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UNE OCCASION DE GRANDIR PLUS VITE !!!

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thierry b audibert

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Aïoooli de bord de mer les amis,

Je vous écris du restau de l’hôtel où je coucherai ce soir, dans cette ville de Sète à laquelle nous sommes très nombreux à trouver un cousinage évident avec Marseille, au point qu’ici, comme chaque fois que j’ai l’occasion de me trouver dans une ville portuaire, je me sens chez moi. Ce petit préambule géographique personnel effectué, mais vous verrez que ce n’est pas tout à fait innocent si j’ai commencé ainsi le présent billet, parlons de ce qui nous occupe tous ce soir.

On ne va pas se mentir, j’utilise cette formule mais je ne l’aime guère, elle ne dégage jamais un air franc du collier de la part de celui qui l’emploie, mais tous autant que nous sommes, nous aurions préféré tirer le club du Qatar un peu plus tard dans la compèt, et plutôt en finale, et quitte à tomber sur eux, il y avait une chance sur sept, nous aurions plutôt choisi de recevoir dans notre Stade, mais nous allons facilement nous faire une raison.

Évacuons tout de suite le regret de jouer ce match dans l’antre qatari. Bien sûr nos joueurs devront se passer de leur 12ème homme, mais j’ai la faiblesse de penser au contraire de ce qu’on jugerait à priori, jouer ce match au Vélodrome aurait amené plus de pression sur les olympiens, ce qui aurait pu les entraîner à surjouer, à trop vouloir bien faire et ainsi risquer de passer pour certains à côté de leur match. Mieux que çà, le fait d’avoir à y rejouer trois jours après grâce à ce tirage, enlèvera également de la pression à nos joueurs pour le match de championnat le dimanche 25 février. Je fais partie de ceux qui pensent que pour bien jouer il faut être en mesure de concilier concentration extrême et relâchement, le relâchement permet une meilleure maîtrise, augmente la lucidité, bref je vois dans ce tirage une plus grande promesse de performance, cela n’aurait pas forcément été le cas s’il avait été inversé.

Cette double confrontation nous apporte une excellente opportunité de grandir plus vite. Si le but est de concurrencer bientôt les qataris dans la course à la première place, ce n’est pas en les évitant que nous y parviendrons le mieux. Quand l’obstacle est devant nous et qu’il apparaît imposant, il s’agit de se mobiliser et bien le regarder en face. Il y a dans cette équipe un potentiel suffisant pour poser des problèmes à celle bâtie depuis Doha à coup de chèques en blanc par un état en quête de crédibilité. Comme ces amateurs qui frémissent de plaisir à l’idée de croiser la route d’un gros, nos joueurs sauront se mettre en tête que ceux qui ont le plus à perdre dans cette double confrontation sont ceux de l’émir Bin Je Sais Pas Quoi Et Je m’en Bats Les C o u i l l e s. Comme la presque victoire marseillaise du match aller, une perf face aux qataris, donnerait plus de force à nos joueurs pour la suite, et même dans l’autre sens, une défaite, que je n’envisage pas, pourrait aussi donner un coup de fouet à l’OM. Nous sommes dans une spirale vertueuse dont je n’imagine pas que nous sortirons facilement. Le groupe olympien est soudé et déterminé, professionnel, mûr, coriace. On nous propose le Qatar ? Mais qu’ils y viennent ! Ce sera un moment de vérité pour ce qui fût il y a quelques années l’équipe de la Capitale, même si elle reste encore celle d’un quotidien sportif bien connu sur lequel nous sommes nombreux à chier.

Et puis, il y a toujours un moment dans la vie où il faut se jeter à l’eau, nager comme on peut, du mieux possible et faire la traversée jusqu’au bout. Il y avait des étapes pour avancer, grimper, nager, et nous avons de l’avance au regard de nos temps de passage en championnat. Profitons-en ! Nos joueurs ont tout à y gagner. Les observateurs des plus grands clubs seront là comme mémère au Carrefour Market de St Barnabé avec son petit chariot. Il y aura des millions à gagner, ce sera bel et bien le moment de s’arracher face à des joueurs qui sont déjà gavés. Mettons-nous dans la disposition d’esprit, l’attitude guerrière de notre équipe de 91 quand elle tira le grand Milan AC. Il y avait deux matchs à faire. Nous savons aujourd’hui quel en fût le résultat.

Et puis, pour finir je reviens à Sète, je vous avais dit que je n’avais pas parlé de cette ville au hasard. Il y avait ici un grand club. Entre 1919 et 1926 il finît chaque fois devant nous en championnat juste avant l’arrivée du professionnalisme. Il nous priva de la Coupe de France en 1930 et 1934. C’était un ennemi terrible qui se dépassait contre nous. Il vous fait peur aujourd’hui, le Football Club de Sète ? Certes, gloire à lui, mais ses habitants pour beaucoup d’entre eux comptent désormais parmi nos supporters. Alors, le Paris des qataris, mes chers amis, ce Paris des journalistes qui s’inventa un destin artificiel avec les chèquiers du show-business, puis plus tard les mines de gaz du désert, un jour ce Paris rejoindra ses équivalents du Racing, du Stade Français, ces vieilles gloires fossilisées de notre championnat.

Force à l’OM, nous voulons tous grandir, forts de cet engouement populaire qui ne s’achète pas et qui colle à la peau du club mythique de notre ville sans égale.

Vive le grand Roger Magnusson !

gero74 aime votre message.

Commentaires

    1. el.pibe.de.om 9 Février 2018
      on ne grandit pas vraiment car on refait les mêmes erreurs dans les matchs charnières, on progresse mais pas comme certains le croient en s'enflammant, ce soir en est un autre exemple criant !!
      thierry b audibert aime votre message.