[Les lois du jeu]: le point sur les règles, les sujets à polémique

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Suix, 5 Février 2013.

  1. BigBenZ

    BigBenZ Well-Known Member

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    Non je dis ca par rapport au fait que le HJ sera de moins en moins sifflé et signalé par les arbitres, car la video derrière vérifiera, et mieux.

    Car si tu coupe une actions dangereuse pour un HJ mais que tu te trompe, tu peut annuler par exemple un possible face ou face, que tu ne pourra pas rendre ensuite a l'équipe sanctionné a tord. Donc je pense qu'on se dirigera vers le "Autant laisser jouer au maximum, si y'a but on vérifiera a la video".
     
  2. BigBenZ

    BigBenZ Well-Known Member

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    @kaiser sauzee Tu vois sur ce genre d'actions, je suis sur que a l'avenir on laissera jouer, et on verra ensuite a la video.
     
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    20 août 2018, par Jérôme Latta

    Le football ne rattrape plus son temps perdu
    Avec l’introduction de l’arbitrage assisté par la vidéo, la récente Coupe du monde a été le moment de s’interroger sur la gestion du temps de jeu. En privilégiant l’option d’un pilotage de l’arbitre central par les arbitres vidéo en mode « furtif », la FIFA a limité l’impact des interruptions en limitant leur nombre, sans parvenir à limiter leur durée pour les décisions les plus importantes [1].

    Au-delà de la question de la VAR, on a pu prêter attention à l’ensemble des interruptions et leurs effets sur la durée globale des matches et celles du jeu effectif, et parvenir à un constat assez alarmant. Loin de préserver la continuité et la fluidité si essentielles à la qualité du jeu et du spectacle, la gestion des arrêts de jeu en tout genre semble indiquer une banalisation et un allongement des « temps morts ». Une dérive discrète, à rebours des efforts produits depuis 1990 pour fluidifier le jeu et intensifier son rythme.

    LA FUITE DU TEMPS DE JEU
    On en prend la mesure en chronométrant le temps moyen mis pour exécuter, notamment, les coups de pied arrêtés. Celui-ci dépasse régulièrement une pleine minute pour un coup franc dangereux (systématiquement pour un coup franc direct), presque toujours 30 secondes pour un corner. Une éternité, à laquelle contribuent les arbitres : il devient rituel, pour eux, de placer le mur ou d’intervenir pour prévenir des accrochages, sans grand souci du temps perdu et en donnant à ces exercices des allures de cérémonie.

    Lors de France-Argentine, ce sont ainsi près de 13 minutes qui ont été consacrées à l’exécution des coups francs (et encore, seulement ceux susceptibles de porter le ballon devant le but adverse). Plus de 5 minutes pour les corners lors de France-Belgique, idem pour les dégagements du gardien après une sortie de but. Des estimations corroborées par une étude menée par le site FiveThirtyEight sur les 32 premiers matches de la compétition.

    Toutes les remises en jeu s’étirent en longueur, y compris les touches, qui engloutissent près de 8 minutes par rencontre. Quant aux dégagements des gardiens, la règle des six secondes (adoptée en 2000 pour « accélérer le jeu ») est totalement bafouée. Sur une dizaine de situations chronométrées lors du huitième et de la demi-finale de la France, trois fois seulement les gardiens ont respecté le délai ; trois fois ils ont dépassé 15 secondes…

    La conséquence est un temps de jeu réel qui a atteint en moyenne 55 minutes sur 97 de temps de jeu total [2]. Une moyenne sensiblement inférieure à celles des principaux championnats européens (de 58 à 60 minutes), fâcheusement identique à celle de la Coupe du monde 1990, dont la médiocrité avait déclenché une série de réformes. Aujourd’hui, ces 43% de temps (plus ou moins) morts interpellent.

    UN TEMPS ADDITIONNEL SOUS-ESTIMÉ
    En toute logique, comme le relève FiveThirtyEight, le calcul du temps additionnel est non seulement très aléatoire, mais aussi très loin du compte. Même en accordant un temps « normal » assez généreux pour chaque situation, l’étude estime que le temps supplémentaire moyen aurait dû être de 13 minutes et 10 secondes, alors que les arbitres n’en ont accordé que 7 – avec des déficits dépassant 10 minutes pour une demi-douzaine de rencontres.

    L’encadrement du temps additionnel, adopté en 1997 [3], avait marqué un progrès en confiant son estimation au quatrième arbitre et en compensant (officieusement) de trente secondes chaque changement. Mais la prise en compte des autres pertes de temps est lacunaire, tout comme la répression des abus en cours de jeu.

    Une solution vient à l’esprit : un temps de jeu effectif, à la manière des sports collectifs américains, avec arrêt du chronomètre à chaque arrêt de jeu significatif. Une fausse bonne idée, qui suggère que les temps morts ne seraient plus préjudiciables, et qui accélérerait la transformation du football en sport à phases de jeu successives, intenses mais entrecoupées de longues pauses. Selon un tout autre paradigme, donc.

    Il serait plus pertinent de prendre le parti inverse en rétablissant un peu de discipline chronométrique. Avec une vigilance et une intransigeance plus grande de la part des arbitres, pour commencer, des pertes de temps plus systématiquement sanctionnées d’un avertissement. Et, de la part du quatrième officiel, un décompte plus strict et mieux encadré du temps additionnel.

    LIBÉRER LE JEU
    Sans aller jusqu’au système du buzzer en basket (quoique), l’arbitre pourrait avoir un temps-limite de référence pour faire exécuter une touche, un dégagement, un coup franc, sous peine d’inversion de la possession de balle et autres sanctions. On avait également proposé d’interdire les remplacements après la 80e ou la 85e minute, afin d’éviter les changements destinés uniquement à casser le rythme des dernières minutes, lors d’un « money time » qui devrait être palpitant [4].

    Des dispositions de ce genre favoriseraient le rythme du jeu, et ajouteraient de l’aléa avec plus de chances de ruptures, d’actions rapides, de renversements, au détriment des calculs et de l’antijeu – mais aussi de la tendance à une mise sous tutelle tactique.

    Elles posent toutefois le problème de l’intensification athlétique qu’elles entraîneraient. Les temps morts permettent aussi aux joueurs de récupérer de la répétition des efforts : pour préserver la qualité du jeu et celle du spectacle, il faut aussi préserver la fraîcheur physique, ne pas accorder une prime trop importante aux équipes bien préparées sur ce plan (et encore moins favoriser le dopage). La réduction de la durée réglementaire des mi-temps à 40 minutes constituerait peut-être un bon compromis…

    Quelles que soient les mesures envisageables, la temporalité du football doit faire l’objet d’une réflexion à la mesure des inquiétudes actuelles et des bénéfices à espérer dans l’avenir. En matière de règles et d’arbitrage, on s’est beaucoup préoccupé de « justice », récemment. Il est temps de se soucier aussi de protéger le jeu.


    [1] Ainsi a-t-il fallu attendre deux à trois minutes pour les (très nombreux) penalties accordés par cette voie.
    [2] Avec un minimum de 44’36 » pour Maroc-Iran, et un maximum de 63’02 » pour Égypte-Uruguay.
    [3] FiveThirtyEight souligne que 16 buts ont été inscrits durant le temps additionnel des 32 rencontres considérées.
    [4] En 1996, le Board avait donné pour instruction de faire reprendre rapidement le jeu après un but. La même année, la FIFA avait autorisé la présence de plusieurs ballons autour du terrain afin de reprendre le jeu plus vite.



    l'interdiction de jeu ou le compte à rebours sur chaque remise en jeu me paraissent compliqués à faire appliquer, sur la réduction du temps de jeu à 40 minutes j'y verrai une atteinte à la tradition.
    Pour moi, l'arbitre (ou le 4e) devrait juste arrêter son chrono sur certaines phases (remplacement, blessures, pause hydratation, cpa avec mur passées les 5 secondes). Comme au rugby.
     
  4. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    L'International football association board (Ifab), gardien des lois fondamentales du football, va étudier des propositions de changement dans les règles du jeu. Selon The Telegraph, les membres de l'Ifab vont notamment réfléchir à la possibilité de clarifier la règle de la main en enlevant le mot «délibérément». Actuellement, la loi 12 des lois du jeu stipule qu'une faute est sifflée quand un joueur «touche délibérément le ballon de la main (excepté le gardien de but dans sa propre surface de réparation)». Le changement verrait l'introduction de la notion de «position pas naturelle» du bras au moment du contact avec le ballon.

    Parmi les autres propositions figure aussi celle d'interdire les «rebonds» sur les penalties. En d'autres termes, le jeu serait arrêté quand un tir de penalty sera repoussé par le gardien ou le poteau, empêchant les joueurs de marquer en deux temps.

    https://www.lequipe.fr/Football/Act...ibilite-de-changer-la-regle-de-la-main/955144
     
  5. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Oui à la VAR, stop aux mains
    Après Kimpembe en huitième, c’est Danny Rose en quart qui s’est rendu coupable d’une main involontaire provoquant sur un pénalty ridicule, après intervention de la VAR. Une aubaine saisie par les anti-vidéo pour entonner leur rengaine. En vérité, souligner le point commun entre ces deux erreurs d’arbitrage (l’assistance vidéo) afin de militer pour sa suppression a autant de sens que de faire remarquer que les deux incriminés sont des défenseurs gauchers. Faut-il interdire ces derniers pour autant ?

    Par Marc Hervez jeudi 11 avril

    À croire que le terme est voué à enfanter des paradoxes. Amis géographes, le Var est le seul département de France qui porte le nom d’un cours d’eau qui ne traverse pas le département en question. Incroyable et ridicule, non ? En football, le VAR voit lui aussi sa légitimité remise en cause semaine après semaine. Si peu de couacs furent à déplorer lors de la dernière coupe du monde, le sentiment est de plus en plus palpable depuis son instauration lors des phases à élimination directe de Ligue des champions. La raison : les mains à deux francs qui engendrent des pénaltys qui vont à l’encontre de l’esprit du jeu. Il y a bien sûr eu, début mars, la déviation du coude de Kimpembe, mille fois débattue, qui a provoqué l’élimination du PSG face à Manchester United. Rebelote dès le début des quarts de finale avec une mimine de Danny Rose sur une frappe lointaine de Sterling. La sanction fut la même, mais pas le dénouement, puisque Lloris a repoussé la frappe d’Agüero. « Heureusement  » , ont soupiré beaucoup de suiveurs, qui en ont profité pour fustiger la VAR dans la foulée. L’assistance vidéo ne réglerait rien, et amènerait encore plus de confusion. C’est un point de vue, tout comme le fait de rejeter la faute sur son portefeuille lorsque l’on est pauvre.
    Apprenez à juger l’intentionnalité !
    Mettons fin au débat : oui, il y avait main, non il n’y avait pas pénalty, dans chacun des deux cas, pas plus qu’en finale de Coupe du monde d’ailleurs. En revanche, l’erreur fut commise à chaque fois par les hommes et non par la machine. Les pénaltys sur des mains foireuses ont déjà existé par le passé, même si le phénomène s’était calmé dernièrement (tant mieux). Avant de repartir de plus belle, au nom d’une « uniformisation » et d’un éclaircissement de la règle de la part du Board, qui pourtant n’est toujours pas entré en vigueur, ni même voté. Il va falloir vous calmer tout de suite, messieurs, sous peine de voir les défenseurs taper des sprints les mains dans le dos (élégance zéro), pendant que les attaquants chercheront à viser l’épaule ou le coude du joueur qui leur fait face plutôt que d’envoyer un centre sur la tête de leurs partenaires.

    Au delà de déboucher sur des sanctions – et des résultats – assez injustes, cette manie va tirer le jeu vers le bas. Apprenez à distinguer une main qui justifie un péno d’une main tout court, par pitié, et ne venez pas vous cacher derrière les images. « On voit bien que le ballon touche la main. » Oui, et alors ? Apprenez à juger l’intentionnalité, la nature de l’impact, l’amplification de la surface du corps, la distance entre le membre et la frappe. Bref, arbitrez.

    La technologie est un outil
    Un tel argumentaire pour se dédouaner de ses erreurs est du pain bénit pour les anti-vidéo. Pour autant, affirmer que c’est le VAR qui créé ces situations est inepte. Ce ne sont pas des images qui doivent décider que des évènements complètement aléatoires doivent être synonymes de sanction suprême. Le vrai problème vient de l’interprétation de l’arbitre, puisque, rappelons-le, le A de VAR signifie « Assistance » . Traduction : la technologie est un outil, ni plus ni moins, auquel on peut être hostile, là n’est pas le débat. Mais il apparaît assez malhonnête de mettre les erreurs récentes des arbitres sur le dos des images.

    Sauf si, comme on le voit de plus en plus, ce sont les types dans le camion qui soufflent quoi siffler à l’homme en noir via une oreillette. Pour signaler un hors-jeu, admettons, mais pour toute image soumise à interprétation, il semble légitime que l’arbitre principal soit le seul décisionnaire du verdict après visionnage, s’il estime important d’aller zieuter son écran. En attendant, il est primordial que chacun reste à sa place : que les assistants assistent et que les arbitres arbitrent. Bien, si possible. En régie, Pat Le Guen pouvait indiquer à Dorothée l’heure de la pub via une oreillette, ce n’était pas à lui de l’annoncer à l’antenne.
     
  6. marcus_M

    marcus_M Well-Known Member

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    l'article est pas mal dans le fond mais c'est dommage qu'il se plante a ce point sur l'action de kimpembe, qui n'a franchement pas a etre débattue bien longtemps si on est pas qatari de coeur...

    je voyais pas qui c'etait (sans pseudo) je google son nom je tombe sur

    (2014)

    ca te pose un specialiste, ca :D
     
  7. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Venue d’Italie, la révolution du sifflet

    Deux Italiens, Pierluigi Collina et Roberto Rosetti, occupent le poste de responsable des arbitres à la FIFA et à l’UEFA. Une mainmise qui peut interpeller, mais qui s’explique par le fait que l’Italie est à la fois pionnière et référence en la matière

    Les supporters anglais n’en reviennent toujours pas. Jeudi soir, un but de Jesse Lingard qui aurait dû envoyer leur équipe préférée en finale de la Ligue des nations a été refusé, après usage de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), pour un hors-jeu de quelques centimètres. La veille, la même VAR offrait à l’équipe de Suisse le penalty de l’égalisation contre le Portugal, alors que le jeu avait initialement été arrêté pour une faute de Fabian Schär dans sa surface de réparation…


    Et revoilà les directeurs de jeu au cœur des débats. Moins pour les décisions de l’Allemand Felix Brych (Portugal-Suisse) et du Français Clément Turpin (Angleterre-Pays-Bas) que pour les aspects plus systémiques de la révolution technologique de l’arbitrage, que portent actuellement deux hommes: Pierluigi Collina à la FIFA et Roberto Rosetti à l’UEFA. Deux Italiens. Et ce n’est pas un hasard, tant le pays s’est imposé comme une référence en matière de sifflet.

    Voici le palmarès des arbitres transalpins: trois finales de la Coupe du monde, trois de l’Euro, sept de la Ligue des champions et cinq de la Ligue Europa (ou anciennement Coupe de l’UEFA), dont la dernière entre Chelsea et Arsenal. Impressionnant, surtout si l’on considère que la «Nazionale» et les clubs italiens ont aussi trusté bon nombre de finales – et donc empêché la présence d’arbitres de la botte. Ces statistiques illustrent bien la mainmise de l’Italie sur l’arbitrage, qui ne découle pas du hasard.

    Série de réformes

    A l’origine de l’histoire se trouve Paolo Casarin. Il n’a jamais arbitré la finale d’une compétition majeure, mais a exercé en Serie A de 1971 et 1988 et a été international les neuf dernières années de sa carrière. «Je n’étais pas l’arbitre du pouvoir mais du jeu; je préférais le dialogue à l’autoritarisme», retrace celui qui file vers ses 80 ans et reste une figure très présente dans les médias.

    Travailleur détaché d’une raffinerie dans le civil, il avait pu visiter une centaine de pays et développer une perception globale du monde lui permettant d’intégrer le comité d’organisation du Mondial 90 en Italie. «Une compétition négative pour des arbitres mal préparés, avec beaucoup d’erreurs, de fautes violentes, et la TV qui mettait tout en évidence. Ce n’était plus comme vingt ans auparavant lorsqu’on faisait ce qu’on voulait. Le public commençait à comprendre la vraie portée des erreurs.»

    Dans la foulée du tournoi, João Havelange et Sepp Blatter, respectivement président et secrétaire général de la FIFA, adoubent l’Italien en tant que responsable de l’arbitrage et lui donnent quartier libre pour réformer le domaine. Il s’en donne à cœur joie: spécialisation des juges de touche («qui se trompaient de trois mètres, l’arbitre ne suffisait plus»), interdiction pour le gardien de prendre le ballon à la main sur une passe en retrait («il pouvait tenir le ballon 10% du temps de jeu»), introduction du hors-jeu passif («on est passé de quinze à trois hors-jeu par match») et de l’expulsion en cas d’interruption d’une franche occasion de but. «Tout a été fait en faveur du jeu, la moyenne de buts par match est remontée à 2,70-2,90. Le Mondial suivant se déroulait aux Etats-Unis, où le score de 0-0 n’existe pas. C’était aussi un enjeu», révèle-t-il.

    Le poids de la géopolitique

    Surtout, Paolo Casarin transforme physiquement ses hommes, à commencer par les Italiens, qu’il administre également: «Le jeu devenait plus rapide. On a ouvert un centre dans chaque région, avec un coach dédié. L’Italie était perçue comme le pays qui façonnait le nouvel arbitre. Lennart Johansson, président de l’UEFA, m’avait confié qu’il était surpris d’apprendre que je payais mes arbitres pour courir…»

    Le natif de Mestre a chamboulé les habitudes. «Mais ce fut compliqué. Je passais pour l’emmerdeur de service, car j’étudiais beaucoup, je faisais les statistiques moi-même. Il fallait un football adapté à la télé. Les Sud-Américains étaient les plus têtus, car ils étaient persuadés de commander. «Tu ne commandes que dalle, les gens viennent voir Maradona, pas toi», je leur disais. Un arbitre qui refusait d’accorder le moindre penalty prenait la porte. Les fous ne m’intéressaient pas. Chacun voulait officier à sa façon, mais je m’en foutais: il fallait se mettre à faire selon les instructions de la FIFA.»

    Paolo Casarin a aussi limité le poids de la géopolitique concernant les désignations des arbitres: «Cela a été une de mes grandes batailles. En 1995, j’ai fait diriger la finale de la Ligue des champions par le Roumain Ion Craciunescu, quelque chose d’impensable à l’époque. Il y a bien une raison pour laquelle on m’a remercié en 2000…»

    Favoritisme?

    L’Italie revient aux affaires en 2010, lorsque Michel Platini nomme Pierluigi Collina, considéré comme le meilleur sifflet de tous les temps, à la tête des arbitres de l’UEFA. En 2017, il hérite du même rôle à la FIFA. En 2018 lui succède Roberto Rosetti à l’UEFA. Les deux Italiens ont été formés par Paolo Casarin dans les années 90. La filiation est indéniable, le parcours idéal. Collina avait drivé les arbitres de Serie A de 2007 à 2010, son compère ceux de Serie B, puis les Russes, dans l’optique de former un sifflet de haut niveau en vue du Mondial à domicile. Ce serait Sergei Karasev.

    Le futur responsable de l’UEFA renonce alors à deux ans d’un riche contrat pour rentrer au bercail s’occuper des arbitres de Serie C. Deux ans plus tard, il est chargé d’introduire la VAR dans une Italie une nouvelle fois à l’avant-garde en la matière.

    Cette mainmise transalpine sur un secteur du jeu aussi primordial est-elle bien raisonnable? «Cela fait dix ans qu’une équipe italienne ne gagne pas la Ligue des champions, vingt qu’elle ne gagne pas la Ligue Europa, et la Nazionale a été absente du Mondial. En outre, il n’y a que deux arbitres italiens contre quatre Espagnols parmi la catégorie élite. Ça ôte les soupçons de copinage», glisse l’ancien arbitre Luca Marelli.

    Mieux, ces dernières saisons, Pierluigi Collina a été accusé par de nombreux dirigeants de clubs transalpins de ne pas envoyer des arbitres à la hauteur pour ne pas être taxé de favoritisme. L’an passé, Andrea Agnelli, président de la Juventus, avait réclamé sa tête après le quart de finale retour de la Ligue des champions qui avait vu son équipe privée de prolongation face au Real Madrid suite à un penalty controversé. Hasard ou coïncidence, le plus célèbre chauve du monde du football a démissionné deux mois plus tard. Les questions d’arbitrage, décidément l’apanage des Italiens.
     
    marcus_M aime votre message.
  8. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Les nouvelles règles mises en place par l'International Board pour l'année prochaine :
    1- les mains décollées seront toutes sifflées (peu importante la notion de volonté)
    2- les buts marqués alors que l'attaquant touche le ballon du bras (même collé au corps) seront annulés.
    3- interdiction pour les coéquipiers d'un joueur tirant un coup-franc de venir à côté ou dans le mur adverse (minimum : 1m de distance)
    4- possibilité de mettre des cartons aux entraineurs
    5- fin de l'obligation de sortir du terrain (pour un remplacement par exemple) à la ligne médiane
    6- possibilité pour le gardien tirant un 6m de faire une passe y compris dans sa surface de réparation
    7- sur les pénos, obligation pour les gardiens de maintenir au moins un pied sur la ligne de but (la vidéo pourra intervenir pour faire retirer le péno le cas échéant)
    8- l'arbitre n'est plus obligé d'empêcher les joueurs de jouer vite un coup-franc s'il veut donner un carton jaune
    9- fin des entre-deux, l'arbitre rendra le ballon à l'équipe l'ayant avant l'arrêt de jeu (minimum 4m de distance pour les adversaires)
    10- si le ballon touche l'arbitre, celui-ci doit arrêter le jeu et rendre le ballon à l'équipe qui l'avait

    1, 2, 3, 7 ça devrait faciliter peut être le travail des arbitres
    4, 5, 6, 8, 9 ça me parait être de bon sens et d'une certaine façon ça ne fait que régulariser des pratiques qui se faisaient déjà peu ou prou
    10 je suis contre. Je ne vois pas l'intérêt, l'arbitre doit continuer à faire parti du jeu. A lui de mieux se placer. Et que se passe-t-il quand il ne fait que légèrement dévier le ballon sans que ça change grand chose à l'action ? Il arrêtera la contre-attaque ou annulera le but ??
    Bref, dans l'ensemble rien de révolutionnaire mais des évolutions pertinentes.
     
  9. marcus_M

    marcus_M Well-Known Member

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    la 10 :eek:
    la 3 ca peut changer pas mal de choses
    la 8 j'aime bien
     
  10. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    "[Les joueuses de la cdm2019] débarquent en effet dans le tournoi le plus important sans avoir eu le temps de se familiariser avec toutes ces nouvelles règles en match officiel. Une situation déséquilibrée qui conduit à un décalage entre les deux camps, en dépit du bilan jugé très positif par Pierluigi Collina à l’issue du premier tour. Pire encore, la FIFA a obtenu de l’IFAB la suspension temporaire de la sanction à l’encontre d’une gardienne si celle-ci bouge de sa ligne, mais uniquement en cas de séance de tirs au but. Un aveu d’échec criant quant au caractère inadapté de ces règles et un camouflet pour le football féminin qui se retrouve victime de la mise en pratique prématurée d’un travail bâclé, surtout lorsque l’on sait que le syndicat des arbitres anglais a d’ores et déjà affirmé qu’il ne recourrait pas à la VAR pour faire retirer un penalty dans le cas où le gardien ne serait pas sur sa ligne. De son côté, Collina a admis auprès du site de la FIFA « que certaines erreurs ont été commises. C'est compréhensible, mais ça ne devrait pas arriver. J'en suis désolé. » Mais sans plus de détails."

    https://www.sofoot.com/sifflet-s-est-trompe-471101.html
     
  11. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    aurelio.m aime votre message.
  12. saruman

    saruman vieux fou dézingué

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    et alors? c'est la seule solution juste et logique.....on fait jouer jusqu'au but si il y a but.....ça prend 1 mn mais au moins plus d'injustice....sauf si le hors jeux est évident bien sur ...pas la peine d'en faire trop....mais vu qu'un poil de cul fait qu'un joueur est hors jeu ou pas , on ne peut pas trop en demander aux arbitres non plus...
    et ça évitera que les joueurs se touchent les burnes de joie ...ou des manifestations plus ridicules les unes que les autres...genre la danse du ventre ou la panthère....:D
     
  13. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Sifflez des coups francs indirects dans la surface, bordel !
    Samedi soir, à l’occasion du choc de la 32e journée de Serie A entre la Juventus et l’Atalanta, les Bergamasques ont perdu deux points bêtement en concédant deux pénaltys suite à deux mains loin d’être volontaires voire décisives dans le déroulement de l’action. Et s’il était l’heure de réhabiliter le coup franc indirect dans la surface comme alternative au pénalty ?

    Par Pierre Maturana lundi 13 juillet

    [​IMG]La "main" de Luis Muriel face à Higuain samedi soir

    L’Atalanta attaque avec le cœur, la tête et les jambes. La Juventus en a fait les frais dans le jeu, samedi soir à l’occasion d’un match qui pouvait éventuellement relancer un peu la Serie A. Malheureusement, l’Atalanta a aussi eu la mauvaise idée de défendre avec ses bras et ses mains. Résultat : deux partout, à cause de deux pénaltys qui ne sont pas scandaleux au regard de la règle mais généreux. Le deuxième, surtout.

    Viser les mains, ça ne fait pas peur

    Rappel des faits. Sur un centre de Dybala, vraisemblablement à destination d’un Cristiano Ronaldo marqué par deux joueurs, au coin d’une surface bergamasque bien remplie, le milieu Marten de Roon a d’abord le réflexe de coller ses bras au corps avant d’avoir la mauvaise idée de se tourner légèrement au moment de la frappe. Le ballon heurte clairement son coude droit, comme il aurait sans doute touché son flanc s’il n’avait pas eu de bras mais bon bref : penalty, Cristiano Ronaldo égalise pour la Juve. En fin de match, suite à un corner, le gardien de Bergame dégage un ballon chaud qui revient dans les pieds d’Higuain sur le côté de la surface. L’Argentin essaie de remiser directement derrière lui, vers Douglas Costa. Le ballon vient percuter à bout portant la main droite d’un Luis Muriel surpris. Penalty, Cristiano Ronaldo égalise pour les Turinois.

    Et voilà comment l’Atalanta fait un super match mais perd deux points pendant que la Juventus fait un match vraiment moyen mais gagne un point. Ces deux mains entraînent une sentence qui semble à chaque fois bien trop lourde par rapport à la réalité de la dangerosité de l’offensive en cours. Qu’on accorde un péno pour une main volontaire sur une action de but ou sur un centre dangereux en retrait, c’est logique. Même sur une main involontaire, ça s’entend. Mais le football gagnerait à apporter un peu de nuances sur la question des mains involontaires dans la surface sur des actions plus anodines et moins dangereuses. Sinon, réservons des séances d’entraînement pour apprendre aux joueurs à viser les mains des adversaires, hein.

    Mesure et proportion
    Il semblerait que dans la foulée de la rencontre de samedi entre la Juventus Turin et l’Atalanta Bergame, nombre de téléspectateurs et d’observateurs ont eu la même sensation de disproportion entre la conséquence et la cause. Et pour beaucoup, la même idée : un coup franc indirect dans la surface aurait été plus juste et aurait donné l’opportunité à l’équipe qui attaquait, la Juve le cas échéant, de s’offrir une occasion de but déjà plus franche que celle qui était en cours au moment de la main de l’adversaire. Après, on peut discuter des modalités, d’où on place le ballon, aux 5,5 mètres, aux 16,5 mètres ou à l’endroit de la faute mais il constituerait une conséquence plus mesurée et mieux proportionnée pour certaines fautes de mains – et fautes tout court. A dire vrai, on ne sait pas vraiment comment ni pourquoi le coup franc dans la surface est devenu une telle rareté dans le football – si ce n’est qu’il est sans doute moins synonyme de but qu’un pénalty à une époque où tout est fait pour favoriser les tableaux d’affichage – alors qu’il pourrait offrir une alternative à de nombreuses polémiques. Et offrir par là-même l’occasion de voir des buts de légende comme le coup de patte de Maradona en novembre 1985 avec le Napoli face à la Juventus.

     
  14. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    bon. J'ai l'impression que cette règle sera désormais la norme à l'avenir :

    La Fédération internationale (FIFA) a annoncé ce mercredi que l'International Board (IFAB) avait autorisé le prolongement des cinq changements, par club et par match, jusqu'à la fin de la saison 2020-2021.
     
  15. fred'

    fred' En exclusivité

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    A ce rythme là les clubs avec un robinet à fric se font deux équipes de même niveau : une pour la première mi-temps, une pour la deuxième.
     
    anonymous_050120232 aime votre message.
  16. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    ouaip, je trouve aussi que ça va favoriser les plus riches encore une fois.

    Perso, j'aurais simplement décompté le remplacement du gardien des 3 changements et autorisé les 5 changements uniquement pour juillet/aout.
     
  17. fred'

    fred' En exclusivité

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    Plus de remplaçant comme au ballon du temps de papy ! :D
     
  18. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Pas fan du tout des 5 changements, ça va clairement favoriser les effectifs larges. On perd aussi un peu le côté "résistance physique" qui du coup sera moins mis à contribution...
     
    Ernesto et marcus_M aiment cela.
  19. Ebola

    Ebola Administrateur

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  20. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Ebola aime votre message.

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