FIFA / UEFA / FFF : Arnaques, crimes et botanique

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par bumpa, 29 Janvier 2013.

  1. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Même si dans l'ensemble, la FFF évite toute ingérence au sein de la LFP, la Fédé a tout à fait le pouvoir de soumettre une directive à la Ligue.
     
  2. Ebola

    Ebola Administrateur

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    "Je demande aux clubs de vérifier davantage les entrées, a ajouté le président de la FFF. Un patron de club est un patron et son stade doit être propre, vierge de cris racistes. Tout ce qui est fumigène, si on en voit un, je vous donne ma parole d’honneur que la Fédération française prendra le dossier en main, quels que soient les textes, et ajoutera peut-être des pertes de points. On va réunir tous les grands clubs parce que l’on ne peut pas continuer comme ça."

    Je sais que Canuti a de l'imagination mais Le Graet a bien parlé de perte de points.
     
    BigBenZ aime votre message.
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    mea culpa.
    Ce qui ne change pas d'un iota au conseil que je lui adresse :D
     
  4. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Ca suce le Qatar qui achète un mondial avec ses millions et ça sort les muscles face au Milan.
    Quelle bande de chiens à l'UEFA avec leur FPF de merde.
     
    Stetho, anonymous_050120232, marseillais29 et 3 d'autres aiment votre message.
  5. Massilia1313

    Massilia1313 Modérateur

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    Des rigolos qui n'ont aucune crédibilité...
     
  6. Ebola

    Ebola Administrateur

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    En même temps pour le Qatar les sanctions sont pas nécessaires. Ils s'excluent eux-mêmes dès les huitièmes.
     
    ChipLeader et Seb' aiment cela.
  7. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Ce sont des guignols. Ou pire encore : des corrompus!!!
     
  8. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Le Qatar aurait sapé la concurrence dans la course à l'organisation du Mondial
    dimanche 29 juillet

    En soum-soum.

    À en croire les informations du Sunday Times, le Qatar, pays hôte de la prochaine Coupe du Monde en 2022, aurait miné les candidatures de ses concurrents - l'Australie et les États-Unis -, menant une campagne secrète de propagande à base d' « opérations noires » . Le tout en enfreignant les règlements de la Fifa. Pour cela, le comité d'organisation qatari aurait monté une équipe de choc à base d'anciens agents de la CIA, mais aussi de personnes influentes afin qu'ils attaquent discrètement les offres de leurs pays.

    Une machination qui donnait l'impression qu'il n'y avait « aucun soutien » pour accueillir la Coupe du monde parmi les populations locales. Or, il s'agit là d'un des principaux critères de l'instance internationale pour l'attribution d'un Mondial. Cependant, le Sunday Times assure être en possession d'un e-mail, qui avait été envoyé au directeur adjoint des offres du Qatar, Ali al-Thawadi, et qui révèle que l'émirat était au courant des complots visant à « empoisonner » les autres candidats.

    L'avantage, c'est qu'on a encore quatre ans et demi pour changer de destination.
     
  9. nadOM93

    nadOM93 Well-Known Member

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    et ce n est que du football:eek:

    je n ose imaginer les manipulations qui se cachent derrière les soit disant révolutions colorées,printemps Arabe,certains attentats etc etc....ça fait froid dans le dos:(
     
  10. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    pas besoin d'imaginer, c'est connu, mais ça fait pas la une :
     
  11. nadOM93

    nadOM93 Well-Known Member

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    Reseau gladio , attentat de la gare de Bologne:mad:
    connu peut être mais par seulement 3% de la population malheureusement....
     
  12. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    Hé oui, c'est pour ça qu'il faut toujours lire plusieurs sources, si possible aussi étrangères, et lire des livres, et au pire, ne jamais considérer ce qu'on lit comme vrai par défaut... sans pour autant sombrer dans un complotisme débile. Pas simple.
    Le monsieur de la vidéo, qui a oublié d'être bête et inculte, quoi qu'on en pense, explique ça très bien.
     
  13. BigBenZ

    BigBenZ Well-Known Member

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    D'ailleurs en parlant de Qatar, ils ont ete sanctionne pour le gros craquage de fumis contre le Real a domicile ? (Bon ok, ils ont fait que ca des matchs, une 40aine de fumis, mais bon ...)

    Oubli. Tu sais aussi bien que moi, que le changement de destination n'arrivera pas. C'est trop tard. Trop d'argent en jeu. Trop de gens implique. Cette CDM au Qatar aura bien lieu.... En hiver ... Quitte a chamboulé tous les championnat ...

    Clairement si un mouvement de boycott massif nait, j'en serais. Non pas que les Qatari n'ai pas le droit a une CDM. Mais juste que cette attribution est un scandale ... Quand je vois le dossier du Maroc rejette en boucle ...
     
    anonymous_050120232 aime votre message.
  14. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Le secrétaire général du comité organisateur de la Coupe du monde 2022 Hassan al-Thawadi a dévoilé ce lundi que le Qatar pourrait accepter la proposition de l'Iran d'héberger des délégations lors du Mondial. «Cela fait partie de notre plan opérationnel», a-t-il déclaré, en marge du Forum de Paris sur la paix où il était invité.

    «Évidemment, il faudra que ce soit décidé avec la Fifa, c'est une discussion que nous aurons plus proche de la date du début du tournoi», a-t-il ajouté. Le petit émirat a toujours assuré pouvoir accueillir les quelque 1,5 millions de fans attendus même s'il est régulièrement suggéré qu'il ne dispose pas des 60 000 chambres d'hôtel requises par la Fifa. L'Iran a proposé de dépanner le Qatar, en proposant d'accueillir certaines délégations sur l'île de Kish, située en face de l'émirat dans le Golfe.

    La décision finale sur l'hébergement de délégations en Iran pourrait dépendre du format de la compétition. Fin octobre, à Kuala Lumpur, le président de la Fifa Gianni Infantino avait jugé qu'élargir le Mondial à 48 pays, au lieu de 32 actuellement, était «faisable» dès 2022 au Qatar. La semaine dernière, il avait néanmoins estimé qu'il s'agissait d'un «difficile défi».

    «Notre préparation actuellement est basée sur une compétition à 32 équipes. Il y a une étude de faisabilité qui est menée pour une compétition à 48 équipes et ensuite une décision sera prise par la Fifa et le pays organisateur», a expliqué Al-Thawadi.


    je ne sais même plus quoi dire. Le voyage en absurdie se poursuit.
     
    marseillais29 et AkManouche aiment cela.
  15. forzaom13_59

    forzaom13_59 Well-Known Member

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    moi qui pensait qu'ils avaient juste eu recours à des gros valises pleines de pognon pour leur cdm, en fait c'est pire que ça :eek:

    je savais bien que l'attribution de la cdm au qatar n'était pas honnête, mais à ce point là...

    ça fait plus de 20 ans qu'on nous bouffe avec tapie et om/va, 20 ans put...

    mais tapie c'est l'abbé pierre et mère théresa réunis comparé au qatar...
     
    shady aime votre message.
  16. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    L’inexorable émergence d’une Superligue européenne
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    Andrea Agnelli (ECA), Tibor Navracsics (Commissaire Européen au Sport) et Aleksander Ceferin (UEFA)
    Crédit Photographique : ECA

    Il n’y aura donc pas de Superligue européenne… mais il y aura la « Super Champions », une compétition en format ligue regroupant un socle stable de grandes puissances du football européen et quelques invités temporaires. C’est le message délivré par Aleksander Ceferin et Andrea Agnelli, respectivement responsables de l’UEFA et de l’ECA (Association Européenne des Clubs) le mardi 20 novembre 2018 à Bruxelles. Les duettistes (plutôt mal assortis) du football européen doivent jouer sur les mots pour ne mécontenter ni les grands clubs, ni les petits, ni la commission européenne, ni l’UEFA elle-même. Au-delà du parfum conjoncturel de scandale (le projet de Superligue est un secret de polichinelle qui a (re)trouvé la lumière par le biais des « Football Leaks »), ce projet pose une question de fond : attendu qu’une ligue européenne naîtra nécessairement dans un proche avenir, comment l’inscrire dans le format pyramidal du sport européen et, surtout, comment faire pour que cette ligue ne soit pas prise en otage par des Etats (tirant souvent leur richesse de l’extraction d’hydrocarbures) qui jouent à « celui qui a la plus grosse influence » sur la scène géopolitique ?

    Un périmètre des ligues en partie obsolète
    Le véritable scandale n’est pas que la compétition sportive se globalise, mais bien qu’elle tombe aux mains de puissances politiques et/ou financières qui l’instrumentent pour servir des desseins économiques, géopolitiques et/ou religieux. En raison de l’abaissement du coût des transports, le format des compétitions de sports professionnels tel qu’il avait été conçu dans les années 1930 a naturellement vocation à évoluer. Il n’existe ainsi aucun obstacle technologique ou pécuniaire à ce que des équipes se déplacent chaque semaine aux quatre coins de l’Europe, et particulièrement dans le périmètre Royaume-Uni-Benelux-France-Allemagne-Italie-Péninsule Ibérique, qui demeure moins vaste que n’importe laquelle des « conférences » (Est ou Ouest) des ligues de sports professionnels américains. En outre, et avant même l’explosion des droits TV et l’intrusion dans la capital des clubs de puissances gazières, le football européen avait vu naître des places fortes (Madrid, Milan, Munich, Manchester, Barcelone, Liverpool, Amsterdam,…) qui souhaitaient déjà en découdre à l’échelle continentale, se sentant à l’étroit dans le périmètre national. Sans véritable surprise, ces places fortes ont principalement émergé dans des mégalopoles et non dans des villes moyennes.

    Le football des villes moyennes, une spécificité française
    Dans ce registre de corrélation entre la taille de l’unité urbaine et présence d’une place forte du football continental, le football français a longtemps fait figure d’exception car ni Paris, ni Marseille, ni Lyon n’ont brillé sur la scène européenne pendant les 35 premières années des coupes européennes. Il est difficile de ne pas voir une corrélation entre la sous-performance des clubs français dans la compétition européenne (qui se traduit par une exclusion du groupe de pays bénéficiant de 4 équipes directement qualifiées pour la Ligue des Champions) et cette spécificité historique française de places fortes issues de villes moyennes (Reims, Saint-Etienne). Les choses ont changé avec l’avènement de Marseille, puis Paris et Lyon sur le devant de la scène à partir du début des années 1990, mais aucune de ces villes n’est parvenu à se maintenir continument en haut de l’affiche lors de ses 30 dernières années ; de plus, chacune ne porte en son sein qu’un seul club de l’élite continentale, contrairement à Madrid, Milan, Manchester et désormais Londres. En d’autres termes, les clubs français ont globalement pris du retard et la présence d’un certain nombre d’entre eux ne va pas de soi dans une « Majeure Ligue » européenne.

    Atouts et faiblesses des clubs français
    Il existe néanmoins une bonne nouvelle pour le football français à l’aube de recomposition du format des compétitions en Europe : la France possède une position géographique centrale et demeure un des marchés principaux. Que la future Superligue soit fermée ou non, elle ne pourra faire l’impasse sur un marché de 67 millions d’habitants. Dans une ligue à 20, on peut même estimer qu’au prorata de sa population la France aurait vocation à « fournir » 4 ou 5 clubs. Et plus la ligue sera fermée, plus la logique de sélection des équipes la constituant sera celle de la taille des bassins économiques, offrant à Lille, Nice, Toulouse, Strasbourg ou Nantes une certaine chance de fréquenter le gotha. A contrario, la logique de la notoriété de marques déjà bien établies défavorisera les clubs français. Seuls les Girondins de Bordeaux peuvent bénéficier d’un effet notoriété favorable… mais pour des raisons largement extra-sportives (Bordeaux est une « marque » connue internationalement).

    Conserver un système de promotions et relégations
    Dans ce panorama où les logiques d’émergence et de développement de marques commerciales dominent, une place doit pouvoir être faite pour le modèle pyramidal du sport en Europe. Ce modèle, basé sur le système des promotions et relégations, s’il fait figure d’archaïsme aux yeux de certains (les inconditionnels des ligues nord-américaines) mérite pourtant d’être préservé au nom d’une certaine idée de l’égalité territoriale en matière d’accès au spectacle sportif et au nom du maintien d’un lien avec le sport amateur. L’enjeu fondamental est de laisser une chance à n’importe quelle équipe, à n’importe quel territoire, de pouvoir rejoindre l’élite au prix du travail acharné de dirigeants, éducateurs, joueurs et entraineurs talentueux. Le football français semble, plus que d’autres, attaché à cette idée, nourri par les histoires d’Auxerre et de Guingamp, ces villes moyennes qui ont gagné des trophées nationaux et participé aux coupes européennes. Dans cet esprit, il faudrait donc inventer un système de promotion et relégation entre les ligues nationales et la Superligue européenne, une Superligue au sein de laquelle aucune formation n’aurait de place garantie : le scandale n’est donc pas, en soi, l’émergence d’une ligue continentale, mais bien le caractère figé des positions, l’existence de rentiers indéboulonnables.

    Une responsabilité historique pour l’Union Européenne
    L’autre facette réellement préoccupante de l’évolution du football européen est la prise de contrôle des clubs par des fonds d’investissement et/ou des Etats souverains. A ce sujet, en France -est-ce en raison d’une certaine inclination consciente ou inconsciente pour le club de la capitale ?- les medias nationaux se sont, en définitive, peu insurgé contre la prise de contrôle du club parisien par le très controversé Etat du Qatar. Il s’agit pourtant d’un crève-cœur pour les supporteurs de longue date. Faut-il que l’argent ait si peu d’odeur pour que la très grande majorité d’entre eux ait continué à soutenir sans réserve un club confisqué par une puissance gazière voulant, telle la grenouille souhaitant se faire aussi grosse qu’un bœuf, chercher querelle à son voisin saoudien ? Entre les financiers adeptes de l’effet levier, les milliardaires désireux de blanchir quelques deniers et les autocrates qui se « paient une danseuse », le football européen souffre d’un criant manque de régulation. Or, comme les « Football Leaks » l’ont révélé, il ne faut guère attendre de l’UEFA qu’elle mette de l’ordre dans la maison. Seule l’Union Européenne a le pouvoir de fixer de véritables règles pour orchestrer une activité économique se déroulant sur son sol. Il est grand temps que la spécificité du sport reconnue par le Traité de Lisbonne perde son statut de promesse illusoire.

    http://ecosport.blog.lemonde.fr/2018/11/30/linexorable-emergence-dune-superligue-europeenne/
     
  17. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    la coupe intertoto renait de ses cendres :

    L'UEFA a officialisé dimanche la création d'une troisième Coupe d'Europe, en plus de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, une compétition de 32 clubs destinées aux petits pays et lancée dès la saison 2021-2022. Une information que nous vous annoncions dès le 19 novembre.

    Le vainqueur de la nouvelle compétition, disputée les jeudis comme la C3, sera qualifié pour l'édition suivante de la Ligue Europa, a précisé l'instance du football européen, qui réunissait son Conseil à Dublin.


    peut être cela permettra de supprimer les tours préliminaires de LE et les débuts de saison mi-juillet.
     
  18. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Les organisateurs de la Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar, ont annoncé que des matches pourraient commencer dès 11h00, heure française lors de la phase de poule, s'il y a quatre rencontres dans la même journée. « Il y a une proposition pour faire jouer quatre matches par jour, un à 13h00 heure de Doha (11h00 en France métropolitaine) puis à 16h00, 19h00 et 22h00. Ce sera finalisé avec la Fifa », a expliqué Nasser al-Khater, secrétaire général adjoint du comité organisateur du Mondial-2022, à la télévision qatarie.

    « Nous prévoyons actuellement trois matches par jour, mais nous envisageons également d'en organiser quatre par jour car le temps et la température sont cléments et tous les stades sont équipés de climatisation », a-t-il ajouté.

    Le Mondial 2022, le premier organisé en hiver (21 novembre-18 décembre) plutôt qu'en été, ne durera que 28 jours contre 32 habituellement. La Fifa étudie aussi la possibilité de l'extension du nombre de participants de 32 à 48 équipes.

    Al-Khater a également précisé que les travaux de construction de quatre des huit enceintes du Mondial seraient achevés d'ici la fin de l'année prochaine : le stade Khalifa, déjà rénové, ainsi que ceux d'Al-Wakrah, d'Al-Bayt et d'Al-Rayyan.
     
  19. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    FIFA et UEFA, les empires endormis du foot

    Gianni Infantino et Aleksander Čeferin se représentent cette année respectivement à la tête de la FIFA et de l'UEFA. Sans aucune concurrence ni candidat en face d'eux. Évidemment, plus personne ne s'amuse depuis longtemps à parler démocratie au sein de ces grands empires, tranquillement assoupis, du football mondial. Pourtant il faudrait peut-être se réveiller pour affronter les véritables problèmes du monde contemporain.

    Par Nicolas Kssis-Martov vendredi 8 février

    Quand on regarde la situation actuelle de l'UEFA et de la FIFA, une comparaison s'impose, en tout cas chez les nostalgiques des manuels d'histoire Malet et Isaac : la Russie tsariste et l'empire ottoman. Deux mastodontes pluri-séculaires, inamovibles, autocratiques, parcourus parfois par quelques spasmes politiques, mais qui semblaient des taches indélébiles sur les cartes du Vieux Continent. Qui imaginait en 1914 que leurs jours étaient comptés et que le monde avait changé au point de pouvoir se passer d'eux ? Il en va peut-être ainsi des multinationales du ballon rond, sises en Suisse, qui paraissent étrangères aux transformations de leurs époques. Les Football Leaks et autres révélations peuvent se succéder, « tout change pour que rien ne change » selon la belle formule de Don Fabrizio Salina dans Le Guépard.

    On prend les mêmes et on recommence
    Bien sûr, les patrons du foot s'appellent désormais Infantno et Čeferin, Blatter et Platini ayant dû céder leur piédestal. Bien malin celui qui y verrait autre chose que le remplacement d'une plaque à l'entrée d'un bureau. Et à l'instar de leurs prédécesseurs, leur réélection est (ou était dans le cas du Slovène, réélu ce jeudi) acquise d'avance. Il distribue comme le veut la coutume les prébendes et dotations ponctionnées sur leur immense fortune (5,3 milliards d'euros de revenus pour la seule FIFA), à la façon de Sa Gracieuse Majesté qui achetait la fidélité des Maharajas en pensant que cela suffirait à lui garder les Indes. Čerefin compose donc ses gammes et ses faveurs entre petits pays d'Europe de l'Est et les grandes puissances « occidentales » qui ramènent grands clubs et droits télé, en tentant de maintenir en vie le mythe de l'équité compétitive. L'étiquette de la cour a ses contraintes...

    Aleksander Čeferin : «  Il n'y aura pas de Super Ligue  »

    L'important reste que, derrière la grande muraille fiscale de la Confédération helvétique, les manigances de palais continuent. Des mesurettes ont été prises, censées calmer d'éventuelles grognes : le fair-play financier par-ci, la VAR par-là, ou encore une troisième Coupe d'Europe. Le commerce doit tourner et, pendant ce temps en conférence de presse, les mots dégoulinent sur la beauté du plus beau des jeux. Naturellement, il peut arriver que des conflits d’intérêts divergents crispent les caciques les uns contre les autres. On va s'opposer comme sur la Coupe du monde à 48 ou la Ligue des nations, des fâcheries de potentat. On ne prendra pas le Palais d'hiver pour autant.

    Des sultans sans vision politique
    Pourtant, en dehors, les nuages s'accumulent. Le football est gangrené par des maux et des périls bien plus grands que de savoir si le Barça ou le Bayern créeront une ligue fermée ou non. Quand est-ce que les big boss du foot mondial(isé) vont vraiment s'attaquer par exemple au trafic de jeunes joueurs africains ? La Coupe du monde au Qatar peut-elle vraiment être maintenue, tant pour des considérations éthiques que sportives, quand on sait ce qu'elle a coûté en vies humaines et dans quel contexte géopolitique elle va se dérouler ? Le gigantisme des compétitions, qui poussent désormais aux organisations conjointes, peut-il durablement s'épargner toute réflexion sur leur démesure, sans parler des enjeux économiques en matière de dépenses publiques ? Et que dire aussi de la situation du foot amateur, le fossé immense et grandissant entre le foot pratiqué par le peuple et celui « géré » par ses classes dirigeantes ?

    Infantino veut faire valoir ses projets de nouvelles compétitions

    Les grands chantiers pour un véritable gouvernement du foot s'avèrent immenses. Pour l'instant, les deux comparses de la FIFA et de l'UEFA agissent toujours en sultans abondant les trésors domestiques de leurs satrapes, ces présidents des fédérations nationales, complices consentants et satisfaits du système. Impossible de leur en vouloir. Comment pourraient-ils comprendre la parité homme-femme, le besoin de transparence, les aspirations démocratiques ou écologiques ?

    Infantino, des milliards dans le tiroir

    Le sentiment d'impunité dont bénéficient les actuelles élites du football mondiales va-t-il néanmoins continuer longtemps ? Aleksander Čeferin peut par exemple rester en place jusqu'en 2031 quand, dans la plupart des pays démocratiques, le cumul des mandats dégage obligatoirement le chef de l'État au bout d'une décennie, quel que soit son bilan (à une Merkel près). Pourquoi Infantino perdrait-il son temps à être visionnaire quand il lui suffit d'être diplomate ? La FIFA discuterait son déménagement à Paris. Un retour aux sources pour la belle « ONG » . On aimerait croire que la patrie des droits de l'homme et de la « liberté-égalité-fraternité » la ramènera un peu plus près des damnés du football.
     
  20. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    OM : un tribunal administratif annule un huis clos partiel de la commission de discipline de la LFP
    Publié le mercredi 13 mars 2019 à 16:51 | Mis à jour le 13/03/2019 à 18:04
    Info L'Équipe. Le tribunal administratif de Paris a annulé mardi une fermeture partielle de tribune infligée par la LFP à l'OM en février 2018. Et mis en cause l'impartialité du président de la commission de discipline, Sébastien Deneux.
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    Le 2 février 2018, l'OM avait reçu Metz dans un stade en partie vide. ( / ?). S. Boue L'Équipe

    Voilà une décision dont se serait bien passée Sébastien Deneux, le président de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Mardi, un tribunal administratif, celui de Paris, a pour la première fois annulé une fermeture de tribune imposée par l'instance disciplinaire de la LFP, en l'occurrence celle de plusieurs secteurs du Vélodrome pour la rencontre OM- Metz du 2 février 2018 (victoire 6-3 des Marseillais). Pour motiver sa décision, que nous avons pu consulter, la juridiction administrative a considéré que Sébastien Deneux avait manqué à son devoir d'impartialité dans une interview donnée à L'Équipe quelques mois plus tôt.

    Le 19 novembre 2017, à l'issue du match nul entre Bordeaux et l'OM (1-1), des supporters des deux équipes avaient pénétré sur la pelouse pour en découdre, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre. Deux jours après cet envahissement de terrain, le quatrième de la saison, le président de la commission de discipline de la LFP avait annoncé dans nos colonnes sa volonté de « reprendre la main » face aux débordements, cité plusieurs clubs (PSG, OM, Saint-Étienne et Bordeaux) où « cela devient du grand n'importe quoi » et critiqué la procédure disciplinaire de sa propre instance : « Cette instruction, on s'en passerait bien, mais c'est le code du sport qui la rend obligatoire pour ce type d'incident ».

    L'interview de Sébastien Deneux du 21 novembre 2017
    L'Association nationale des supporters (ANS) avait vivement critiqué ces déclarations dans une lettre ouverte à Sébastien Deneux. « Pour préserver l'intégrité, l'indépendance, l'impartialité, la légalité et la légitimité des décisions de la commission de discipline de la LFP, l'ANS est contrainte de vous demander de vous déporter ou, à défaut, de demander votre récusation pour chacune des séances relatives aux incidents ou prétendus incidents récents concernant les clubs et les supporters de " PSG, Marseille, Saint-Étienne, Bordeaux" », écrivait l'association, prévenant qu'elle allait, à défaut, « demander aux tribunaux de sanctionner ces manquements grossiers ».

    Sébastien Deneux n'a pas répondu à la demande et l'ANS a mis sa menace à exécution quelques mois plus tard, le 2 février 2018. La veille, la commission de discipline de la LFP avait décidé de fermer les espaces du stade Vélodrome réservés aux Fanatics, Yankee et Commando Ultra 84, trois groupes de supporters marseillais, pour la réception de Metz. En cause, l'utilisation de fumigènes lors des rencontres face à Saint-Etienne (10 décembre 2017), Troyes (20 décembre 2017) et sur le terrain de Rennes (13 janvier 2018). Une décision attaquée par l'ANS devant le tribunal administratif de Paris.

    La Ligue fait appel, l'ANS veut un moratoire sur les huis clos
    Mardi, plus d'un an après, le tribunal a donc donné raison à l'association de supporters. Les propos de Sébastien Deneux, « quand bien même ils ont été tenus avant les incidents qui ont donné lieu à la sanction disciplinaire litigieuse, faisaient obstacle à ce que M. Deneux puisse présider la réunion de la commission de discipline au cours de laquelle celle-ci a prononcé cette sanction sans que soit porté atteinte au principe d'impartialité », a estimé le tribunal. La LFP déclare à L'Équipe avoir « décidé immédiatement d'interjeter appel auprès de la cour administrative de Paris ». L'ANS, de son côté, demande à la LFP d'imiter la fédération allemande et d'instaurer un moratoire sur les sanctions collectives.

    COMMUNIQUÉ

    La justice donne raison à l'ANS et annule un huis-clos.
    Par conséquent, l'ANS demande à la LFP de s'inspirer du bon sens de la Fédération allemande de football et d'officialiser un moratoire en matière de sanctions collectives

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    — Asso.Nat.Supporters (@A_N_Supporters) 13 mars 2019
     

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