C'était dans les tuyaux depuis de longues semaines, c'est désormais officiel. Rudi Wulf va revenir à Toulon. C'est le site officiel du Rugby Club toulonnais qui a officialisé la nouvelle. Rudi Wulf s'est engagé pour trois saisons en faveur du RCT. L'arrière ou ailier NZ (28 ans, 4 sélections) rejoindra le club dès que sa province de North Habour sera éliminée du NPC. Voilà un nouveau renfort de poids pour l'armada toulonnaise.
Le CO n'a pas tenu le choc Castres a subi la loi de l'Ulster et s'incline en concédant le bonus offensif (41-17). Les Castrais, trop souvent privés de ballons, n'ont pas pu développer leur jeu, contrairement aux Irlandais. Romain Teulet et le CO ont connu bien des difficultés face à l'Ulster. (L'Equipe) Dix minutes pour marquer un essai, c'est trop long et cela illustre toute la difficulté que le Castres Olympique a rencontrée face à l'Ulster. Dix minutes de lutte acharnée sur la ligne écossaise, dix minutes où les organismes ont été mis à mal et où les deux packs ne se sont rien épargnés. Et un jeu au pied parfait de Bernard pour un essai en coin d'Andreu pour conclure ces innombrables temps de jeu. Un essai superbe et valeureux, le problème étant que les Irlandais en avait déjà planté deux avant cette 33e minute. Castres coule sous les vagues de l'Ulster Privés de ballon bien longtemps en première période, les Castrais ont fourni bien trop d'efforts en défense pour se révéler efficaces en attaque. A cela on ajoutera un arbitrage sur les rucks tellement différent de ce à quoi les joueurs sont habitués en Top 14. Finalement, c'était trop pour le CO qui, malgré ses efforts et un beau sursaut d'orgueil en début de seconde période, concède le bonus offensif en fin de rencontre sur un ballon perdu de plus. Mais finalement, le plus dur pour les Castrais fut de s'adapter au jeu de l'Ulster, finaliste de la dernière édition, rappelons-le. Vague après vague, les Irlandais ont pratiqué un jeu offensif plus qu'efficace, d'autant que certains cadres n'étaient pas sur la pelouse face à Castres. La charnière a été très efficace et la troisième ligne, malgré l'absence du poison qu'est Ferris, a su faire le nécessaire pour ne rendre aucun ballon facile à exploiter pour Castres. On appelle ça maîtriser son jeu. B.L.
Clermont dynamite les Scarlets Malgré un essai rapide des Scarlets, Clermont a parfaitement réagi et s'est imposé avec le bonus offensif (49-16) face à une équipe réduite à quatorze durant la seconde période. Clermont n'a fait qu'une bouchée de son adversaire, Llanelli, ce samedi, pour son entrée dans la H-Cup. (L'Equipe) Moins d'une heure pour obtenir le bonus offensif (54e par Damien Chouly) dans le premier match européen de la saison, voilà qui peut laisser penser que Clermont a passé une après-midi tranquille face aux Scarlets. Si ce n'est pas faux, ce n'est pourtant pas si simple. Car l'affaire était bien mal embarquée pour les Clermontois surpris dès la quatrième minute par un essai de Davies qui rafraichissait immédiatement l'ambiance au stade Marcel-Michelin. Et il faut bien reconnaître que durant la première demi-heure du match, les Clermontois n'ont pas été à la fête face aux Gallois. Morgan Parra ne parvenait pas à dynamiser le jeu tant la troisième ligne galloise pourrissait les ballons, les Scarlets bénéficiaient de nombreux hors-jeu non sifflés, bref l'ASM semblait se diriger vers un match brouillon et compliqué comme le confirmait au micro de France 2 l'homme du match, Damien Chouly. «Nous n'avons pas fait une bonne entame. On s'est cherché et on leur donné trop de points. Heureusement qu'ils prennent un carton rouge, ça nous a libéré». Le pack clermontois retrouve sa force Le carton rouge, c'est celui adressé à Stoddart, l'ailier gallois, à la 38e minute. Une sanction s'ajoutant à celle qu'il avait déjà reçue plus tôt et qui condamnait Llanelli à terminer la rencontre à quatorze alors que Clermont venait de passer devant (16-13) après un premier essai par Sivivatu (32e). A la reprise, on allait assister à un tout autre match. Déjà tendus en première période, les Gallois allaient prendre l'eau de toute part alors que Clermont trouvait peut-être son match référence. Bien sûr, les débats ont été rapidement trop déséquilibrés et la pluie d'essais auvergnats qui allait suivre ( Chouly, 34e, Byrne, 48e, Bonnaire, 71e, Nalaga, 80e plus un essai de pénalité superbe dès la 42e) était peut-être un peu sévère. Peu importe pour les Clermontois qui ont enfin réussi à se trouver et à imposer leur puissance dans l'axe avant de souvent trouver la solution au large. L'essentiel est fait, et de belle manière, avec cette victoire bonifiée à domicile. La Coupe d'Europe ne pouvait mieux commencer. Bertrand LAGACHERIE
[h=1]Le Racing sans fioritures[/h] Sous la pluie, le Racing-Métro s'est appuyé sur un jeu restrictif pour battre le Munster (22-17), double vainqueur de l'épreuve. L'ouvreur Olly Barkley a inscrit 14 points. Machenaud, auteur du seul essai du Racing (AFP) Ce n'était pas le jour pour voir du rugby-champagne au Stade de France lors du duel entre le Racing et le Munster. Parce que la pluie n'a cessé de tomber avant et pendant le match, transformant le ballon en savonnette et la pelouse très grasse en patinoire. Mais aussi parce que la blessure de dernière minute de Fabrice Estebanez a amené la titularisation non attendue de Juan Martin Hernandez, à peine revenue du Four Nations. « On n'a pas une combinaison travaillée dans la ligne de trois-quarts », a reconnu l'entraîneur des Racingmen Gonzalo Quesada. Pour s'imposer contre les Irlandais (22-17) doubles vainqueurs de l'épreuve (2006 et 2008), les Franciliens se sont appuyé sur l'essentiel : le jeu au pied de l'ouvreur Olly Barkley (14 pts), une grosse pression défensive et un travail d'occupation. [h=2]O'Gara sorti prématurément[/h] Les conditions de jeu ont d'abord favorisé les Irlandais, portés d'entrée par les coups de pied toujours aussi précis de l'immortel Ronan O'Gara (105 matches en Coupe d'Europe et 1.303 points). Un mauvais plaquage de Machenaud offrait même un essai à Dougal au pied des poteaux et un premier break pour le Munster (0-10). Le pire aurait pu avoir lieu mais Paul O'Connell a lâché le ballon juste avant d'aplatir (25e). Après avoir profité des approximations du Racing, les Irlandais ont eux-mêmes perdu gros sur un ballon qui glisse entre les mains : deux approximations sur une relance et le demi de mêlée Maxime Machenaud a pu aplatir du torse (10-10 à la 34e). Dans la foulée, l'ouvreur O'Gara quittait le terrain pour une blessure à la cuisse, laissant son alter ego Barkley enquiller les points (4 pénalités, une transformation). Dans ce match sans envolée, où le jeu au pied a transformé la deuxième période en duel d'occupation du terrain, le Munster aurait pu emporter in extremis le morceau quand une touche rapidement jouée dans les dix dernières minutes a envoyé Zebo dans l'en but (16-17 à la 74e). Mais deux dernières pénalités pour les Racingmen ont fait le bonheur des 30.000 spectateurs mouillés du Stade de France. « C'est une victoire qu'on est allé chercher avec les tripes. Après deux défaites en top 14, on ne pouvait espérer mieux», a résumé sur Canal + Machenaud, homme du match, avant d'aller se sécher. A. T.-C.
Biarritz manquait de coffre Une bonne première période n'a pas suffi au BO qui s'est incliné lourdement (40-13) sur la pelouse des Harlequins. Le bonus offensif des Anglais pourrait compliquer le futur des Basques dans la compétition. Le BO a cédé en seconde période face aux Harlequins. (AFP) Toutes les équipes engagées le savent, la Coupe d'Europe est un sprint dont il est primordial de ne pas rater le départ. Une défaite dans un des deux premiers matches et la qualification est déjà bien mal embarquée. La défaite du Biarritz Olympique face aux Harlequins (40-13) est donc une très mauvaise affaire pour les Basques. Ils ont même écopé d'une double peine puisque outre une défaite qui leur vaut de rentrer à la maison sans le moindre point au compteur, ils ont offert le bonus offensif aux Anglais et cela pourrait leur coûter très cher à l'heure des comptes de fin de poule. Biarritz marque en infériorité Pourtant, durant la première période, on pouvait vraiment penser que les Biarrots étaient en mesure de faire un coup au Stoop. Bien sûr, il y a eu cet essai rapidement encaissé (Care, 7e) et le carton jaune de Haylett-Petty. Mais le BO était pourtant dans son match. Solide sur ses fondamentaux, il faisait plus que gérer son infériorité pour s'offrir un essai par Héguy (24e, 10-10) après une touche concédée par les Harlequins sous la pression de Ngwenya. A la demi-heure, les Basques passaient même en tête pour la première fois de la rencontre grâce à une pénalité de Julien Peyrelongue, titularisé à la place de Berquist blessé à l'échauffement (29e, 10-13). Le problème, c'est que le BO n'allait plus inscrire le moindre point dans cette rencontre. Bonus pour les Harlequins Rapidement, le pack anglais allait faire une démonstration de puissance, tant sur maul que sur mêlée. Cantonnés à des tâches défensives, les Biarrots s'épuisaient et manquaient visiblement de puissance face à des Anglais en pleine réussite à l'image de Botica qui remplaçait avantageusement Evans. Sans baisser les bras, les Biarrots ont fait ce qu'ils ont pu mais ce n'était pas suffisant puisqu'ils encaissaient un terrible 27-0 sur la seule seconde période. Les doutes qui se sont installés en Top 14 n'ont pas été évacués par la Coupe d'Europe. Bertrand LAGACHERIE
Il faut pas s'enflammer, Montpellier est venu en touriste! Le vrai test c'est dimanche à Cardiff mais on va gagner!
C'est clair, quand j'ai vu l'équipe alignée, je me suis dit: Ah ben là, c'est sur on est pas venu pour gagner!
Franchement je sais plus quoi en penser! Le terme mercenaire lui va bien!! Il est au Japon ensuite il repart à XIII en Australie. Un retour à Toulon ne se fera qu'en 2015 d'après Boudjellal. Le problème, c'est qu'il demande 1,2 millions par an et Mourad ne veut pas passer la barre du million (Wilko est à 800.000€). Selon moi, il restera à XIII
Giteau j'ai lu un article sur lui, il et énorme, c'est le Ribery de Toulon, il fait plein de conneries :mdr: .