Philosophie, psychologie et débats associés

Oui, la pleine forme, comme une vieille chaussette

 

Avec des trous partout?

 

mouais et toute sale en plus, me jeter ne suffit pas, il faut me bruler pour faire partir l'odeur:twisted:
Et toi, comment va ?

 

J'ai mal dormi.. Mon chat était malade donc je l'ai veillé...

 

oh mince et il va mieux ?

 

Ouais la il va bien.. Je pense qu'il avait bouffer un papillon de nuit.. Il a bavé, un peu vomi et il n'avais plus aucune énergie.. Je me suis inquiété mais la ça va.. Il a retrouvé son peps habituel...

 

c'est rassurant, il sont bêtes aussi, le mien essaie toujours de chopper des guêpes.
Maintenant, il pète la forme, je paries qu'il va se taper un petit roupillon au soleil pendant que tu bosses,quel ingrat!

 

Ouais pareil pour les guêpes.. La effectivement il dort dans sa cabane.. Y a un petit rayon de soleil alors il en profite..

 

ben oui comme d'habe, ils font le tintamarre, te retournes le cerveau, toi tu t'inquiète naif.... et pouf, ils vont faire dodo te laissant tout stressé et crevé.
Vraiment, aucun respect . Je me souviens plus d'un coup, tu bosses pas ?

 

Non, je suis en vacances jusqu'a dimanche..

 

profite en, sors un peu, c'est toujours bon de prendre l'air, il y a personne ici, un vrai désert !

 

Ouais, je vais bouger tout a l'heure.. Soyez sage et profitez bien de cette journée... A+.

 

C'est ici qu'on féli-sophe ?????,

 

A plus, profite bien de ta liberté

 

Essuie tes binocles, hombre. C'était Claudia Cardinale.

Les enfants, les fotes d'aurtograffe, ça pique les yeux. Sécher la dictée, c'est mal. Ne faites surtout pas ça.

Oui mais qu'est-ce que la lourdeur, finalement ? Ne serait-ce pas, paradoxe allemand, l'expression contenue, inconsciente, freudienne, mais néanmoins intrinsèquement vivace de l'insoutenable légèreté de l'être ?

T'as vérifié le stock d'heineken ?...

 

Mais non, totOM! Pas dans mon délire à moi. Moi, c'est Raquel, point barre... Tu vois Cardinale dans le 31, toi?

 

La grande prêtresse Phéni a escaladé les immenses escaliers du temple; elle a atteint le sommet de la plus haute tour. En bas, dans la plaine, une foule innombrable en prière. Au sommet, la garde impériale et l'armée des vierges. La nuit est noire, cloutée d'or et d'argent.
L'empereur veille aux portes du palais. Les esclaves tremblent.

On approche une vierge. Nue. Parfaite. Elle fait face, sereine.

- Tu sais, vierge, qu'on va tantôt t'offrir en sacrifice?
- Oui, grande prêtresse.
- As-tu peur de mourir?
- Non, grande prêtresse.
- Sais-tu qui va t'accueillir dans sa divine demeure, ô fille chaste?
- Oui, grande prêtresse : Yapadaxan, notre dieu, celui qui fait pleuvoir d'abondance et répand le soleil, grâce à qui nous avons prospérité et richesse.
- Oui, mon enfant. Et que vas-tu dire à notre dieu Yapadaxan?
- Je lui dirai : gloire à toi, ô dieu bienfaisant, toi l'éternel, créateur de toute chose, grand dispensateur des biens, omniscient, omnipotent, polytechnicien. Unis-toi à moi, féconde-moi et donne à la terre et au ciel une postérité infaillible.
- C'est bien, mon enfant.

Les tambours roulent des notes graves, les trompettes emplissent la nuit, les flammes du foyer se dressent haut, les prêtres officiants approchent la jeune sacrifiée. Elle s'agenouille, dresse sa tête et pose droit son regard sur les lames qui vont l'exécuter.

Les étoiles scintillent, la foule s'agite, un bruit de voix enfle, l'empereur pleure sa fille, sa fille unique. Phéni se livre à son rituel, récite ses prières dans une langue inconnue. Elle est belle et impassible, dans sa robe noire, sous sa chevelure noire. Sa silhouette est blême, ses yeux sont mi-clos. Des étoiles s'agitent, prennent feu, le ciel tremble. Phéni entre transe. Catalepsie. O prêtresse, dis-nous les oracles.

Le dieu Yapadaxan apparaît, incandescent, chevalier terrible, orgueilleux et fier. Il est immense, égal à la voûte céleste. Phéni succombe, inerte. Il n'a pas un seul regard pour elle. Vif et agile, il saisit la jeune pucelle par la main. Elle se jette dans ses bras, sublime de bonheur. La foudre, le tonnerre, les éléments déchaînés.

Les scribes écriront : au matin, la population était presque décimée. Il ne restait plus rien de la cité. A sa place, une forêt luxuriante avait pris place. Pour un printemps millénaire...


(à suivre...)

 

il y a une suite?

 

Ché pas, je m'tâte...

 

C'est l'auteur qui décide toujours