Aïoooooli,
Oh puuuutaiiiin de montée d’estrreeeeeeessse jusqu’au coup d’envoi,
La 1re mi-temps est passée ma parole à une telle vitesse gastronomique qu’on avalait nos parts de pidzes très nerveusement dans les locaux de France Bleu où j’ai regardé le match avec Dédé de Rocca et Médéric Gasquet-Cyrus. On les a tenus loin de notre cage, essayant par tous les moyens d’inscrire ce but qui permettait d’envisager plus sereinement la suite de la rencontre mais ce but n’est pas venu. Nous n’avons pas eu vraiment d’occasion en dehors de coups de pieds arrêtés qui chauffaient grave mais sans résultat. Côté salzbourgeois, en dehors d’une petite alerte bien captée par Pelé très bon dans cette première période tout se déroulait plutôt bien. Garcia avait aligné une équipe joueuse avec Gustavo derrière et Sanson Lopez au milieu et les joueurs ont tous abordé cette rencontre avec la mentalité de guerriers qu’il fallait.
À l’entame de la deuxième, Ocampos ne peut profiter d’un bon centre et on se dit qu’il ne va pas falloir en louper beaucoup des comme çà. On commence à prendre des vagues, on pense contrôler mais c’est complètement illusoire, tout peut basculer à tout moment, je savais que ce serait l’enfer, il nous attendait au cœur de la 2e mi-temps. Ça s’est renversé en moins de deux comme on pouvait s’y attendre. On laisse venir sur le premier but avec Gustavo qui passe au travers, et c’est ensuite un tir qui aurait dû manquer le cadre que dévie Bouna Sarr dans ses propres cages. On a heureusement Pelé qui fait une belle horizontale. C’est chaud, ça va pas, mais on a l’impression que l’orage est passé. L’arbitre ne voit pas une main autrichienne et en fin de match on ne comprend pas où l’arbitre voit hors-jeu de N’Jié qui était parti de son camp. Il y a cette tête de N’Jié dont on se demande comment elle passe à côté. Le temps règlementaire touche à sa fin, c’est la prolongation, on se dit que ça va tenir à rien et on pense au match de dimanche contre Nice qui va être joué sur les rotules, mais on y pensera plus tard. Et cette main dans la surface, Fatche de con ???
La première partie de la prolongation est intenable. Chaque équipe a sa période, Pelé fait encore un miracle sur une frappe de près. Ça va d’un côté, de l’autre, on apparaît un peu moins fringant pour porter le danger. Rolando rentre à la place de Sanson et Gustavo passe au milieu, comme à Angers, j’ai peur.
Je passe vite vite sur cette deuxième prolongation pour aller jusqu’à ce corner qui n’y est pas, comme il y a 25 ans ce corner tiré par Abedi Pelé pour la tête de Boli. Ici c’est encore un défenseur central, entré en cours de jeu, coaching gagnant de Rudi Garcia, cette fois c’est Ronaldo Rolando qui met au bout du suspense le plat du pied qu’il faut, la pichenette qui envoie le ballon au ras du poteau. Explosion dans le ventre et le cœur de tous les marseillais et dans le studio
Les amis, je vous cache pas que sans doute comme la plupart d’entre vous c’est avec les larmes aux yeux que j’écris les dernières lignes de ce billet qui vibre de cette victoire incroyable sur le fil. Souffrir jusqu’aux dernières secondes, c’était le scénario que nous ne souhaitions pas mais comme on s’en cague, on va jouer notre 5e finale européenne, c’est énorme, et on ira à Lyon, cette banlieue nord de Marseille où nos supporters vont montrer à Jean-Michel Aulas, à toute la France, et au Qatar aussi, ce qu’est un vrai public en fusion. On a le temps d’en reparler. À France Bleu Provence nous nous sommes précipités dans le studio en transes et ce fût un immense plaisir de faire cette courte 3e mi-temps pour cause de prolongations. Thauvin, Payet, Germain, ont eu du mal et ce sont les seconds couteaux qui ont apporté leur contribution. Merci Pelé qui nous maintient en vie, à Rolando, à tous.
Fantastique, putain, on est en finale. L’OM est grand, le football est le plus beau sport du monde, et nos ennemis ont le seum et devront se boucher les oreilles jusqu’au 16 mai, ils n’échapperont pas à l’OM. Vive nos guerriers, nos Warriors.
Vive le grand Rolando, et le grand Roger Magnusson !
ROLANDO RONALDO AU BOUT DU SUSPENSE !!!
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thierry b audibert
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