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[MP2013] Capitale européenne de la culture.

Discussion dans 'Les Marseillais ont la parole' démarrée par E. Da Silva Ferreira, 11 Janvier 2013.

  1. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    je reviens d'une entrevue avec certains artistes marseillais (tout style de musique, théâtre, peintre, plasticien, sculpteur, etc... ) ben ce marseille provence 2013; c'est une sacré entuberie, et surtout un sacré massacre pour la culture locale.

    pour faire un equivalent :
    que penseraient les restaurateurs d'un : "marseille capitale de la gastronomie" avec des restaurateurs qu'on ferait venir des 4 coins de l'europe et dont on leur filerait des salles de restaurant gratuitement.. avec du personnel qu'on leur fournirait gratuitement, avec des fournitures offertes également???

    que penseraient les patrons de bar avec un "marseille capitale de la beuverie" avec des comptoirs qu'on laisseraient a des mecs venant de toutes l'europe dont on laisserait tenir des comptoirs dans toutes la region sans qu'ils aient a payer les fournisseurs, les locaux, et les serveurs???

    ben c'est ce qu'il se passe.

    je viens de discuter avec des associations musicales, des entrepreneurs de spectacles, des groupes, des troupes de théatre etc... qui viennent juste de se faire plomber la saison d'été dans toute la provence parce que marseille provence 2013 offre dans toute la region des spectacles gratuit a toutes les collectivités...
     
    Dernière édition: 19 Février 2013
  2. Rastam

    Rastam L' Hutteau Piste ...

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    Pour etre dans le prolongement de ce que vous disiez:

    [h=2]Akhenaton: «Marseille tourne le dos à ses enfants les plus talentueux»[/h] [​IMG] Akhenaton (à droite) and Shurik'N, d'IAM, à Paris le 6 juillet 2008. - Photo Benoit Tessier / Reuters


    Alors que Marseille vit depuis la mi-janvier au rythme des manifestations de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, une partie de la scène rap de la cité phocéenne dit sa frustration de ne pas y être mieux représentée.

    D’IAM et la Fonky Family à 3e Oeil, Psy4 de la rime et Keny Arkana, Marseille a vu émerger depuis les années 1990 des artistes hip hop majeurs, qui ont conquis une audience nationale et parfois internationale. Aujourd’hui, certains de ces rappeurs déplorent de n'être que peu associés à une manifestation culturelle qu’ils accusent de projeter une image biaisée de leur ville.

    «Il y a (dans Marseille-Provence 2013, ndlr) une forme très triste d’ultra-snobisme provincial qui est horripilante», assène Akhenaton, du groupe IAM, regrettant que «Marseille tourne le dos à ses enfants les plus talentueux».
    Un point de vue partagé par la romancière Minna Sif, qui vient de publier Massilia Blues (éditions Alma) et est intervenue dans un atelier d'écriture pour les rappeurs, à la cité de la Busserine. «Le programme est vidé de toute essence marseillaise. Les acteurs principaux de la vie culturelle locale ont été tenus à l'écart et l’exemple du hip hop est le plus sidérant», s’insurge-t-elle, convaincue qu'«à Marseille, on a un rap intellectuel, politique, férocement tendre et comique». Et de conclure: «Pour moi, MP2013, ce n’est pas de la culture: c’est un parcours fléché pour touristes en goguette».
    Tout aussi critique, la rappeuse Keny Arkana chante dans Capitale de la rupture: «Où est passée la ville du Bled? Paraît que ce temps est révolu. Capitale de la culture européenne... Si c'était une blague, c’est sûr on ne l’aurait pas cru!». Elle dénonce notamment le ripolinage du centre-ville et les expulsions d’habitants modestes du quartier de la Joliette, où ont été installés certains des lieux phares de MP2013.
    [h=3]«Elargissement esthétique»[/h] Le hip hop n’est cependant pas absent de la programmation de cette année 2013, plaident ses organisateurs. «Nous, nous parlons de cultures urbaines dans un sens plus large», explique Claire Andries, en charge de la programmation de MP2013, «cela comprend aussi des graffeurs, des artistes contemporains. Nous avons travaillé sur une hypothèse d'élargissement esthétique».
    La programmatrice met en avant Watt !, un projet de résidences croisées de musiciens arabes, américains et français issus des cultures hip-hop mais aussi électro et jazz. «On a essayé de travailler avec des artistes du territoire mais aussi nationaux et internationaux», souligne-t-elle.
    Toutefois, bien plus que d'être peu associés à la programmation de MP2013, les rappeurs marseillais regrettent que cette année particulière n’ait pas été l’occasion de créer dans la ville un lieu pérenne dédié au hip hop. Une idée qui avait été évoquée lors de la préparation de la candidature de la ville, explique Akhenaton.
    «On avait été approchés pour soutenir la candidature de la ville et on l’avait fait volontiers. On avait un projet qui devait rassembler tous les groupes marseillais qui ont une audience nationale et aussi d’autres groupes, une sorte de maison du hip hop qui aurait permis notamment des soirées micro ouvert, pour redynamiser ce qui a fait le succès de Marseille il y a quelque temps», raconte-t-il.
    «C'était le minimum que Marseille pouvait faire, vu le nombre de lieux dédiés à l’opéra et aux statues en papier mâché qui existent», se moque le rappeur, avant d’expliquer que les organisateurs n’ont finalement pas retenu le projet.
    Début février, la polémique a été relancée par une subvention de 400.000 euros accordée par la mairie à un concert payant du DJ David Guetta, qui doit avoir lieu en juin. Sur internet, une pétition lancée contre cette subvention avait recueilli mercredi plus de 30.000 signatures.
     
  3. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    et ce n'est pas que pour le rap... les groupes de jazz, de rock, etc... de la region, ça va être une année catastrophique pour eux.

    j'ai un exemple perso : dans des villes où je bosse tous les étés depuis des années, cette année on me dit "on se reverra l'année prochaine parce que cette année, avec marseille 2013, on a toute la programmation de l'été qui nous coutent pas 1 euro" . on m'a montré un catalogue des spectacles que le conseil régional leur offre, et tu as exactement la même chose que ce que font les groupes de la régions, mais ils ont préféré subventionner des groupes étrangers (polonais, hollandais, etc... ) . et du coup, les groupes qui travaillaient uniquement dans la région, ben va falloir qu'ils se serrent la ceinture pendant un an.
     
    Dernière édition: 21 Février 2013
  4. Debjam

    Debjam Well-Known Member

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    [video=youtube;CEg1jMeTIjQ]http://www.youtube.com/watch?v=CEg1jMeTIjQ&feature=youtu.be[/video]
     
  5. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    Autant je comprends et partage de prime abord ce que tu dis Hasbeen, autant j'ai une lecture nuancée du problème. Pour ce qui est de la programmation MP2013, ce n'est pas elle qui met les divers groupes et orchestres dans la panade, ce sont les municipalités qui t'ont dit que leurs programmes étaient bouclés pour pas 1 euro. Si ces villes avaient l'habitude de proposer 50 spectacles par ans pour un budget X, elles avaient cette année le choix de proposer 100 spectacles pour ce même budget X ou 50 spectacles pour un budget nul. Les dates elles existent chez nous, on a des touristes pendant quatre mois de l'année, on est pas obligé d'attendre le 21 juin ou le 14 juillet pour organiser des festivités.

    Le deuxième point que je veux mettre en avant, et ça concerne le milieu du Hiphop (parce que c'est celui que je connais le mieux), j'ai envie de dire que c'est bien fait pour eux. Ils ont dormis pendant des années et chaque fois qu'un mecs/groupe/structure réussissait quelque chose il se refermait sur lui. Se réveiller à l'automne 2012 pour participer activement à MP2013, ça n'aide pas. Les soirées dont parle akh qui dynamisaient le mouvement dans les années 90 ont été tuées par les rappeurs eux mêmes. Quand tu as privilégié les concerts à X euros au Dome plutot que de faire comme à l'époque 5 ou 6 dates en 10 jours au café julien, ben tu as _____ toi même le système que tu dis regretter aujourd'hui.

    MP2013, j'ai envie de dire que c'est ce que nous (marseillais) n'avons pas voulu en faire.
     
  6. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    IAM en concert à New York.

    Le groupe de rap Marseillais se produira le 21 Juin prochain à New York, dans l'écrin mythique de Central Park.
    Akhenaton, Shurik'n, Kheops, Imhotep et Kephren prendront part au festival au grand complet. Une grande premièrepour les Impérial Asiatic Men, qui durant leurs vingt ans de carrière, se sont largement inspirés du hip-hopde Big Apple.
    Véritable Mecque du rap, New York, donc, une véritable consécration pour la formation Phoceenne.

    Ceci explique t'il celà?????:pensif:
     
  7. Debjam

    Debjam Well-Known Member

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    Pendant un moment j'ai cru que c’était a la Rochelle, j'ai commencer a band*, puis non c'est a NY ! :sorry:
     
    Dernière édition: 15 Mars 2013
  8. Wilmar

    Wilmar Well-Known Member

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    'Tain personne ne parle de Kosice?
     
  9. BAKAOBATEAU

    BAKAOBATEAU Gros membre

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    En face de chez moi est taggé "Marseille capitule devant la culture". J'aime bien.
     
  10. Rastam

    Rastam L' Hutteau Piste ...

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  11. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    ils auraient pu faire ça le 02.11.2013, j'aurais préféré.............
     
  12. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    [h=1]Dj Djel : "Marseille 2013, j’en ai rien à foutre !"[/h] Publié le 04/04/2013
    [​IMG]



    INTERVIEW - Dans le cadre de nos rencontres avec les rappeurs marseillais, troisième rendez-vous, c’est au tour d’un des membres de la cultissime Fonky Family de s’exprimer, DJ Djel. La star du hip-hop marseillais n’hésite pas critiquer les organisateurs de Marseille Provence 2013, mais aussi l’attitude de certains rappeurs marseillais.


    Le rap marseillais n’est-il pas le grand absent des festivités de 2013 ?
    Bien sûr que oui. C’est une évidence même qu’il a été oublié. Il n’y a qu’un seul projet dans MP2013, dans lequel je fais partie qui est produit et organisé par l’Affranchi, mais qui était prévu avant Marseille 2013. Mais à part celui-là il n’y en a aucun autre. Les autres projets sont des projets où on mélange différentes musiques et différents artistes, comme les artistes hip-hop, mais au final il n’y a de concerts uniquement hip-hop. Et c’est d’ailleurs dommage, mais ça on le sait depuis un moment que le hip-hop allait être oublié. Il fallait être aveugle pour ne pas voir que ça allait se passer comme ça. On n’a pas eu notre part, mais on n’a jamais eu notre part dans le rap. Depuis quand en France, le rap est respecté ?
    Comment faire justement pour se faire respecter ?
    La solution, elle est en s’avançant, en faisant des albums, en faisant des titres, en faisant de la musique. Ce n’est pas en se clachant, en faisant des musiques pourries sur des ordinateurs que le problème va se régler.
    Comme bon nombre de rappeurs marseillais avez-vous été oublié par les programmateurs de MP2013 pour organiser une soirée, un évènement ?
    Je n’ai pas vraiment été oublié. On est venu me proposer des trucs à moi parce que j’avais déjà fait une mixtape autour des projets euro-méditerranéens. Et là on est entrain de travailler dans un local à La Friche, avec Imhotep (IAM), des artistes égyptiens et libanais, et DJ Rebel sur un projet hip-hop tribal où on réinterprète l’album d’Imhotep. Après la démarche de Marseille 2013 je ne la comprenais pas, et je ne la comprends toujours pas. En revanche je n’ai pas été approché pour une soirée, même si j’en ai fait une pour le OFF, le projet contre MP2013. Je bouffe à tous les râteliers. Après Marseille 2013, j’en ai rien à foutre, comme le OFF, ou le OUT, moi je viens, je bosse, et je me casse. Je le fais vraiment comme si c’était pour la ville de Saint-Dizier ou une autre.
    Donc vous faîtes ça uniquement pour le plaisir de faire de la musique ?
    Pour le plaisir, mais pour l’argent aussi, je l’avoue. Même si ce n’est pas énorme en raison des petits budgets. J’ai un frigo, j’ai un loyer, il faut que je bosse c’est tout, les autres je les emmerde, c’est tout. Après je prends du plaisir à rencontrer les gens. Les projets après, quant tu fais une résidence de trois jours, t’as pas le temps de bosser, tu n’as pas beaucoup de temps de création surtout. Tout ça pour faire un petit concert. Voilà, après Marseille 2013 c’est bien d’y avoir pensé mais pas trop bien de comment c’est pensé.
    Vous n’avez pas essayé, avec d’autres rappeurs, de créer un évènement pour cette année dédiée à la culture ?
    Si bien-sûr, avant Marseille 2013, il y a environ 2 ans, on s’était réunis avec une grande partie des gens du rap pour essayer de créer une grosse association. On voulait ensuite la présenter aux responsables de MP2013, mais on nous a vus comme des rapiats. Donc du coup, pas mal de personnes se sont retirés du projet de Marseille 2013. Et ensuite les organisateurs sont allés voir des gens et j’en fais partie, et c’est comme ça que j’ai été contacté.
    Ce rap marseillais oublié n’est-il pas le symbole d’un rap sur le déclin, moins vendeur et moins reconnu ?
    Je ne pense pas, parce qu’un des plus gros vendeurs de rap en France c’est Soprano, ensuite il y a Al Iman Staff qui vient de sortir un disque, Red-K qui va sortir un album, Psy 4 de la Rime aussi, donc je ne pense pas que le rap marseillais est en déclin. Alors évidemment, peut-être que dans la tête des jeunes français, le rap marseillais est moins puissant qu’avant, mais pourtant il l’est toujours. Il y a encore beaucoup de productions, pour une seule ville face à Paris, il y a bien sûr d’autres villes, mais il n’y a pas autant de productions. Ça ne veut pas dire qu’elles sont moins biens, mais qu’on est plus productif ici. Le problème avec Marseille, c’est qu’elle vit toujours par rapport à Paris. Et de vivre toujours par rapport à Paris en fait moins une ville comme avant avec une forte identité. Mais je ne pense pas qu’elle soit en déclin. Il y a vraiment beaucoup de groupes marseillais qui sont écoutés partout en France. Il y a beaucoup de choses qui arrivent, qui se font, pas mal d’artistes sont également encore à l’ombre et qui méritent qu’on s’intéresse un peu. Des jeunes qui ont une grande culture musicale, et qui n’hésite pas écouter des disque d’il y a 15-20 ans. Et cela, ce seront de vrais artistes. Après, beaucoup de raps marseillais ressemblent à du rap parisien. Cette fierté d’être nous n’est plus, notre argot n’est plus, notre mélange culturel n’est presque plus.
    Est-ce qu’il y a encore des rappeurs marseillais qui représentent encore cet état d’esprit, cette particularité qui a plu dans les années 90 ?
    Il y en a un qui la porte c’est Soprano. On ne peut pas dire le contraire. Il est représentant officiel du rap marseillais, on ne peut pas lui enlever. Beaucoup disent qu’il est un petit peu le cliché du marseillais, mais selon moi c’est le seul qui garde ce truc là : Marseille. Où qu’il aille c’est Marseille. Et pas seulement dans le rap, mais aussi dans la mentalité. Après de temps en temps tu as des petits groupes qui le portent, et après d’autres en ont également marre. Et je peux comprendre qu’ils n’ont pas envie de tomber dans les clichés, et qu’ils sont des artistes nationaux.
    Certains rappeurs se plaignent de la difficulté pour eux de s’implanter, et se faire connaître à Marseille en raison du manque de salles, de structures, vous êtes d’accord avec cela ?
    Franchement je ne sais pas. La seule salle c’est l’Affranchi, et elle est en travaux depuis environ un an, alors ils doivent être tous en galère. Mais je ne pense pas, parce qu’il y a des salles comme le Molotov où il y a des soirées, ou encore au Nomad Café où il se passe des choses. Après je ne veux pas parler pour ces groupes parce que je ne les connais pas mais je pense que quand t’es productif, quand tu fais quelque chose de bien les portes s’ouvrent. Et pas que quand tu fais. Je fais peut-être ma grande gueule mais je ne pense pas qu’il faut se positionner en victime. Je pense pas qu’il faut commencer à se plaindre parce qu’ils ne veulent pas de nous. Je ne pense pas que ce soit la bonne attitude à adopter. Je pense que s’ils ne veulent pas de nous ici, et bien on va aller voir quelqu’un d’autre, aller voir ailleurs pour aller bosser. J’ai eu une vie dans le rap avant avec mon groupe (ndlr Fonky Familiy), et évidemment toutes les boîtes dans lesquelles je mixe aujourd’hui, elles ne me voulaient pas avant. Ce n’est pas en attendant une salle qu’on va bouger. Avant de critiquer les autres, il se faut regarder soi-même, je pense que c’est bien mieux. Et ensuite se dire ils n’ont pas voulu de moi, je vais leur montrer, et arrêter de se plaindre, parce que pour en revenir à MP2013, qu’est ce qu’il va se passer après ? Qu’est-ce qu’il va se passer en 2014 ?
    Les rappeurs ne doivent donc pas rester sur cette idée « d’oubliés de 2013 » pour essayer de s’en sortir ?
    Oui, ils ne doivent pas rester fixer sur cette idée, même s’ils ont raisons. Mais peu d’entre eux savent la vraie vérité sur Marseille 2013, et sur ses budgets, et sur ses possibilités d’organiser un évènement rap. Ils y en a peu qui savent ça, en revanche il y en a beaucoup qui pensent quelque chose. Et tous cela, ils se font pleins d’idées. Mais quand tu sais les aboutissants peut-être que tu te poses moins de questions, et tu réclames moins de choses. Et je pense être un petit peu au courant de ce qu’il se passe, et je ne peux pas dire Marseille 2013 c’est des bâtards, et les rappeurs ils ont raisons ! Un peu des deux a raison, et un peu des deux a tort.
     

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