette saison un cran au-dessous de la dernière qui les sacra Champions de France, dans un Vélodrome bien rempli, et ça fait toujours plaisir de voir Ganay plein, les hommes de Jardim avaient décidé de se mettre dans ce soir de gala en configuration Ligue des Champions. Il n’y eut donc pas de round d’observation, les monégasques pressaient haut, Payet et Gustavo n’avaient pas un centimètre, il était impossible d’aligner les passes, la bataille était féroce au milieu et nous nous retrouvions acculés très vite sur notre cage avec le risque de commettre une erreur et c’est l’OM qui la faisait. Heureusement, ce but enlevait de la pression à nos joueurs qui commençaient à se trouver, Gustavo se mettait en route, Thauvin aussi, mais ça semblait coincer pour Payet et Ocampos, Sarr apparaissait fébrile. Rami par contre, fort comme un roc, sonnait la charge, suivait sur sa propre relance, la balle voyageait devant le but, Thauvin qui n’était pas parvenu à frapper se retrouvait à gauche, mais le ballon revenait vers lui et il s’arrachait pour servir Rami qui avait poussé jusqu’au bout et celui-ci mettait au fond, du grand Rami. Les équipes se neutralisaient à la mi-temps.
Ça repartait fort à la reprise avec un beau coup-franç bien tendu au premier poteau de Payet qui réussissait son plus beau geste de la soirée, Germain coupait d’une tête plongeante et c’était le délire alors que nous pensions tous que la victoire serait difficile, voilà qu’elle nous tendait les bras... et non, les monégasques ne se démontaient pas et parvenaient à égaliser sur leur deuxième occasion quasiment, deux occases, deux buts et le score n’allait plus changer.
Il y eut des possibilités sur des frappes de Sanson, deux fois me semble-t-il et pour Germain servi par Sanson qui dévissait sa reprise de volée d’un chouïa. Mais il y eut aussi une fabuleuse parade à l’horizontale main opposée de Mandanda Il Fenomeno qui évita aux monégasques de prendre l’avantage. Match nul donc, contre une belle équipe de Monaco qui était venu dans l’intention de frapper un grand coup et qui a heureusement perdu celui qui la saison passée débloquait les situations, il est aujourd’hui en carafe dans la capitale et on s’en bat les c o u i l l e s. Mais reconnaissons que s’il y eut quelques belles séquences olympiennes où le ballon circulait parfaitement, cette équipe monégasque Nous était supérieure techniquement dans quasiment toutes les lignes, ses joueurs se sont arrachés comme des chiens sans jamais relâcher leurs efforts de replacement. Ils surent de plus couper toutes nos lignes habituelles de passe et notre jeu souffrant d’une moins grande verticalité face à leur abnégation. Ils multiplièrent aussi intelligemment les fautes bégnines que l’arbitre ne sut pas toujours voir pour protéger les olympiens souvent crochetés ou poussés quand ils partaient à la relance et c’était particulièrement énervant. Nous avons heureusement su rester cohérent avec un Gustavo qui a toujours remis de l’ordre dans la maison, un Thauvin dans le dur mais qui faisait peser un danger constant sur la défense adverse, un Germain toujours bien placé qui proposa beaucoup d’appels. Sarr sût parfaitement se reprendre et finit très fort, Rolando après quelques conneries en relance au début fût encore le parfait binôme d’un magnifique Adil Rami, Sakaï se dévoua corps et âme comme à son habitude, Sanson fit une belle deuxième mi-temps. Ocampos dut sortir sur blessure juste après le 2e but olympien n’avait pas été terrible même s’il avait courageusement combattu. Seul Payet ne se montra pas à la hauteur affichant même une nervosité inhabituelle qui lui valut un carton. Je ne parlerai pas de N’Jié pour ne pas énerver l’ami @Sans dec' , mais le coeur y est (lol).
Nous avons vécu un match d’une grande intensité qui est passé à toute vitesse. Si nous n’en sortons pas vainqueur, regardons le côté positif, nous reprenons un point sur le FC Lyon, maintenons l’écart avec Monaco et ils se rencontreront au prochain match quand nous recevrons Metz. Quel qu’il fût de toute façon, le résultat de ce soir n’eut en rien été décisif, alors ma foi, prenons ce point comme un bon point, qui sait aujourd’hui s’il ne pèsera pas cher à la fin ? Et plus que tout, ce match prouve que nous avons réduit l’écart, le trou béant du match aller entre les deux équipes.
Vive le grand Roger Magnusson !
PEUT-ÊTRE UN BON POINT !!!
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thierry b audibert
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