le meilleur moyen serait de faire casser le PPP mais tres tres dur à faire. maintenant la faute en revient à la mairie RLD ou MLD aurait accepter sans rechigner d'investir dans le stade et c'est bien parce qu'il n'y avait pas cette contre partie que les investissements se sont arretés à l'OM le stade c'est une valeur sur car c'est de l'immobilier et en plus ca peut te rapporter de l'argent L'OM est capable de generer jusqu'à 50M par an avec un stade à lui
http://www.footmercato.net/flash-mercato/l-om-va-recuperer-l-exploitation-du-velodrome_231484 Meilleure news !!! Mais concretement ca veut dire qu'on aura desormais le droit de refuser que la france ou toulon jouent au vel ?
je me demande quelle contrepartie eyraud a du accepter pour avoir cette victoire symbolique. je me demande si le "loyer" du vélodrome ne subira pas une augmentation telle que l'om, gestionnaire du stade, sera contraint de faire encore plus de manifestations de rentabilité pour rentrer dans ses frais. Ou être encore plus contraint qu'avant de se qualifier en ldc. Après, on verra si le fait d'être gestionnaire permettra de disposer enfin d'une pelouse convenable (naturelle ? semi-synthétique ? synthétique ?). Mais justement, plus de manifs = plus de contraintes pour celle-ci. Bref, symboliquement, grande nouvelle. Économiquement, on verra à l'usure (c'est le cas de le dire). Sportivement aussi.
https://www.laprovence.com/article/om/5062891/lom-gagne-la-bataille-du-velodrome.html JEUDI 12/07/2018 à 07H26 | OM L'OM gagne la bataille du Vélodrome Le club olympien a trouvé un accord "capital" avec Arema pour récupérer l'exploitation du stade à partir du 1er octobre Par Laurent d'Ancona Grâce à cet accord, le club va pouvoir aménager le stade à sa guise et espère augmenter sensiblement ses recettes.PHOTOS FRÉDÉRIC SPEICH Pour l'OM, c'est indiscutablement le plus gros coup du mercato. Voire la meilleure affaire depuis le rachat de l'institution par Frank McCourt, en octobre 2016. Mieux qu'un grand buteur ou un défenseur central d'envergure, toujours attendus, cette signature-là vient considérablement solidifier les fondations d'un club capable de tous les exploits mais souvent décrit, à juste titre, comme une maison de paille. Qui menace de s'effondrer à la moindre tempête sportive. Selon nos informations exclusives, confirmées hier soir par la Ville dans un communiqué, après des mois de tractations serrées, parfois tendues, le président olympien Jacques-Henri Eyraud est arrivé à ses fins sur un sujet érigé en "priorité absolue" au sommet du club. C'est désormais une certitude : Arema, le gestionnaire du Vélodrome, va bien céder l'exploitation exclusive du stade à l'Olympique de Marseille. Et ce, à compter du 1er octobre prochain. Propriétaire de l'enceinte, la Ville s'est réservé la primeur de l'officialisation, aujourd'hui, lors d'une conférence de presse en présence de Jean-Claude Gaudin (LR). "Le maire a considéré qu'il faut donner à l'OM, et donc à Marseille, les moyens de son développement. Il a pesé de tout son poids pour que cet accord soit trouvé", glisse une source municipale. "Le stade est désormais à nous ! On est dans la position du PSG qui a un bail emphytéotique pour le Parc des Princes. C'est un accord capital, qui change tout et va permettre véritablement de mettre en place le projet McCourt", se félicite un proche de la direction de l'OM. "Avec cette exploitation 365 jours par an", enchaîne-t-il, on va pouvoir reconfigurer le Vel' à notre guise et en faire un vrai stade dédié à l'OM. On pourra aussi organiser des séminaires, présenter des joueurs, placer des buvettes... Ça va générer de nouvelles recettes." Bien que le club refuse à cette heure de confirmer l'information, histoire de respecter le plan com' prévu en amont, cette concrétisation ravira sans nul doute Frank McCourt. Le boss de l'OM ayant fait de cet axe une condition majeure pour ses futurs investissements. "Être locataire à mi-temps, cela n'a aucun sens, était sorti du bois l'Américain lors d'un "Face aux lecteurs" de La Provence, fin octobre 2017. Si vous êtes propriétaire de votre maison, vous investissez pour le long terme. Si vous êtes locataire, ce n'est pas pareil." Une passe en profondeur opportunément reprise depuis par Jacques-Henri Eyraud, le président olympien qui notait, dans la foulée, que "tous les clubs de ce top 15 sont soit propriétaires de leur stade, soit gestionnaires exclusifs de leur enceinte. L'OM ne peut pas prétendre rivaliser avec ses adversaires directs sans en avoir les moyens". Avant de décliner les avantages de ce mode de gestion en citant, en vrac, les carences actuelles en termes de sono, de lumières, de pelouse, d'aménagement des abords, du banc de touche et des tribunes du stade... "C'est un levier très important", martelait encore "JHE", en appelant implicitement les supporters à se ranger de son côté pour que l'OM puisse "afficher des ambitions élevées". Seulement voilà : alors que la municipalité avait autorisé dès juillet 2017 l'ouverture de tractations, les relations étaient devenues très fraîches, en juin dernier, entre la filiale de Bouygues et la direction olympienne. Rapidement, les discussions s'étaient transformées en combat de coqs. Mis sous pression par Jacques-Henri Eyraud, qui avait sorti la sulfateuse dans un entretien à La Provence (voir notre édition du 26 mai), la société dirigée par Bruno Botella - vexé que l'OM balaye sa proposition de cogestion - avait décidé de "suspendre les négociations". Tout en ouvrant la porte, bon gré mal gré, à une réconciliation. "Arema doit être moins gourmand et l'OM doit proposer un peu plus", nous confiait à cette époque un acteur du dossier pendant que la mairie, via son adjoint aux finances, prenait position pour le plus volcaniques des clubs français. "Nous voulons que cet accord puisse consacrer l'exploitation du stade par l'OM", affirmait ainsi Roland Blum (LR), sans aucune ambiguïté. En mode droit au but : "Ce serait une bonne nouvelle dans la mesure où il y aurait une plus grande motivation de l'OM à développer des activités dans le stade, et même en dehors de la partie purement footballistique. Cela permettrait de générer davantage de recettes. Et en effet, automatiquement, ça rentrerait dans la partie variable du loyer payé par l'OM. C'est donc une bonne chose aussi pour le contribuable..." Il faut dire que dans ce jeu en trois bandes, "JHE", fin négociateur, avait sorti l'arme atomique en menaçant de construire son propre stade ailleurs. Une position de façade qui n'a dupé personne, mais qui a fait monter la pression en hautes sphères. Et selon nos sources, poussé le maire à "faire le forcing" directement auprès du groupe Bouygues à Paris. Une société qui a par ailleurs de nombreux intérêts à Marseille. Elle pourrait, notamment, être associée à la réalisation du PPP (partenariat public-privé) à 1 milliard d'euros concernant la rénovation des écoles marseillaises. Les termes de l'accord entre Arema et l'OM ? "Arema garde le PPP du Vélodrome et l'OM aura la gestion du stade", résume un proche du dossier, qui ne précise pas la somme lâchée par le club pour prendre la main. Arema conserve, lui, le volet maintenance, qui touche à l'entretien du bâtiment."S'ils arrivent à faire plus d'argent, ce sera tant mieux pour tout le monde, poursuit ce cadre, mais pour la Ville, l'essentiel c'est que l'OM a garanti que les recettes d'exploitation, actuellement versées par Arema, seraient prises en charge même si McCourt venait à s'en aller." Un contrat d'exploitation, qui, selon nos informations, court jusqu'en 2045, soit la fin d'un PPP très critiqué et douloureux pour les finances de la collectivité. À cette date, celle-ci récupérera alors "son" Vélodrome. Du moins, sur le papier...
https://www.capital.fr/entreprises-...lodrome-1297576?amp&__twitter_impression=true LES MÉTHODES MUSCLÉES DE L'OM POUR RÉCUPÉRER LE STADE VÉLODROME XAVIER MONNIER , OLIVIER-JOURDAN ROULOT PUBLIÉ LE 11/07/2018 À 18H41 MIS À JOUR LE 11/07/2018 À 22H05 Getty Le club phocéen serait sur le point de récupérer la gestion du stade Vélodrome, jusqu’alors exploité par le consortium Arema. L’épilogue, si cette information est confirmée, d’une bataille musclée entre l’OM et la maison Bouygues. Récit. La scène se passe dans un petit restaurant sans prétention de Marseille. Bruno Botella, directeur régional de Bouygues Construction pour le Sud-Est, y a été convié quelques jours plus tôt par un coup de téléphone d’Olivier Grimaldi, l’avocat de l’Olympique de Marseille. «Une affaire urgente», a-t-il compris. Mais quand Bruno Botella pénètre dans les lieux, ce n’est pas un repas d’affaires qui l’attend. Le restaurant est vide. Et le langage qu’on y tient, musclé. On lui parle de sa famille, de la gestion du Vélodrome, dont il a la charge. Sans prolonger davantage ce curieux échange, le Bouygues boy s’en va sans prononcer un mot. Si le club a changé de patron depuis cette drôle de rencontre qui remonte à quelques années, l’ambiance autour du club reste toujours tendue, et les échanges inamicaux dès que l’on parle business. «Il ne m’aime pas», se dédouane l’avocat au sujet de l’homme de Bouygues, sans confirmer la scène, décrite de source sûre. Et d’ajouter avec une étonnante franchise : «A Marseille, on n’obtient rien naturellement, encore moins quand on est à l’OM.» La saison dernière, le club a plutôt brillé sur le terrain, quatrième du Championnat et finaliste de la Ligue Europa. Mais côté finance, ce fut la catastrophe. Le club a affiché un trou de 42 millions d’euros. Une situation que son nouveau propriétaire depuis 2016, le magnat américain de l’immobilier Frank McCourt, et le président du club, Jacques-Henri Eyraud, ne peuvent accepter. Structurellement, les recettes (billetterie, droits télé, sponsoring) ne suffisent pas à équilibrer le budget d’un club aux ambitions européennes. >>>A lire aussi : Marseille: Eyraud, encore un homme de médias pour diriger l'OM Comment gagner plus, alors ? Les dirigeants du club ont la réponse : ils veulent avoir l’exploitation commerciale du Vélodrome (il faut désormais dire Orange Vélodrome, à la suite d’un contrat de «naming» avec l’opérateur). Ce magnifique écrin de 67 000 places, rénové à grands frais entre 2011 et 2014, est pour l’instant géré dans le cadre d’un PPP, un partenariat public-privé entre la ville et Arema. Ce consortium, que préside justement Bruno Botella, réunit Bouygues, la Caisse des dépôts et le fonds Mirova, filiale de Natixis. Mais selon l’OM, Arema ne fait pas le job. Le club estime qu’on peut faire mieux que les 25 millions d’euros de chiffre d’affaires actuels et qu’il y a des synergies à trouver entre les concerts de Paul McCartney et les dribbles de Dimitri Payet. Ce message, le club ne le fait plus passer dans d’obscures salles de restaurant, mais bruyamment, par la voix de Jacques-Henri Eyraud, alias JHE, qui a multiplié les déclarations de guerre ces derniers mois. Derrière ses lunettes et ses costumes ajustés de start-upper, le patron du club a le verbe volontiers viril. Son angle d’attaque : le peuple de Marseille, «l’OM Nation», a été dépossédé de son joyau. «Nous ne sommes pas là pour assurer la rentabilité d’un fonds de pension», déclarait-il à «La Provence» en mai dernier. Bouygues ? Une entreprise «titulaire d’un contrat de maintenance complètement déséquilibré qui peut se traduire (…) par des prix deux à quatre fois supérieurs à ceux du marché». Rapace, Arema serait aussi, au dire de l’OM, radin, n’effectuant pas les investissements nécessaires pour reconfigurer les loges VIP, améliorer la sono ou la pelouse. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, est venu au secours de JHE, se plaignant de la qualité du terrain dans un courrier adressé à la mairie en juin : «Je me permets de solliciter votre intervention pour que la société Arema (….) effectue les investissements nécessaires.» Un coup de pression supplémentaire. Il y a quelques semaines, l’OM est passé des paroles aux actes en faisant déposer un pli au siège d’Arema : à l’intérieur, un contrat de 20 pages pour transférer au club la gestion commerciale du stade. A la lecture du document, jugé dans son entourage «foutraque», Bruno Botella a failli tomber de sa chaise. Puis, le 1er juin, il a fait savoir officiellement qu’il mettait fin aux négociations engagées depuis des mois. Mais Jacques-Henri Eyraud n’en démord pas : «Quand on regarde nos concurrents étrangers et même français, soit ils sont propriétaires de leur stade, soit ils en ont la gestion exclusive», déclarait-t-il à Capital courant juin. Qu’en pense Jean-Claude Gaudin, l’inamovible maire (78 ans) de Marseille ? Il soutient le club, pour autant que les finances de la ville ne soient pas affectées et qu’elle récupère la propriété du stade en 2045. La question du loyer versé par le club à la ville fait pourtant polémique. Arrêtée en octobre 2017, l’actuelle convention prévoit un fixe de 5 millions d’euros, plus une part variable en fonction des recettes. Mais Laurent Lhardit, conseiller d’arrondissement PS, demande au juge administratif d’annuler ce bail jugé excessivement favorable au club. L’affaire pourrait être audiencée à la rentrée. Pour le reste, en coulisse, la ville joue plutôt le jeu de l’«Ohaime», comme le prouve la nomination du directeur adjoint des services, Jean-Pierre Chanal, à la présidence de l’Association OM, une structure qui gérait jusqu’à l’an dernier le centre de formation. Son arrivée illustre l’étrange mélange des genres qui règne dans ce dossier : c’est Jean-Pierre Chanal qui a négocié le loyer de l’OM, ou encore le contrat de naming avec Orange. Quels intérêts défend-il ? Ceux de Marseille ou ceux du club ? Pour éclaircir ce potentiel conflit d’intérêts, la ville a demandé une note à son avocat. «Pas de souci», a répondu ce juriste, qui n’est autre que… Olivier Grimaldi, l’avocat de l’OM. S’il réussit à mettre la main sur le Vélodrome – selon La Provence, une annonce officielle devrait intervenir jeudi 12 juillet- le club compte pousser son avantage au-delà. Son ambition : étendre son emprise sur le parc Chanot, un espace de 17 hectares autour du stade où sont installés parc d’exposition et salle de congrès. La ville, à l’occasion du renouvellement de la concession d’exploitation du site, voudrait tout remettre à plat, avec un lieu réinventé et 200 millions d’euros de travaux en perspective. Le contrat de l’actuel délégataire, la Safim, arrive à terme en 2019. Heureuse coïncidence, son président, Loïc Fauchon, est devenu administrateur de l’Association OM. C’est aussi un proche de Jean-Pierre Chanal, qui était son patron à la Société des eaux de Marseille, filiale de Veolia dont il est devenu P-DG. Influente figure de Marseille, Fauchon pourrait servir de cheval de Troie au club. Le 14 juin dernier, il présentait la 94e Foire de Marseille à Chanot, en compagnie de JHE. «Notre idée n’est pas de faire des affaires immobilières, mais de créer des espaces culturels en lien avec l’OM», nous assure Jacques-Henri Eyraud. Frank McCourt, en traversant l’Atlantique pour récupérer un club à la dérive, n’a pas oublié son métier : l’homme de Boston a fait fortune dans la promotion immobilière. Et il a de l’appétit. Olivier-Jourdan Roulot et Xavier Monnier
Tout à fait exact. C'était de toute façon clairement pas l'OM qui allait détruire l'incroyable et séculaire édifice de corruption français et particulièrement Bucco-Rhodanien avec les marchés publics, les ppp et les entreprises de btp.
en meme temps les geants du BTP ne vivent que des contrats publiques donc forcement il y a une forte proximité entre élus et dirigeants de ces boites le club est il capable de generer plus que les 25M de chiffre d'affaire fait par AREMA? c'est la question avec surement en approche une renegociation à la hausse du loyer pour arriver au montant préconisé par les autorités par contre faudra s'attendre à une hausse des prix des places
Oui, proximité, voilà. Je suis à peu près certain qu'au regard de la loi, tout est à peu près toujours correct. D'un point de vue moral et de bon sens, c'est pas toujours très clair.
les autorités locales embauchent des gens qui connaissent bien les travaux publiques donc forcement il prennet des mecs de ces entreprise pareil les grants du BTP ne prenne que des gens qui connaissent bien le milieu des mairies conseil generaux .... donc il debauche les elus directement on a les memes cas pour les agences du medicaments c'est tellement specifique comme metiers que les uns debauche les autres et inversement
Oui oui, ce n'est pas parce que c'est banal que c'est correct Il y a pas mal de pays très bien dans lesquels ce genre de pratique est proscrite... Notamment parce que ça empêche la croissance d'entreprises qui seraient valables mais ont un accès au marché restreint et parce que ça empêche des gens méritants de bosser parce qu'ils sont en dehors du système. J'encule des mouches mais quand je vois ça, c'est pas tellement la peine de vouloir que les petites entreprises se développent et que l'ascenseur social fonctionne...
Bouygues lâche un petit morceau pour récupérer un Milliard L'ardoise de Gaudin avant les prochaines élections .