Comment L'OM peut-il redevenir un grand club européen ?

Discussion dans 'L'actualité' démarrée par marseilledanslecoeur, 17 Mai 2012.

?

Quel modèle de gestion préféreriez-vous pour l'OM ?

Sondage fermé 17 Mai 2013.
  1. Le modèle Qatar : financement massif et gestion à court terme

    24.0%
  2. Le modèle Socios : financement et gestionà long terme par les amoureux du club

    32.0%
  3. Le modèle Bayern : gestion prudente des finances tout en étant dans l'élite européenne

    44.0%
  1. marseilledanslecoeur

    marseilledanslecoeur Well-Known Member

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    Suite à une saison chaotique, tous les supporters semblent désabusés, tristes, en colère, etc.

    Ce qui me mène à poser la question : comment redevenir le grand club européenne que nous avons été ?

    La question principale à se poser est la stratégie à long terme du club. Et à mon sens, il existe trois options possible :

    1. le modèle Manchester City / Paris-Qatar Saint Germain. Ce modèle consiste à miser sur un mécène très riche qui finance le club à pertes pour gagner. Relevons que cette stratégie est à court terme et qu'elle ne garantit aucunement le succès.

    2. le modèle socios (Barça, real, Amérique du Sud) Dans ce modèle, c'Est la contribution annuelle des amoureux du club qui offre les garanties financières pour assurer les succès sportifs. C'est la stratégie que j'aime le plus, et j'ose espérer que le projet lancé sur ce forum parviendra à ses fins un jour où l'autre

    3. Le modèle bayern de Munich : un club géré avec beaucoup de rigueur, mais avec un esprit d'équipe et un stratégie financière rigoureuse et gagnante : aucune dette, et règulièrement dans le dernier carré de la LDC.

    Je comprends mieux pourquoi RLD voulait faire de l'OM le Bayern du Sud ! Mais force est de constater qu'il s'est planté !

    Un article du m onde pour vous faire réflechir :

    http://www.lemonde.fr/sport/article...re-de-la-rigueur-economique_1702979_3242.html

    Ligue des champions : Le Bayern Munich, chantre de la rigueur économique

    Le Monde.fr | 17.05.2012 à 12h53 • Mis à jour le 17.05.2012 à 13h01


    "Quand les autres clubs vont à la banque, ils vont au service des prêts. Quand nous allons à la banque, c'est au guichet dépôts." La phrase, désormais célèbre, est signée Uli Hoeness, le président du Bayern Munich. Son club, qui sera opposé samedi à Chelsea en finale de la Ligue des champions, fait effectivement figure d'exception dans un paysage footballistique européen criblé de dettes.
    La saison dernière, bouclée pourtant sans trophée, le club bavarois a présenté un exercice bénéficiaire... pour la 19 e année consécutive ! Le Bayern Munich a réalisé un chiffre d'affaires total de 328,5 millions d'euros tout en parvenant à accroître ses réserves financières, puisque ses coffres contiennent la bagatelle de 129,1 millions d'euros de liquidités.[...]"Ils ont une politique rigoureuse qui s'inscrit dans un cadre national vertueux", analyse Didier Primault, économiste et directeur général du Centre de droit et d'économie du sport (CDES). Avec comme credo, un principe de bon sens : ne pas dépenser plus qu'on ne gagne.
    SALAIRES ET TRANSFERTS MAÎTRISÉS

    Première règle d'or, la maîtrise de la masse salariale. Celle du Bayern (156 millions d'euros) ne représente en effet même pas 48 % de ses recettes (321 millions d'euros), loin des extrêmes comme Manchester City (107 %), [...]. Les dirigeants bavarois ont même fixé un "salary cap" officieux, sur le modèle des ligues sportives américaines, évalué à 10 millions d'euros par saison, et dont ne bénéficient que trois joueurs de l'effectif (Ribéry, Schweinsteiger et Lahm).
    "Ils sont très exigeants sur la gestion de la masse salariale, et les dirigeants envoient ainsi des signes clairs à tous les joueurs qui évoluent, ou qui souhaiteraient évoluer, au Bayern. [...]. En matière de transferts, le club bavarois s'est permis des petites folies (Mario Gomez acheté pour 35 millions d'euros, Franck Ribéry passé de l'OM au Bayern pour 40 millions d'euros...). Mais là encore, loin, très loin, des sommes dépensées par le Real, Manchester City ou Chelsea sur le marché des transferts.

    "UN CAPITALISME DE CONSENSUS À L'ALLEMANDE"
    Le Bayern Munich présente également la particularité d'évoluer dans "un cadre géo-marketing favorable", avance Michel Desbordes, spécialiste en économie et marketing du sport. "Munich est la ville la plus puissante économiquement du pays, et la Bavière est un creuset de tradition. Le Bayern est donc LE club de l'Allemagne, contrairement aux autres grands championnats qui comptent plusieurs clubs mythiques capables de remporter la Ligue des champions", poursuit Michel Desbordes.
    Le Bayern Munich est ainsi passé maître dans l'art de nouer des partenariats durables et fructueux, et ainsi mettre à profit "un capitalisme de consensus à l'allemande", selon Michel Desbordes. C'est notamment le cas d'Adidas, qui a passé le cap des cinquante ans de vie commune avec le Bayern. Lors de la présentation des maillots 2011-2012, ils ont ainsi annoncé la prolongation de leur bail pour huit ans de plus : jusqu'en 2020. Uli Hoeness avait alors évoqué, "plus qu'une relation commerciale", "le lien fort" et les "réelles amitiés" qui se sont créées durant ces années. Le contrat est évalué à 24,6 millions d'euros par an.
    La marque aux trois bandes est également rentrée dans le capital du Bayern en 2002, en achetant 9,4 % des parts du club pour une somme avoisinant les 75 millions d'euros. En 2009, c'est le constructeur automobile Audi qui a acquis 9 % des parts, pour 90 millions d'euros. Les dirigeants munichois ont ainsi fait le choix de ne pas entrer en Bourse pour, notamment, ne pas "prendre le risque de se faire racheter", avance Michel Desbordes. "Il est plus facile de s'entendre avec 4-5 partenaires qu'avec 400 actionnaires." Les difficultés rencontrées par un club aussi puissant que Manchester ont conforté les dirigeants du Bayern dans leur choix. Le sponsoring occupe également une bonne place, avec 82 millions d'euros générés. Deutsche Telekom verse ainsi 25 millions d'euros par an au club bavarois.

    UN POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT ENCORE IMPORTANT

    Le Bayern Munich n'exploite pourtant pas tout son potentiel. Le club enregistre un retard considérable en matière de droits télévisuels. Selon le cabinet spécialisé Deloitte, qui recense annuellement les différentes recettes des clubs, le Bayern Munich reçoit environ 71 millions d'euros pendant que le Real Madrid en perçoit 183,5 sur une saison.[...]
    En outre, les Bavarois ne sacrifient pas la compétitivité sportive sur l'autel de la mondialisation économique. Les tournées en Asie ou aux Etats-Unis en pleine préparation d'avant-saison ? Nein, danke, très peu pour eux. Enfin, le club bavarois continue de rembourser la construction de son stade ultramoderne de l'Allianz Arena, inauguré en 2006 - où chaque partie se joue à guichets fermés devant 69 000 spectateurs - entièrement financé sur des fonds privés. Au rythme des revenus liés à son utilisation, le stade qui a coûté 365 millions d'euros sera remboursé dans sept à huit ans, prévoit Uli Hoeness.
    CHELSEA, L'ANTI-MODÈLE
    "L'anti-modèle du Bayern, c'est Chelsea", tranche Michel Desbordes. Le club londonien a pourtant réduit la voilure ces dernières saisons, Fernando Torres mis à part, pour essayer de se mettre en confirmité avec la prochaine réglementation du fair-play financier. Son propriétaire, Roman Abramovich, qui aurait investi un milliard d'euros depuis le rachat du club en 2003, a d'ailleurs été le premier en Angleterre à en accepter le principe après s'y être longtemps opposé. "[...]
    En France, "le seul club potentiellement capable de développer un modèle similaire à celui du Bayern, de par son histoire et sa popularité, c'est l'OM", avance Didier Primault. Il considère d'ailleurs comme "visionnaire" la volonté de Robert Louis-Dreyfus de faire de l'équipe phocéenne le "Bayern du Sud" au moment du rachat du club olympien car, à l'époque, "personne ne prenait le modèle allemand en exemple". Mais n'est pas le Bayern qui veut. Et si le cadre fiscal et législatif français est celui qui se rapproche le plus de l'Allemagne, les clubs de Ligue 1 n'ont pas pu développer un modèle économique aussi puissant, ni su maîtriser aussi rigoureusement leurs dépenses. [...]
    Maxime Goldbaum
     
  2. R0mainT

    R0mainT Master of gifs !

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    Rapidement je dirais le modèle du Bayern mais j'ai l'impression que c'est dans leur "culture". De toute facon, peut importe le système tant que des gens "louches" graviteront de près ou de loin autour du club, jamais le club ne passera le palier pour atteindre les grands d'Europe.
     
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    dans quel système l'om pourrait-il consacrer 20M par an au recrutement ... tout en jouant le titre et passer 1 année sur deux en 1/4 de finale de ldc ?

    pour partir du système actuel il faudrait déjà :
    - que le club retrouve le fruit des revenus qu'il génère en profitant exclusivement des recettes marketing qui alimentent actuellement EricSoccer
    - que le club remette totalement la main sur les abonnements et plus globalement sur les alentours du stade
    - que les responsabilités soient clairement définies et qu'elles n'évoluent plus en fonction des personnalités et des péripéties des saisons > stabilité de la gouvernance
    - que les dirigeants travaillent dans une approche anticipatrice (sort de l'entraineur connu dès février-mars, idem pour le joueur sans contrat, achat/signature de joueur dès janvier pour la saison suivante en fonction de la visibilité dont les dirigeants disposent, ...), qu'ils sortent du diktat de l'instantané, de l'immédiat et prenne sans cesse du recul par rapport aux petites polémiques du quotidien ...
    - que le club sanctuarise ses couleurs et emblème (pour développer sa visibilité à l'international)
    - que le club développe ses partenariats locaux et à l'étranger (pour la formation) et en L2 (pour les prêts)


    les critères d'un club "structurellement" en 1/4 de LDC en jouant le titre chez lui celà signifie :
    > une infrastructure stade adéquat
    > un centre de formation ultra-performant
    > une détection jeune et recrutement efficace et mondiale
    > une signature
    > une culture de gestion et de prévoyance
    > une légitimité nationale incontestable
    > une clarté des responsabilités au niveau de la gouvernance
    > une politique commerciale efficace et expansionniste
    > des couleurs et emblèmes reconnus dans toute l'europe et le monde (facilitant ainsi détection et marchandising à l'étranger)
     
    Dernière édition: 18 Mai 2012
  4. proggy

    proggy Guest

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    L'analyse est tronquée par le fait que le bayern est quand même un club qui dispose de pas mal de fric.
    Ils ont des mercatos assez musclés et onéreux.

    De plus, rien n'empêche d'avoir le fric des qataris et de garder une gestion rigoureuse. Pourquoi opposer l'un à l'autre ?

    Il reste clair que pour passer un palier, votre club devra trouver un actionnaire digne de ce nom. Un bon coup de balai et l'affaire est largement possible.
     
  5. derinox

    derinox Well-Known Member

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    viré anigo et tous les mecs qu'il a fait entrée au club, et viré tous ces CAFARDS:mad: qui sont dans les groupes de supporters et mettre dans tous les postes les anciens de 93
     
  6. manbo

    manbo Well-Known Member

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    tout est dit !! pas besoin d'un roman
     
  7. titi013

    titi013 Guest

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    c'est beau de rêver!!Ce club au niveau de sa gestion dirigeants/joueurs est juste une véritable honte!beurk
    Et puis lâcher 260millions pour une rénovation alors que Le stade de Lille(le plus moderne d'europe) a couté 320millions on voit cette mafia de dirigeants/hommes politiques oeuvrés
     
  8. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    comme d'habitude une très bonne analyse ;)
     
  9. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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  10. titi013

    titi013 Guest

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  11. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    d'où l'interet d'avoir un proprietaire président. un président qui n'investit pas ses fonds... comment peut il bien gérer un club?
     
  12. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    Je choisis le modèle quatarien mais je ne comprends pas pourquoi ce modèle est qualifié à court terme.

    Chelsea avait une histoire bien avant Abramovitch City aussi avait une histoire et même ces baltringues du qsg .

    Le modèle lillois est tout aussi à court terme ils disparaitront tôt ou tard.

    Tandis que le Bayern Munich est avant tout un club immense avec une histoire immense et ils sont très loin d'être pauvre.

    Le Bayern est tout simplement l'un des plus grands club au monde.

    Comparons donc le palmarès des clubs allemands aux clubs français.Il y a un hic et il ne date pas d'aujourd'hui.
     
  13. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    le probleme des clubs comme chelsea, on dit que c'est du court terme car c'est un systeme dépendant du proprietaire. et dés que celui ci va quitter le club, le club sera en faillite au point de retourner en amateur.
    abramovitch ne donne pas d'argent a chelsea, mais prête son argent. au départ du russe, le club devra 1 milliard d'euros au russe. qui sera assez fou de racheter un club qui aura 1 milliard de pret a rembourser?
     
  14. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    Les dettes ? Manchester United , Real madrid etc en sont criblés de dettes.

    ça fait 20 ans que l'on annonce leur fin prochaine et ils sont toujours là pire ils sont là depuis des décennies.

    Chelsea est devenu un grand nom du football mondial et se forge un palmarés et ça, ça restera même après le départ de Abramovitch.
     
  15. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    comment sa? qu'es que tu veux dire quand tu dis qu'il prete? parceque dans ce cas la marseille doit de l'argent aussi a MLD (si on prend pas en compte le marketing etc.. qu'ils se mettent dans la poche
     
  16. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    là, les 1 milliards d'investissements ne sont pas considérés comme des dettes. ils le deviendront quand abramovitch partira en récupérant ses billes.
    puis manchester et le real sont loin d'avoir 1 milliard de dettes (dans les 300 il me semble) , et ce sont des clubs qui génèrent énormément d'argent contrairement a chelsea, donc vite recouvrable.

    je ne pense pas qu'a marseille les dreyfus prête l'argent. ok ils recuperent sur le merchandising, mais c'est plus considéré comme des dividendes que comme un remboursement.
     
  17. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    je suis d'accord sur la deuxieme partie mais tu peux expliquer vite la 1ere sur chelsea? je comprend vite mais faut m'expliquer longtemps :mdr:
     
  18. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    en fait, je résume ce que j'ai entendu de divers économistes spécialisés dans le foot.

    abramovitch, quand il file 100 millions pour recruter, en fait il prête 100 millions au club. tout l'argent qu'il donnent au club sont des prêts. le club lui sera redevable a son départ de tout ce qu'il a donné. un peu comme une reconnaissance de dette pour simplifier.
    tant qu'il est propriétaire, cet argent appartient au club, et donc a lui. ces 1 milliards ne sont donc pas considéré comme des dettes. par contre quand il va partir, cet argent appartiendra toujours a lui, mais plus au club (le club se retrouvera donc a -1 milliard)
     
  19. Suix

    Suix Guest

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    Jamais entendu cette version.
     
  20. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    en cherchant un peu sur le net, on doit trouver ça.
    on en avait beaucoup entendu parler il y a deux ou trois ans quand il y avait une rumeur de son départ du club.

    il y a une histoire de 1.7 milliard qui appartiennent a abramovitch a chelsea. 700 millions qu'il a donné pour les salaires, et donc non redevable, et 1 milliards en transfert et autres qu'il a seulement prêté, et pas donné au club. et c'est ces 1 milliard qui pose probleme, car en plus, une partie de cette somme est le rachat de diverses dettes bancaire qu'il a repris a son nom pour éviter qu'elle n'apparaisse sur les compte.
     
    Dernière édition: 20 Mai 2012

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