Aïooooli des neiges... bon, on l’a vue tomber mais elle est pas restée,
Une première mi-temps marseillaise poussive, cela pouvait nous étonner car la maitrise technique affichée à Metz, bien présente dans les premières minutes de La Mosson s’est progressivement étiolée. Les premières occasions étaient montpelliéraines 9e et 17e que Mandanda devait s’employer pour annihiler, mais nos joueurs ne semblaient pas tenir compte de ces alertes. Les montpelliérains ouvraient donc la marque de manière presque logique, ils avaient remporté une majorité de duels, nous perdions le ballon trop vite et Antonetti aux commentaires avait raison de signaler que Payet et Thauvin se recentraient trop ce qui gênait la construction marseillaise. Les hommes de Der Zakarian s’engrainaient alors que nous restions moyens, puis il y eut ce penalty que l’arbitre nous accordait, je l’avais bien senti puisque je l’avais initialement annoncé sur twitter au début du match. Il y est, il y est pas ? On s’en fout compte-tenu de tous ceux qu’on nous a volés depuis 10 mois.
Le commentaire de la deuxième mi-temps sera vite fait. Il y a une belle frappe de Germain, front bandé après s’être fait ouvrir l’arcade par Hilton, qui prenait la direction de la lucarne. Montpellier nous est rentré dedans et nous ne trouvions pas de solution avec beaucoup de déchets dans les 25 derniers mètres. C’était encore moins facile après la sortie de Thauvin, le seul capable de créer du déséquilibre, alors que Payet et Sanson ne réussissaient rien. Montpellier finissait par marquer ce but qui allait leur donner la victoire mais l’arbitre le refusait alors que les héraultais avaient déjà fait trois fois le tour du terrain. Ce but refusé c’est leur problème ! On s’est fait enfiler tellement de fois que je ne vois pas pourquoi nous aurions le moindre remord. Mais on peut comprendre qu’ils soient énervés, particulièrement le marseillais de ma génération Michel Der Zakarian. En plus nous savons qu’Aulas était en folie dans son salon et çà c’est le pied.
Autant le reconnaître, nous n’avons pas été bons ce soir. Nous aurions pu perdre ce match sans qu’il y ait quelque chose à redire. Nous avons donc su ne pas le perdre, contentons-nous de çà. Nous conservons notre invincibilité et nous revenons à la hauteur de nos rivaux qui ont également connu des problèmes contre cette équipe.
Vive le grand Roger Magnusson !
SAVOIR NE PAS PERDRE !!!
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thierry b audibert
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