[Europe] Fair play financier UEFA

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Alonzo, 30 Août 2011.

  1. Suix

    Suix Guest

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    Intéressante la longue itw de Mancini, hier quand il évoque le fair-play financier en disant que City sera dans les clous au moment voulu et que la politique de recrutement a été menée dans ce sens.

    Quand on regarde leur effectif, effectivement on voit que comme Chelsea, Arsenal, Liverpool ou Man U, ils recrutent jeune ou à 23/25 ans.

    Ils ont des joueurs qui ne vont pas tarder à partir: Tevez, Adebayor, Lescott (dans 2 saisons ?). Ce sont les plus âgés (Tevez, c'est un autre problème mais ils ne l'ont payé que 29 M€).

    Le reste des derniers recrutements c'est du Dzeko (25), Nasri(24), le Kun (23), Silva (24), Balotelli (21), Savic (20), etc, etc.

    Donc, il est trés clair sur le fait que le fair-play va se mettre en place et que c'est intégré et prévu.
     
  2. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    A quel date faudra être dans les clous?
     
  3. Suix

    Suix Guest

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    La première période de surveillance concerne les saisons 2011-2012 et 2012-2013 et le déficit cumulé accepté est de 5 millions d'euros. Cette somme peut être relevée à 45 millions si les actionnaires acceptent de combler l'écart. La deuxième période aura lieu de 2014 à 2017 et l'écart toléré ne sera plus que de 30 millions d'euros.Pour les clubs ne respectant pas ces critères – par exemple un club présentant un déficit de 50 millions d'euros contracté entre 2011 et 2013 - les sanctions pourront aller de l'interdiction de recruter à l'exclusion des compétitions européennes. Les premières sanctions sont susceptibles de tomber en 2013, et l'interdiction de participer aux coupes européennes en 2014-2015. L'UEFA a précisé que le règlement sera appliqué de la même façon pour tous les clubs, y compris les plus grands.
     
  4. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Et les dettes en cours il en font quoi l'UEFA?
    Sinon le FPF c'est un peu comme la DNCG française vu que l'actionnaire peut combler l'écart chaque fin de saison.
     
  5. Suix

    Suix Guest

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    Elles doivent être comblées.

    Man U vend 30% de ses parts ce qui comblera largement le déficit.
    Arsenal est nickel chrome en gestion (c'est le club le mieux géré des grands d'Europe)
    Abramovich va dégraisser et injecter. Pareil pour Man City, c'est pas un problème pour eux.
    Liverpool, pas de souci non plus, c'est le propriétaire des Red Sox donc il comblera, il a l'argent pour ça.

    En Italie, l'Inter a déjà commencé à calmer le jeu et Moratti en a parlé plusieurs fois. Le Milan, je pense qu'il n'y aura pas de souci. La Roma a été vendue donc c'est bon aussi. Je ne crois pas qu'ils aient un club à problème chez eux.

    Le Bayern est excédentaire et bénéficiaire, propriétaire de son stade donc zéro problème.

    En fait, le seul souci qui reste, c'est comment et surtout quand le réal et le Barça vont régler la leur ...
     
  6. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Suix pour les dettes faudra être dans les clous quand? parce que l'article que tu m'a mi au dessus c'est a chaque fin d'éxercice.

    Autre point ta pas répondu a cette phrase "Sinon le FPF c'est un peu comme la DNCG française vu que l'actionnaire peut combler l'écart chaque fin de saison."
     
  7. Suix

    Suix Guest

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    Si pour cette dernière phrase, j'ai répondu. Relis le post.

    Pour la dette soldée, dans un premier temps ils ne donnent pas de dates.
     
  8. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Ouais donc si les dettes soldée ya pas de date c'est vague le FPF, ce qu'il veulent vraiment c'est qu'a chaque fin de saison les clubs soit a l'équilibre financier.
    Donc jusqu'a 2017 la vie est belle pour les clubs qui ont un actionnaire avec du pognon.Il feront simplement moins de follie.
     
  9. Suix

    Suix Guest

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    Déficit limité quand même, même si tu as du pognon. Le coup du PSG de cette année par exemple, zobi après ...
     
  10. L'élu

    L'élu Marseille

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    je me demande comment paris compte rentrer dans les clous avec les sommes folles qu'ils veulent mettre cet hiver sans compter la masse salariale qui va exploser
     
  11. Suix

    Suix Guest

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    Pas de problèmes sur les dettes passées. Par contre, c'est sur l'équilibre, par la suite, qu'il va falloir générer des recettes. Mais avec une marge d'erreur possible de 45 M€ (de mémoire) + les ventes maillots et la billetterie qui va augmenter pour le bobo parisien, ça le fera.
     
  12. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    Par contre, pour Monaco ca sent le paté !

    J'en parlais l'autre jour sur le topic du club avec Asigon, la revente du club et les investissements éventuels du russe risquent d'arriver trop tard, puisque dans le meilleur des cas il seront en ligue 1 pour la saison 2013-2014, s'ils ne descendent pas cette année et s'ils montent la saison d’après.
     
  13. Suix

    Suix Guest

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    Il pose les ronds dés cet hiver le ruskof ou l'été prochain ?
     
  14. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    Honnêtement je ne sais pas. La communication du club a été assez trouble en fait.
     
  15. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Le Real n'a pas vraiment de soucis à se faire, ils vont faire comme ils ont toujours fait : piquer dans les caisses du Roi et du pays, même si celui-ci a plus de 20% de chômage... par contre, pour le Barça c'est différent, j'imagine qu'ils vont être obligés de vendre des joueurs pour combler leur dette actuelle...
     
  16. Suix

    Suix Guest

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    Non ils ont de l'immobilier et des terrains aussi. Ils se sont désengagés de la Masia II en Argentine. Et ils ont commencé à vendre des joueurs aussi.
     
  17. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Ce que les footballeurs nous apprennent de la réforme fiscale

    Co-auteurs du remarqué «Pour une révolution fiscale», les économistes français Camille Landais et Emmanuel Saez ont aussi étudié les impôts des footballeurs. Quelles leçons en tirer sur l'exil fiscal ?

    C'est un refrain volontiers fredonné les soirs de défaite française en Coupe d'Europe de football: la fiscalité hexagonale pénaliserait nos clubs en les empêchant d'attirer ou retenir les meilleurs joueurs. Trois économistes, les Français Camille Landais et Emmanuel Saez et le danois Henrik Kleven, se sont penchés sur le sujet dans une récente étude qui met en rapport la fiscalité de chaque pays et l'attractivité de son championnat [1].

    Conclusion: il existe bien un lien, mais plus compliqué et ambigu qu'il n'y paraît au premier abord. Et qui incite à ne pas tirer de leçons trop hâtives pour l'ensemble du système fiscal français, auquel Landais et Saez, en compagnie de Thomas Piketty, viennent justement de s'attaquer dans leur remarqué essai Pour une révolution fiscale. Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle (La République des idées/Seuil).

    Kleven, Landais et Saez ont choisi de s'intéresser au marché des footballeurs car, avec ses transferts fréquents et ses rémunérations élevées, il semble un des plus sensibles aux changements fiscaux. Comme les autres salariés, les footballeurs européens peuvent facilement (depuis l'arrêt Bosman de 1995) choisir de travailler dans un autre pays. Contrairement aux autres, ils peuvent sans doute s'adapter plus facilement à leur nouveau poste dans un nouveau pays.

    «La particularité du marché du football européen, c’est qu’il est parfaitement intégré entre les pays, avec des coûts de mobilité très faibles: les règles sont les mêmes partout, et on peut jouer dans un grand nombre de pays sans parler un grand nombre de langues au départ», explique Camille Landais, interrogé par Slate.fr, qui rappelle par exemple qu’un joueur comme Nicolas Anelka a joué dans quatre pays en quinze ans (France, Angleterre, Espagne, Turquie).

    La France et l'Allemagne moins performantes

    Les trois auteurs ont analysé la fiscalité et le nombre de joueurs étrangers de chaque pays depuis trente ans, et pointent l’apparition, après l’arrêt Bosman, d’un lien «significatif» entre les taux d'imposition, la proportion d’étrangers et les performances en Coupe d’Europe de chaque pays:
    «Cela suggère que les pays dotés de taux d’imposition bas ont connu une amélioration des performances de leurs clubs en étant capables d’attirer davantage de bons joueurs étrangers et de garder les bons joueurs locaux.»
    [​IMG]

    Par exemple, la proportion de joueurs étrangers en Angleterre est passée de moins de 5% en moyenne sur la période 1985-1995 à près de 25% sur la période 1996-2008 (graphique), là où la France est passée de seulement 5% à 8%.

    [​IMG]

    Sur les cinq grands pays européens, la France et Allemagne, dont la fiscalité est plus lourde, se sont parallèlement montrées moins performantes en Coupe d’Europe que l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre.

    Un barème qui taxerait davantage les footballeurs

    En s'arrêtant à cette lecture rapide, on pourrait croire que l'étude préconise des baisses d'impôts ou des rabais fiscaux ciblés sur les plus hauts revenus afin de les attirer dans un pays et d'en rendre l'économie plus performante. Une conclusion apparemment paradoxale: dans Pour une révolution fiscale, les mêmes Landais et Saez ainsi que Thomas Piketty proposent d'augmenter les impôts des 3% de contribuables aux revenus les plus élevés, ceux qui gagnent plus de 8.000 euros bruts par mois...

    Donc une grande majorité de footballeurs puisque, selon les dernières estimations de L’Equipe, les joueurs de Ligue 1 touchent en moyenne 45.321 euros bruts par mois. Alors que, selon nos calculs, un joueur «moyen» de L1 devrait verser théoriquement 37% de son revenu imposable au titre de l'impôt sur le revenu, le barème de Landais, Piketty et Saez l'imposerait à un taux moyen supérieur à 50% (incluant lui, en revanche, 8% de CSG et CRDS prélevés directement sur le salaire).

    Analysant ce nouveau barème, jugé «confiscatoire», le juriste Mathieu Lainé, chroniqueur aux Echos, estimait, début janvier, qu’il contredit les conclusions de l’étude sur le football de Landais et Saez:
    «Dans leur dernière publication, [...] ils démontrent en effet que ce sont les prélèvements élevés qui incitent les talents à... fuir leur pays! La concurrence fiscale et la libre circulation des capitaux confirment chaque jour la leçon archi-connue de Laffer.»
    Une référence aux travaux du célèbre économiste américain Arthur Laffer, selon qui, quand les impôts augmentent trop, les rentrées fiscales baissent car les contribuables sont incités à travailler moins ou quitter le pays.

    «Effets d'éviction»

    Une interprétation que réfutent d'autres points de l'étude de Kleven, Landais et Saez. Ceux-ci ont en effet estimé un taux maximal d'imposition (impôt sur le revenu, cotisations salariales et patronales, TVA) qu’il serait possible d’appliquer aux footballeurs sans faire diminuer les recettes fiscales: pour la France, ils l'évaluent à 77%, contre des taux réels de 52% pour les joueurs étrangers et 61% pour les nationaux.

    De plus, ils démontrent qu’un pays qui crée des dispositifs spéciaux pour attirer les footballeurs étrangers de haut niveau provoque, puisque les équipes ne peuvent augmenter indéfiniment leur nombre de joueurs, des «effets d’éviction», c'est-à-dire fait partir d'autres contribuables: «offrir des rabais fiscaux aux étrangers dans un pays donné attire les joueurs étrangers de haut niveau mais évince les joueurs de moins haut niveau et déplace des joueurs nationaux», écrivent-ils dans un résumé de leurs travaux publié sur le site VoxEU. Ce qui fait dire à Camille Landais que «l’effet absolu» des baisses d'impôts sur les plus hauts revenus «n’est finalement pas très fort, pas énorme».

    Enfin, même quand ils sont efficaces, les rabais fiscaux pour les plus hauts revenus aboutissent selon les auteurs à «une pure course vers le bas» entre les pays européens, «négative pour tous». Plombés par des déficits publics massifs (plus de 11% du PIB chacun fin 2009), l'Angleterre et l'Espagne ont d'ailleurs dû revenir récemment sur des dispositifs qui leur avaient permis d'attirer de nombreux joueurs: la première a fait passer la dernière tranche de son impôt sur le revenu de 40% à 50% —ce qui aurait, notamment, incité Cristiano Ronaldo à quitter la Premier League— et la seconde a réformé sa «loi Beckham», qui offrait un rabais fiscal aux expatriés.
    Loin d'être une injonction à l'allègement de la fiscalité des hauts revenus, l'étude des footballeurs de haut niveau constituerait donc plutôt une incitation à la coordination fiscale européenne et à nuancer les refrains dramatisants sur l'exil fiscal, qu'on voit ressurgir avec les débats sur l'ISF. C'est la conclusion que tirent Landais, Piketty et Saez dans les dernières pages de Pour une révolution fiscale:
    «Les régimes spéciaux ont été efficaces pour attirer, par exemple, les meilleurs footballeurs, mais l'effet général pour l'ensemble des travailleurs qualifiés, sans doute moins mobiles, reste plus difficile à estimer. Contentons-nous de noter que, si les effets sur les footballeurs peuvent légitimement être considérés comme une borne supérieure, alors l’effet général des différentiels d’imposition sur les migrations de travailleurs qualifiés est sans nul doute bien inférieur aux idées qui circulent dans l’imaginaire populaire.»
    Jean-Marie Pottier

    http://www.slate.fr/story/34901/footballeurs-impots-revolution-fiscale
     
  18. Ohayme

    Ohayme Well-Known Member

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    Et sinon vous en pensez quoi de ca ?

    Les joueurs étrangers évoluant en Liga ont perdu le sourire. En 2003, lors de l’arrivée de David Beckham au Real Madrid, tous avaient salué la venue de l’Anglais, un transfert qui avait entraîné la création de la « loi Beckham » qui faisait chuter le taux d’imposition à 24% pour les joueurs non espagnols. Une faveur qui a fait les beaux jours des gros salaires. Mais désormais, tout ça est du passé. Afin de lutter contre la crise, le gouvernement ibérique a décidé d’augmenter à 54% ce fameux taux d’imposition (56% en Catalogne) afin d’engranger plus de liquidités.
    Une mesure qui fait mal au portefeuille des joueurs étrangers et qui a d’ailleurs été pointée du doigt dans le dossier Abidal. Alors qu’il est actuellement en pleine période de négociations avec le FC Barcelone, le Français hésiterait à prolonger son contrat et pourrait choisir d’aller toucher plus d’argent et de ne pas avoir à reverser plus de la moitié de son salaire au fisc espagnol. Du coup, la question est maintenant de savoir si, à travers ce cas, les clubs de Liga vont se retrouver pénalisés au moment de recruter des étrangers.
    Interrogé par As, José María Gay, professeur d’économie à l’université de Barcelone, a tenté d’expliquer la situation. « J’ai lu ces derniers jours que la prolongation de contrat d’Abidal coince à cause de ce problème. Disons que le joueur touchait 3 M€ (par an) et qu’avant on lui taxait 24% (de son salaire). C’est-à-dire que sur ces 3 M€, il devait payer 700 000€ et il lui restait alors 2,3 M€. Maintenant, il devra verser 1,8 M€ et il aura « seulement » 1,2 M€ pour lui. Du coup, il ira demander au Barça de toucher ses 3 M€ nets ce qui obligera alors le Barça à le payer 5,7 M€ bruts. » Pas sûr toutefois que le champion d’Espagne en titre accepte de devoir augmenter de manière significative les émoluments de son latéral.
    Un problème qui risque donc d’impacter la politique de recrutement du Real Madrid et du Barça qui sont les deux équipes du championnat à investir le plus d’argent dans les recrutements de joueurs étrangers, même si le Barça est un peu plus en retrait. Déjà confrontée au fair-play financier qu’il faudra mettre en place d’ici deux ans, la Liga sait désormais qu’il lui faudra plus que jamais mettre l’accent sur la formation si les étrangers et leurs portefeuilles se montrent plus réticents.
    [​IMG]Matthieu Margueritte
     
  19. juanitodu13

    juanitodu13 Well-Known Member

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    cristiano et compagnie devront payer plus d'impot j'espere que les clubs feront pas la connerie de payer la difference pour assurer la partie en net du dalaire du joueur!sinon ca serait un scandal!
     
  20. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    PSG, pourquoi les Qataris doivent tout dépenser cet été


    Dans l’histoire du foot européen, le Paris Saint-Germain restera sans doute comme le dernier grand club arrosé à fonds perdus par un mécène aux poches pleines. La règle du fair-play financier mise en œuvre par le président de l’UEFA Michel Platini empêchera en effet toute folie au delà de la prochaine saison.

    Vous n’y croyez pas? Rentrons dans le détail des textes adoptés par l’organisation continentale en septembre 2009. Selon ces derniers, en 2013, l’UEFA examinera les exercices comptables des saisons 2011-2012 (qui débute le 1er juillet prochain) et 2012-2013 de tous les clubs européens. Et la règle est draconienne : le déficit cumulé des clubs sur les deux exercices ne devra pas dépasser 45 millions d’euros. En cas de débord, ceux-ci ne pourront pas participer à la Champions League ou à l’Europa Cup en 2014-2015.

    Si le quotidien l’Equipe dit vrai, et que le PSG engage 150 millions d’euros dans le prochain mercato, le déficit 2011-2012 du club sera abyssal. Et même si les Qataris s’assagissent en 2012-2013, l’amortissement comptable des transferts de la saison précédente pèsera encore très lourd sur les comptes. Bref, le PSG qui a déjà perdu 20 millions d’euros par an lors des deux dernières saisons sans particulièrement casser sa tirelire devrait exploser la limite de 45 millions et être interdit de Coupes d’Europe. Heureusement, l’UEFA a prévu une période transitoire. Si le PSG diminue son déficit en 2012-2013 par rapport à 2011-2012, il pourra échapper à la sanction.

    Résumons-nous : le PSG peut dépenser autant qu’il le souhaite lors de la saison 2011-2012, c’est à dire lors des prochains mercatos d’été et d’hiver. Ensuite, il devra largement réduire la voilure pour rentrer dans le rang. Les saisons suivantes, l’UEFA sera même plus exigeante encore puisque les clubs ne pourront pas perdre plus de 30 millions d’euros sur 3 saisons, soit pas plus de 10 millions d’euros par saison. Avec de tels critères, l’OL n’aurait pas pu jouer en Champions League cette saison…

    Un dernier point : de nombreux présidents français estiment qu’un Abramovitch ou un Moratti pourra toujours injecter des millions d’euros dans son club sous forme d’apport en capital pour compenser les pertes. Ils ont tort : l’UEFA observera le déficit d’exploitation, c’est-à-dire la différence entres les recettes réelles (stade, sponsoring…) et les dépenses (salaires…). Une injection en capitaux ne pourra donc pas annuler cette perte. Ce n’est pas fini : les actionnaires qataris ne pourront pas non plus contourner le règlement par un sponsoring bidon, par exemple en inscrivant «Vive le Qatar» sur le maillot du PSG contre un chèque de 100 millions par an versé au club. L’annexe X.B.j, page 73, du règlement stipule que l’UEFA vérifiera la «juste valeur» des contrats signés entre le club et ses actionnaires, qu’il s’agisse de sponsoring ou de loges.

    Michel Platini avait laissé toute l’Europe du foot incrédule lorsqu’il avait présenté ce projet lors de son élection à la tête de l’UEFA. Sauf à ce que son texte soit décricoté, l’ère des mécènes, des pétrodollars et des troubles roubles sera pourtant bientôt révolue.



    Article datant de cet été.
     

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