[Cyclisme] Tour de France, Giro, Vuelta,...

ils ont coupé la fin de la phrase...
«Lance était quelqu'un de bien, mais je suis déçu bien sûr, maintenant que je sais comment il a gagné ses victoires dans le Tour de France et qu'il n'a jamais partagé sa recette. Nos méthodes, avec mon frère, ne valent pas les siennes»

 

les freres schleck tu peux les doper autant que tu veux il ne sauront jamais courrir

 

en meme temps, on leur demande de pedaler et pas de courrir

 

si justement, pedaler ils savent, courrir , faire la course si tu veux ils savent pas , c' est pas pareil

 

Coup de chapeau à l'Equipe pour avoir été les premiers à démasquer l'imposture Armstrong.

 

c' etait de l' ironie au cas ou tu n' aurais pas compris

 

il aurait mieux fait de choisir le foot americain

 

sport de toxico j'vous dit

 

Le probllème d'Armstrong, c'est qu'il se dopait de 3 façons différentes :
-chimiquement,
-financièrement en achetant les meilleurs éléments du circuits et en les dopant aussi afin de s'en faire une équipe-rouleau compresseur,
-juridiquement en ayant obtenu le consentement tacite (ou pas) de l'UCI...

A partir de là, il était imbattable. Et comme en plus, il avait organiser son dopage de façon hyper pro, limite industrielle, contrairement à beaucoup de coureurs qui se dopaient (et se dopent encore) de façon plutôt artisanale...

 

les droits tv du tour de france qui ont explosé aux usa (ça parle de x10 et de plusieurs dizaine de millions d'euros par tour, faisant parti des revenus les plus rentables de la société du tour de france et de l'uci) pendant la période armstrong..... ca va se passer comment?

armstrong dopé, ok, mais c'est pas lui que ça a arrangé le plus, et c'est pas non plus lui qui c'est enrichi le plus avec le dopage.

c'est ce qui me dérange dans cette affaire.... les premiers complices etaient les organisateurs qui ont profité de lui (tout en connaissance de cause, ils sont pas cons non plus)
un américain champion, c'est des dizaines, voire des centaines de millions d'euros de + dans la besace.
qu'il morfle, ok, c'est normal, mais les dirigeants du cyclisme aussi faut qu'ils morflent, eux aussi ont profité des millions de revenus grace au dopage du texan.

 

Pour le cyclisme aux US, Lemond avait fait beaucoup quand même.

 

justement, la vente des droits tv s'etait effondré ensuite, il fallait a tout prix que le cyclisme retrouve un grand champion américain pour se redorer la pilule.

 

Pour illustrer tes propos, je vous invite à regarder la vidéo qui suit à partir de 22:00.

[video=youtube;gmwmU4UPNxk]http://www.youtube.com/watch?v=gmwmU4UPNxk[/video]

Édifiant...

 

[h=1]Armstrong veut renouer avec la compétition mais n'a pas tout dit[/h]
Lance Armstrong a confié que la compétition lui manquait terriblement et s'est montré plus ouvert vendredi dans la dernière partie de son entretien télévisé avec Oprah Winfrey, mais il a semblé évident qu'il n'était pas prêt à tout dire sur son passé de dopé.
Le roi déchu du peloton a fait percer un peu d'émotion et de fragilité, contrairement à ses froids aveux le veille, quand il a évoqué la peine causée à sa famille et la rupture douloureuse de ses liens avec Livestrong.
Privé de l'essentiel de ses titres, dont ses sept victoires au Tour de France (1999-2005), l'Américain a comparé sa radiation à vie du sport de compétition à "une peine de mort" qu'il n'est "pas sûr de mériter".
Cette sanction l'empêche de reprendre le sport de compétition alors qu'il en brûle d'envie.
"C'est ce que j'ai fait toute ma vie, a-t-il dit. J'adore m'entraîner, courir, être sur une ligne de départ. Il y a plein d'autres choses que le Tour de France. J'adorerais faire le marathon de Chicago à 50 ans."
Si l'Américain collabore étroitement avec les autorités antidopage, il pourra bénéficier d'une réduction de sa suspension à vie, avec un plancher minimum de huit ans. Il aura alors 49 ans et se prépara à courir à Chicago.
"Mais je ne crois pas que ça se passera comme ça", a-t-il dit à propos d'un allégement de peine, laissant entendre qu'il n'était peut-être pas prêt à aller jusqu'au bout des confessions que les instances aimeraient l'entendre formuler.
"En ruines"
Après une première sortie surtout perçue comme un exercice de communication bien calculé, de nombreuses questions restaient en suspens. Avec qui et comment a-t-il agit ? La seconde partie de l'émission, portée sur l'humain, fonds de commerce habituel d'+Oprah+, n'aidera pas à résoudre ce puzzle.
En plus de deux heures d'émission, Armstrong n'aura donc pratiquement rien lâché, sauf l'essentiel: il était bien un tricheur.
Son histoire de survivant du cancer vainqueur à sept reprises de la plus prestigieuse course du monde n'était qu'un "gros mensonge" de plus de dix ans.
Se doper avant une course était pour lui aussi normal que de "gonfler ses pneus" ou "mettre de l'eau dans son bidon".
Mais il a fallu tout expliquer à sa famille. Son ex- épouse Kristin savait mais leur aîné Luke, 13 ans, n'avait jamais rien demandé à son père. Sa mère, qui l'a élevé seul, est "en ruines" depuis qu'elle est au courant.
Armstrong, yeux embués et gorge nouée, a confié à +Oprah+ avoir dit à son premier fils: "Ne me défends plus désormais".
"Sale affaire"
Le Texan a confié sa "honte": "Je suis profondément désolé. Je peux dire ça des milliers de fois mais ça ne sera sans doute pas suffisant".
"C'est une sale affaire, a-t-il admis. L'histoire d'un gars qui se sentait invincible, qui entendait qu'il l'était et qui le croyait profondément". Et qui aujourd'hui se reconstruit en consultant un psychologue, car pour la deuxième fois de sa vie, après son cancer, il "ne contrôle pas l'issue" de son histoire.
Il a parlé des millions de malades du cancer auxquels il a menti et avoué qu'il a "touché le fond" dans sa chute quand la Fondation Livestrong, qu'il avait créé en 1997, l'a appelé pour lui demander de couper les ponts.
Un peu avant, ses parraineurs dont son plus fidèle, Nike, s'étaient désolidarisés un à un. "Ce sont 75 millions de dollars qui sont partis en fumée ce jour-là, a-t-il souligné. Et qui ne reviendront probablement jamais."
Même s'il pèserait autour des 100 millions de dollars, le Texan a besoin d'argent s'il veut se prémunir de possibles poursuites judiciaires en nouant des accords financiers avec les plaignants, pratique courante aux Etats-Unis.
Lui qui doit rembourser les primes de course touchées pendant son règne est déjà menacé par deux procès (par l'hebdomadaire Sunday Times et l'assureur SCA Promotions) pour plus de 10 millions de dollars.
Et le ministère de la Justice aux Etats-Unis a demandé un délai supplémentaire pour dire s'il se joint à une plainte, déposée en 2010 par l'ancien coéquipier d'Armstrong, Floyd Landis, visant à récupérer l'argent public versé par l'US Postal (le service postal américain) à l'équipe éponyme.

 

edifiant , eddy merxx , rien de nouveau sous le soleil

 

Comme quoi on peut se doper à ras la gueule et jamais ne se faire choper.

J'dis ça, j'dis rien.

 

[h=1]L'USADA infirme Armstrong[/h]

Dans sa longue interview en deux parties à Oprah Winfrey, diffusée jeudi et vendredi, Lance Armstrong a nié avoir proposé un don à l'USADA, l'agence antidopage américaine, comme l'avait annoncé Travis Tygart. Une affirmation qui a fait bondir Terry Madden, ancien directeur de l'agence. Ce dernier a expliqué à ESPN, samedi, se souvenir parfaitement des faits niés par Armstrong : «Travis m'a informé (de la proposition d'Armstrong), et nous avons tout de suite rejeté l'idée. On a rappelé les représentants d'Armstrong pour les informer que, par éthique, nous ne pouvions pas accepter un tel don.»

Tygart avait expliqué, au début du mois à la télé américaine, avoir été contacté par les représentants d'Armstrong, qui proposaient un don de 250 000 dollars à l'USADA. Le champion déchu s'est lui montré catégorique vendredi soir : «Je n'étais pas au courant de ça, mais j'ai demandé autour de moi. Ce n'est pas vrai. Personne (n'a proposé de l'argent à l'USADA)».

 

[h=1]Bruyneel prêt à collaborer[/h]

Au lendemain des aveux de Lance Armstrong, Johan Bruyneel, qui fut son directeur sportif lors de ses sept Tours de France victorieux, a répondu favorablement à la volonté de la fédération belge de cyclisme (RLVB) de l'interroger sur son implication, relate la presse belge.

Bruyneel avait été sollicité dès la parution du rapport USADA dans lequel il est nommément visé comme un rouage essentiel du système mis en place au sein de l'équipe US Postal. «Nous voulons lui donner l'opportunité d'exposer sa version des faits et nous l'avons recontacté. Nous avons prévu une audition très prochainement qui nous permettra de voir s'il souhaite passer aux aveux», a déclaré Jaak Fransen, le procureur fédéral. Sa version des faits, Johan Bruyneel serait en train de l'écrire pour un livre à paraître prochainement.

 

[h=1]Mueller : «Il frise le délire»[/h]

Klaus Mueller, président de la Fédération australienne de cyclisme, n'a pas épargné Lance Armstrong dans une interview accordée aux quotidiens du groupe News Limited. «C'était à demi-cuit et pathétique, confie-t-il à propos des aveux de l'Américain. Il frise le délire. C'était la plus fausse, tiède, choquante, confession d'un mec qui a été si répréhensible dans son comportement». Selon Mueller, il y avait de la part du Texan «un manque de contrition véritable, de (demande) d'excuse véritable à un sport à qui il a causé des dégâts considérables. C'était le plus décevant de tout, le manque de reconnaissance du dégât qu'il a fait dans le sport. J'ai demandé au gouvernement (australien) de traiter les tricheries dans le sport, qu'il s'agisse des paris truqués ou du dopage, comme un acte criminel».

Avec AFP