Ah tiens, on parlait des cruches en politique l'autre jour. On l'a oublié elle, je crois. Quelle tête à claques...
Quand je la vois elle me fait vraiment penser à une truie. Et quand elle l’ouvre, ben elle couine comme une truie qu’on égorge
Une des pires, je crois. Aussi poissonnière que MLP, peut-être même en pire tellement elle est haineuse envers ses contradicteurs.
Un des pires personnages de la politique aujourd'hui. Impossible de l'écouter sans vouloir casser la TV.
Je ne connais aucun politicien qui n'ait pas d'ego, tous en ont, y compris chez les plus vertueux (De Gaulle inclus, tu ne tiens pas tête aux US avec un tel aplomb sans avoir un ego surdimensionné) La vraie question est de savoir s'ils agissent dans l'intérêt général ou pour des intérêts privés qui ne sont pas les nôtres... Mais en soi, les causes de la scission de Mélenchon avec le PS et la création du Parti de Gauche n'étaient pas déconnantes et allaient à mon humble avis plus loin qu'une question d'ego. Le referendum sur le TCE en 2005 avait mis en avant les fractures idéologiques au sein du PS : la position offcielle du parti était le OUI, mais plusieurs cadres du parti défendaient le NON (Mélenchon, Montebourg, Fabius, Valls... liste très hétéroclite, vu les directions franchement différentes prises par les uns et les autres) L'UMP - qui défendait officiellement le OUI - aura également son défenseur du NON en la personne de Dupont-Aignan. Il me semble d'ailleurs que Mélenchon et Dupont-Aignan quittent respectivement le PS et l'UMP à peu près au même moment 2008 ou 2009 (peut-être trop tardivement, un départ illico après le TCE aurait eu plus d'impact). Mélenchon part parce qu'il ne veut pas faire d'alliance avec le MoDem de Bayrou - voulu par le PS sur certains scrutins, ce qui confirme le courant social-démocrate du parti - dont il se sent trop éloigné, NDA part par contestation suite à la ratification du traité de Lisbonne et la réintégration de la France dans l'OTAN par Sarkozy (dont nous avons vu les brillants effets...) Alors certes, tu me diras qu'en créeant leur parti, ils en deviennent les maîtres à bord, c'est vrai. Mais objectivement, t'as plus à perdre de créer ta propre structure politique et de partir à l'aventure plutôt que de rester bien au chaud au sein d'un appareil puissant : - ils n'avaient plus les financements du PS (pour Mélenchon) et de l'UMP (pour NDA) - ils devaient reconstituer une nouvelle base militante - ils devaient monter une équipe de cadres prêts à se présenter aux élections, avec une étiquette politique moins visible que le PS ou l'UMP - ils entraient en concurrence avec le PS et l'UMP qui mettait des candidats contre eux En créeant leur propre structure, ils avaient les coudées franches pour défendre leurs idées : les deux sont eurosceptiques et ont quitté des partis européistes, choix logique. Honnêtement, je respecte cet engagement là, c'était une décision courageuse (que l'on soit d'accord ou non avec leurs idées) Après, ils ont fini par se perdre, sans doute pas assez partageurs sur les prises de décision (là-dessus je te rejoins) mais aussi parce qu'ils ont renié leurs idées d'origines - ou sont devenus moins audibles sur le thème de l'Europe, des services publics, de l'Etat stratège... - pour aller sur des thèmes plus clivants, peut-être par entrisme mais je pense aussi qu'ils le voulaient. NDA s'est vautré à aller sur l'identitaire et s'est fait satelliser avec le baiser de la mort avec MLP. Quant à Mélenchon, le communautarisme, la compromission avec la délinquance par anti-racisme (sic) et le néo-féminisme misandre ont également fragilisé les Insoumis.
Quand vous parlez de Mélenchon, c'est celui avant 2010 qui avait l'électorat prolétaire et qui était contre le voile et les signes religieux, ou celui après 2010 qui a l'électorat islamique et qui si il faut se voilerait de la tête au pied? Dur à suivre ce cerf volant
Mélanchon, l'athée, laicard, anti-religion, plus il vieilli plus il devient con. La présidence c’est une élection d’égo pour être le Roi ou la Reine de France avec tout ces hypocrites. La gauche ils sont un paquet de candidat et si un arrivé au 2eme tour ils vont tous le soutenir et faire un gouvernement gauche plurielle. Dans les autres élections ils sont tous rassemblés alors pourquoi partir en solo en s’assurant de perdre. L’union au premier tour ils s'aiment pas mais ils s'adorent au 2eme tour. Aux régionales en île de France ils sont partis tous au premier tour et en une heure ils se sont rassemblés pour le 2 eme tour comme quoi ils avaient peu de différence.
La gauche me semble surtout victime de sa faiblesse idéologique. Ca pousse à transformer les élections en une guerre d'appareils plutot qu'en une confrontation d'idées. L'élection présidentielle devient un simple moyen de "peser" au sein de la gauche, plutot que de conquérir et utiliser le pouvoir. La question ne devient pas qui va gagner mais plutot qui va le moins perdre et pourra être ensuite en position de force dans les prochains arrangements pour les législatives ou les élections locales. Les partis de gauche semblent s'être convaincus de leur incapacité à gagner et me semblent se complaire dans cette situation.
Rien d'étonnant car le Pen, il a toujours défendu le patriotisme. Gargamelle lui, divise à partir d'une religion.
La plupart de mon post parle du Mélenchon d'autrefois, sauf sur la fin où j'évoque son évolution vers un schéma communautariste qui lui a valu une vague de départs. (je pense que la bascule a eu lieu bien plus tard, après 2017)
Dans le même état que si un autre est élu. Tu peux mettre qui tu veux. C'est pas Macron qui ruuine le pays , c'est un système.
Je n'aime pas parler du clivage gauche/droite parce qu'il ne représente rien à mes yeux. Néanmoins, en essayant de m'imaginer ce que vous pensez être la gauche, je dirais qu'elle s'est perdue sur plusieurs thèmes : - lorsqu'ils ont choisi une orientation économique libérale (social-démocratie) et ont renoncé à la défense du service public et des plus bas salaires - lorsqu'ils se sont concentrés exclusivement sur les thèmes sociétaux au détriment du reste - lorsqu'ils ont renoncé à la laicité en faveur du clientélisme communautaire Mélenchon avait bien ciblé ces faiblesses dans un premier temps, mais a fini par céder sur les deux derniers points.