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Sciences, recherches et débats associés

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par Phénix., 8 Janvier 2012.

  1. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Une étude américaine montre que l'impact des aérosols sur notre environnement peut aller très loin. Ainsi, ceux émis par les bateaux provoqueraient des orages plus violents et plus nombreux.

    Des chercheurs, de l'université de Washington (États-Unis) notamment, ont étudié les impacts de foudre à travers le globe, sur une durée d'environ dix ans. La cartographie qu'ils établissent révèle que la foudre frappe presque deux fois plus souvent en certains endroits de l'océan Indien et de la mer de Chine. Des endroits qui coïncident avec des voies maritimes particulièrement fréquentées.
    Selon les chercheurs américains, les aérosols émis par les nombreux bateaux de marchandises qui croisent sur ces eaux seraient responsables. Rappelons en effet que plus l'air est chargé en aérosols, plus la vapeur d'eau qu'il contient se condense en gouttelettes fines. Ces gouttelettes, plus fines qu'ailleurs au-dessus de l'océan (où l'air reste, de manière générale, assez pur), facilitent la formation de nuages d'orage.

    « Ces résultats me semblent particulièrement enthousiasmants. Ils montrent en effet que nos émissions d'aérosols peuvent affecter les nuages convectifs profonds, les intensifier et augmenter leur électrisation », explique Steven Sherwood, un scientifique australien qui n'était pas impliqué dans l'étude.
    Ainsi, les gaz d'échappement des navires altéreraient la façon dont les nuages se forment au-dessus de l'océan. Voici donc une preuve du fait que les activités humaines non accidentelles (à la différence des incendies par exemple) peuvent influer sur le régime des précipitations, et peut-être même sur le climat tout entier. Reste désormais à examiner la question plus dans le détail afin de comprendre un peu mieux le phénomène.

    http://www.futura-sciences.com/plan...Des-orages-plus-violents-a-cause-des-bateaux]
     
  2. tommy

    tommy you talkin' tommy ?

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    1000 boules alors qu'avec un bon acid tu les vois les nébuleuses.
     
    OMali aime votre message.
  3. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Deux séismes suivent deux ouragans extrêmes, comment croire aux coïncidences ?
    Je pense que de telles dépressions ont une action suffisante sur la croûte terrestre pour faciliter un séisme qui aurait normalement eu lieu plus tard.
     
  4. tommy

    tommy you talkin' tommy ?

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    Personne même les sismologues ne savent prédire un seisme mais toi tu sais qu'il aurait dû avoir lieu plus tard.
    Chapeau!
     
    Seb' aime votre message.
  5. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Tu peux pas comprendre tu sais pas quitter ton corps toi :D
     
  6. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    Un modèle théorique concernant les trous noirs a été contredit en laboratoire

    29 août 2017

    Pour recréer précisément les conditions physiques se trouvant autour d’un trou noir, les chercheurs ont utilisé la Z machine : le générateur de rayons X le plus puissant de la planète. Le but des chercheurs était de tester la notion selon laquelle, sous l’immense gravité et le rayonnement intense du trou noir, les électrons de fer hautement énergétiques n’émettent pas de la lumière sous forme de photons : il s’agit de l’hypothèse dite de la « destruction d’Auger résonnante ».

    Cette hypothèse a été un élément essentiel de la physique théorique concernant les trous noirs durant une vingtaine d’années, mais lors d’une expérience massive effectuée sur une durée de cinq ans au Sandia National Laboratories, l’équipe de chercheurs a constaté que cet événement ne s’est pas produit lorsqu’ils ont appliqué des rayons X intenses à un film de silicium.

    Selon les chercheurs, le silicium ressent l’effet Auger (qui consiste en l’émission par des atomes de ce qu’on appelle des électrons Auger) plus fréquemment que le fer, de sorte que les tests devraient avoir démontré le phénomène, si l’hypothèse était vraie. « Si la destruction d’Auger résonnante est un véritable facteur, cela aurait dû se produire dans notre expérience parce que nous avions les mêmes conditions, la même densité et la même température », explique Loisel. « Nos résultats montrent que si les photons ne sont pas présents, les ions ne doivent pas non plus être là », continue-t-il.

    Le résultat final peut représenter une victoire démontrant la fantastique capacité de la machine Z dans l’imitation des trous noirs, mais il en va autrement concernant notre compréhension de ces objets cosmiques, car cela signifie que certaines recherches sur l’astrophysique effectuées au cours des deux dernières décennies pourraient ne pas être totalement correctes. Les chercheurs ne sont pas encore certains de ce qui explique la manière dont nous détectons les émissions des disques d’accrétion des trous noirs.

    À présent, et avec le travail de laboratoire effectué, la résolution de ce véritable mystère retombe sur d’autres modèles théoriques. « Notre recherche suggère qu’il faudra retravailler de nombreux articles scientifiques publiés au cours des 20 dernières années. Nous sommes optimistes et pensons que les astrophysiciens concernés mettront en œuvre les changements qui se révèlent nécessaires », a expliqué Loisel.

    Source : Physical Review Letters, Sandia National Laboratories
     
  7. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Il faut se méfier des apparences. Si en apparence les vaches mangent de l'herbe, il semblerait qu'en fait elles se nourrissent des bactéries qu'elles nourrissent avec l'herbe.
    La vraie science, est celle qui sait voir derrière l'apparence.
     
  8. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    L'étrange expérience de Wheeler vérifiée dans l'espace

    Une expérience dont le principe a été proposé en 1978 par le grand physicien John Wheeler a été réalisée une nouvelle fois mais, cette fois-ci, en utilisant des satellites réfléchissant des faisceaux laser. Cette expérience rend perplexe les physiciens car, selon certaines interprétations, elle pourrait indiquer que, d'une certaine façon, le futur peut parfois influencer le passé...


    Il y a dix ans, Futura-Sciences avait consacré un article à une brillante expérience d'optique quantique réalisée par le physicien Jean-François Roch et ses collègues de l'ENS Cachan, parmi lesquels on trouvait Philippe Grangier et Alain Aspect. Le chercheur avait fait quelques commentaires sur cette expérience dans notre forum. Il s'agissait d'examiner de plus près une expérience de pensée proposée en 1978 par un des plus grands physiciens du XXe siècle : John Wheeler. Élève de Bohr et collègue d'Einstein, celui-ci a été le directeur de thèse de deux prix Nobel de physique, Richard Feynman et Kip Thorne ; il est l'un des pionniers de la physique des trous noirs et de la cosmologie quantique.
    Nous avions décrit l'expérience (voir article ci-dessous). Depuis, celle-ci est passée du stade de la spéculation à celui de la réalisation à plusieurs reprises. On ne sait pas encore très bien ce qu'elle implique vraiment sur des relations causales possibles, mais bien mystérieuses, entre le futur et le passé, ce qui incite donc à une grande prudence quant aux conclusions qui peuvent en être tirées à cet égard.



    L'expérience de choix retardé de Wheeler
    Cette fameuse expérience, dite « de choix retardé de Wheeler », a toujours donné des résultats conformes aux prédictions de la mécanique quantique et ne permet pas non plus de remettre en cause la fameuse interprétation dite « de Copenhague » de ces équations. Il est toujours possible, cependant, d'interpréter les résultats de cette expérience dans le cadre de la théorie de David Bohm ou de celle des mondes multiples d’Everett.

    Toutefois, le physicien Paolo Villoresi et ses collègues de l'université de Padoue ont cherché à savoir ce que donnerait l'expérience de Wheeler si elle était réalisée à l'aide d'un faisceau laser sur une grande distance. Comme les chercheurs l'expliquent dans un article publié dans Science Advances, ils se sont servis des instruments disponibles au Matera Laser Ranging Observatory (MLRO) italien pour réaliser un interféromètre de Mach-Zender géant en connectant l'observatoire et des satellites en orbite basse avec un faisceau laser. Malgré une distance de 3.500 km environ parcourue par les photons, l'expérience de choix retardé de Wheeler a donné les mêmes résultats que ses homologues terrestres de bien plus petite taille, ce qui renforce notre confiance dans la validité universelle des équations de la physique quantique.

    Les commentaires de Jean-François Roch
    Voici les commentaires que nous avait faits, il y a dix ans, Jean-François Roch en ce qui concerne les résultats de son équipe avec l'expérience de Wheeler, qui sont toujours appropriés.
    « En mécanique quantique, le résultat qu'on observe dépend de manière cruciale de la mesure qu'on effectue. Par exemple, dans une expérience d'interférence, un photon apparaîtra soit comme une onde, soit comme un corpuscule, suivant qu'on choisit d'effectuer une expérience mettant en évidence soit un comportement ondulatoire, soit un comportement corpusculaire. Bien sûr, on peut se demander à quel instant exactement s'effectue ce "choix".
    John Wheeler a proposé de le "retarder" le plus possible, en attendant que le photon soit déjà "à l'intérieur" de l'appareil de mesure pour décider ce qu'on va faire à la fin. Dans notre expérience, l'appareil de mesure est un interféromètre de 50 mètres de long, et nous attendons que le photon soit "au milieu" de ce dispositif pour choisir aléatoirement la mesure qu'on va finalement effectuer. Eh bien, même dans ces conditions extrêmes, le photon "ne se laisse pas surprendre" et il a bien le comportement prévu par la théorie quantique. Même si on laisse "planer le doute" le plus longtemps possible, le photon se manifeste bien comme une onde si on lui demande "es-tu une onde ?", et comme un corpuscule si on lui demande "es-tu un corpuscule ?".

    À quoi cette expérience sert-elle ? Il existe une "tension" connue entre la théorie quantique et la relativité, car les effets quantiques ne permettent pas d'envoyer des messages plus vite que la lumière, mais sont juste "à la frontière" de cette possibilité. C'est ce qu'on appelle souvent la "non-localité quantique". Cette relation tendue entre les deux théories fondamentales de la physique demeure troublante, et continue à donner lieu à des tests expérimentaux comme celui que nous avons réalisé. Bien sûr, la mécanique quantique est une fois de plus confirmée, mais plusieurs travaux théoriques récents soulignent l'importance de ces effets pour la sécurité des protocoles de cryptographie quantique.
    Par exemple, les théoriciens utilisent des objets abstraits appelés "boîtes non locales", qui respectent la relativité, mais sont encore plus "non locales" que la mécanique quantique. L'enjeu de ces études est de proposer des protocoles de cryptographie quantique dont la sécurité résulterait non seulement de la mécanique quantique, mais aussi de la relativité, via la relation étroite qui lie ces deux théories.

    J'attire également votre attention sur l'interprétation de notre expérience au moyen de la théorie de l'onde pilote proposée par David Bohm. Vous pouvez lire un commentaire à ce propos écrit par Travis Norsen et accessible sur quant-ph ».
     
  9. OMali

    OMali Well-Known Member

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    Un Bart double face dans ta face !
     
  10. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Il n'y a que le titre qui m'a intéressé :p :
    "Un virus ressemblant à Ebola découvert en Chine".
     
  11. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Si nous apprécions des boissons comme le vin, la bière ou le café, ce serait plus pour leur effet psychoactif sur le cerveau que pour leur goût. C'est ce que suggèrent des chercheurs en génétique de l'université Northwestern aux États-Unis.

    Des généticiens de l'université américaine Northwestern, dans une étude publiée jeudi dans la revue Human Molecular Genetics, ont cherché à identifier les gènes gouvernant nos préférences de boissons. Au départ, ils se sont naturellement orientés vers les gènes du goût, a expliqué à l'AFP Marilyn Cornelis, coauteure de l'étude.

    Mais à leur surprise, ils ont découvert que les préférences des gens variaient en fonction d'autres gènes que ceux du goût. Il s'agissait en réalité des gènes liés aux effets psychoactifs des boissons. « Les gens aiment la façon dont le café et l'alcool les font se sentir. C'est la raison pour laquelle ils en boivent », dit Marilyn Cornelis.

    Pour l'étude, les scientifiques se sont intéressés aux profils génétiques de 336.000 personnes d'origine européenne et enregistrées dans la base de données britannique UK Biobank. Ils leur ont fait remplir un questionnaire énumérant leurs consommations sur 24 heures. Ils ont réparti les boissons consommées en deux groupes : amères (café, thé, jus de pamplemousse, vin rouge, alcool fort) et sucrées (boissons et sodas sucrés, jus de fruits autres que pamplemousse).

    L’ivresse recherchée plutôt que le goût
    Les chercheurs ont ensuite cherché des associations entre les génomes des participants et leurs consommations de boissons. « Le goût est peut-être un facteur, dit Marilyn Cornelis, mais c'est un goût acquis ». L'amertume du café « nous conduirait normalement à l'éviter, d'un point de vue d'évolution, dit-elle. Mais nous le consommons car nous avons appris à confondre le goût avec l'effet caféiné ». Les humains auraient appris à surmonter l'amertume pour la récompense mentale fournie par la caféine. Les chercheurs admettent qu'une limite de leur étude est qu'ils n'ont pas pu prendre en compte le sucre et le lait éventuellement ajoutés au café par les participants.

    Quel est l'intérêt de localiser ainsi les mécanismes d'attraction envers café et alcool ? Ces travaux pourraient un jour conduire à une manière de traiter des patients dont les habitudes alimentaires deviendraient nocives. « Si on veut intervenir contre certains comportements, il faut prendre en compte les effets psychoactifs, résume Marilyn Cornelis. Cela pourrait être une barrière au changement de comportement des gens ».

    Tout le mystère des préférences humaines n'est cependant pas levé, loin de là. Par exemple, une mutation d'un gène baptisé FTO est à la fois liée à une préférence pour les boissons sucrées... et un risque réduit d'obésité, ce qui peut paraître contradictoire. Tout ce que la chercheuse peut dire est que ce gène est un « mystère et qu'il joue probablement un rôle dans le comportement, qui pourrait être lié à la gestion du poids ».
     
  12. jahmall

    jahmall Jean-Michel-Pierre Aulas-Ménès

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    Non, elles se nourrissent de la cellulose contenue dans l'herbe. Les bactéries qu'elles hébergent dans leur tube digestif les aide seulement à digérer.
     
  13. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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