Salut l'ami. De là où tu es, je sais que tu liras cette petite lettre ouverte. Sans rien dire et avec la discrétion et le savoir vivre qui te caractérisent tant, tu es resté un observateur attentif de ce club et il est évident que tu ne peux rester de marbre face à la tragédie qui se joue au sein même de cette institution qu'est l'Olympique de Marseille. Évidemment, personne ne faisant jamais l'unanimité et encore moins ici où la passion est brulante et même dévorante, certains ne se sont pas gênés pour te casser du sucre sur le dos. Parfois avec des gants mais bien trop souvent brutalement. On te reprochait certains choix de joueurs ? Regarde les chèvrasses qui jouent aujourd'hui... Ton caractère ne passait pas auprès de certains ? Qui sont il pour te juger mon ami ? Sont-ils tous si bien que ça qu'ils se permettent de déglinguer publiquement un Homme qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas ? Je sais, tu sais tout ça bien mieux que moi. Aujourd'hui notre OM va mal. Sportivement d'abord. On joue comme des brêles. Même le style Deschamps nous ferait penser à Guardiola en ce moment. Je te jure ! On se moquait de Morel, on nous a ramené un asthmatique mono-neuronal italien. J'avoue, il vient pas de Lorient mais de la Juventus et sur le tableau des transferts de France Football ça fait classe, mais tu parles d'une évolution... Nos meilleurs joueurs nous ont tous quitté, peu après toi d'ailleurs. Payet, Gignac, Ayew sont tous partis et dans leur grande majorité sans rapporté le moindre euro. Faut dire qu'avec la tronche de leur interlocuteur au club, on peut les comprendre aisément. Enfin voilà, comme tu l'as compris c'est pas la grosse ambiance en ce moment. Parfois, secrètement, je me met à rêver de... Bah, à rêver de ton retour, tout simplement. Te voir revenir dans ton club. Tu pardonnerais ceux qui ont douté de toi en affirmant qu'il est normal que les supporters soient exigeants. Tu reprendrais tes activités là où tu les as laissées, sans broncher ni te défausser alors que depuis ton départ ils ont tout mit en œuvre pour démolir tout ce que tu avais construit. Mais j'ai confiance en toi, en ton amour pour nous, ta pssion envers ce club et surtout en ton professionnalisme. Alors je te le demande sans fausse pudeur, reviens José ! On a besoin de toi. Alors fais vite.
Et le josé reviens, josé reviens parmi les tiens d'Enrico Macias ça na vous bouleverse pas? Flagelator inculte
Ca va Néné ? Ca va Néné ? Ca, ça, ça va Néné ? Non, ça va pas. Non, ça va pas. Sutout pas. Surtout pas. Tap ! Tap ! Taper sur la table.
