Philosophie, psychologie et débats associés

j

la tournure employée fait que tu comprends bien mieux mon dilemme que tu ne veux le dire

 

Je crois qu'on a jamais raison de s'inquiéter. (Je n'ai pas dit que c'est facile à appliquer). Ce n'est pas productif.
Si tu as des doutes, quant à choisir une voie, bien que tu ais des regrets d'avoir arrêté tes études, pense à ton don. Mais, si tu as des regrets, c'est que tu devrais reprendre.
Morale ? Tu as peur, en reprennant tes études, de ne pas satisfaire aux besoins de ta famille ? Même par correspondance ?
S'il ne s'agit pas de ça, pour l'instant, je ne vois pas.

A+ 1h30 d'absence...

 

disons que j'aimais vraiment l'histoire, c'est quelque chose qui me passionne, que reprendre mes études équivaut à me rapprocher d'une partie de moi, si je me rapproches trop de cette partie de moi, tout ne sera pas compatible longtemps et je ne pourrais faire autant de concessions. Tant que je dors, je ne fais de mal qu'à moi, je fais ce qu'on me demande, telle un automate, si je penses à moi, c'est différent

 

présenté de la sorte, je me dis que l'automate se réveillera fatalement, et c'est heureux. le meilleur est à venir. volupté des réveils.

 

tu es gentil. On verra bien tu sais, on a pas toujours le courage qu'il faudrait, ce n'est pas exceptionnel je penses que la plupart d'entres nous n'exploitons qu'une partie très restreinte de nos capacités pour des tas de raisons différentes certes,mais c'est bien dommage.
Par contre mon cher dooggy, pendant que tu es encore envouté par le conte, n'est ce pas que diouf est respectable, hein:mrgreen:

 

dans l'accomplissement des choses, l'imagination nous fait parfois concevoir plus de difficulté qu'il n'y en a réellement.

lorsqu'on possède l'entendement mais que manque le courage, ne laisse-t-on pas le temps choisir pour soi, en laissant se dégrader ce qui doit périr?

l'envoûtement est sans doute imparfait pour que je me risque à entrer dans cette secte...

 

Mince raté, faudra taper plus fort,

Je pense que tu as raison sur le fait que notre imaginaire crée parfois des barrières qu'il rend infranchissables, mais il est parfois difficile d'en sortir. La peur est souvent plus grande que l'obstacle lui même. Affronter les choses demande plus de courage qu'on ne peut le croire. Je crois que le problème vient souvent de la confiance en soi, de la confiance en ses choix .
Le temps, c'est vrai est souvent un allié de la lâcheté,mais parfois la perte de temps peut être importante et peut nous faire rater des tournants importants de notre vie, c'est aussi risqué que de prendre des risque en fait

 

D'où l'intérêt de prendre le temps d'analyser ses peurs.

 

ou de foncer dans le tas une bonne fois pour toute!

 

Les comprendre est une chose, les dépasser en est une autre.

 

difficile d'aller plus loin (mais dans quoi au juste? la confession?) que tu ne l'as fait avec ce conte qui m'a semblé autobiographique en dépit du sens commun...

on a peur de perdre des personnes que l'on considère comme acquises, et avec qui pourtant l'on est dans une situation d'échec.
on a peur parce qu'on ne sait pas ce qu'il va advenir de nous, alors l'imagination fait le reste, on se voit déjà trop vieux, et bien trop engagé dans une voie. et on ne voit plus que ses propres défauts. on se voit comme chose, indésirable par surcroît.
pourtant, lorsqu'on laisse ses mues derrière soi, l'on renoue chaque fois avec l'ivresse des premiers matins du monde. l'élément du temps rejoint l'élément du sens, l'on est perméable à nouveau à la grâce d'exister.

 

Très juste et très joli. Tu es un sage.

 

L'expérience a montré que de comprendre la source de nos peurs permet de les atténuer, au minimum, et généralement de les apprivoiser. De plus, le fait de faire ce travail rapproche de la sagesse, et donc de relativiser, d'être plus sûr de soi, zen .

 

merci. sage ou fou, je l'ignore.

 

Certes, mais souvent l'un est l'autre.

 

on va dire que j'ai cru perdre quelque chose d'exceptionnel et la peur de le perdre à surpasser les autres peurs, le sens commun, c'est un peu tordu que veux tu
Je regrette presque de l'avoir écrit pour être honnête, car cela m'oblige à me regarder en face .

Ce que tu dis est très vrai, ca donne envie, mais muer oblige à laisser son ancienne peau et tout ca qui va avec derrière soi, que va t'il lui arriver ?
Égoïstement, le papillon s'épanouit, s'envole, il est magnifique, mais son ancienne peau que devient elle ? Il la mange ? Il doit être indifférent à son sort ?

 

L'expérience de qui ?
La mienne a montré que ça rend encore plus lucide sur sa propre lâcheté, dont on se sent prisonnier. Encore plus déprimant donc.

Question compliquée. Se décider à vivre pour soi, ou rester dans la frustrante facilité du sacrifice, pour ne pas bousculer un équilibre de surface, familier. Une décision qu'on imagine traumatisante pour tous, mais à laquelle on se raccroche malgré tout, comme une bouée dans l'horizon lointain. Plus tard, un jour... et la vie passe. :|

 

Et la vie passe, tu as raison... il faut se décider à agir même lentement mais agir

 

C'est drole toutes ces coincidences il y a une synchronicité avec ma vie actuelle assez étrange j'ai l'impression que vous écrivez tout ça pour moi alors qu'il n'en ai rien...

ps : Merci dailo je savais que tu étais intelligente .

 

Bonobo veut aussi pimenter l'existence, lui donner du sel, la poivrer, la relever, bref l'épicer...