Handball Feminin/Masculins

A gauche, pas de plomb dans l'aile

Samuel Honrubia et Michaël Guigou, les deux ailiers gauches de l'équipe de France, sont actuellement les meilleurs buteurs des Bleus au Mondial.


Samuel Honrubia a marqué 28 buts avec l'équipe de France depuis le début du Mondial. (L'Equipe)




Petite étude statistique en Bleu : lors de ses six premiers matches du Mondial, l’équipe de France a marqué 184 buts. La base arrière et ses maîtres artilleurs, plus ou moins en forme, prend la plus grosse part du gâteau avec 90 réalisations. Mais, derrière, l’aile gauche des Experts s’en sort bien avec 52 ballons envoyés dans les filets adverses. Plus fort encore, ses deux représentants, Samuel Honrubia et Michaël Guigou sont les meilleurs buteurs français du tournoi, avec respectivement vingt-huit et vingt-quatre buts inscrits. Et, dimanche, en 8es de finale, face à l’Islande (30-28 ), ils ont presque marqué la moitié des buts de l’équipe de France. «C’est au-delà de ce qu’on était en droit d’espérer, au vu des compétitions précédentes», a confié Claude Onesta, le sélectionneur des champions olympiques et champions du monde en titre. Guigou et Honrubia, eux, savourent tranquillement. «C’est plaisant d’être utile», glisse le premier. «J’ai gagné en confiance, franchi un palier, renchérit le second. Mais, attention, la performance sportive est éphémère quand il n’y a pas la victoire au bout.»

«Avec les qualités de perforation qui viennent de derrière et les shooteurs de loin, ça fait de plus en plus de possibilités à explorer»La réussite des ailiers gauches français part d’abord d’une adaptation du jeu. «C’est un poste qu’on recherche plus qu’avant», explique Michaël Guigou. Samuel Honrubia, qui a joué avec lui à Montpellier, avant de partir l’été dernier au Paris-SG enchaîne : «Comme les défenses sont très fortes dans l’axe, on joue plus souvent vers l’extérieur.» Et «Mika» de reprendre à son tour : «C’est bien parce qu’avec les qualités de perforation qui viennent de derrière et les shooteurs de loin, ça fait de plus en plus de possibilités à explorer». Les deux hommes marquent aussi sur contre-attaques : neuf fois pour Honrubia, cinq pour Guigou. Dans cet exercice, ce dernier s’est fait plaisir dimanche, passant à travers deux Islandais au centre du terrain en fin de match. «Ça fait partie des trucs que je ne faisais plus depuis longtemps, dit-il. Avant, c’était impossible d’envoyer et de tirer. Mais, depuis mon opération à un genou, après les Jeux, ça va mieux.»

Depuis le début du Mondial, les deux joueurs jouent chacun une mi-temps. «Comme ça, on est efficace tous les deux, confie Michaël Guigou. On met plus de rythme qu’une personne qui joue seul pendant une heure.» Le Montpelliérain sourit : «Il y aura de la fraîcheur lors des trois matches, entre guillemets, à venir». Pour l’instant, un seul est officiellement programmé : le quart de finale contre la Croatie mercredi (21h30) à Saragosse.

Olivier PAQUEREAU, à Saragosse

 

[h=1]L'Espagne en patronne[/h] Sur ses terres, l'Espagne s'est qualifiée sans trembler pour les quarts de finale du Mondial en dominant nettement la Serbie (31-20). Les Espagnols retrouveront l'Allemagne mercredi.


Daniel Sarmiento Melian a marqué cinq buts face à la Serbie. (Reuters)




A l'instar des Experts, l'Espagne a de l'orgueil à revendre. Comme l'équipe de Fance, les Espgnols avaient perdu leur dernier match de la phase de groupes, face à la Croatie, samedi (25-27). Comme les Bleus, ils ont réagi en huitièmes de finale et retrouvé le chemin de la victoire. La seule différence avec la France, c'est que l'Espagne n'a eu aucune difficulté à rejoindre les quarts, en balayant la Serbie (31-20) dans une salle de Saragosse toute acquise à sa cause. Le score était entériné dès la mi-temps (20-12), les Serbes perdant notamment Mijajlo Marsenic sur une exclusion. Albert Rocas (7 buts) et Daniel Sarmiento (5) ont fait le travail, pendant qu'Arpad Sterbik a sorti huit arrêts. La mission s'annonce beaucoup plus compliquée en quarts de finale, mercredi, face à l'Allemagne, toujours invaincue.

Rédaction

 

[h=1]Ce sera France-Croatie[/h] Sans surprise, la Croatie a dominé la Biélorussie lundi soir (33-24) et sera donc l'adversaire de la France en quarts de finale du Mondial, mercredi.


Ivan Cupic et la Croatie ont rendez-vous avec les Experts. (Reuters)




Le suspense n'a pas duré bien longtemps à Saragosse. Croatie et Biélorussie étaient encore à égalité après 4 minutes de jeu (2-2) mais la rencontre a vite tourné à la démonstration. Tombeurs de l'Espagne deux jours plus tôt et invaincus dans la compétition, les Croates ont ensuite pris le large (6-3, 10e; 13-6, 18e et 21-9 à la mi-temps). Débordés, les Biélorusses ont évité la déroute en deuxième période mais ils n'ont jamais eu le moindre espoir de retour. Côté croate, Luka Stepancic (6 buts) et Ivan Nincevic (5) ont été les plus en vue. Une chôse est sûre: ils sont prêts à défier la France, mercredi, dans l'affiche des quarts de finale. Les Experts sont prévenus...

Rédaction

 

ça va être chaud, comme d'habitude ...

 

les 1/4:

Danemark-Hongrie
Croatie-France
Allemagne-Espagne
Slovénie-Russie

 

Je vois bien la France battre la Croatie mais pas le Danemark!

Prono pour la 1/2

France - Danemark

Espagne - Russie

Finale :

Espagne / Danemark

Victoire de l'Espagne chez elle!

 

Ah non pas encore les espagnols, ça va 5 minutes là

 

Outre la France je préfèrerai le Danemark!

C'était juste mon prono en espérant que je me trompe.

 

Meme si la France gagne plus de fois et de par son statut est le favori de cette rencontre, sortir les bleus d'une compétition internationale, ce serait pas une première pour les Croates, d'ailleurs on doit être la sélection qui y parvient le plus souvent. On l'a fait y'a pas plus tard que y'a un an.
Sinon comme Lutèce, je vois bien un Danemark-Espagne en finale mais avec victoire des danois pour ma part.

 

Croatie : un regard d'Experts

L'équipe de France joue mercredi (21h30) contre la Croatie en quarts de finale du Mondial. Poste par poste, les Bleus décortiquent leurs adversaires.


Nikola Karabatic se méfie de Drago Vukovic, l'arrière gauche de la Croatie. (AFP)





Mirko Alilovic - Gardien de but

Thierry Omeyer : «Un gardien de grande taille, qui joue justement sur son envergure. Il commence à avoir pas mal d’expérience. Il n’est pas très âgé. Vingt-huit ans, c‘est l‘âge de la maturité à ce poste. Alilovic est dans la tradition des pays de l’ex-Yougoslavie. Il joue beaucoup en relation avec sa défense et est très performant sur les tirs de près.»

Drago Vukovic - Arrière gauche

Nikola Karabatic : «C’est un joueur très complet. Un très bon défenseur et quelqu’un de très agressif sur un terrain. Il est aussi très fort en un-contre-un. Et quand on sait que la Croatie base ses succès sur sa défense...»


Domagoj Duvnjak - Demi-centre



Daniel Narcisse : «Un beau joueur. En défense 0-6, il est capable de défendre au poste trois ; en 1-5, en joueur avancé. En attaque, on connaît son agressivité. Duvnjak peut changer le rythme, la direction du jeu, monter les ballons. Il a aussi une bonne entente avec Igor Vori, le pivot.»

Marko Kopljar - Arrière droit

Xavier Barachet : «J’avais discuté avec lui à l’Euro 2010 après leur défaite en finale. Il était jeune mais se disait que sa carrière était terminé, qu’il n’y arriverait jamais. Quand je mesure le chemin parcouru depuis, je me dis que la donne a vraiment changé. Il sait tout faire, est formidable dans le jeu. Kopljar a aussi beaucoup de lucidité dans sa vision du jeu. Au tir de loin, c’est certainement le meilleur. Pour moi, c’est le meilleur arrière droit du monde.»

Igor Vori - Pivot

Cédric Sorhaindo : «Il fait partie des meilleurs. Par rapport à sa taille et à ses prises de position, il est dur à contourner. En défense, Vori est toujours dans la dissuasion. Il prend beaucoup de place. Il a aussi beaucoup de tempérament. En attaque, il est très efficace, notamment au shoot.»

Lovro Sprem / Ivan Nincevic - Ailier gauche

Manuel Strlek, blessé, Sprem a plus de temps de jeu. Nincevic a été appelé lundi.
Samuel Honrubia : «Nincevic est un joueur très technique. Sprem, lui, est jeune. C’est sa première compétition. Il a envie de bien faire. Il marque beaucoup sur le jeu rapide.»

Ivan Cupic - Ailier droit

Luc Abalo : «Je ne peux dire que du bien de lui. Tout ce qu’il sait faire, il le fait très bien. C’est un très bon finisseur sur son aile. Il tire aussi les penalties. Physiquement, c’est un ailier. Il n’est pas forcément très grand, ni impressionnant.»



Olivier PAQUEREAU, à Saragosse, avec P.P. et L.M.

 

Ca va même être très très chaud et quand je dis ça je sous-entends que ça va être difficile.Les croates jouent très bien et avec les danois et les espagnols ils sont au dessus jusqu'ici.

A voir notre capacité à élever notre niveau mais si on reste dans ce qu'on fait depuis 10 jours on ne passera pas.On a pas fait un mauvais match face à l'Islande mais on est pas assez forts défensivement et pas assez consistants sur tout un match.Maintenant on peut aussi dire que l'Islande était certainement l'équipe la plus chiante à jouer en 1/8èmes donc faut voir...

En tout cas, on va encore transpirer avec eux (qu'il peut être stressant ce sport).

 

ça c'est clair que si Dinart continue à nous faire une Desailly 2004, qu'Omeyer ne redevient pas Omeyer et que Jérôme Fernandez continue à faire un peu n'importe quoi ça risque de sentir franchement mauvais...Mais bon perso j'y crois pour demain. Moins contre les danois mais pour demain si on élève le niveau ça va le faire

 

Mais vou allez arreter d'être defaitiste pour le danemark! Honnetement ces joueurs sont capables de tout!! Si ils jouent a leurs niveaux ils peuvent battre n'importe qui.

 

La Croatie leur réussit mais...

L'équipe de France a souvent battu la Croatie dans un grand rendez-vous international. Mais les Bleus ne partent pas favoris pour autant du quart de finale de mercredi (21h30) qui oppose les deux sélections.
Aux JO, Daniel Narcisse et les Experts ont éliminé la Croatie de Marko Kopljar (L'Equipe)




Quelle est la particularité des tournois suivants : Jeux 2008, Mondial 2009, Euro 2010, Jeux 2012 ? L’équipe de France a gagné à chaque fois. Oui, mais pas seulement. Au cours de ces compétitions, les Bleus l’ont à chaque fois emporté sur la Croatie, une équipe, qui, avant eux, s’était construite un remarquable palmarès (championne du monde, championne olympique), sous la houlette d’Ivano Balic, son magicien. Le point d’orgue de l’opposition entre les deux formations, c’est sans nulle doute la finale du championnat du monde, il y a quatre ans, quand les Français sont allés s’imposer... à Zagreb ! Mais Claude Onesta rappelle que «si ça s’est souvent bien passé, nous n’avons pas toujours été favoris. On se demandait même souvent comment on allait être mangé. Et puis finalement nous ne l’étions pas».
Abalo : «Tactiquement et individuellement, le niveau est le même. Mais nous sommes plus forts collectivement»Pour Luc Abalo, l’ailier droit des Experts, «nous sommes plus forts collectivement. C’est pour ça que nous avons souvent réussi. Mais, tactiquement et individuellement, le niveau entre les deux équipes est le même». Le joueur du Paris-SG n’oublie cependant pas que, l’an dernier à l’Euro, ce sont les Croates qui l’avaient emporté. «Si on avait gagné, on aurait continué. Et ce match, nous voulions le gagner. On n’a pas fait semblant ce jour-là.» Le contexte qui entoure le match de mercredi est un peu le même que celui qui a précédé la demi-finale olympique l’été dernier. «A Londres, jusqu’aux demi-finales, l’équipe de France ne jouait pas bien, et, nous, c’était le contraire», se souvient Damir Bicanic, l’arrière gauche croate de Chambéry. Claude Onesta s’en rappelle aussi : «Tout le monde mettait en avant la Croatie. Mais on l’a fait craquer en un quart d’heure».

Bicanic : «Il n'y a pas de complexe»



Or, en Espagne, depuis que le Mondial a débuté, «elle maîtrise mieux son parcours», poursuit le sélectionneur de l’équipe de France. Demain (mercredi) on ne sera pas favori». En plus, la Croatie n’est pas perturbée par ses nombreuses défaites contre les Experts. «Il n’y a pas de complexe, affirme Damir Bicanic. La France, c’est la meilleure équipe de toute l’histoire du handball.» Luc Abalo, lui, retient que «les Croates sont toujours impressionnants. Ils prennent beaucoup de plaisir sur un terrain. Ça m’impressionne mais ça me motive aussi».

Olivier PAQUEREAU, à Saragosse, avec S.G.

 

Impressionnante Mannschaft qui démontre qu'elle a pas battu l'EDF par hasard et qui pose beaucoup de problèmes aux espagnols pour le moment21-21 46'

Bon bah l'Espagne a fait l'écart...25-21

 

La Slovénie bat la Russie (28-27) et se hisse en demi-finales



Pour la première fois de son histoire, la Slovénie atteint le dernier carré du championnat du monde. Les Slovènes sont venus à bout de la Russie 28-27, mercredi au Palau Sant Jordi de Barcelone. En demi-finales, ils affronteront le vainqueur du match entre l'Espagne et l'Allemagne.

 

[h=1]Espagne - Allemagne : 28-24[/h] L'Espagne a dominé l'Allemagne (28-24), mercredi à Saragosse, et s'est qualifiée pour les demi-finales du Mondial. Elle y affrontera vendredi la Slovénie.

 

Jeune équipe pleine de talent la Slovénie, y'a de l'avenir, mais l'Espagne en fera qu'une bouchée.
On connait déja un finaliste.

 

[h=1]L'Espagne poursuit sa route[/h] L'Espagne a dominé l'Allemagne (28-24), mercredi à Saragosse, et s'est qualifiée pour les demi-finales du Mondial. Elle y affrontera vendredi la Slovénie.
L'Espagne est en demi-finales de son Mondial. (L'Equipe)




Face à une équipe d'Allemagne rajeunie et accrocheuse, ça n'a pas été facile. Mais l'Espagne, devant son public, a franchi l'obstacle des quarts et se rapproche tout doucement de ''sa finale''. Pendant la première période, Julen Aguinagalde et ses partenaires ont fait jeu égal avec les Allemands. Les Espagnols se sont surtout appuyés sur Victor Tomas, leur ailier droit, auteur de cinq buts (sept sur l'ensemble du match). Pas dans un bon jour, Arpad Sterbik a vite été remplacé par le Parisien Jose Manuel Sierra. Côté allemand, Michael Haass et Dominik Klein, trois réalisations chacun, étaient les plus en réussite devant le but. A la pause, l'Allemagne était en tête (14-12).

Mais elle n'a pas préservé son avance très longtemps, subissant un 5-1 en l'espace de cinq minutes. Puis, à la 40e, un but d'Alberto Entrerrios et un triplé de Julen Aguinagalde, monstrueux en seconde période avec six buts marqués (7/8 durant le match), ont lancé les Espagnols vers la victoire (25-21). L'équipe d'Allemagne n'a pu revenir, et la salle Principe Felipe de Saragosse a pu exploser. 28-24 à l'arrivée. Deux ans après la médaille de bronze obtenue en Suède, l'Espagne est de nouveau dans un dernier carré de championnat du monde. Elle y affrontera, vendredi à Barcelone, la Slovénie, tombeuse de la Russie (28-27).
O.P. à Saragosse

 

Nan mais il est sérieux là le croate ?