Culture Ultra , indépendants , tifos , banderoles etc...

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Massalia Patria Nostra., 22 Septembre 2017.

  1. BigBenZ

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  2. UpRising

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    Je n'ai malheureusement pas la totalité de l'article n'étant pas abonné à L'Equipe. Si quelqu'un peut faire un screenshot je lui en serais reconnaissant.
     
  3. niango68

    niango68 Double roulette de Payet

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    L'article est super long, faudrait faire au moins 15 screenshots, c'est chiant !
    Je suis pas abonné mais j'ai quand-même l'article en entier pourtant !!
    Ou alors attends, je fais un copier/coller et je le balance de suite.
     
  4. BigBenZ

    BigBenZ Well-Known Member

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  5. niango68

    niango68 Double roulette de Payet

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    Le vol de bâche, une compétition entre supporters
    Le 20/10/2018, mis à jour le 20/10/2018 à 18:57
    Yohann Hautbois et Pierre-Étienne Minonzio
    Les incidents lors de Montpellier-Nîmes, en raison du vol d'une bâche, ont rappelé que cette pratique pouvait relever du sport national chez les ultras.
    En apparence, ce n'est qu'un bout de plastique, quelques mètres linéaires peints ou sérigraphiés, attaché à une grille, exhibé à domicile ou à l'extérieur et qui résistera plus ou moins bien au temps et aux intempéries. Mais quand la bâche en question (on ne dit pas banderole), façonnée par les ultras eux-mêmes ou par une imprimerie, passe d'un camp à l'autre, par le vol, la ruse ou la violence, elle devient «un totem, un drapeau de régiment» qui peut attiser les plus grandes haines.

    On l'a vu, fin septembre, lors du derby Montpellier-Nîmes (3-0) : les supporters locaux avaient beau voir leur équipe mener largement contre le voisin, ils sont devenus fous quand les ultras nîmois ont exhibé, en toute fin de match, un bout de bâche dérobée début mai... C'est un peu comme la Guerre des boutons, «la pire des humiliations pour un groupe ultra», assure Alex, l'un des responsables des Indians Tolosa. Une telle honte qu'elle peut entraîner, parfois, une mise en sommeil, plus rarement une dissolution. Le Malherbe Normandy Kop, la Butte Paillade, les Magic Fans, par le passé, le Laval Crew 2017 récemment, l'ont vécu ainsi. «Il faut comprendre que c'est un code d'honneur entre groupes ultras. Le but d'un groupe, c'est de s'afficher en déplacement et de se montrer par le biais de sa bâche : voilà, on vient chez toi. Et si tu te fais voler ta bâche, honnêtement, c'est la fin du monde», admet l'un d'entre eux qui, comme beaucoup, préfère garder l'anonymat.

    Cambriolage, arrachage, confrontation : tous les coups sont permis
    Les anecdotes ne manquent pourtant pas, traumatisantes ou glorifiées selon le camp dans lequel on se trouve. L'une d'entre elles fait globalement l'unanimité au sein du mouvement ultra, saluée même par les «victimes» qui ne le reconnaîtront jamais publiquement : lors de la saison 2000-2001, Bordeaux se déplace dans un Parc des Princes qui n'est pas encore désuni par les dissensions entre les tribunes Boulogne et Auteuil (2-1). Au contraire, comme le raconte un ancien ultra parisien : «Les visiteurs à l'époque étaient près de la tribune Auteuil. On s'était entendu avec les Boulogne Boys pour piquer la bâche des Ultra Marines : pendant qu'on les canardait de bouteilles et autres objets pour les occuper, des mecs de Boulogne descendaient dans la fosse pour aller arracher la bâche. Un vrai beau vol de bâche !» Qui avait nécessité une préparation millimétrée avec repérage des lieux et chronométrage pour savoir le temps que les Boys mettraient à traverser le stade sans risquer de se faire prendre par la patrouille...

    Car rien n'est jamais gratuit et ce chapardage en règle répondait à un autre vol lors d'un match de Coupe de France entre le PSG et Pau, le 27 février 1998 (1-0 a.p.). Sur fond de rivalité politique, les Ultra Marines avaient arraché la bâche des Boys après un combat, pas très glorieux, à deux contre sept.

    «Ce qu'on voulait vraiment, c'était déglinguer les mecs physiquement, pas forcément récupérer la bâche. Cela n'a de sens que comme ça» - Chris, un ultra niçois

    Par principe, un code d'honneur répond à certaines règles qui, visiblement, ne s'appliquent pas au vol de bâche. Pour récupérer un trophée adverse, tous les coups sont donc permis : le cambriolage d'un local où est entreposé le matériel, comme l'a vécu le Malherbe Normandy Kop en février avant Dijon-Caen (2-0) et qui a entraîné sa mise en sommeil ; l'arrachage dans le stade, comme au stade du Ray quand un membre de la Brigade Sud Nice s'empara, en août 2004 (1-1), d'une bannière bastiaise, traversa tout le terrain pour la rapporter dans son camp, sous les vivats de la foule ; la confrontation.

    Mais, là encore, le contexte entre en compte, selon Chris, ultra niçois, qui se souvient avoir été «piégé» par des Lyonnais sur l'aire d'autoroute Beaune-Cercueil sur l'A6 en septembre 2007 : «C'était une rencontre fortuite. Nous étions une trentaine de personnes, dont des filles, quand, par hasard, on croise trois cars lyonnais. Au début, ils n'avaient même pas vu notre car puis ils se sont mis à l'attaquer, à péter les vitres avant de réussir à forcer la soute pour nous piquer la bâche.»

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    Le rapport de forces, de un pour trois, atténue le traumatisme du vol : «On ne l'a pas vécu comme une humiliation. On avait la haine mais il n'a jamais été question de se dissoudre. Si encore on avait été à dix contre dix, que l'enjeu était connu, que tout avait été codifié, O.K. C'est comme les locaux cambriolés, c'est grotesque. Un pauvre mec qui se fait cambrioler son appartement ne va pas quitter sa femme. On n'est pas dans une logique de totem mais plutôt à dire "O.K. vous avez gagné, pas de problème, mais on vous retrouvera. On viendra la chercher, dites-nous où, quand, comment." Ce qu'on voulait vraiment, c'était déglinguer les mecs physiquement, pas forcément récupérer la bâche. Cela n'a de sens que comme ça. Tout le monde, le soir même, voulait monter sur Lyon mais les flics ont eu connaissance de notre expédition et plusieurs barrages ont été mis en place. On a été arrêtés à Fréjus, et heureusement, car certains avaient tellement la haine que cela devenait dangereux.»
     
  6. niango68

    niango68 Double roulette de Payet

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    Suite :

    Une dédramatisation qui n'est pas partagée par tous. Par exemple Thibaut Richard, président du groupe ultra Tribune Nord Sochaux : «Si un jour on venait à perdre notre bâche, même si on est un super groupe et que la saison dernière était extra, on aurait du mal à continuer. Moi, personnellement - et ça n'engage que moi -, je comprends tout à fait les groupes qui s'arrêtent après un vol de bâche. Parce que c'est l'élément de base d'un groupe de supporters. C'est ce qui signifie ta présence... Si tu ne mets pas de bâche, tu n'existes pas.» D'ailleurs, le groupe sochalien, en conflit avec la direction du club, n'en expose aucune en ce moment : «Comme on boycotte les rencontres, notre bâche n'est présente nulle part. Tant qu'il n'y a pas la bâche Tribune Nord, on n'est pas là en tant que groupe ultra.»

    «On ne va pas confier nos bâches à un mec qui vient d'arriver dans le groupe. Il ne faut jamais les laisser exposées» - Alex, membre des Indians Tolosa

    Sacralisée, la bannière est considérée comme un membre à part entière du groupe qu'il faut défendre, coûte que coûte, qu'il faut protéger des attaques : «On tient énormément à nos bâches, on prend toutes les précautions possibles quand on les déplace, assure Alex des Indians Tolosa. On ne va pas les confier à un mec qui vient d'arriver dans le groupe. Il ne faut jamais les laisser exposées, surtout si on sait qu'il y a d'autres groupes de supporters qui traînent en ville.» À Nice, où l'on admet une organisation baroque, on a ainsi perdu des bâches par négligence lors d'un Nice-Grenoble, en 2008, annulé en raison des intempéries : «Il tombait des cordes, tout le monde est parti et les bâches sont restées accrochées aux grilles. Les services de la mairie ont alors nettoyé le stade et jeté nos bâches dans la rue.» La légende veut qu'un des membres des services municipaux, supporter marseillais, passe par là... Au Vélodrome, en mai dernier, soit dix ans après, elle a refait surface. Mais du côté niçois, on jure ne pas l'avoir vécu comme une humiliation : «Elles ont été volées par un éboueur marseillais qui les a trouvées dans la rue !» La position amuse un fan parisien : «Tu minores toujours ce que tu perds.»

    En août 2017, les Bad Gones l'ont eu mauvaise en découvrant un cliché circulant sur les réseaux sociaux et montrant une de leurs bâches sise dans un décor du Forez tenue par leurs «voisins consanguins». Le coup des supporters stéphanois était assez culotté : ils sont allés «visiter» l'imprimerie où la bâche avait été commandée. Très vite, les Lyonnais, dans un communiqué, minimisèrent la prise de guerre : «Cette bâche n'ayant jamais été utilisée, elle est pour nous sans grande valeur. Ce vol sans honneur perpétré par ce pseudo-groupe l'a été envers un imprimeur, pas envers les Bad Gones.» Pourtant, alors qu'ils parlent paradoxalement d'un «affront venu d'un groupe insignifiant», ils décidèrent de ne plus l'utiliser, comme si elle avait été souillée. Et probablement qu'elle le fut.

    Certaines sont enterrées (!), d'autres échangées avec des groupes amis, brûlées dans les stades... Quand elles résistent à tout ça, les bâches dérobées sont exposées en fin de saison lors des tournois de foot organisés par les ultras. Retournées puis photographiées avant d'être rangées dans un local, prêtes à être dégainées le moment voulu, voire à être volées de nouveau.

    «Ça peut devenir malsain»
    Nicolas Hourcade, sociologue spécialiste du supportérisme, explique l'origine des bâches de supporters et les conséquences que peut avoir un vol.

    «D'où vient la tradition des bâches ?
    Les ultras sont apparus en Italie à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Ils ont créé une compétition parallèle entre eux consistant à savoir qui chante le plus fort, qui se déplace le plus, qui fait les plus beaux tifos, mais aussi qui est capable de se défendre en cas d'agression. C'est une logique de bande et la bâche est devenue dès les années 1970 un symbole fort et l'objet de vols entres groupes. Certains supporters dans le reste de l'Europe se sont ensuite approprié ce modèle ultra et ont repris les codes italiens, dont la bâche.

    Le vol de bâche est-il un exercice difficile ?
    Comme la bâche est toujours tenue par les responsables du groupe, il est extrêmement difficile de la voler directement. Donc, soit on essaie d'attaquer un groupe en déplacement quand il est en petit nombre, pour bénéficier d'un effet de surprise et d'une supériorité numérique, soit on met en place des plans alambiqués. Les stratégies pour voler des bâches ont un côté amusant, mais comme les ultras y accordent une importance très forte, cela peut vite dégénérer.

    Quelles conséquences peut avoir un tel vol ?
    En interne, cela peut créer des tensions extrêmement fortes. Certains vont être jugés responsables de ne pas avoir assez sécurisé la bâche. Se pose aussi la question de comment on réagit au vol. Cela peut être des moments de crise très profonde au sein d'un groupe. Ensuite, cela débouche souvent sur des tentatives de vol en chaîne qui n'en finissent plus et des rivalités durables. Ça peut devenir particulièrement malsain. Par exemple, le vol d'une partie de la bâche des Magic Fans (Saint-Étienne) par le virage sud de Lyon (en avril 2013) a donné lieu à des débordements graves, en dehors de tout contexte sportif.» G. F.
     
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  7. UpRising

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    Merci pour le texte @niango68 ... Tu peux effacer maintenant afin qu'il n'y ait pas de soucis avec le " © ". Ou éventuellement un modo s'il passe par là.
     
  8. R0mainT

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  9. UpRising

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  11. UpRising

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    #FauxCuls
     
  12. UpRising

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  13. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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  14. nadOM93

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  15. Nas'

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  16. nadOM93

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  17. Rosickydevitry

    Rosickydevitry Moderateur

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    http://www.sportfocus.fr/2017/11/09/om-et-aek-athenes-une-amitie-ultra-originale/

    Rien de nouveau vous allez me dire. Cette amitié est déjà connue et reconnue.

    Certes mais je profite de cet article pour vous livrer mon témoignage.
    Je suis actuellement en vacances dans une île au fin fond du Dodécanèse.
    Me baladant en ville lors d’une journee ensoleillée je suis arrêté par un restaurateur qui est intrigué par mon maillot de l’OM floqué LG.
    S’en suit une longue conversation amicale au cours de laquelle il me fait savoir qu’il est ultra de l’AEK Athènes et que nos deux clubs sont « frères ».
    Il me propose, pour me temoignuson amitié, de m’offrir à boire puis voyant que je suis pressé m’invite à revenir plus tard pour parler foot.

    Ce n’est qu’un simple exemple mais lors de cette journée j’ai été arrêté des dizaines de fois par des grecs amoureux du foot qui m’ont exprimés leur sympathie envers l’OM. Tout l’inverse d’un parisien avec son maillot floqué Mbappe partageant le même hôtel qui lui était reçu avec neutralité et presque froideur.

    Ça peut vous paraître con et anodin mais à mes yeux ça montre que les amitiés entre ultras et clubs existent vraiment et ne sont pas que du blabla ou de la com’ à l’image des partenariats négociés par notre direction. Le foot c’est autre chose que du business, des LED et du marketing.

    Ce genre de situation montre que le football dépasse toutes les frontières et que l’OM est et reste un grand club aimé dans les pays de foot.
     
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  18. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    C'est loin d'être con et anodin. Cela fait plaisir de lire ça.
     
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  19. niango68

    niango68 Double roulette de Payet

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    Malgré une saison pourrie, les tribunes ont fait le spectacle cette année quand-même.

     
  20. VinnieJones

    VinnieJones El Greco

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    Put*** je viens seulement de voir ton message qui était noyé sous les autres topics ! T'étais où dans le Dodécanèse ? Parce qu'il faut faire gaffe, certaines îles sont des repères de PAOKtzides mal intentionnés ! :D

    Nan, blague à part, je confirme absolument tout ce que tu dis. Beaucoup de mes compatriotes considèrent toujours la ville comme Grecque d'ailleurs (au sens historique), et c'est là que la plupart des immigrants ont débarqué pendant la Guerre Civile, comme mon grand-père, avant de monter à Paris.

    Ce que tu décris, je le ressens à chaque fois que je vais en Grèce quand j'en discute avec mes potes du PAOK. Et je vais même plus loin : l'OM est la seule équipe française que les grecs respectent (avec Saint-Etienne), les deux seuls clubs qui sont restés "populaires" selon eux. Et pour compléter ton exemple sur le maillot, y'a un an et quelque, quand j'étais à Thessalonique, y'avait un couple de français qui faisait la queue à la banque car le DAB était en panne, pas très loin du Toumba en plus. Et la nana portait un maillot de Mbappé et le mec un T-shirt avec un énorme logo qui recouvrait tout le torse. Je suis arrivé un peu après le début de la discussion, mais le guichetier a fait semblant de pas savoir parler anglais et de rien comprendre. J'ai regardé la scène en me retenant de rigoler. Et je les ai vus partir en s'énervant et même en gueulant "put*** quel pays de me*de". Le supporter du QSG est finalement très représentatif du beauf de Cabu. Ou du touriste des vacances à Marrakech de Guy Bedos.

    Et quand je suis passé derrière, le guichetier a reconnu tout de suite mon accent en me répondant dans un français parfait, "ah vous êtes un expatrié ?". J'ai répondu que non, que j'étais déjà de la 3e génération et j'ai dit "ah vous en faîtes pas, je déteste le PSG". Ça l'a fait marrer. Et il m'a dit "quand on voit débarquer ce maillot, il pue la mort et on a pas envie d'être agréables". Dans sa tête, c'est au sens littéral, pas argotique : "vromaei o thanato" (c'est une métaphore pour dire "c'est couvert de sang").

    C'est la même chose quand je suis avec mes potes du PAOK. Il y a un contentieux entre les deux clubs qui date de 92, mais le pire pour eux c'est de soutenir un club détenu par l'Etat qui finance le terrorisme et qui esclavagise tout en jouant aux faux-culs à travers le monde entier. Et tout ce qu'il y a autour, l'hyper star-système, les milliards d'euros, les pseudo-stars fabriquées, c'est tout ce que tous les grecs (et je dirais même plus largement la plupart des pays de l'Est et du Sud de l'Europe) considèrent comme l'horreur absolue qui tue le sport.

    Et sinon, mes camarades du PAOK ne comprennent pas l'amitié entre l'OM et l'AEK. Ils ont été fondés, comme le PAOK, par des réfugiés de Constantinople, mais ça reste Athènes, le chef-lieu historique. Donc à chaque fois, je sais pas quoi leur répondre en dehors des banalités habituelles sur l'amitié entre le CU84 et les O21, et j'échappe pas au couplet sur le mépris et les magouilles de la capitale au détriment de la province et que c'est pas logique :D. Dans le fond ils ont raison, on le voit même en France. En Grèce, c'est moins hypocrite.

    Autre chose aussi : le rapport avec les joueurs est très différent de ce qu'on voit en France. Tu peux les croiser dans la rue, au bistrot, et ils sont d'une simplicité vraiment remarquable. Comme quand Lucescu, Vieirinha ou Pelkas disent que ça leur fait plaisir de passer 3 heures par jour à faire des photos avec ceux qui les reconnaissent dans la rue. Et quand les supps les critiquent, ils écoutent et font profil bas. Jamais on verrait ça en France où beaucoup vivent bunkerisées ou chi*ent sur le public via les rézosocios. Voilà, c'était mon anecdote à moi :cool:.

    Et d'un point de vue plus global, malgré les tricheries, les combinaziones et les choses assez bizarres qui se passent chaque semaine dans le championnat, on peut dire qu'il y a toujours une ferveur et une "culture foot" qu'on ne connaît plus en France en dehors justement de l'OM (et un peu chez les verts, même si ça m'écorche les doigts de l'écrire :p). Et même au pire moment de la crise, quand tout le monde était ruiné, tous les stades étaient au moins remplis à moitié malgré la misère ambiante. Et le foot Grec peut couler totalement jusque dans les profondeurs du classement UEFA et même n'avoir plus aucun club en Coupe d'Europe, il y aura toujours des milliers et des milliers de fans du PAOK, de l'AEK, du Pana, de l'Oly, de Larissa, etc, qu'ils soient au stade, entre amis au troquet, ou chez eux, ils continueront toujours de vibrer pour leur club.

    Certaines choses ne pourront jamais s'acheter. Comme la passion et l'émotion que génère le vrai football populaire. Et ça, malheureusement, personne dans l'équipe de clowns qui dirigent l'OM ne le comprend. Mais je reste optimiste car comme me disait la légende Koudas "il y a les gens qui passent, les entraîneurs, les joueurs, les dirigeants et il y a l'histoire et les fans du club qui sont là pour toujours et tout se transmet au fil des générations". À l'OM, on a la chance d'avoir cette mentalité. Et on peut vraiment être fiers de se dire qu'on fait partie des derniers des mohicans !
     
    shady et Rosickydevitry aiment cela.

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