Jeux Olympiques d'Hiver : PyeongChang 2018

Discussion dans 'Les sports de glisse' démarrée par Sasho, 21 Janvier 2018.

  1. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    Le duel entre ces deux la sera sérré sur toutes les courses. Pour être honnête, j'ai un peu de mal à dire quel format est favorable à qui :p

    Si on se base sur les resultats de la saison en cours, Boe a été dans la majorité des cas plus rapide sur les skis mais Fourcade se montre plus régu au tir. Au sprint, chacun ski seul face au chrono donc celui qui à l'avantage en ski peut faire des écarts...s'il gache pas tout au tir! Bref, tu l'auras compris, c'est tres indécis :D

    En tout cas ces deux la vont sans doute faire une belle moisson de médailles
     
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  2. LePetitMarseillai

    LePetitMarseillai Well-Known Member

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    Oui c'est sur merci des infos
    Ça m'aide pas beaucoup pour mes Paris même si très difficile de ne pas être chauvant ....dautant que la côté est généreuse
     
  3. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    Laura Dahlmeier frappe d'entrée. tir parfait à 10/10, bon temps de ski, c'est mérité!
    Par contre le reste du podium est assez inatendu meme si vitkova et olsbu sont pas des inconnues non plus.

    Belle perf de Marie Dorin qu'on attendait pas à ce niveau et qui passe tres pres du podium. Je suis agréablement surpris par son temps de ski. :)
    Les autres françaises, toutes à 8/10 au tir, finissent à des places correctes en vu de la poursuite lundi.
     
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  4. OMali

    OMali Well-Known Member

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    J ai mis Thibault Fauconnet en short track dans la loose du jour....les boules pour lui.
     
  5. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    C'est clair. 4 ans de préparation qui s'envolent car le mec devant toi se casse la gueule, y'a de quoi l'avoir mauvaise !
     
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  6. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Martin s'est viandé sur le couché, ça lui a coûté cher. Néanmoins, il n'est qu'à 22 secondes malgré les 3 fautes, il reste placé pour la poursuite. Simon Desthieux est aussi dans le coup.

    La bonne nouvelle, c'est que Johannes Boe s'est encore plus troué et partira à plus d'une minute.

    Beaucoup d'erreurs au tir sur le sprint, globalement. Les conditions ont l'air d'être assez difficiles...

    Surtout qu'il était bien placé pour tenter une attaque dans les deux derniers tours. C'est cruel comme sport...
     
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  7. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    J'espere que t'as pas miser trop au final car la c'etait difficile de prévoir ca :D

    Podium plutot improbable au final. Pas tellement pour le vainqueur Peiffer qui est quand meme une référence mais Krcmar et Windisch, c'est certes du solide, mais c'etait compliqué de miser sur eux au départ. Bravo à eux ! :)

    Coté francais, y'a eu des gros soucis au couché la !
     
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  8. OMali

    OMali Well-Known Member

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    1ere médaille d or.
    Perrine Laffont en ski de bosses.
    Elle a assuré la petite.
    On est lancés et de fort belle maniere
     
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  9. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    19 ans la petite, et déjà championne olympique et championne du monde. Quel talent!!!

    Alors imagine ceux qui avaient misé sur ça!!!

    Lui c'est mon champion!!!:D:D:D
     
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  10. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    Elle était même pas née quand on gagné la coupe du monde 98 :eek:

    Apres le flop (pour le moment) de fourcade, ca fait du bien cette médaille :D
    Bravo perrine laffont, superbe perf !!
     
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  11. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Dire qu'elle était déjà finaliste à Sotchi, à seulement 15 ans. Quelle championne!!!

    Je ne suis pas forcément inquiet pour Martin. Même s'il est passé à côté du sprint (comme à Sotchi) il n'est qu'à une vingtaine de secondes de Pfeiffer malgré ses 3 tours, preuve qu'il est en forme et que le ski est bon.

    Maintenant, il est prévenu par rapport aux conditions capricieuses. A lui de rectifier le tir!!!
     
  12. nasri88

    nasri88 Moderateur

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    Comme dit précédemment, Martin n'est qu'à 22 secondes avec 3 fautes. Cela veut dire qu'il aurait pu être champion olympique avec 2 fautes. Donc il va vite et J. Boe est loin. Il y a 4 ans, Martin était déjà à peu prêt dans une situation similaire après le sprint et il a gagné la poursuite donc j'y crois. IL va de toute façon faire les efforts pour remonter assez vite. Q'ils en profite bien les autres, ce n'est pas tout les jours que Foucade et J. Boe se troueront. A noter quel'on a assisté à la plus mauvaise performance de Martin, cela relativise quand même sa saison.

    Sinon, je suis assez d'accord avec F Télévision pour dire que la réalisation est vraiment catastrophique. Aucun image par exemple de Destieux, de Fillon Maillet et ils nous suive des fois des athletes qui n'ont rien à jouer. Vraiment frustrant par rapport à ce que l'on a toute l'année. Et même si ce n'est pas au même niveau, les analyses de F Télévision sont quand même largement moins bonnes que celles de l'Equipe 21 qui sont plus techniques, plus précises et qui t'emporte vraiment dans la course.
     
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  13. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    On est d'accord. C'est le problème des jeux, t'as des mecs qui sont affectés à une discipline qu'ils maitrisent pas forcément. Boyon il a jamais été au biathlon avant et ca se sent.

    Niveau réal, ouais c'est un peu le bordel, meme si aujourd'hui c'etait en progres comparé à hier (où c'etait vraiment l'anarchie :D )

    Bon la poursuite c'est plus facile pour un real, ca devrait aller demain
     
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  14. nasri88

    nasri88 Moderateur

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    Je l'espère vraiment. Enfin si Vincent Jay lui il connait ce qu'il commente. Mais par exemple, il n'ont jamais parlé de Clic alors que c'est un truc essentiel quand même et l'Equipe 21 en parle constamment.
     
  15. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    Ah oui par contre jay je me premettrai pas de douter de ses compétences :D
    Mais c'est vrai qu'il explique moins de chose qu'alexis boeuf
     
  16. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    Perrine Laffont : l'or d'un destin familial

    La jeune Française de 19 ans a remporté dimanche l'or olympique en ski de bosses. Le premier titre d'un bosseur depuis celui d'Edgar Grospiron, en 1992 à Albertville. Un destin qui lui semblait promis.


    PYEONGCHANG. - A cet instant, il reste deux candidates à s'élancer dans les bourrasques de Phoenix Park, embrasées par des projecteurs prêts à révéler au monde la nouvelle championne olympique de ski de bosses au cœur de la nuit coréenne. Perrine Laffont, la jeune Ariégeoise de 19 ans, est aux portes du rêve de sa vie. Et d'un destin qu'elle s'était imaginé depuis son plus jeune âge. Quelques minutes plus tôt, aux alentours de 22h15, elle planait sur une piste qui, il y a encore trois jours, lui donnait les pires difficultés à l'entraînement. Au sommet d'une piste battue par la neige, qui n'a cessé de tomber, c'est d'abord l'Australienne Britteny Cox qui aurait pu destituer la Française de ce qui n'est alors qu'un simple strapontin vers le marbre du sport. Mais ni Cox, ni Andi Naude, dernière à se balancer dans les bosses comme une damnée, ne purent l'en éjecter. C'est que leur avenir était bouché.

    Dans une fraction de seconde qui vaut éternité, Perrine Laffont s'immobilise dans la raquette d'arrivée, le regard vide derrière la visière dorée de son masque. Si bien qu'on ne sait si elle comprend. Le clan Français, lui, exulte. Comme s'il voulait la sortir de sa torpeur. La jeune fille flanque alors ses moufles sur sa bouche pour étouffer le cri de la victoire. Elle est championne olympique de ski de bosses. « C'était la course la plus dure de toute ma vie, a-t-elle dit, visiblement exténuée, en conférence de presse. Depuis qu'on est arrivé ici, on n'a pas arrêté. Je voulais prendre des pauses mais mes entraîneurs me disaient, “non tu continues !“. Aujourd'hui, je ne me sentais pas vraiment capable de gagner, ils m'ont poussé à le faire. »

    On ne prendra pas de paris, mais il est assez probable qu'elle zyeuta immédiatement dans la foule compacte les larmes naissantes de son père, Jean-Jacques, et le bonheur sourd de sa mère, Dominique, qui a fui les caméras et les micros pour aller vivre sa finale de son côté. Seule. En enfilant sa médaille d'or autour du coup, demain, sur la place olympique de Pyeongchang, à deux pas du Club France où elle sera célébrée comme la première championne tricolore de ces XIIIe Jeux olympiques, Perrine Laffont ne réalisera pas seulement l'avenir scintillant qu'on lui déroulait sous les pieds depuis ses débuts sur les skis. Elle concrétisera la dévotion d'une famille au ski de bosses. Et rompra définitivement avec ses démons.

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    Perrine Laffont, dimanche, lors de la finale olympique de ski de bosses, à Pyeongchang. REUTERS/Issei Kato (Reuters)
    «On lui a acheté une paire et elle les chaussait dans la maison. Elle se déplaçait comme ça, dans sa chambre, dans la cuisine, elle apprenait l'équilibre.» - Dominique, sa mère


    Il y a 4 ans, une gamine avec une queue de cheval s'était planquée dans une tente pour pleurer à l'arrivée de l'épreuve olympique. Les jours qui suivirent, elle prit seule face à elle-même rendez-vous avec les Jeux, se promettant d'y revenir une fois devenue femme. Perrine Laffont avait 15 ans. Venait de découvrir l'un des événements le plus médiatisés de la planète sport. Avec une seule ligne sur son CV : cinq courses de Coupe du monde, un mois de compétition chez les pros. « Pour l'instant, dans ma tête, les Jeux restent accolés à un sentiment de frustration. Ce que j'ai fait en Russie, c'est la plus grande déception de ma carrière, confia-t-elle l'automne dernier, en plein stage d'avant-saison à Zermatt, cossue station du Valais Suisse. Peu importe l'âge que j'avais, je n'ai pas réussi à retrouver la sérénité, l'inconscience qui était la mienne lors de la qualif. Ça fait quatre ans que je vis avec ce regret ».

    A Sotchi, son run de qualifications avait ébloui. Et la France s'était prise de passion pour cette enfant aux yeux enjoués qui semblait déjà si mature. Il y avait tout ce qu'on aime admirer : la précocité, l'insouciance et un talent ; indicible, impalpable, inexplicable, qu'on se prend dans la figure parce qu'il est évident. C'était une surdouée, flanquée de l'étiquette pesante de la benjamine de la délégation Française. Le début des tourments. Pour la première fois de sa vie, la Française avait fait son âge en finale pour terminer 14e. Plus que le résultat, c'est la façon dont elle s'était laissée ronger par la pression qui avait rappelé à tous, observateur, médias, staff technique, l'adolescente qu'elle était encore.

    Elle se remit difficilement de la vague d'enthousiasme qui la lessiva dans son écume et son brouhaha. Tout était devenu trop grand pour elle, venu trop vite. La petite skieuse du Mont d'Olmes, modeste station des Pyrénées, skiait jusque-là sous le seul regard bienveillant de sa mère et de son père, à la tête d'une école de ski de bosses. « Les bosses, c'est notre socle. J'ai rencontré mon mari grâce à elles, raconte Dominique, mère de la nouvelle médaillée d'or. Il était moniteur et moi pratiquante. Ensuite, nous avons fondé le club. Nous nous sommes investis personnellement. Emmener les enfants aux courses, poser des vacances pour aller en stage, tout ça bénévolement. Par passion. Aujourd'hui je le reconnais, à la maison tout tournait autour de ça. Le printemps, on partait en préparation physique. L'été on faisait du waterjump pour préparer les sauts. On allait skier sur le glacier de Tignes. Et après c'était parti pour la saison. »

    Perrine a 4-5 mois quand elle assiste à ses premières compétitions, protégée du froid par un porte-bébé, mais exposé au vent d'une discipline qui deviendra sa vie, à elle aussi. Elle ne marche pas, mais demande ses premiers skis. « On lui a acheté une paire et elle les chaussait dans la maison. Elle se déplaçait comme ça, dans sa chambre, dans la cuisine, elle apprenait l'équilibre. Donc la première fois qu'on l'a posée sur la neige, elle avait l'habitude et s'est laissée glisser avec une sucette dans la bouche. Pour elle c'était un jeu, elle était maquillée, elle prenait ses bébés, son sac à dos. Elle était avec les copains et voulait suivre le club », poursuit sa mère.

    Toute sa jeunesse, Perrine Laffont a mené cette double vie. Entre l'école et les pistes. Elle a excellé. A aimé les sciences. Voulait devenir monitrice. S'est donc mise à l'alpin. « Sa première course, elle la gagne alors qu'elle l'a courue avec une tenue ample de freestyle quand tous les gamins avaient déjà les combinaisons en lycra et des skis sophistiqué. Perrine a toujours eu un touché de neige exceptionnel, bien à plat pour chercher la vitesse. Elle n'a jamais fait de chasse-neige, tout de suite du dérapage ».
    «Je me rappelle qu'au début, ça dérangeait un peu de voir une gamine de 12-13 ans être devant. Les autres filles me faisaient un peu la gueule» - Perrine Laffont

    En parallèle, elle a poursuivi le ski de bosses. Vite abandonné l'alpin. Trop différent de son élément. Elle qui n'est pas encore ado courait déjà contre des adultes. Les battait. S'attirait quelques regards noirs de concurrentes médusées. « Ce que j'ai toujours voulu, c'était gagner et cela ne m'a jamais dérangée de concourir contre des adultes, ou contre des garçons. J'y suis habituée depuis toute jeune, a-t-elle expliqué en janvier dernier dans un numéro de L'Equipe Explore qui lui était consacré. Je me rappelle qu'au début, ça dérangeait un peu de voir une gamine de 12-13 ans être devant. Les autres filles me faisaient un peu la gueule ».

    Parce que les résultats sont venus s'ajouter à l'amour familial pour le ski, l'adolescence de Perrine n'a pas été de tout repos dans le clan Laffont. La jeune fille a grandi, digéré la déception de ses Jeux et commencé à se faire une place sur le circuit mondial. Elle n'était pas majeure et voyageait les trois quarts de l'année. Mais tout le monde n'avait pas coupé le cordon : « Le père de Perrine l'avait coachée durant de nombreuses années, et quand il a fallu passer la main et la laisser partir, ça a été très difficile, expliquait sa maman quelques jours avant la finale olympique. Surtout que je suis juge, que son père est entraîneur. On voyait ses fautes quand elle skiait, ses bras, qui n'étaient pas bons... J'allais lui dire quand on allait la voir courir alors qu'elle recherchait un regard de maman et l'affection d'un papa. Ça a été difficile. On ne pouvait pas s'en empêcher même si elle nous l'avait dit. On a fait des erreurs ».
     
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  17. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    Laffont a reconnu l'automne dernier qu'elle s'était sentie étouffée par le désir de ses parents de la voir réussir. « Je pense que mes parents voulaient faire de moi une championne. Mais moi je ne voulais pas être avec mes entraîneurs lorsque j'étais à la maison. Dans la famille, lorsqu'on se fixe des objectifs, c'est pour les réaliser et, quand on commence quelque chose, c'est pour le terminer. J'ai été élevée comme ça : quand je gagnais et que j'attendais les félicitations de mes parents, ils me disaient plutôt qu'il fallait faire aussi bien lors de la prochaine course. Quand on gagne, on continue et on va plus loin, ce sont les challenges, la vie est comme ça ».

    Il y a eu des explications, les parents se sont écartés pour devenir supporters, chacun trouvant finalement sa place. Il y a deux ans, à quelques jours près, Perrine Laffont remportait sa première victoire en Coupe du monde (à Tazawako). L'année dernière, elle devenait championne du monde en parallèle, une discipline non olympique, et vice-championne du monde en single. Son destin se précipitait. « J'étais ici pour une médaille, disait-elle sobrement dimanche en conférence de presse, c'était mon objectif. Et finalement je l'ai fait. Je ne réalise pas. Je n'ai que 19 ans. J'en suis là parce que je suis différente. Je ne sais pas si je suis prête pour ça. C'est fou. »

    Mais cela semblait inéluctable.
     
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  18. LePetitMarseillai

    LePetitMarseillai Well-Known Member

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    N'on j'ai pas mise mdrrr
    Mais en tout cas ça promet une belle poursuite

    Bravo à Perrine au passage
     
  19. OMali

    OMali Well-Known Member

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    Anaïs Bescond bronze a la pousuite biathlon.
    JURA en force! Bravo championne
    Marie Dorin 27eme....
     
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  20. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    perdre l'argent comme ça, j'étai un eu dèg quand même. elle a fait une sacrée course... superbe championne..
     
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