[Cyclisme] Tour de France, Giro, Vuelta,...

Discussion dans 'La petite reine' démarrée par Mr Pouet Pouet, 5 Juillet 2008.

  1. manu_om_79

    manu_om_79 Well-Known Member

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    Di Luca positif à l'EPO, viré dans la foulée Danilo Di Luca a été contrôlé positif à l'EPO lors d'un contrôle inopiné 29 avril dernier. Il a été immédiatement licencié par son équipe.







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    Vainqueur du Giro en 2007, Danilo Di Luca se piquait de rivaliser encore avec les meilleurs, cette année, à 37 ans. Mercredi encore, il se montrait à l'avant de la course et jeudi il signait le dixième temps du chrono en côte. Mais tout ceci n'était qu'illusion. L'Italien, déjà pris en 2009 pour usage d'EPO recombinante et de Cera, a donc remis le nez dans la dope. Un contrôle inopiné à son domicile le 29 avril dernier a mis en évidence l'usage d'EPO. L'information a été révélée ce vendredi par La Gazzetta dello Sport alors que le Tour d'Italie est à l'arrêt en raison des mauvaises conditions météorologiques.

    L'Italie qui s'enflamme pour Vincenzo Nibali se trouve une nouvelle fois confrontée à la face noire de son cyclisme dont Danilo Di Luca est un parfait symbole. Evidemment, c'est la consternation dans le petit monde du vélo et beaucoup aujourd'hui se demandent comment un coureur avec un tel pedigree avait pu revenir au sein du peloton. Sans équipe en début de saison, on se disait que la retraite était la meilleure chose qui pouvait désormais arriver à celui qui est parfois surnommé Di Caprio. Mais l'Italien est accro et il a réussi à convaincre le mois dernier Valentino Sciotti, un des sponsors de l'équipe Vini Fantini, de l'engager.

    [h=2]«Un crétin»[/h]Directeur sportif de la formation italienne de deuxième division, Luca Scinto a aujourd'hui beau jeu d'accuser son coureur de mettre en péril l'équipe, car le mal est fait. «Di Luca est un crétin, je n'ai jamais voulu de lui dans l'équipe. Il est malade, il doit se faire soigner», a-t-il expliqué à La Gazzetta dello Sport. Tandis qu'il se voyait signifier son renvoi et était prié de quitter les lieux sur le champ et par ses propres moyens, Di Luca a simplement fait savoir qu'il réclamait une contre-expertise.
     
  2. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Je ne suis pas aussi catégorique que toi, pour plusieurs raisons. Déjà, les montées à 6 ou 8% sont assez longues (entre 10 et 20km) et peuvent laisser présager des attaques de la part de coureurs opportunistes. En plus, le Tour est quand même assez exigent cette année avec pas mal de montagne, dont les montagnes corses méconnues du peloton, à mon avis il y aura des défaillances...

    Et je ne serais pas non plus surpris qu'il y ait des bordures sur les étapes de plaine à Marseille et Montpellier, vu qu'elles sont dans des régions venteuses...
     
    Dernière édition: 24 Mai 2013
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    les opportunistes oseront moins attaqués s'ils savent qu'une équipe peut rouler à 6-7% alors qu'une équipe ne sert à rien quand ça dépasse allégrement les 10 car, là, il n'y a que le talent individuel qui compte, même si ces pourcentages sont sur des portions plus courtes elles sont encore plus sélectives et assurent que seuls les meilleurs restent, et c'est exactement ce qu'il se passe au giro, rares sont les fois où après de tels pentes (jusqu'à 19 voir 21% à un moment) il reste un coéquipier à un meneur d'équipe...

    même avec un giro raboté comme cette année, j'ai eu plus d'émotions que sur bien des tours de france récents
     
  4. Mr Pouet Pouet

    Mr Pouet Pouet vrai ou forumeur ?

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    bof, les étapes corses yaura rien de terrible. entre les cols à 50 km de l'arrivée et les quelques côtes dignes de Liège-Bastogne-Liège, pas de quoi casser 3 pattes à un canard...
     
  5. Mr Pouet Pouet

    Mr Pouet Pouet vrai ou forumeur ?

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    putain, c'est pas humain de courir sous ce temps. et Nibali, un extraterrestre. Betancur aussi est très fort vu qu'il a dû faire un gros effort pour revenir avant la montée finale suite à une crevaison.
     
  6. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]La tempête Nibali[/h] Maillot Rose, Vincenzo Nibali s'est imposé dans une tempête de neige samedi aux Tre Cime de Lavarado. A la veille de l'arrivée, Rigoberto Uran a pris la deuxième place du général à Cadel Evans.


    Nibali s'est imposé au terme d'une étape épique. (Presse Sports)

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    C'était la performance qu'il fallait pour enflammer des tifosi transis par le froid qui avaient attendu le passage de leur idole depuis des heures dans le brouillard et sous la neige : Maillot rose sur les épaules, Vincenzo Nibali a remporté en solo la dernière étape de haute montagne du Giro 2013, confirmant qu'il dominait bien le peloton de la tête et des épaules. Si la météo hivernale avait amputé l'étape de trois ascensions enneigées (et de trois descentes verglacées), la montée finale a suffi pour produire un scénario épique et créer des écarts décisifs.

    Nibali est parti à l'abordage à trois kilomètres de la ligne, au moment où la neige s'intensifiait et où les pourcentages se sont élevés. Personne n'a pu le suivre à part les spectateurs si excités que le leader a dû se frayer un passage à coups de coude vers l'arrivée.

    Après son succès dans le contre-la-montre en côte, le "Squale de Messine" inscrit un peu plus sa victoire finale dans la légende de l'épreuve.

    [h=2]Uran dépasse Evans[/h] Malgré la résistance de Pavel Brutt, échappé matinal repris à 8 km de la ligne, puis les tentatives de Capecchi, Weening et Brambilla, ce sont bien les protagonistes du général qui ont animé le final de l'étape.

    Derrière Nibali, deux coureurs colombiens ont uni leurs forces pour limiter la casse jusqu'à l'arrivée, avec deux objectifs distincts :

    troisième (derrière un autre Colombien, Duarte), Rigoberto Uran (Sky) a chipé la deuxième place du général à un Cadel Evans frigorifié.

    Juste derrière, Carlos Betancur (AG2R) a endossé le maillot de meilleur jeune, ravi au Polonais Rafal Majka (Saxo) .

    Dimanche, les classements devraient rester figés dans l'étape de plaine vers Brescia.

    Mark Cavendish pourrait y officialiser sa victoire au classement par points, complétant sa collection après celui de la Vuelta et du Giro.

    Vincenzo Nibali pourra fêter sa deuxième victoire dans un Grand Tour et déclencher une tempête d'applaudissements dans l'Italie du cyclisme.


    A. T.-C.
     
  7. Suix

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    [h=1]Cyclisme-Dauphiné : L'UCI accepte l'absence d'AG2R[/h]





    L'UCI a accepté samedi l'auto-suspension d'AG2R - La Mondiale pour le prochain Critérium du Dauphiné. Après le contrôle positif de Sylvain Georges, le deuxième pour la formation en moins d'un an, l'équipe française avait décidé, conformément au réglement du Mouvement pour un cyclisme crédible de se retirer de la prochaine épreuve World Tour.

    Seul hic : cette disposition est contraire aux textes de la Fédération internationale qui impose la participation des équipes World Tour à une liste d'épreuves prédéfinies.

    L'UCI aurait même pu pénaliser financièrement AG2R pour cette initiative. «Le Conseil de cyclisme professionnel (CCP) a décidé qu'aucune amende ne sera imposée au motif que la sanction sportive était suffisante», a expliqué le MPCC samedi.
     
  8. Mr Pouet Pouet

    Mr Pouet Pouet vrai ou forumeur ?

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    pourquoi ne pas zapper le Tour de Suisse plutôt que le Dauphiné ?
     
  9. Suix

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    [h=1]Philippe Gaumont s'était confié à Match[/h] [​IMG]





    L'ancien coureur cycliste Philippe Gaumont, dans le coma depuis le 23 avril après un malaise cardiaque, est mort vendredi 17 mai, à l'âge de 40 ans. Paris Match l'avait rencontré en 2005 à la veille du Tour de France. L’ancien médaillé de bronze de cyclisme aux J.o. de Barcelone racontait dans un livre-document sa vie de professionnel du peloton. Et du dopage! Retrouvez sa confession choc.




    C’est l’histoire d’un môme plein d’illusions, une histoire triste qui s’achève, un soir d’hiver 2004, à la Brigade des stups, à Paris. Un roman d’initiation qui tourne au film noir, façon Melville. Dix ans d’injections, de poudres et de comprimés, de cocaïne, d’amphétamines, de somnifères, d’anxiolytiques, de transfusions. Seul dans la voiture de police qui le conduit quai des Orfèvres, accusé d’avoir fourni des flacons d’EPO à d’autres cyclistes de l’équipe Cofidis, Philippe Gaumont se souvient : sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, à 19 ans, l’euphorie des premières victoires chez les pros, les virées entre copains, mais aussi la poisse qui s’acharne, les chutes, les blessures, les contrôles positifs. Et puis la dope.

    Cette histoire, Philippe Gaumont ne veut plus la garder pour lui. De toute manière, tout est fini. Il faut maintenant penser à Elise, sa femme, à Louis et Lucile, ses enfants. Tant pis pour le milieu qui le traitera de « balance », tant pis pour les « amis » qui lui tourneront le dos, tant pis pour les emmerdes qui vont lui tomber dessus. Une première vie se termine.

    [​IMG] Deux fois contrôlé positif, mis en examen dans l’affaire Cofidis, Phillipe Gaumont, sa femme, Elise, et leurs enfants, Lucile et Louis. Philippe Petit


    Quinze mois plus tard, dans le bar Pmu qu’il tient à Montdidier, dans la Somme, Philippe Gaumont nous accueille, une cigarette aux lèvres, souriant et décontracté. C’est un beau gosse, un physique de GO : mâchoire carrée, visage émacié, gabarit imposant, T-shirt rose moulant, tatouage sur le bras. Pas un camé. Sa confession choc, « Prisonnier du dopage » sort le 7 juin aux éditions Grasset. Comme une thérapie. Ici, tous les jours, il côtoie les sans-grade, les paumés, les laissés-pour-compte, les ouvriers. Retour dans la vraie vie après les années d’artifice.

    Derrière le comptoir, son beau-père sert les clients. « Ce bar, je l’ai acheté en 2000. Pour ma reconversion. » Lorsqu’il était cycliste, Philippe Gaumont traînait une réputation de fêtard, de jusqu’au-boutiste de la nuit, de type fragile, incontrôlable. On disait aussi qu’il avait « la gouaille des beaux coureurs à l’ancienne ». Dans sa maison plutôt spacieuse, à quelques kilomètres de Montdidier, on aperçoit des cadavres de bouteilles d’alcool. « Maintenant qu’il a arrêté de courir, on ne se prive pas pour faire la fête. On a la maison pour », me raconte Elise. Elle a aussi vécu les aveux de son mari comme un soulagement : « Je savais qu’il se dopait, cela ne me choquait pas. C’est le milieu du vélo qui me dérangeait. »

    Et Philippe de la reprendre : « De toute manière, elle m’aurait dit quelque chose, je lui aurais répondu de la boucler. Quand on est coureur, on ne pense plus qu’à sa gueule, on est égoïste.

    Lorsqu’elle rencontre Philippe en 1998, Elise ne connaît rien au cyclisme. Diplômée d’une école de commerce, elle veut être professeur d’économie et de droit. Gaumont, c’est un nom comme ça, celui de la star locale qui passe à la télé lors des grandes courses du printemps ou du Tour de France. « Je lui ai tout de suite raconté la vérité », poursuit Philippe. Quelques mois plus tard, alors que le Tour de France est rongé par l’affaire Festina, le manager de Philippe demandera à Elise de cacher le « matos ». Comme une manière de lui dire: « Montre-nous que tu ne nous trahiras pas. Montre-nous que tu fais partie de la famille. » Elise refusera.

    [h=2]On appelle ça le «baptême»: le novice, une seringue enfoncée dans l'épaule, ses trois parrains tour à tour appuient sur le piston[/h]On se souvient toujours de sa première fois. Philippe a 21 ans et achève sa première année chez les pros. Il est doué. Certaines coupures de presse le comparent à Bernard Hinault. Il est digne d’entrer dans la « famille ». Dans le milieu, on appelle cela le « baptême ». Le novice est assis sur un lit, une seringue enfoncée dans l’épaule. Tour à tour, ses trois parrains se succèdent et appuient sur le piston. Première injection de pot belge, cocktail à base de cocaïne, d’amphétamines et de caféine. Sentiment de toute-puissance pour déconner des nuits entières, « de week-end en week-end, de fête en fête » ; sentiment de toute-puissance pour avaler les kilomètres en plein hiver, comme lors d’un entraînement en montagne où Philippe « le gros cul » lâche un à un les meilleurs grimpeurs de l’équipe lors d’une étape de reconnaissance.

    « A l’époque, il n’y avait pas le choix. On était obligé d’en passer par là. Après, c’est l’engrenage, hormones de croissance, corticoïdes, Epo. On n’est plus à un produit près, on ne réfléchit plus aux conséquences, savoir si c’est dangereux ou pas. Tout ce qui compte, c’est de décrocher un bon contrat pour la saison suivante. »


    Crise d’angoisse, coup de fatigue, petite déprime : les cachetons et les piquouzes sont là. Prozac, Lexomil, Animine, Veinobioase, Myolastan, Revitalose, Synachtène, Soludécadron, Célestène, Diprostène, Ephédrine, Dynabolo, Kenacort, Aranesp, Igf1 : Gaumont égrène la liste des produits ingurgités ou injectés comme un inventaire à la Prévert. Avec une prédilection pour le Stilnox, un somnifère qui provoque un état hypnotique une fois dépassée la phase d’endormissement. Avec ses potes de dérive, il en absorbe parfois une dizaine de comprimés, écrasés et mélangés à de l’alcool, dans une soirée. Et puis il y a les rails de cocaïne, à l’occasion, lors des virées en discothèque. « Ce n’était pas pour aller plus vite, mais pour s’amuser, pour montrer qu’on est plus fort que les autres. Le soir, dans les hôtels, on s’ennuie, on ne sait pas quoi faire », explique-t-il, assis dans son joli jardin. Malgré quelques coups d’éclat, Philippe Gaumont n’est jamais devenu Bernard Hinault.

    [h=2]Philippe Gaumont sait qu'on ne peut pas gagner un Tour de France sans être «chargé»[/h]Le prochain Tour de France part dans un mois. Philippe Gaumont le regardera devant son poste de télévision. Il n’est pas aigri. Du milieu, il ne revoit plus personne. Il connaissait les règles du jeu : celui qui parle n’a plus sa place. Il y a quelques années, Christophe Bassons, qui dénonçait le dopage généralisé, fut la victime expiatoire du peloton. Aujourd’hui, c’est lui, la brebis galeuse. Tant pis. Lui, il sait. Il sait qu’il n’est pas un cas isolé. Il sait qu’on ne peut pas gagner un Tour de France sans être « chargé ». « Ou alors il faudrait que tout le monde arrête de se doper », ajoute-t-il, comme s’il voulait y croire encore un peu. « Et Lance Armstrong ? Plus dopé, dopé ou pas dopé du tout ? – Je ne sais pas. C’est un mystère. Avant son cancer, il était incapable de monter un col. Peut-être qu’il a bénéficié d’un traitement génétique avec sa maladie. »


    De l’équipe Cofidis – une vingtaine de coureurs –, il n’en connaît que deux qui n’ont jamais rien prix : l’Estonien Janek Tombak et le Français David Moncoutié. Lui, c’est son préféré, le plus doué, bien plus, en tout cas, que Richard Virenque ou Christophe Moreau. « S’il n’y avait pas le dopage, il pourrait gagner le Tour », dit-il… La main sur le cœur, les dirigeants de Cofidis jurent aujourd’hui que « des Moncoutié, il en faudrait dix dans chaque équipe ». Gaumont, lui, se souvient qu’à l’époque, les mêmes se moquaient de Moncoutié, qu’ils auraient bien aimé « lui faire passer la vitesse supérieure ».


    Jeune amateur, Gaumont ne touche pas à la dope. « Je ne savais pas que ça existait. » Quinze ans plus tard, des gamins de 16 ans demandent aux pros quel produit prendre pour gagner le critérium du dimanche. «Ils sont shootés avant même de passer professionnels. » Illusions perdues, nostalgie de cette médaille de bronze aux Jo de Barcelone, le plus beau souvenir de sa carrière, son seul titre sans dopage.
     
  10. Suix

    Suix Guest

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    Il dit écrire ce livre pour « alerter les parents ». Il se souvient du bonheur des siens à ses débuts et combien fut cruelle leur désillusion : « Ils savaient mais se voilaient la face. Après mon arrestation, ils ont eu peur que je me suicide. » Mais Gaumont ne joue pas les Cassandre. Depuis l’affaire Festina, «il y a plus de prévention, les jeunes sont mis en garde. Si j’étais passé pro aujourd’hui, si j’avais été mieux encadré, peut-être aurais-je eu une autre carrière… »

    [h=2]«Tout le monde le sait, mais tout le monde ferme les yeux»[/h]« Les contrôles antidopage ont donc servi à quelque chose ? – Bof ! Les hormones de croissance sont indécelables. Pour l’Epo, comme on ne peut plus en prendre pendant les épreuves, on arrête les injections dix jours avant. Mais pendant la course, une fois tous les six jours, pour oxygéner le sang, on nous transfuse le sang qu’on nous a prélevé trois semaines avant. » Pendant ce temps, les coureurs signent des chartes de bonne conduite et suivent des sessions de « media training » : ils apprennent à dire aux journalistes que « les choses ont beaucoup changé depuis l’affaire Festina ». Ceux qui veulent tenir un autre discours, raconter leurs états d’âme de shootés, sont rares. La fédération internationale, l’Uci, a promis de leur livrer un combat sans merci. Au nom de la lutte contre le dopage « On avance, on avance, on avance, c’est une évidence », dit la chanson de Souchon.

    Deux fois contrôlé positif dans sa carrière, en 1996 et en 1999, mis en examen dans une affaire de trafic de produits dopants, pas une seule fois Philippe Gaumont ne songera à arrêter la dope. Le poids des traditions. « Les masseurs et les directeurs sportifs sont tous d’anciens coureurs, donc souvent d’anciens dopés. Pas un ne te dira : arrête, ce n’est pas bien », explique-t-il. Le mot dopage personne ne l’emploie dans le milieu, surtout depuis l’affaire Festina. On parle de « troisième jambe », de « matériel », de « préparation », de « protocole médical », on dit : « J’ai un truc pour toi », « Toi, tu as bien travaillé » ou « Regardez-le, lui, c’est un grand professionnel », mais de dopage, il n’est jamais question.

    « Tout le monde le sait, mais tout le monde ferme les yeux », explique Gaumont.


    Dix ans de dopage, ça apprend à relativiser, à ne pas voir les choses en blanc ou noir. Au fond, Gaumont n’accuse personne, il décrit. Les médecins qui font avec et pratiquent une petite injection de temps en temps, les dirigeants qui veulent à tout prix des résultats et surtout voir leurs coureurs passer à la télé, les coureurs d’une même équipe qui se battent pour les primes de résultats. Et de raconter comment un des directeurs sportifs de Cofidis lui a demandé un jour de simuler une maladie pour finir à la très médiatique dernière place du Tour de France. « C’est triste, hein, quand on y pense. Ouais, dans ce milieu, il n’y a aucune solidarité », me lance Gaumont. « C’est l’argent qui pourrit tout », dit Elise. Philippe confirme, lui qui écrit : « J’étais devenu une calculatrice. Je pensais augmentation de salaire, renouvellement de contrat. L’argent était mon seul moteur. L’émotion, la fierté, le dépassement de soi avaient disparu depuis mon entrée dans le dopage. »


    En dix ans de carrière, Gaumont a gagné en moyenne 10 000 euros par mois. « Et la santé ? – Chaque fois, les médecins étaient super-rassurants, ils nous disaient qu’il n’y aurait pas de problèmes. » Qui croire ? Ceux qui mettent en avant l’espérance de vie des cyclistes, de dix ans inférieure à la moyenne ou les experts en dopage comme le controversé médecin de Lance Armstrong, l’Italien Michele-Ferrari, qui met sur le même plan Epo et… jus d’orange ?

    « Personne ne connaît les conséquences à long terme. Alors, bien sûr que ça me fait peur. Quand j’ai un problème, une douleur quelque part, je suis deux fois plus inquiet. » Il se rassure en se disant que, chaque fois qu’il a pris un produit interdit, c’était de toutes petites doses, que les shoots au pot belge – bien plus violents que la cocaïne –, ce n’était pas toute l’année, « mais dix à quinze fois par an ».


    Même s’il fume plus d’un paquet par jour et n’est plus remonté sur un vélo, Gaumont se rassure aussi en faisant attention à ne pas trop grossir, et puis surtout en ne touchant plus à la dope. « Je n’ai plus jamais rien pris depuis que je me suis arrêté. Même les antidépresseurs, c’est terminé. Je ne suis pas en manque. On mettrait une ligne de coke devant moi, là, maintenant, je dirais non. Mais peut-être que si j’avais 3 grammes d’alcool dans le sang… » Le repenti est resté un fêtard. Dans trois ou quatre ans, avec Elise, il veut acheter un nouveau bar, plus grand, s’occuper de Louis et de Lucile. Le bonheur, simple et paisible, après une trop longue errance.


    « Prisonnier du dopage », de Philippe Gaumont, éd. Grasset.
     
  11. Mr Pouet Pouet

    Mr Pouet Pouet vrai ou forumeur ?

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    oh putain, un maillot du PSG :eek:ldmrgreen:
     
  12. Suix

    Suix Guest

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    Qui doublera avec le Tour ?

    Parmi les dix premiers du Tour d'Italie, on ne sait pas encore précisément qui doublera avec le Tour de France, qui débute dans un peu plus d'un mois. Mais des tendances se dégagent.


    On verra Evans (à droite) sur le Tour mais sans doute pas Nibali. (Yuzuru Sunada/Presse Sport)

    [​IMG]




    VINCENZO NIBALI

    NON. C'est acté ou presque : le vainqueur du Giro ne participera pas au Tour mais sera sur la Vuelta, qu'il a gagnée en 2010. Le but : être en forme pour la course en ligne des Mondiaux, le 29 septembre en Toscane, comme l'a annoncé Giuseppe Martinelli, le DS n°1 d'Astana sur le Giro.

    Le "ou presque" vient des pressions supposées d'Alexandre Vinokourov, aujourd'hui manager général d'Astana, pour envoyer Nibali sur le Tour.


    RIGOBERTO URAN


    (PLUTÔT) NON. «Je ne sais pas si je ferai le Tour. J'aimerais courir la Vuelta et le Championnat du monde, qui me conviennent bien», a déclaré Uran (propos repris par El Tiempo).

    Le hérault de la formidable école colombienne ne se prend pas pour autre chose qu'un gregario - pas avant 2014 s'entend - et ira là où on lui demandera. Reste que la situation est compliquée chez Sky.

    Chris Froome a été confirmé dans son statut de leader pour la Grande Boucle par Dave Brailsford, qui lui a concocté une garde rapprochée (Porte, Kiryenka, Lopez) à laquelle doit s'ajouter Bradley Wiggins.

    Mais la propension de "Wiggo" à s'affirmer coleader «jusqu'à ce que la course décide» et son échec sur le Giro pourraient encourager le patron à bousculer ses plans. Ce qui n'est pas dans ses habitudes.

    CADEL EVANS


    OUI et plutôt deux fois qu'une. On aurait pu croire que l'inscription tardive d'Evans sur le Giro était un os à ronger, une façon détournée de propulser Tejay Van Garderen comme leader sur le Tour de France. Sauf que l'Australien, à 36 ans, a été performant en Italie, plus en tout cas que lors du Tour 2012 où l'Américain l'avait devancé au général (5e contre 7e).

    Résultat : Jim Ochowitz, le manager général de BMC, a déclaré qu'Evans, lauréat de la Grande Boucle en 2011, serait de nouveau le «capitaine» en juillet et Van Garderen, récent vainqueur du Tour de Californie, le «lieutenant en chef».

    CARLOS BETANCUR

    NON - à 90%. La révélation du printemps, attaquant perpétuel, cinquième et meilleur jeune du Tour d'Italie, devait repartir illico pour sa Colombie natale, l'équipe AG2R s'étant auto-exclue du Dauphiné. Il n'était pas prévu au programme de Betancur, 23 ans, qu'il dispute le Tour, d'autant qu'il a effectué une belle campagne de classiques. On le reverra plus sûrement sur la Vuelta - mais sans certitude à ce jour. Il y retrouverait alors Domenico Pozzovivo, dixième du Tour d'Italie. Sur la Grande Boucle, Vincent Lavenu devrait privilégier, comme prévu, sa phalange française (Péraud, Gadret, Bardet...).
    ET LES AUTRES ?

    L'an dernier, Michele Scarponi avait déjà fini quatrième du Tour d'Italie et avait doublé avec le Tour. Cette année, il a déclaré à la RAI qu'il se verrait bien disputer le Tour... 2014 comme gregario de Nibali.

    En revanche, pas d'indication pour 2013 ... Son équipier Przemyslaw Niemiec, sixième à Brescia, disputera sa première Grande Boucle ... Ce qui ne sera pas le cas de son compatriote Rafal Majka, septième à 22 ans. Saxo-Tinfoff a songé à l'engager sur le Tour mais «ils ont pensé que ce serait trop d'effort pour un jeune coureur», a-t-il expliqué ...

    Maillot rose durant 24 heures, vainqueur de la 16e étape et 9e du général, l'Espagnol Benat Intxausti a donné rendez-vous pour la Vuelta. Sur le Tour, le rôle de leader de Movistar reviendra à Nairo Quintana ... Mauro Santambrogio, neuvième du Giro, ne sera pas sur le Tour car l'équipe Vini Fantini n'est pas invitée.


    REDACTION
     
  13. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Dauphiné : Saxo-Tinkoff autour de Contador[/h]



    L'équipe Saxo-Tinkoff convoquée pour le Critérium du Dauphiné (qui débute dimanche en Suisse) sera totalement dévouée à Alberto Contador. L'Espagnol, qui n'a jamais gagné l'épreuve alpine (2e en 2010, 3e en 2009), sera notamment accompagné par l'Australien Michael Rogers, deuxième du Dauphiné l'an dernier derrière son équipier Bradley Wiggins et récent deuxième du Tour de Californie.

    Roman Kreuziger
    et Nicolas Roche, qui devraient être les autres lieutenants de Contador sur le Tour de France, seront engagés sur le Tour de Suisse (8-16 juin).

    L'équipe sur le Dauphiné : Alberto Contador (ESP), Timmy Duggan (USA), Jesus Hernandez Blazquez (ESP), Benjamin Noval (ESP), Sergio Paulinho (POR), Michael Rogers (AUS), Nicki Sörensen (DAN), Chris Anker Sörensen (DAN)


    L'équipe sur le Tour de Suisse :
    Daniele Bennati (ITA), Roman Kreuziger (RTC), Karsten Kroon (HOL), Marko Kump (SLO), Michael Morkov (DAN), Nicolas Roche (IRL), Matteo Tosatto (ITA), Oliver Zaugg (SUI)
     
  14. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Classement WT : La Colombie en tête[/h]



    Le classement des nations World Tour publié par l'UCI, un ranking d'ordinaire peu médiatisé, a vu la Colombie passer en tête à la fin du Tour d'Italie. Cela consacre en particulier les performances de Rigoberto Uran, parti sur le Giro comme coéquipier de Bradley Wiggins et qui l'a fini à la deuxième place, et Carlos Betancur, désormais quatrième du classement mondial World Tour devant des coureurs comme Joaquim Rodriguez et Chris Froome.

    Dans ce classement par coureurs, Vincenzo Nibali, arrivé en vainqueur dimanche à Brescia, se glisse à la deuxième place entre Fabian Cancellara (auteur du doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix) et Peter Sagan. Dans le classement World Tour par équipes, Sky, la formation d'Uran, Froome, Wiggins ou encore Richie Porte (vainqueur de Paris-Nice), reste en tête.

    [h=2]LE CLASSEMENT :[/h] 1. COLOMBIE 766 points
    (Carlos Betancur 255, Nairo Quintana 182, Sergio Henao 176, Rigoberto Uran 153)

    2. ITALIE 720 points
    (Vincenzo Nibali 322, Michele Scarponi 213, Luca Paolini 76, Daniel Oss 58, Enrico Gasparotto 51)

    3. ESPAGNE 707 points
    (Joaquim Rodriguez 246, Alejandro Valverde 124, Benat Intxausti 90, Javier Moreno 86)

    4. GRANDE-BRETAGNE 509
    5. AUSTRALIE 437
    6. BELGIQUE 408
    7. PAYS-BAS 397
    8. FRANCE 366
    (Sylvain Chavanel 142, Jean-Christophe Péraud 111, Mathieu Ladagnous 72, Thibaut Pinot 21, Nacer Bouhanni 20)

    * Le classement des nations prend en compte les points marqués dans des épreuves World Tour par, au maximum, les cinq meilleurs coureurs de chaque pays.
     
  15. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Dauphiné : La FDJ jouera les étapes[/h]



    Nacer Bouhanni, qui a volontairement abandonné le Giro à mi-course, sera la principale chance de victoire de la FDJ lors du Critérium du Dauphiné qui débutera dimanche en Suisse. Accompagné de son poisson pilote Geoffrey Soupe, le Lorrain pourrait avoir sa chance lors des 2e, 3e et 6es étapes, accessibles a priori aux sprinteurs. L'équipe française alignera aussi Arthur Vichot, vainqueur de l'étape du Grand Colombier en 2012.

    Le grimpeur Alexandre Geniez jouera une carte importante en vue de sélection pour le Tour de France en l'absence de Sandy Casar, Arnold Jeannesson et Thibaut Pinot, tous les trois engagés sur le Tour de Suisse (8-16 juin). A noter enfin la sélection du prometteur Kenny Elissonde, qui ne prendra pas part à la Grande Boucle.

    L'équipe FDJ sur le Dauphiné : Nacer Bouhanni (FRA), Kenny Elissonde (FRA), Pierrick Fédrigo (FRA), Alexandre Geniez (FRA), Anthony Geslin (FRA), Mathieu Ladagnous (FRA), Geoffrey Soupe (FRA), Arthur Vichot (FRA)


    L'équipe Bretagne-Séché sur le Dauphiné :
    Jean-Marc Bideau (FRA), Sébastien Duret (FRA), Armindo Fonseca (FRA), Arnaud Gérard (FRA), Florian Guillou (FRA), Eduardo Sepulveda (ARG), Vegard Stake Laengen (NOR), Florian Vachon (FRA)
     
  16. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Dauphiné : Première pour Cunego[/h]



    Futur leader de l'équipe Lampre-Merida sur le Tour de France, l'Italien Damiano Cunego se préparera sur le Critérium du Dauphiné, qui va débuter dimanche en Suisse. A 31 ans, ce sera la première participation de l'ancien vainqueur du Giro (en 2004), qui privilégiait jusque là le Tour de Suisse les années où il ne doublait pas Giro et Tour.

    L'équipe sur le Dauphiné : Matteo Bono (ITA), Damiano Cunego (ITA), Kristijan Durasek (CRO), Elia Favilli (ITA), Massimo Graziato (ITA), Andrea Palini (ITA), Maximiliano Richeze (ARG), Jose Serpa Perez (COL)
     
  17. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Dauphiné : BMC sans leader[/h]




    En l'absence de Cadel Evans (qui ne recourra pas avant le Tour, 29 juin - 22 juillet) et Tejay Van Garderen (aligné sur le Tour de Suisse, 8-16 juin), BMC ne protégera pas de coureur pour le classement général sur le Critérium du Dauphiné, qui va débuter dimanche en Suisse. L'équipe américano-suisse visera des victoires d'étape, notamment par l'intermédiaire de Thor Hushovd, qui a remporté quatre étapes dans cette épreuve, mais la dernière en 2006.

    L'équipe BMC sur le Dauphiné : Brent Bookwalter (USA), Yannick Eijssen (BEL), Thor Hushovd (NOR), Martin Kohler (SUI), Dominik Nerz (ALL), Manuel Quinziato (ITA), Ivan Santaromita (ITA), Larry Warbasse (USA)
     
  18. Suix

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    Cyclisme - Tour : Une première depuis 2008






    Qu'un coureur ne défende pas son titre sur le Tour de France, comme Bradley Wiggins cette année, cela n'est pas si exceptionnel que cela. En remontant en arrière sur une période de trente ans, cela a été le cas près d'une fois sur trois. La majorité des forfaits était dûe à un problème physique, comme cela est officiellement le cas pour le premier vainqueur britannique du Tour. En 1987, à trois mois du départ, l'Américain Greg LeMond avait par exemple été victime d'un grave accident de chasse. Le dernier cas en date est différent : en 2008, ASO avait estimé que l'équipe de l'Espagnol Alberto Contador à l'époque, Astana, n'était pas bienvenue après un scandale de dopage survenu l'année précédente.

    Les précédents depuis 1983 :

    1983 : Bernard Hinault (FRA), blessure
    1985 : Laurent Fignon (FRA), blessure
    1987 : Greg LeMond (USA), blessure
    1988 : Stephen Roche (IRL), blessure
    1999 : Marco Pantani (ITA), choix du coureur
    2006 : Lance Armstrong (USA), retraite
    2008 : Alberto Contador (ESP), équipe non retenue
    2013 : Bradley wiggins (GBR), blessure.
     
  19. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Pour le coup, ça règle la question du leadership chez les Sky!!! J'en connais un qui ne doit pas être mécontent, au fond de lui...
     
  20. Suix

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    [h=1]Cyclisme - Dauphiné : La montagne de A à Z[/h] En retrait depuis le début de saison, Jérôme Coppel (Cofidis) va retrouver ses routes d'entraînement lors du Dauphiné. Il présente le parcours d'une course qui va ravir les grimpeurs, avec 4 arrivées en montée et des ascensions dans tous les sens.





    [h=2]1re étape : Champéry - Champéry (121 km)[/h] Le profil de la 1re étape du Dauphiné (D.R)

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    « C’est un début d’épreuve car il n’y a pas de prologue mais une première étape en ligne assez dure. Le parcours ne fait que 120 km, il n’y a pas un kilomètre de plat. Cela va être nerveux toute la journée. Avec deux cols de 1re catégorie, certains pourraient déjà perdre assez gros. La montée finale va se faire sur le grand plateau et on verra déjà les hommes forts. Trente secondes perdues dès le premier jour, sur une course d’une semaine, cela peut avoir son importance. D’habitude, j’utilise les premières étapes pour monter en régime. Là, il faudra tout de suite être dans le coup. »

    [h=2]2e étape : Châtel - Oyonnax (191 km)[/h] Le profil de la 2e étape du Dauphiné (D.R)

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    « La deuxième étape est un peu moins dure mais elle reste très casse-pattes. Les sprinteurs vont rester spectateurs. On va rouler sur mes routes d’entraînement au nord d’Annecy. C’est le type de parcours de moyenne montagne qu’on pourrait trouver au Tour du Pays Basque. Les puncheurs devraient se montrer dans la dernière bosse qui n’est pas loin de l’arrivée (11,5 km). Je vois bien un sprint en petit comité, pour un Tony Gallopin par exemple. »

    [h=2]3e étape : Ambérieu - Tarare (167 km)[/h] Le profil de la 3e étape du Dauphiné (D.R)

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    « Le parcours de l’étape, c’est un peu la mode du moment. Le tracé est plat pendant la plus grande partie de la journée et les organisateurs placent une bosse pas loin de l’arrivée pour créer du mouvement. C’est exactement le schéma qu’on voit dans les courses italiennes, sur le Giro par exemple. Cela rend la course nerveuse car tout le monde attend ce point stratégique. Et ensuite, ça se joue pas mal dans les descentes aussi. »

    [h=2]4e étape : Villars-les-Dombes - Parc des Oiseaux (32,5 km)[/h] Le profil de la 4e étape du Dauphiné (D.R)

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    « Pour une fois, le contre-la-montre du Dauphiné ne propose aucun relief. C’est une galette toute plate. Il est moins long, moins dur que d’habitude. Il y aura moins d’écarts au classement. Personnellement, je bosse pas mal le contre-la-montre mais je préfère quand le terrain est un peu plus vallonné. Comme c’est un peu un circuit, le vent tournera dans tous les sens. On aura de belles lignes droites sur des routes bien bitumées. C’est un truc pour les spécialistes qui ‘’emmènent du braquet’’. »

    [h=2]5e étape : Grésy-sur-Aix - Valmorel (139 km)[/h] Le profil de la 5e étape du Dauphiné (D.R)

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    « Toujours rien pour les sprinteurs. C’est casse-pattes dès le début de la journée. Il devrait y avoir deux courses en une avec une échappée pour la victoire d’étape qui partira assez tôt et une course de côte entre les prétendants au général dans l’ascension de Valmorel. Elle fait 13 km à 7 % : c’est une montée assez régulière, sans replat. Cela se monte sans trop de changements de rythme. Cela pourrait aider le train des Sky. »

    [h=2]6e étape : La-Léchère-les-Bains - Grenoble (143 km)[/h] Le profil de la 6e étape du Dauphiné (D.R)

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    « Enfin un sprint massif au programme. Enfin, rien n’est sûr. Le final est en descente vers l’arrivée à Grenoble mais il peut y avoir match entre les échappés et le peloton en milieu de journée. On a environ 50 kilomètres assez durs avec un col de première catégorie. Les équipes de sprinteurs ne pourront pas laisser trop de champs aux attaquants : pour que le sprinteur suive dans les montées, les équipiers doivent assurer un tempo. Ce n’est pas si facile de trouver le bon rythme. »

    [h=2]7e étape : Le Pont-de-Claix - Superdévoluy (187,5 km)[/h] Le profil de la 7e étape du Dauphiné (D.R)

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    « C’est une grosse journée de montagne avec rapidement l’Alpe d’Huez puis le col de Sarenne, un enchaînement nouveau qui sera au Tour de France. Je suis déjà passé plusieurs en vélo mais la route était étroite et avec des graviers. Ensuite, il n’y a pas vraiment de récupération jusqu’au col du Noyer (11,3 km à 7,2 %). On verra un petit groupe de grimpeurs se détacher avant de plonger vers la descente et la dernière montée. C’est un final que je ne connais pas. Les organisateurs essaient toujours d’innover. »

    [h=2]8e étape : Sisteron - Risoul (155,5 km)[/h] Le profil de la 8e étape du Dauphiné (D.R)

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    « Jusqu’au dernier jour, on pourrait avoir des rebondissements pour le classement général. Le Dauphiné avait déjà monté une étape à Risoul il y a trois ans. C’est une très belle montée assez large. Le pied est relativement facile et ça se corse progressivement, c’est de plus en dur plus. C’est le type de montée où il y a beaucoup de mouvements et les écarts se font dans les deux derniers kilomètres. J’ai couru après la forme depuis le début de saison. En fin de semaine, tout le monde sera fixé. »


    A. T.-C., à Champéry
     

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