https://x.com/SaffasRugby/status/1806822890349977950 L'essai de Dupont au ralenti. Qu'est ce que c'est beau.
Imagine la panique dans la rédaction de CNEWS. Pascal Praud devait être là "mais vous êtes sûrs ? Les 2 violeurs là ils sont même pas sous OQTF ? C'est embêtant ça... Ce sont des blancs mais radicalisés au moins ? Fichiers S ? Ils ont crié Allah Akbar ? Non ? C'est même pas une info du coup, on va pas traiter ça..."
Une suspension à la hauteur de sa connerie. L’arrière du XV de France Melvyn Jaminet suspendu trente-quatre semaines après une vidéo raciste
Les 2 rugbymen impliqués dans cette histoire de viol aggravé en Argentine ont été libérés. Ils ont par contre obligation de rester sur le territoire pendant la durée de l'instruction. La procureure s'est appuyée sur plusieurs éléments pour relâcher les 2 joueurs : Alors que la justice a finalement conclu que les "éléments suffisants n’ont pas été réunis" pour détenir Hugo Auradou et Oscar Jégou, ils devront néanmoins rester sur le territoire argentin pendant toute la durée de l'instruction. "La rétention de leurs passeports, l’interdiction de sortie du pays, et l’interdiction d’entrer en contact avec la plaignante" sont donc maintenus, comme l'a précisé la porte-parole du parquet. Dans un rapport consulté par L'Equipe, la procureure en charge du dossier dénonce "les contradictions internes au sein du récit lui-même" et pointe du doigt la différence entre la version lors du dépôt de plainte, puis celle de l'audition de la plaignante, un mois plus tard. La victime présumée avait notamment déclaré avoir été "étouffée"," étranglée", et avoir "reçu des coups de poing", dont un à l'oeil gauche, mais la procureure a estimé que l'ecchymose constatée à l'oeil gauche "aurait pu être produite par un frottement, excluant aussi bien une gifle qu'un coup de poing, puisque ce dernier, impliquant une plus grande force, aurait provoqué une ecchymose sur la paupière supérieure et une réaction conjonctivale, signes qui n'ont pas été retrouvés chez la plaignante". De plus, "le docteur Sonego a déclaré n'avoir rien trouvé qui lui permette de penser que les blessures constatées auraient pu être causées par une empreinte dentaire", alors même que la plaignante avait déclaré avoir été mordue à plusieurs endroits. Un message envoyé à une amie, pendant que l'un des sportifs était descendu à la réception de l'hôtel, a également interpellé la procureure. "Je suis partie avec un rugbyman étranger, je suis dans son hôtel, alors ne compte pas sur moi, d'accord ?", a écrit la plaignante. Un comportement qui, pour la procureure, est "incompatible avec une personne qui ressent de la peur ou de l'effroi". D'autres éléments, comme le comportement de la trentenaire après être sortie de la chambre d'hôtel, ont été perçus par la justice comme opposés à celui d'"une personne choquée ou traumatisée qui 's'échappe"'de la chambre".