Je n'avais pas commencé mais là je suis bien dedans... Alors je vais t aiguiller 4 juin 1958 CDG 18 juin. La boucle est bouclée et je reprends un ptit pastaga !
Tiens, étonnant ça «Affaire Fillon» : la magistrate en charge de l'enquête affirme avoir subi des pressions Éliane Houlette, qui dirigeait à l'époque le parquet national financier, évoque des «demandes d'information» incessantes provenant du parquet général, et des pressions pour ouvrir une information judiciaire. Par Luc Lenoir Publié il y a 7 heures, mis à jour il y a 2 heures L'ancien premier ministre François Fillon, lors de son procès en février 2020. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP La commission d'enquête de l'Assemblée nationale consacrée aux «obstacles à l'indépendance du pouvoir judiciaire» semble porter ses premiers enseignements. À tout le moins, elle encourage une certaine liberté de ton chez les magistrats interrogés ; ainsi de l'audition, mercredi 10 juin dernier, d'Éliane Houlette, à la tête du parquet national financier (PNF) de 2014 à 2019, venue raconter son expérience... et livrer des détails potentiellement embarrassants sur «l'affaire Fillon» (Vidéo intégralement retranscrite ici). À lire aussi : L’ex-procureure qui a poursuivi François Fillon sème le doute Le Point, premier média à avoir relaté cette audition, évoque ainsi une réunion tenue le 15 février 2017 au parquet général à Paris, au cours de laquelle on demande à Éliane Houlette d'ouvrir une information judiciaire contre François Fillon : «J'ai été convoquée au parquet général [...]. On m'engageait à changer de voie procédurale, c'est-à-dire à ouvrir une information judiciaire. J'ai reçu une dépêche du procureur général en ce sens», témoigne-t-elle. Après avoir résisté et évoqué la nécessité d'avoir plus d'«éléments» pour prendre une telle décision, Éliane Houlette finit par ouvrir l'information judiciaire, le 24 février 2017. Dans son communiqué de presse, la magistrate justifie également la procédure par la réforme de la prescription pénale, alors en plein vote au Parlement, et qui pourrait jouer en faveur de François Fillon. Le parquet général s'oppose vivement à cette mention. À lire aussi : Les proches de François Fillon s’indignent des révélations de l’ex-procureur Toute l'audition d'Éliane Houlette, face aux parlementaires, tourne autour de cette méfiance de sa hiérarchie à l'égard des procédures du Parquet national financier (PNF), créé en 2013 après le traumatisme de l'affaire Cahuzac. En jeu : les informations que le PNF fait remonter à la Direction des affaires criminelles de la Chancellerie. Laquelle les transmet au pouvoir exécutif, officiellement pour des objectifs d'élaboration de politique pénale... «Demandes de précisions» incessantes Les «pressions» évoquées par la magistrate se caractérisaient également par des demandes incessantes et très précises sur le moindre acte d'investigation. «Les actes de la veille» faisaient l'objet d'une demande, à laquelle il fallait répondre «avant 11 heures le lendemain». Éliane Houlette évoque ainsi «les demandes de précisions, de chronologie générale - tout ça à deux ou trois jours d'intervalle -, les demandes d'éléments sur les auditions, les demandes de notes des conseils des mis en cause...». À propos de l'utilisation faite de ces rapports, la magistrate «ne peut que se poser des questions [...] C'est un contrôle très étroit...» souligne-t-elle dans les passages repris par Le Point. À cela s'ajoutait la pression médiatique subie par le PNF qui a mené l'enquête jusqu'à la mise en examen de l'ancien premier ministre et candidat à la présidentielle, en mars 2017. À lire aussi : Chancellerie et magistrats choqués après la manifestation violente contre la justice à Metz Si Éliane Houlette déclare que lors de son passage au Parquet national financier, les gardes des sceaux successifs ne l'ont jamais «interrogé» ou «incité» à agir dans des dossiers particuliers, elle dénonce les « très, très nombreuses demandes » du parquet général. Celles-ci, «d'un degré de précision ahurissant», sont «ressenties comme une énorme pression». Contacté par Le Point, le parquet général n'a pas souhaité commenter l'audition d’Éliane Houlette dans l'immédiat. Des magistrats, témoignant anonymement auprès de l'hebdomadaire, évoquent le manque de coopération du Parquet national financier. Celui-ci aurait eu des difficultés à «s'insérer, toutes ces années, dans une organisation hiérarchisée»... Dans son audition, Éliane Houlette regrette de ne même pas avoir pu choisir de successeur, contrairement à l'usage pour les chefs de juridiction : « La procureure générale (Catherine Champrenault) en a décidé autrement, contre mon avis». Ce jeudi 18 juin, les députés Les Républicains de la commission d'enquête ont annoncé demander l'audition de cette dernière, afin de «s'expliquer». «Quoi que l'on pense des faits reprochés par la justice à M. Fillon, il est incontestable que cette affaire pose la question de l'instrumentalisation de la justice et des liens parquet-pouvoir», a estimé Olivier Marleix, vice-président de la commission. Avant d'interroger : «A qui remontaient les notes demandées par la Procureure générale de Paris?».
Même si l'ouverture d'une information judiciaire semblait logique tant les soupçons semblaient justifiés (et finalement, il me semble qu'il y aura bien procès). Et les demandes d'informations incessantes assez logiques compte tenu du caractère hautement sensible, politiquement parlant, de cette affaire. Ca reste malgré tout très intriguant. Gênant même. Difficile de couper le "cordon" entre parquet et ministère de la justice. Malheureusement, ça fait des années que l'indépendance du parquet est évoquée sans grande avancée.
L'indépendance du ministère public, c'est encore plus s'enfoncer dans la république des Juges qui a participé à la chute de Rome et de Byzance. Le parquet représente le peuple, donc il n'a pas à être indépendant.
Une indépendance complète avec des procureurs "stars" qui essaient de se "payer" une figure médiatique pour de l'avancement ou rebondir ailleurs ou être réélu (comme aux états unis), ce serait effectivement l'autre extrême. Mais la situation actuelle avec une suspicion permanente de collusion et de manipulation des enquêtes judiciaires par le gouvernement, tu conviendras que c'est une situation également problématique. Il y a un meilleur équilibre à trouver.
On ne pourra jamais éviter la collusion. Depuis que la justice existe, il y en a toujours eu quel que soit le système. Moi je plaide, personnellement, pour l'interdiction du syndicalisme dans la magistrature (ce qui est le cas dans de nombreux pays qui ne sont pas des dictatures). Et si on veut un peu plus d'indépendance du parquet, alors supprimons les juges d'instructions, qui eux aussi n'existent pas dans beaucoup de pays.
Presque...un jour trop tard C est à toi que j ai posé la question, avec un peu plus de perspicacite ( et moins de champagne) tu aurais du trouver! Alain...
Tchétchènes et habitants du quartier ont signé une armistice. Finalement tout s'arrange. Le calme va revenir.
les "cailleras" ont tourné un clip en exhibant des haches,machettes armes de poings,m16,.....ça allait être la guerre.. De leur côté les Tchétchènes ont déboulé de toute la France avec battes de base ball et barre à mine ....ça allait "charcler sévère "..... Résultat un seul blessé (le gogol qui s est pris le terre plain avec sa 206) pdtr....
Sur la video, c'est moi ou le type qui s'en prend plein la gueule est habillé tout en noir (pantalon + veste)? Parce qu'au final, si c'est bien un black block qui chouine parce qu'il se prend une raclée après avoir foutu la merde, lui non plus je risque pas de le plaindre.
En fait, ils ont sorti leurs armes une fois que les Tchétchènes étaient partis. Ils risquaient plus rien. Quand les occupants étaient dans leurs rues, ils étaient tous en train de siroter leur Capri Sun dans les jupons de leurs mères. Après tout, tant mieux. La violence n'est jamais souhaitable.
- ça n'en vaut pas moins dire qu'il ne fait pas partie d'une tribu de magouilleurs dont il est un des plus grand escrocs.