[Les lois du jeu]: le point sur les règles, les sujets à polémique

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Suix, 5 Février 2013.

  1. Suix

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    Tout d'abord, il convenait de mettre à disposition de tous les 17 lois du jeu.

    Vous les trouverez dans ce document PDF:

    http://fr.fifa.com/mm/document/footballdevelopment/refereeing/81/42/36/lawsofthegame_2012_f.pdf



    17 lois, mille interprétations


    Bien sûr, fustiger l'arbitre et ses décisions a toujours fait partie du "jeu" de football et de ce qu'il engendre: les éternelles discussions ou disputes, l'expression d'une épouvantable mauvaise foi et d'une outrance que la vie en société réprime ailleurs. La dérive réside dans l'industrialisation de ce penchant, dans une exploitation médiatique aujourd'hui devenue systématique. Ainsi, personne n'est en mesure de prouver qu'il y a plus d'erreurs d'arbitrage qu'avant, mais en revanche, il est établi avec certitude qu'on n'a jamais accordé tant de place aux erreurs d'arbitrage, réelles ou supposées.
    Le "réarbitrage" est devenu un contenu éditorial à part entière, à mesure que les réalisateurs imposaient – aux téléspectateurs, aux commentateurs et aux autres journalistes – de revoir (et de rejuger) un nombre croissant d'actions considérées comme litigieuses. Parmi les conditions de cette exploitation figure la nécessité que l'arbitrage soit commenté par des personnes connaissant horriblement mal les règles elles-mêmes, l'essentiel étant de partager et de répandre la détestation réflexe de l'arbitre, fût-ce au prix d'une vision extraordinairement pauvre du jeu et des matches [1].


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    IDÉES FAUSSES



    Une plongée dans les 17 Lois du jeu et dans les "interprétations et directives" qui les accompagnent a permis de dégager six idées fausses sur les règles (article sur les Cahiers du football) parmi les plus répandues: la "main décollée du corps", le "dernier défenseur", le tacle "les deux pieds décollés", le défenseur qui "joue le ballon", etc. On identifie là des erreurs communes et relativement faciles à détromper, sans pour autant trouver dans les textes de solutions toutes faites, de "vraie règle" qui mettrait tout le monde d'accord. Beaucoup d'idées fausses résultent d'ailleurs de la confusion entre les règles et les recommandations sur leur application (livrées en annexe des 17 Lois, en particulier pour la loi 12 sur les fautes): l'attitude la plus répandue consiste à prendre une de ces recommandations pour la règle, alors qu'elles ne sont que des éléments d'interprétation parmi d'autres.
    Et il s'agit justement d'admettre que l'arbitrage est un travail d'interprétation qui impose de trancher des actions parfois indécidables en recourant à une gamme de sanctions limitée (carton rouge ou carton jaune, penalty ou pas, etc.). Parfois, l'arbitre commet une erreur avérée, mais la plupart du temps, son interprétation d'un fait de jeu est par nature discutable ou contestable – sans être erronée pour autant. Les procureurs médiatiques auront accompli leur révolution quand ils auront compris cela et renonceront à une logique qu'un commentateur a maintes fois résumée avec des exclamations du genre "Il y aurait pu y avoir penalty, il aurait dû y avoir penalty"...

    DES RÈGLES IMPARFAITES



    Les règles elles-mêmes sont imparfaites, parfois maladroites ou ambigües dans leur rédaction – la loi 12 évoque par exemple "l'imprudence, la témérité et l'excès d'engagement" comme condition d'une faute, ou définit de façon tout aussi surannée la "charge" d'un adversaire. Elles ont certainement moins besoin d'être réformées – avec les risques incalculables que comporte l'envie de bousculer le fragile équilibre qui a fait du football le plus beau sport du monde – que d'être rédigées plus clairement.
    Il existe même une sorte de zone grise comportant un ensemble de règles non écrites, mais communément admises. Par exemple, les "consignes" de début de saison livrées dans certains pays (dont la France) ont parfois ont parfois réinterprété les textes avec un peu trop de liberté et ajouté à la confusion. On est également surpris de se rendre compte que des notions comme la charge "épaule contre épaule" (jugée valide) ne sont écrites nulle part. Il y a ainsi des adages – plus ou moins de bon sens – qui constituent une sorte d'évangile apocryphe, parfois reconnu par les instances ou en tout cas jamais démenties. Là aussi, un travail de mise à jour et d'éclaircissement serait bienvenu de la part de l'International Board, ne serait-ce que dans la volonté de limiter les interprétations locales et d'harmoniser l'application des règles. Sans pour autant vouloir tout simplifier ou tout expliciter, une mission impossible qui se heurtera toujours à une réalité qui refusera d'entrer dans des cases: il faut accepter l'imperfection des règles, leur incapacité à supprimer la subjectivité de l'arbitre.

    RUDE MÉTIER



    De façon plus anecdotique, il y a aussi des règles méconnues de tous (y compris les joueurs), comme celles remises au jour par un récent Ajaccio-Rennes: l'interdiction de tout artifice pour passer la ballon à son gardien afin qu'il s'en saisisse avec les mains, et la mise en jeu du ballon par simple contact lors de l'exécution d'un coup franc indirect (lire ici).
    S'intéresser de plus près aux Lois du jeu conduit à constater ses propres lacunes en la matière, et à découvrir celles des règles elles-mêmes. Mais aussi à prendre conscience qu'arbitrer est une activité extrêmement difficile en soi – délicate, complexe, passionnante... et indispensable, faut-il le rappeler –, et que l'exercer au plus haut niveau l'est encore plus. Il est regrettable que ce métier soit si mal compris et les règles si mal interprétées.
    On invite donc les journalistes, experts, observateurs, analystes, commentateurs et autres consultants à se pencher plus sérieusement sur les règles. Ils diraient moins de sottises et y glaneraient au passage une vision plus sensée de l'arbitrage. Évidemment, cela reviendrait à renoncer à cette formidable rente éditoriale qu'est le dénigrement de l'arbitre et l'exploitation des polémiques sur leurs décisions. Une rente qui explique, mieux que tout autre facteur, l'extraordinaire ignorance des règles qui continue de prévaloir dans les rédactions des principaux médias, et le refus de proposer une vision un tant soit peu constructive et pédagogique des Lois du jeu.
    [1] Pour ne prendre que l'exemple le plus récent: une fois établie l'erreur bien réelle ayant conduit à refuser un but pourtant valable au LOSC face au PSG, dimanche soir, Canal+ aurait pu remontrer et commenter à la mi-temps les nombreuses belles actions des deux équipes plutôt que la consacrer à des gros plans sur l'assistant coupable et à des interviewes centrées sur ce fait de jeu.
    Image : l'arbitre Wolfgang Stark durant l'Euro 2012 – TF1.
     
    Dernière édition par un modérateur: 5 Février 2013
  2. Suix

    Suix Guest

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    6 idées fausses sur les règles

    Le "dernier défenseur", la "main décollée du corps", le "tacle par derrière" et autres lieux communs aussi faux que répandus. Un article d'utilité publique.




    Jamais les polémiques sur l'arbitrage n'ont occupé autant de place, mais jamais l'arbitrage n'a été si mal compris et les règles si mal connues: en témoigne l'impunité avec laquelle les experts – qu'ils soient journalistes, commentateurs ou consultants – répandent des contre-vérités, des légendes ou parfois de pures inventions. Consulter les Lois du jeu ne constitue pourtant pas une tâche insurmontable, à plus forte raison pour ceux qui prétendent juger les arbitres. Mais nous autres spectateurs n'allons pas pour autant à la source, et nous sommes nombreux à nous laisser piéger par certains lieux communs.

    Pour faire le tri et, autant que possible, remettre certaines choses au clair, nous avons relu les textes, confronté les lieux communs aux textes, consulté des arbitres pour obtenir des éclaircissements. Et retenu six idées fausses sur l'arbitrage particulièrement répandues.

    Beaucoup d'entre elles résultent d'une confusion de départ entre les 17 Lois du jeu et les recommandations qui les accompagnent dans un second document, plus étoffé et baptisé "Interprétations des lois du jeu et directives pour les arbitres". La plupart de ces recommandations sont, en particulier pour la cardinale loi 12 sur les "fautes et incorrections", des éléments d'interprétation de la règle dans une situation donnée, pas la règle elle-même. L'attitude la plus courante consiste à choisir la recommandation qui se prête le mieux à la contestation de la décision arbitrale pour faire de cette dernière une erreur...






    "La faute a commencé hors de la surface, il n'y avait pas penalty"


    Au chapitre des recommandations pour la loi 12, concernant la faute "tenir un adversaire", il est précisé: "Si un défenseur commence à tenir un attaquant à l’extérieur de la surface de réparation mais poursuit son infraction à l’intérieur de la surface, l’arbitre accordera un coup de pied de réparation."

    La règle est explicite: si le geste fautif se poursuit à l'intérieur de la surface, il y a penalty. La question n'est pas de savoir où elle a commencé, mais où elle a fini...

    Reste l'interrogation sur les fautes commises "de l'intérieur vers l'extérieur" de la surface (dans le cas de figure où il est difficile d'établir si elle a lieu à l'intérieur ou à l'extérieur), généralement sur une situation peu dangereuse puisque l'attaquant tourne le dos au but... Mais la règle du penalty contient sa part d'arbitraire: le rectangle de la surface de réparation ne définit pas une zone de danger très cohérente, et des penalties accordés pour des fautes aux angles avec la ligne de but paraissent logiquement plus sévères que pour des fautes à douze mètres dans l'axe.

    Il appartient à l'arbitre, dans ce cas comme dans les autres, de réparer la faute en proportion non seulement de la faute, mais aussi de la nature de l'action.




    La main est "décollée du corps" ou "la main va vers le ballon", alors il y a penalty


    On résume là une incompréhension foncière sur le principe même des "mains": en dernière analyse, c'est toujours le caractère intentionnel du geste qui doit présider à la sanction, c'est-à-dire quelque chose qui relève de l'interprétation – probablement plus que pour n'importe quel autre cas de figure: allez savoir ce qui relève du réflexe, de l'intention, de la ruse ou de la malchance.

    La loi 12 invite l'arbitre à "prendre en considération" plusieurs critères:
    • le mouvement de la main en direction du ballon (et non du ballon en direction de la main)
    • la distance entre l’adversaire et le ballon (ballon inattendu)
    • la position de la main, qui ne vaut pas nécessairement infraction



    Ni la "main décollée du corps" ni "la main qui va vers le ballon" n'obligent en soi à siffler une faute, contrairement à ce que l'on entend souvent (il est vrai que certains commentateurs croient même que toute main constitue une faute). L'arbitre doit tenir compte de plusieurs éléments d'interprétation de "la position de la main", comme l'éventuelle utilisation des bras pour augmenter les chances de contrer le ballon, le caractère naturel de la position...

    "L'augmentation de la surface d'opposition" est une notion que les arbitres ont officialisée, mais qui ne figure pas dans les textes: en revanche, elle est légitime dans l'esprit, à condition de la considérer comme une élément d'interprétation parmi d'autres. Les "mains" resteront toujours les fautes les plus discutées.





    La faute a été commise en position de "dernier défenseur", le joueur doit être expulsé


    Cette idée très répandue est particulièrement fausse. La règle qui détermine l'exclusion dans ce cas de figure, c'est l'annihilation d'une occasion de but, et si elle prévoit des critères d'appréciation, aucun n'est aussi spécifique:


    Les arbitres doivent tenir compte des critères suivants pour décider s’ils entendent sanctionner d’un carton rouge le fait d’avoir empêché de marquer un but ou d’avoir annihilé une occasion de but manifeste :
    • la distance entre le lieu de la faute et le but ;
    • la probabilité qu’a l’équipe de conserver ou de récupérer le ballon ;
    • le sens du jeu ;
    • le placement et le nombre de défenseurs.


    Nulle part de "dernier défenseur" : l'arbitre doit évaluer les chances qu'avait l'attaquant de marquer, on est encore dans la difficulté de l'interprétation – cette fois, celle d'une phase de jeu. Là encore, on peut faire de ce critère un élément de la décision, mais pas le confondre avec la règle.




    Le défenseur a joué (ou touché en premier) le ballon, alors il n'y a pas faute


    En cas de jeu dangereux, peu importe que le joueur n'ait pas intentionnellement fait faute, qu'il ait joué voire touché le ballon (même avant l'attaquant). "Le jeu dangereux se commet à proximité d’un adversaire et empêche celui-ci de jouer le ballon par crainte d’être blessé. Le jeu dangereux n’implique pas de contact physique entre les joueurs."
    [*] C'est le cas à chaque fois qu'un joueur emporte son adversaire avec le ballon... Même s'il n'a pas touché ce dernier (qui peut avoir été assez agile pour éviter le contact), l'arbitre peut considérer qu'il y a eu risque de blessure. Une question de bon sens, mais ça ne suffit manifestement pas.


    [*] Interprétation de la loi 12 à propos de la faute pour "jeu dangereux", qui sanctionne l'excès d'engagement et qui distingue cependant les sanctions selon qu'il y ait contact ou non: coup franc direct (ou penalty) dans le premier cas, coup franc indirect dans le second. "En cas de contact physique, l’action devient une faute qui peut être sanctionnée par un coup franc direct ou un coup de pied de réparation. En cas de contact physique, l’arbitre doit sérieusement envisager la probabilité qu’une incorrection a aussi été commise." Le joueur peut tout de même être expulsé en l'absence de contact, même si l'avertissement sera plus logique, le plus souvent.




    Le défenseur a "taclé par derrière" ou "les deux pieds décollés", il doit être expulsé


    La confusion sur le premier point a en grande partie son origine dans les consignes de la FIFA avant la Coupe du monde 1998, schématisées comme une interdiction du "tacle par derrière". En réalité, un tacle par derrière n'appelle par forcément de carton rouge s'il est exécuté sans danger pour l'adversaire. Évidemment, il constitue souvent une circonstance aggravante, mais c'est la "faute grossière" qui vaut exclusion: "Tout joueur qui assène un coup à un adversaire lorsqu’ils disputent le ballon, de devant, de côté ou de derrière, avec une jambe ou les deux, avec une force excessive et de nature à compromettre la sécurité de l’adversaire, se rend coupable d’une faute grossière."

    La notion d'un ou deux pieds décollés n'est pas un facteur non plus: on en trouve nulle trace dans les textes. C'est le degré de brutalité et de danger qu'il s'agit d'apprécier, ce qui devient compliqué lorsque la faute se situe dans la zone de flou entre le carton jaune et le carton rouge. Dans ces cas, on a bien du mal à comprendre que deux décisions sont à peu près aussi légitimes l'une que l'autre.

    Pour rappel :
    "Si l’action comporte un risque de blessure évident, l’arbitre devra avertir le joueur pour jeu dangereux." (interprétation loi 12 / jeu dangereux)
    "Un tacle qui met en danger l’intégrité physique d’un adversaire doit être sanctionné comme faute grossière. (...) Un joueur coupable d’une faute grossière doit être exclu." (interprétation loi 12 / faute grossière]
     
  3. Suix

    Suix Guest

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    "La passe a été déviée par un défenseur, il n'y a pas hors-jeu"


    Il est vrai qu'on n'entend plus trop cette idée fausse lors des retransmissions télévisées, mais elle persiste avec quelque vigueur sur les terrains amateurs. Dès lors que l'attaquant est en position de hors-jeu au moment de la passe de son partenaire, l'arbitre doit sanctionner le hors-jeu. Bien sûr, si un défenseur effectue une passe qui échoit à un attaquant adverse (tel Gerrard pour Henry lors du France-Angleterre 2004), il ne peut y avoir de hors-jeu.

    [​IMG]


    Dans l'esprit, le hors-jeu doit sanctionner un attaquant qui tire avantage de sa position. Cela renvoie à l'imbécillité centimétrique du "révélateur", qui suppose qu'un joueur ayant une épaule hors-jeu soit empêché d'aller au bout de son action.

    * * *​
    On trouvera probablement d'autres "idées fausses" en vigueur. En tout cas, se plonger dans le texte des 17 lois du jeu conduit au constat que si leur principe est remarquablement simple, leur application se complique de toutes sortes d'interrogations. L'erreur fondamentale consiste à aller chercher dans les textes de quoi faire jaillir une sorte de vérité de la règle pour n'importe quelle action, alors que l'arbitrage de toutes les actions un tant soit peu litigieuses devra toujours relever de l'interprétation (y compris avec l'assistance vidéo, les enfants), et sera donc sujet à discussion.
     
  4. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    merci suix, je croyais aux idées 1 et 2 ...

    donc, les règles ne sont pas mauvaises, c'est donc bien nos arbitres (sens large : avec leurs instances de notation/désignation) qui sont nuls :eek:ldmrgreen:
     
  5. sbeys

    sbeys Well-Known Member

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    " "Si un défenseur commence à tenir un attaquant à l’extérieur de la surface de réparation mais poursuit son infraction à l’intérieur de la surface, l’arbitre accordera un coup de pied de réparation."

    La règle est explicite: si le geste fautif se poursuit à l'intérieur de la surface, il y a penalty. La question n'est pas de savoir où elle a commencé, mais où elle a fini... "


    Dédicace à KAM qui m'avait soutenu avec corps et âme qu'il n'y avait pas pénalty sur l'action de Ben Arfa contre le Milan, alors que le défenseur lui tirait le maillot à l'extérieur puis à l'intérieur de la surface...

    J'avais raison! :cool:


    Sinon, je connaissais quasiment toutes les règles, sans jamais avoir arbitré, il suffit juste de comprendre, "sentir" le football...

    On en revient toujours au même point, pour arbitrer il faut connaitre les règles et faire preuve de bon sens, ce dont nos arbitres sont totalement dépourvus! :lol:
     
  6. bumpa

    bumpa Le capitaine, l'aboyeur

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    Merci Suix et les CDF, j'avais vu l'article et j'ai pensé à toi direct quand à chaque fois on essaye de faire comprendre qu'une main dans la surface ça ne vaut pas forcément pénalty.
    Don qui shoot que nous sommes.
     
  7. Wilmar

    Wilmar Well-Known Member

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    Un truc que les anglais et les gars du Sud-Ouest n'ont pas encore compris.
     
  8. bumpa

    bumpa Le capitaine, l'aboyeur

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    Zlatan, Lovren, tout ça
     
  9. Kam

    Kam Well-Known Member

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    Les lois changent tous les ans. Du temps ou j'étais arbitre, c'était le commencement de la faute qui compte. J'ai déjà assez de choses plus importantes sur les quelles me mettre à jour chaque année comme la loi de finance vu mon métier, donc pardonne moi si je fais des erreurs d'ancienneté sur les nouvelles lois du foot :p

    Et non, personne ne connait toutes les règles sans avoir arbitré, t'imagine pas la taille du bouquin, et le nombre de cas possibles :(
     
  10. WAZA71

    WAZA71 Well-Known Member

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    ca change rien au problème qu'il y a pas mal d'interprétation même chez les arbitre pro ( cf: le but reffusé a Lyon contre l'ACA)
     
  11. Kam

    Kam Well-Known Member

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    On nous a toujours dit : il y a l'esprit, il y a la lettre.

    En gros, voici le texte, apprends le, et avise. Quoi qu'il arrive tu seras critiqué. (cf colina qui respecte a la lettre le règlement sur Barthez, comme ça j'en remets une couche^^).
     
  12. WAZA71

    WAZA71 Well-Known Member

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    ouai mais bon quand tu vois que certain arbitre l'auraient accordé tu te dis que certaines régle devrais être revu:innocent:
     
  13. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    [h=1]La vidéo dès août prochain[/h]


    La Fédération anglaise (FA) a annoncé vendredi que la technologie sur la ligne de but serait opérationnelle dès cet été pour le Community Shield, avant probablement d'être étendue aux rencontres de Championnat d'Angleterre. «Nous sommes en plein dans l'appel d'offre avec les 20 clubs de Premier League et le stade de Wembley. Nous étudions les fournisseurs possibles et nous prendrons une décision très vite», a déclaré Alex Horne, le secrétaire général de la FA. Il a précisé que des ralentis seraient disponibles pour les chaînes qui retransmettent les rencontres mais que la FA réservait encore sa décision de les montrer sur les écrans géants des stades. «Cela tombe dans la catégorie "décision controversée"», a-t-il reconnu.


    http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-video-des-aout-prochain/354047
     
  14. BaSiLe_BoLi_

    BaSiLe_BoLi_ L'OM c'est nous

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    Qui le dégage au fin fond de la planète ce Chapron .

    [video=dailymotion;xxzbhv]http://www.dailymotion.com/video/xxzbhv_comportement-l-arbitre-tony-chapron_sport?start=12[/video]
     
  15. @ALBARELLO ERIC

    @ALBARELLO ERIC Well-Known Member

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    oui les arbitres sont les bouc emmissaires des regles franco française bravo la DNA
     
  16. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Garibian ne veut pas de «robots»

    «Un arbitre doit être capable de faire les gros yeux mais aussi de relever un joueur, de sourire, explique l'ancien arbitre international à notre journal, vendredi. Cela passe par le "body language" (langage du corps), un mot, plein de détails qui permettent de désamorcer des situations.»

    Nouveau directeur technique de l'arbitrage (DTA), il insiste : «Je ne veux pas d'arbitres formatés, des robots». Mais il prévient, aussi : «Les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants doivent aussi faire des progrès dans leur comportement.» «C'est aux joueurs de respecter les règles, poursuit-il. L'arbitre doit expliquer, communiquer mais pas question qu'il se justifie.»

    «Faire la part des choses entre la contestation véhémente d'un joueur et sa frustration, qui peut être gérée.» Celui qui a été choisi en juillet par Noël Le Graët, le président de la FFF, pour succéder à Marc Batta, contesté par une partie de la "famille", récuse l'idée que les arbitres commettent trop d'erreurs. «L'erreur technique peut arriver (...) mais les tricheurs (sont) performants.» Trop de cartons ? Là encore, selon l'ancien patron de la commission de discipline de la LFP (décembre 2008 - 2013), «les chiffres montrent le contraire». Il a tout de même demandé à ses troupes de «faire la part des choses entre la contestation véhémente d'un joueur et sa frustration, qui peut être gérée



    et donc concrètement un thiago silva qui arrête l'arbitre pour lui parler, il se prendra le rouge comme avant ou pas ?

    en tout cas, cette révolution de l'esprit de la lettre, on ne l'a pas trop vu, 2 ou 3 carton rouge/double jaune sévère rien qu'à la 1ère journée
     
    Dernière édition: 16 Août 2013
  17. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  18. Victorino

    Victorino Well-Known Member

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    Le premier expulsé du fait de la vidéo restera pour moi Z.Zidane en finale de CDM 2006.
     
  19. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    aux arbitres amateurs qui pourraient trainer ici :
    - lorsque l'arbitre fait tomber un joueur et, en conséquence, lui fait perdre le controle du ballon qui revient à l'adversaire, l'arbitre peut-il siffler faute ou entre-deux pour redonner le ballon au joueur lésé ?

    l'arbitre d'empoli-juve vient de le faire et c'est la première fois que je vois ça. :pensif:
     
  20. Victorino

    Victorino Well-Known Member

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    Merci de m'avoir ignoré "au grand Ermite pastafariste" sur la vidéo.

    C'est pas clair ton truc, il a fait quoi l'arbitre d'empoli-juve, il a sifflé faute ou entre-deux?
     

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