Handball Feminin/Masculins

Discussion dans 'Les sports collectifs' démarrée par Yankee84, 18 Décembre 2006.

  1. Ric 88

    Ric 88 Assis devant le réacteur 4 de Tchernobyl

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    Après avoir recruté Gaber, Dolenec et Omeyer (?), le MAHB vient d'officialiser la venue de D.Simonet pour 3 ans.Très bonne recrue je trouve.

    Sinon gros match hier soir entre nantes et Chambéry qui s'est terminé sur un match nul. Un résultat qui fait les affaires du MAHB mais pas celles de Chambéry évidemment qui a en plus perdu des soldats dans la bataille (B.Gilles, Nyokas..).

    Hâte de revoir Nyokas à 100% d'ailleurs parce que lui en attaque c'est pas Barachet si vous voyez ce que j'veux dire.Une association Abalo/Nyokas sur le côté droit de l'EDF bonjour les torticolis pour les adversaires.
     
  2. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Et la défaite contre Leon alors que le match était "relativement" pas trop mal géré...
    Quel saison galère.

    Et demain un grand match......PAUC - MAHB:mrgreen:
     
  3. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Allez une nouvelle news non officielle mais bon....Kara jouera en Allemagne ou Espagne la saison prochaine
     
  4. LEFUX

    LEFUX Nunc est Bibendum

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  5. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Merci de cette news LEFUX qui redorera le blason du hand féminin! :lol:
     
  6. Shyriu

    Shyriu Well-Known Member

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    pffff et on est en 2013 ... on touche le fond.

    Sinon hier il y a avait Aix-Montpellier avec l'affrontement de Karabatic contre ses ex-coéquipiers, c'était chaud !!! Match nul au final, mais grosse intensité sous le regard de Mandanda, Gignac, Fanny ...
     
  7. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Ouais le match était très bon!

    Et sinon le MAHB qui arrache un match nul contre Chekhov pour espérer en LDC...
     
  8. Suix

    Suix Guest

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    Montpellier, l'espoir s'éteint

    Accroché à domicile par Tchekhov dimanche (30-30), Montpellier est pratiquement éliminé de la Ligue des champions. A moins d'un miracle...
    Michael Guigou se sont arrachés pour décrocher le nul mais la victoire était indispensable. (AFP)

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    Sauf exploit, il n’y aura aucun club français en huitième de finale de la Ligue des champions. Contrairement à Chambéry, Montpellier n’est pas encore mathématiquement éliminé mais c’est tout comme… Depuis sa défaite à Leon dimanche dernier (30-28 ), les Héraultais savaient qu’il leur faudrait au moins trois points lors des deux dernières journées pour espérer sortir des groupes. En concédant le nul face à Tchekhov (30-30), les Héraultais n’ont pas encore dit leur dernier mot mais la mission s’annonce très compliquée lors de la dernière journée samedi prochain.

    Il leur faudra faire un meilleur résultat que Leon - qui accueillera la lanterne rouge (le Partizan Belgrade) - ou s’imposer à Hambourg, le leader du groupe A. Presque une mission impossible. Dimanche, à l’image de leur campagne européenne cette saison, les hommes de Patrice Canayer ont encore manqué de constance pour espérer un résultat face aux Russes, déjà assurés de rejoindre le Top 16.

    Montpellier s'est révolté


    Ils ont d’abord fait jeu égal en première période (17-17 à la mi-temps) avant de s’écrouler au retour des vestiaires. Quatre pertes de balle ont fait le bonheur des visiteurs, tout heureux d’infliger un 5-0 aux Montpelliérains (17-22, 25e). L’écart est même monté à sept buts (19-26, 41e) avant que les Champions de France ne retrouvent leur esprit. La révolte a été menée par Rémi Desbonnet. Le jeune gardien a multiplié ses exploits sur sa ligne, permettant à son équipe de combler petit à petit son retard (21-26, 45e ; 27-29, 55e ; 29-30, 59e ; 30-30, 60e). Montpellier a prouvé qu’il a des ressources, qu’il devra désormais exploiter au maximum dans une semaine en Allemagne pour croire au miracle.

    Rédaction
     
  9. Suix

    Suix Guest

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    Paris suspects : un avocat demande l'audition du journaliste Patrick Montel



    Dans l'affaire des paris truqués au handball, l'avocat d'un des joueurs poursuivis a demandé au juge d'instruction d'auditionner le journaliste Patrick Montel.

    Cette demande intervient après le refus mardi de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier de révéler le nom et la qualité de la personne qui a informé la Française des jeux (FDJ) de l'existence des paris illicites. Cette dénonciation constitue la pièce numéro un de la procédure. Selon Me Luc Abratkiewicz, l'avocat de Dejan Bojanovic, un des sept joueurs de Montpellier au moments des faits, sans cette dénonciation qui proviendrait d'un journaliste, la FDJ n'aurait jamais porté plainte et "il n'y aurait pas eu d'affaire".


    "Patrick Montel énonce sur son blog des informations proches de l'esprit des enquêteurs, ce qui est troublant", a expliqué à l'AFP Me Abratkiewicz, déplorant le refus de la cour d'appel de faire "oeuvre de transparence" dans cette affaire comme la défense le lui avait demandé lors de l'audience le 14 février dernier. Par ailleurs, mardi, la cour d'appel de Montpellier a jugé recevable les constitutions de partie civile du club de Montpellier, de Cesson, de la Ligue de handball et de la Fédération française de handball, contrairement aux demandes des avocats des joueurs.


    "Ces derniers étudient la possibilité de se pourvoir en cassation", ont-ils indiqué mardi à l'AFP. Au total, sept joueurs de Montpellier au moment des faits (seuls deux, Gagic et Tej, font encore partie de l'effectif aujourd'hui, ndlr) ont été mis en examen pour escroquerie aux dépens de la FDJ dans cette affaire. Ils sont soupçonnés d'avoir parié quelque 88.000 euros sur le score à la mi-temps du match Cesson-Montpellier du 12 mai dernier, remporté par les Bretons (31-28 ).


    Un expert a été nommé pour analyser le comportement des joueurs de Montpellier pendant ce match.
     
  10. Suix

    Suix Guest

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    Hand - Golden League : Les Bleues sur le fil

    Battue par la Russie mercredi (21-23), l'équipe de France a redressé la barre en dominant le Danemark vendredi (25-24) grâce à un but d'Allison Pineau à la dernière seconde.


    Allison Pineau a porté les Bleues vers la victoire. (L'Equipe)

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    Les Bleues ont retrouvé le sourire vendredi soir à Nantes. En s’imposant face au Danemark lors de la deuxième journée de la Golden League (25-24), elles ont effacé la défaite concédée deux jours plus tôt face à la Russie (21-23). Mais les doutes qui entourent l’équipe d’Olivier Krumbholz ne sont pas levés pour autant avant un barrage périlleux face à la Croatie en juin pour se qualifier pour le Mondial en décembre prochain. Les absences Mariama Signaté et Camille Ayglon en attaque se font toujours cruellement sentir. Comme face aux Russes mercredi, les Bleues ont effet manqué d’efficacité offensive et multiplié les approximations.

    Pineau des larmes au rire



    Heureusement que les Danoises n’ont pas fait mieux dans ce domaine car les regrets auraient encore été grands. Et Heureusement qu’Allison Pineau a joué les pompiers de service en fusillant Poulsen à une seconde de la fin du match pour offrir la victoire à ses coéquipières. Et pourtant, à cinq minutes de la mi-temps, prise en tenaille sur une action défensive, la demi-centre s'est écroulée en larmes en se tenant le genou gauche, celui qui avait été gravement touché lors du Mondial 2011. Plus de peur que de mal pour la native de Chartres, bien présente pour tuer le match alors que les deux équipes se sont suivies au tableau d’affichage durant une heure. Les Bleues ont dû attendre les dix dernières minutes pour passer devant. Ce fut laborieux et la joie des joueuses au coup de sifflet final en a dit long sur leur soulagement. Elles essaieront désormais de faire aussi bien face à la Norvège samedi. Mais la marche sera bien plus haute...

    Rédaction
     
  11. Suix

    Suix Guest

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    Hand - Golden League : Les Bleues trop courtes

    L'équipe de France a signé un départ canon, samedi lors de son ultime match de Golden League, mais s'est finalement inclinée face à la Norvège (24-20), championne du monde et olympique en titre.


    Cléopâtre Darleux et les Bleues ont subi une nouvelle défaite en Golden League, samedi, contre la Norvège. (L'Equipe)

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    «On s'est étiolés physiquement. On a manqué d'énergie et on n'a pas pu tenir le rythme.» Au micro de Sport +, Olivier Olivier Krumbholz dresse un constat lucide après la défaite de ses joueuses face à la Norvège samedi (20-24). Le sélectionneur des Bleues peut en effet regretter d'avoir cédé face aux championnes du monde et olympique en titre malgré un très bon début de match. En témoignent ces six buts d'avance un peu avant le quart d'heure de jeu (8-2). Solides derrière avec une Cléopâtre Darleux en grande forme sur sa ligne de but, les Françaises ont débuté sur des grosses bases en attaque, ce qui n'était pas vraiment le cas lors des matches précédents face à la Russie (21-23) et la Norvège (25-24).

    Rendez-vous face à la Croatie en juin pour un barrage périlleux




    Mais voilà, les Norvégiennes ne dominent pas le handball mondial depuis cinq ans pour rien. Surprise par cette entame des Bleues, elles ont petit à petit repris le dessus physiquement pour revenir au score (9-9, 35e) et passer devant à la pause (11-12). Moins en jambes, les Bleues n'ont pas ensuite trouvé les ressources pour inverser la tendance face à Anja Edin et ses coéquipières, qui ont au contraire creusé l'écart petit à petit. Ce succès leur permet de signer un carton plein dans cette troisième étape de Golden League à Nantes. Sur l'ensemble de la compétition, c'est tout de même la France qui finit en tête, avec cinq victoires en neuf matches. Un beau cadeau en guise de consolation avant de se tourner vers ce barrage périlleux en Croatie pour espérer se qualifier au Mondial prévu en décembre prochain. «Ca va être très difficile, a prévenu Krumbholz. Mais cette semaine a été profitable et on devrait arriver face aux Croates dans de meilleures conditions.» Cette fois-ci, il faudra tenir 60 minutes.


    Rédaction avec AFP
     
  12. Suix

    Suix Guest

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    Les Bleus ont de la ressource

    La France, vainqueur de la Norvège (32-28 ), samedi, s'est qualifiée pour l'Euro 2014, en janvier prochain au Danemark, avant même la fin des éliminatoires. Les Bleus ont été bousculés en deuxième période mais ont su trouver les ressources pour s'imposer.


    Alors que l'équipe de France était en difficulté face à la Norvège, samedi, Nikola Karabatic a pris les choses en main pour assurer une victoire synonyme de qualification à l'Euro 2014. (L'Equipe)

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    Il faudra encore disputer deux matches face à la Lituanie, en juin, mais la France a déjà décroché son billet pour l'Euro 2014. Vainqueurs sur le sol norvégien mercredi (29-22), les Experts ont récidivé avec la manière, samedi (32-28) à Nancy. Même avec des absents (Bertrand Gille, Xavier Barachet, Michael Guigou, Kentin Mahé, Valentin Porte, blessés et Samuel Honrubia, suspendu), cette équipe de France a montré un visage séduisant. Un peu bousculés le premier quart d'heure, les joueurs de Claude Onesta ont trouvé leur rythme de croisière, s'appuyant sur une défense parfaitement organisée et une attaque agressive et inventive, à l'image d'un Luc Abalo (4 buts) toujours aussi surprenant. Cédric Sorhaindo (3/3) s'est affirmé sur le terrain et pendant les temps morts, sous les yeux de l'ancien patron de la défense, le retraité Didier Dinart, installé en tribunes.


    L'entrée de Kevynn Nyokas a permis aux Bleus d'accélérer pour compter cinq buts d'avance à la pause (17-12). L'écart est monté à +6 dès le retour des vestiaires. L'harmonie collective a duré dix minutes supplémentaires (21-16, 41e), et puis la machine si bien huilée a commencé à se gripper en défense. Les double champions olympiques ont encaissé un 5-0 (22-21, 46e), une série qui a donné confiance aux Norvégiens. Espen Lie Hansen, en échec total en première mi-temps, a débloqué son compteur (6/13 au final).

    Vincent Gérard déjà décisif



    Les anciens, Jérome Fernandez (5 buts) et Nikola Karabatic (6/10) en tête, ont tenu la barre et le novice Vincent Gérard, entré à la 52e (25-25), a réussi quelques précieuses parades pour doucher les espoirs adverses. Nyokas, auteur d'un excellent match (7/13), et Karabatic ont inscrit les derniers buts. Claude Onesta, serein tout au long du match, a même fait entrer Hugo Descat, le jeune ailier gauche de Créteil, pour les 24 dernières secondes, sa première sélection. La relève des Experts est déjà dans le tempo.
     
  13. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    C'était prévu et ça s'annonce bien parti pour que ça se fasse : Karabatic à Barcelone.
     
  14. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Mes sources n'étaient donc pas trop mauvaises.:cool:
     
  15. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Eh ouais bien vu!
     
  16. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    « C'était un sport hypocrite »

    Jean-Claude Tapie se remémore son parcours de président de club de handball, l'OM-Vitrolles, vingt ans après la première victoire en Coupe d'Europe d'une équipe française.

    Un bâtiment sans charme dans une zone industrielle de la banlieue sud-est de Paris. Une plaque « vestiaire » sur une porte défraîchie. Mais aucun sportif ne vient se changer dans ce local dévolu aux employés de Relec-froid, entreprise de fabrication d’équipements frigorifiques industriels. Une société familiale créée par Tapie père où Jean-Claude (66 ans), le cadet de quatre ans de Bernard, travaille depuis près d’un demi-siècle. Le poids des ans a mis quelques kilos sur la silhouette mais le bonhomme est resté le même. Le tutoiement est toujours de rigueur. La tchatche aussi.
    Rendez-vous avait été pris pour évoquer l’OM-Vitrolles, qui sous sa présidence, est devenu le premier club français vainqueur d’une Coupe d’Europe en handball : la Coupe des Coupes, le 30 mai 1993, devant les Hongrois de Veszprem (23-22 ; 23-21). Quatre jours après la victoire en Ligue des Champions des footballeurs de l’OM de son président de frère, contre l’AC Milan. Alors fleuron du hand national, le club phocéen est une équipe de France bis à une époque où les Bleus naissent aux yeux du monde (médaille de bronze aux JO 92, d’argent aux Mondiaux 93).
    Trois ans après ce succès européen au palais des sports de Marseille, l’OM-Vitrolles a mis la clé sous la porte, miné par les problèmes financiers. Depuis, Jean-Claude Tapie n’a plus présidé de club. Pourtant son bureau regorge de coupes et de photos de handball. Mais pas la Coupe des Coupes 1993. « Je l’ai récupérée, elle était à la mairie de Vitrolles. La Fédé m’avait demandé de la ramener, j’ai dit que je ne savais pas ce qu’elle était devenue et je l’ai gardée chez moi ! » Il a dit ça dans un éclat de rire pas mécontent de son coup. Un de plus de cet homme de caractère venu au handball dans le sillage de son fils qui jouait à Saint-Maur.
    De l’US Créteil à l’OM-Vitrolles, Jean-Claude Tapie a bousculé un milieu alors très amateur, avec son bagout, son côté rentre dedans, son sens des affaires. « On a de bons souvenirs mais ça ne reste que des souvenirs maintenant », lâche-t-il un brin nostalgique au terme de deux heures où il a pris plaisir à revisiter son parcours.
    « A part ces trophées, quels liens avez-vous gardé avec le hand ?
    Très peu. C’est le sport de haut niveau qui est comme ça : chacun a l’impression que les résultats viennent grâce à lui. Le président dit si on est champions c’est grâce à moi, l’entraîneur, les joueurs aussi. Et quand ça s’arrête chacun prend sa route. J’ai encore quelques liens avec Jackson (Richardson). On s’appelle de temps en temps.

    Qu’avez-vous fait après la fin de l’OM-Vitrolles ?
    Je suis revenu à 100% dans mes affaires.

    Vous n’aviez pas envie de rester dans le sport ?
    La France est un pays spécial. Quand tu gagnes, c’est qu’il y a un problème. On tourne la page et c’est fini. J’ai eu beaucoup de plaisir, on a été champions d’Europe. Faut se remettre dans le contexte de l’époque. Gagner une Coupe d’Europe, ce n’était pas rien. Le handball était un sport amateur. On n’avait pas le droit de mettre de la publicité. On avait le droit qu’à un seul étranger.

    Quelles étaient vos intentions quand vous avez pris la présidence d’un club de hand, l’US Créteil en 1987 ?
    J’y allais pour m’amuser mais bon, tu te prends au jeu. Au départ, on pense à être champion de France. Après, à partir du moment où tu commences à te tirer la bourre avec les équipes étrangères, t’as intérêt à faire en sorte d’avoir les mêmes arguments : les entraînements journaliers, faire que les joueurs soient professionnels, sinon ça ne sert à rien. Les gars travaillaient, on leur donnait un faux boulot, n’importe quoi. C’était un sport hypocrite. On leur donnait une petite indemnité de 2000 francs par mois (305 euros) pour venir s’entraîner.

    Cela a fait partie de vos innovations…
    J’ai été le premier à mettre de la pub, à faire en sorte d’avoir un deuxième étranger, à faire des contrats professionnels. On a été les précurseurs un peu sur tout.

    Et à oser parler d’argent dans ce sport très amateur…
    Ah oui. Les joueurs, eux, ont entendu ce discours tout de suite. C’était la Fédération qui n’entendait pas.

    Quels étaient les montants de l’époque ?
    En gros, à Créteil, on leur donnait ce qu’ils touchaient dans le privé plus des indemnités. Ça faisait entre 2 et 3000 francs par mois plus 1000 francs d’indemnité. Ça faisait à peu près 5000 francs par mois. Il y a vingt ans, 5000 francs (760 euros) c’était de l’argent. Après à Vitrolles, on avait un million de francs par mois (160 000 euros) de budget. Donc, douze millions de francs par an. C’était le plus gros budget français. De loin. On n’était pas loin du double par rapport aux autres clubs français. Tout ou presque était sur les joueurs.

    Quels sont vos meilleurs souvenirs de président ?
    A Créteil d’abord : quand j’y suis arrivé, on n’avait droit à rien du tout. La France était dans le groupe C (mondial), les équipes françaises n’avaient jamais fait mieux qu’un quart de finale de Coupe d’Europe, elles prenaient des branlées tout le temps. Les Allemands nous mettaient à 25 buts. En 1989, on est finalistes de la Coupe d’Europe contre les Allemands d’Essen et on perd d’un seul but sur match aller-retour. C’est mon plus grand souvenir. Ça et la Coupe des Coupes évidemment. La gagner a été fabuleux tout comme la coïncidence avec la victoire des footballeurs de l’OM. La fête que Marseille a réservée aux footballeurs a servi aux handballeurs qui ont été acclamés de la même façon.

    Un point commun entre Créteil et l’OM-Vitrolles c’est Mile Isakovic, joueur puis entraîneur. C’était l’un des meilleurs joueurs du monde. Comment avez-vous réussi à le convaincre de venir dans un club français inconnu ?
    C’est une grande histoire. Lui ne connaissait pas le hand français et moi je ne le connaissais pas ! On avait un entraîneur, Sead Hasanafendic qu’on ne prenait que pour le dimanche parce qu’on n’avait pas les moyens à l’époque. Il entraînait en Suisse et venait le week-end, la semaine c’est Thierry Anti qui s’occupait de l’équipe. Je me suis dit puisqu’on n’a droit qu’à un étranger autant en prendre un bon. J’avais réussi à avoir un peu d’argent grâce à la publicité. J’ai demandé à Sead qui était le meilleur joueur du monde : il m’a dit Mile Isakovic. Je lui demande de prendre contact. Il l’appelle, lui dit : ‘’Mon président veut te voir, ça va lui faire plaisir et moi je ne passe pas pour un con’’. Il était à Barcelone, on a eu rendez-vous à Zurich car il y passait pour rentrer en Yougoslavie.

    Comment l’avez-vous convaincu ?
    Le salaire mis à part, qu’est-ce qu’un Isakovic, meilleur joueur du monde, allait foutre à Barcelone ? Gagner des titres, OK mais pour les Yougoslaves à l’époque c’était normal. Mais à quoi ça lui servait de se fondre dans un collectif ? Alors qu’à Créteil, je lui proposais de faire d’une équipe de niveau très inférieur une très bonne équipe. Pour le salaire, je lui avais proposé de toucher ce qu’il touchait à Barcelone, plus de 30 000 francs mensuels (4500 euros). C’était énorme.

    Comment aviez-vous trouvé l’argent ?
    Avec la publicité qu’on avait réussi à mettre autour du terrain même si c’était interdit par la Fédé !

    Donc Isakovic a dit oui…
    Les joueurs devenaient pros. Ils sont partis trois mois en stage rencontrer toutes les équipes européennes, on prenait des branlées au début. Et finalement, on est arrivés en finale de la Coupe d’Europe. Mile a fait monter le niveau de tous les joueurs. Ce mec était phénoménal.

    Quel est le joueur que vous avez le plus payé ?
    Jackson (Richardson). Je ne me rappelle plus bien combien, mais c’était beaucoup. (Frédéric) Volle aussi. Au moins 60 000 francs mensuels (9100 euros).

    Avez-vous des regrets dans la manière dont ça s’est terminé ?
    Oui. Sur les politiques qui ne tiennent pas leur parole. Quand on est partis, on nous devait plus de deux millions de francs (305 000 euros), le maire de Vitrolles, le conseil général, la mairie de Marseille… Pourtant c’était des contrats signés.

    Mais vous aviez des sponsors privés aussi…
    Oui, on avait environ quatre millions de francs (610 000 euros) avec le club entreprises. Le club de foot de l’OM donnait aussi un peu d’argent. J’avais vendu des places aux abonnés du foot. Mais bon, j’en ai eu marre de me battre tout le temps. Je n’étais pas assez riche pour mettre douze millions de francs de ma poche. Je faisais avec l’argent des autres. On était des pauvres.

    Vous n’avez jamais regretté avoir favorisé cette inflation notamment des salaires ?
    Je n’ai pas fait l’inflation. En 1995, les Français étaient champions du monde. Ils ont commencé à partir à l’étranger, comme en foot, quand on n’a pas les moyens de les payer.
     
  17. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Votre frère Bernard n’a jamais tenté de vous récupérer pour revenir au sport ?
    Oh non. D’abord il n’avait pas besoin de moi. On a partagé l’OM ensemble. Il s’intéressait au hand comme moi au foot. On peut s’y intéresser sans s’y investir.

    Vous n’avez plus envie, lui non plus ?
    Il faut savoir ce que c’est diriger un club : c’est 24h/24. Ce n’est pas comme dans une entreprise où tu sais à 3-4 mois où tu en es. Dans le sport, ce problème de subventions ne permet pas de prévoir l’avenir. Quand tu es sans arrêt obligé de pleurer à chaque fin de mois pour qu’on te paie. Ça coûtait en temps, en argent. Il fallait être passionné pour accepter ça.

    Aujourd’hui, allez-vous voir des matches ?
    Non. Je ne suis jamais retourné dans un stade, ni de hand, ni de foot. Même pas à Marseille. Je ne sais pas pourquoi. Mais je regarde à la télé, tout le temps.

    Pour les vingt ans de la victoire en Coupe des Coupes vous n’avez prévu aucune fête tous ensemble ?
    Je n’en ai pas eu l’idée, ni le besoin mais maintenant que vous en parlez, pourquoi pas ? Ce serait un peu comme les anciens combattants. Ce que j’aimais, c’est que les gars ne se prenaient pas au sérieux. C’était bon enfant. Je voyais aussi le foot : entre le hand et le foot, c’était le jour et la nuit. D’un côté, c’était les déconneurs, c’est pas pour rien qu’on les a appelés les Barjots. Les footballeurs, ils avaient l’impression d’avoir l’intelligence de leur salaire. Les handballeurs touchaient 20 à 30 fois moins que les footballeurs. Pascal Jacques, il arrivait en Fiat, les footballeurs en Ferrari et Cie.

    En quoi vous étiez-vous inspiré du foot ?
    Dans le côté professionnel. On avait un kiné, un médecin, les joueurs étaient surveillés. Les déplacements. Les trois quarts des gens se déplaçaient en autocar, en train, nous on louait un petit avion. Ça coûtait un peu cher mais on mettait moins de temps. Ça générait de la jalousie… A Créteil, on jouait le samedi soir, et vas trouver un restau ouvert à 22 heures. J’avais fait des petits plateaux repas pour les arbitres. On m’a dit que j’achetais les arbitres ! Quand tu penses à ça, tu te dis qu’est-ce que je fous là ? Imaginez si on les avait emmenés manger avec nous ! En Coupe d’Europe, on descendait dans nos hôtels pas ceux proposés par l’équipe adverse, ça je l’avais pris du football aussi. Parce que parfois, tu apprenais qu’une équipe avait été malade sans trop savoir pourquoi.

    Contrairement à votre frère, la politique ne vous a jamais attiré ?
    Non parce que tu as le pouvoir de ne rien faire. Mon frère, lui, pense qu’il a beaucoup de choses à faire. Si vous connaissiez un peu Bernard, vous sauriez que ce n’est même pas la peine d’essayer de lui dire de ne pas se lancer.»
     
  18. Ric 88

    Ric 88 Assis devant le réacteur 4 de Tchernobyl

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    Le MAHB a battu Dunkerque hier soir après un joli combat.Ils leur reprennent la seconde place qualificative pour la LDC, néanmoins la fin de course s'annonce dure vu le calendrier difficile qui les attend.
     
  19. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    Oh oui! Avec un gros match dans 10 jours contre la capitale
     
  20. Lutèce

    Lutèce Fluctuat nec mergitur

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    Et le PSG sera déjà champion de France, alors peut être qu'on vous fera une petite faveur...
     

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