Aïooooooli,
Parisien qatari, tu crois que tu nous as niqué la soirée parce que ton travelo uruguayen a enfin visé juste à la fin du match ? Tu crois vraiment espèce de trompette que tu gagneras tout à la fin de l’histoire, quand les tueurs du désert, 4000 morts sur les chantiers de la Coupe du Monde de ce pays multimilliardaire grâce à son pétrole et son gaz, seront partis, qu’ils seront passés à autre chose ? Tu crois que même si tu nous avais battu nous serions abattus ? Je hais profondément tout ce que tu représentes et j’attends sereinement le jour où ton club en bois sera redevenu la coquille vide qu’il était avant que tes mécènes enturbannés n’arrivent avec leur carnet de chèque. Notre Histoire à nous va reprendre le cours de ses grandes épopées glorieuses, celles qui t’amènent plus haut que tu ne monteras jamais, car nous ne sommes pas qu’un club, nous sommes un peuple, une nation, une civilisation bleue et blanche adoratrice du Football . Ce soir en a marqué le début irréversible. Nous allons monter en puissance patiemment tout en augmentant encore notre ferveur inextinguible. Parisien qatari je te hais car tu piétines le Football pour arriver à des fins qui en dépassent le cadre, parce que ton fric pue la mort et que tes esclaves en short qui ont l’indignité de signer au bas des contrats que tu leur proposes finiront dans le néant de l’histoire de ce sport fabuleux sur lequel tu chies à chaque salaire indigne que tu leur verses. Parisien qatari je te méprise car maintenant tu vas te faire laminer partout dans les prétoires et devant l’opinion qui ne cesse d’être choquée par le peu de respect que tu as pour le sport. Oui, je veux ta mort.
On va se demander ce qu’il me prend ce soir comme çà tout à coup, moi si modéré en principe de délivrer un tel billet à la sortie de ce match extraordinaire de nos joueurs, un match que nous aurions pu gagner avec un petit peu plus de malice et de concentration. Je vous répondrai que cela vient du plus profond de mes tripes marseillaises. Nous repartons du Stade déçus depuis pas mal de temps, surtout contre le club de cette ville de merde qui est tout le contraire de ce qu’est Marseille et que nous méprisons depuis des siècles. Mais ce soir il s’est passé quelque chose qui n’est pas près de retomber. Tout part de là ! Avec le match énorme de Gustavo et Zambo dans une moindre mesure. Avec la grinta d’Ocampos et de Thauvin.
Oui, à partir de ce soir, l’aventure commence, nous veillerons à ce que jamais le soufflet ne retombe. J’aurai dans les premières heures de la journée le plaisir de rencontrer Franck McCourt… Je compte bien le lui dire. Je vous raconterai.
Vive le grand Roger Magnusson !
TOUT PART DE LÀ !!!
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thierry b audibert
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