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Sciences [ Formelles, Exactes ou Naturelles ]

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par Marv, 28 Décembre 2016.

  1. beethoven

    beethoven membre (nle)

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    il
    voyager a dépassé la limite des vents solaires de notre soleil, elle est encore bien loin de la frontière gravitationnel de ce dernier qui se situe au nuage d'Oort...
     
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  2. BAKAOBATEAU

    BAKAOBATEAU Gros membre

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    Il va peut être ramener le ballon expédié par Clinton
     
  3. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    Les deux réserves de cap Couronne et de Carry ont facilité la reproduction des poissons, comme celle des mérous. Photo eric charbonnel

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    "Il y a vingt ans, une langouste que l'on pêchait pesait en moyenne 200 grammes. Aujourd'hui, à proximité de la réserve de cap Couronne, on en trouve qui font 3 kilos !" L'exemple est frappant, et émane de William Tillet, premier prud'homme des pêcheurs, et pêcheur lui-même depuis Carro. Créé en 1983, le parc marin de la Côte bleue vient d'accéder à un label d'envergure, et a intégré officiellement la semaine dernière la Liste verte de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Une reconnaissance d'un travail de fond, dont la qualité bénéficie d'une reconnaissance de plus.

    Du Rove à Martigues (qui a rejoint le Parc en 1996) en passant par Carry, Sausset et Ensuès, les études scientifiques menées par l'équipe dirigée par Frédéric Bachet permettent de conclure aux multiples bienfaits de la création de deux aires protégées. Celle, originelle, de Carry (83 hectares) et l'autre, du cap Couronne (210 hectares, 1 996), où la pêche est strictement interdite. Au fond de l'eau, sur 17 km de littoral, des récifs artificiels permettent aux poissons de trouver des abris, et leur conception empêche désormais tout chalutage. Les "petits métiers", avec des pêcheurs qui sortent à la journée, sont aussi protégés.

    "Dans le reste de la Méditerranée, l'effort de pêche a baissé de 40 %, alors que sur la Côte bleue, le nombre de pêcheurs est quasiment stable, indique William Tillet. C'est dire si le parc marin a eu son importance."

    Au-delà de l'exemple frappant de la langouste, les scientifiques du Parc mènent des relevés qui en témoignent : "De 1999 à 2016, le poids moyen des poissons dans la réserve du cap Couronne est passé de 111 à 280 g, indique Frédéric Bachet. Cela a aussi un impact pour tous ceux qui sortent des limites de la réserve, et qui garnissent les filets des pêcheurs."

    Peu à peu, au fil des années, ces derniers ont compris toute l'utilité de la démarche. "Il y a trente ans, il a bien fallu faire des concessions, et surtout expliquer le but de la démarche, commente William Tillet. Aujourd'hui, tous l'ont intégré. À tel point que lorsqu'ils pêchent un mérou, qui représente une belle valeur marchande, beaucoup appellent directement les agents du parc matin pour qu'ils le remettent à l'eau !"

    Une gestion durable de la ressource qui est tout à leur honneur, et qui permettra à cette dernière d'être présente en qualité et en quantité pendant de nombreuses années. "Et le mérou, s'il est un poisson emblématique, n'est pas le seul concerné, reprend Frédéric Bachet. Le Corb, encore plus rare, est plus fréquent dans nos eaux."

    Tous ces résultats, fruits d'une gestion qui a fait ses preuves et d'un esprit de responsabilité qui émane autant des pêcheurs, que des élus, voire des usagers du littoral, vont se poursuivre. Avec notamment, un point sur l'état de santé de la réserve du cap Couronne, qui sera dressé l'été prochain. Avec des langoustes de 3 kg, on l'espère.

    Une décision de la COP14
    C'est le 27 novembre en Égypte, lors de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (la COP14), que l'Union internationale pour la conservation de la nature a annoncé l'inscription du Parc marin de la Côte bleue parmi la liste verte des aires protégées. Celle-ci comprend 39 sites répartis dans le monde entier, dont une dizaine en France, dont le Parc national de Guadeloupe, la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls, ou le parc naturel marin d'Iroise, en Bretagne. Créé en 1983, le Parc marin s'étend sur 19 000 hectares, et abrite une richesse sous-marine importante, ainsi que le plus grand herbier de posidonie des Bouches-du-Rhône.

    Gaby Charroux : "Une oeuvre collective portée par tous les acteurs"
    La démarche d'inscription à la "Liste verte" a été portée par trois maires successifs, puisque la présidence du parc marin leur incombe à tour de rôle. Elle a donc été initiée sous la présidence de Georges Rosso, en 2017, s'est concrétisée sous celle de Gaby Charroux, en 2018, et sera portée en 2019 par Mary-Christine Bertrandy, adjointe à l'environnement à Sausset-les-Pins. "C'est une oeuvre collective, portée par tous les acteurs, et dont nous sommes fiers. C'est une belle satisfaction", commentait Gaby Charroux, relevant que c'est aussi la dimension pédagogique des actions (25 000 enfants touchés en 30 ans), qui avait convaincu la Métropole de laisser à ce syndicat mixte toute son autonomie, alors qu'elle aurait pu l'absorber. "C'est une des aires les mieux surveillées de Méditerranée, continuait Mary-Christine Bertrandy. On essaie en plus d'y anticiper les menaces, avec une gestion évolutive. Des zones ont été définies, par exemple, où le mouillage des bateaux de plus de 20 m sera interdit".
     
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  4. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Mais que se passe-t-il sur Uranus?
    Repéré par Grégor Brandy — 10 février 2019 à 13h40

    Deux planètes Uranus et Neptune font l'objet de nombreux regards après la publication par la NASA de photos prises par le télescope Hubble au printemps dernier.

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    Uranus. / NASA, ESA, A. Simon (NASA Goddard Space Flight Center), and M.H. Wong and A. Hsu (University of California, Berkeley)

    Cela peut surprendre, mais comme sur Terre, les autres planètes ont des saisons. Et sur Uranus, le long été est probablement responsable de cette drôle d'image capturée par le télescope Hubble et publiée le 7 février par la NASA.

    Selon l'agence spatiale américaine, cette «large calotte blanche orageuse» que l'on peut facilement observer et qui recouvre une partie de l'habituel bleu cyan de la planète est due au mouvement des saisons et à la rotation unique de la planète. Comme l'explique Gizmodo: «La cause probable de cette caractéristique est liée à l’inclinaison unique de la planète, qui permet à la lumière du soleil de briller directement sur les régions polaires nord pendant une période prolongée pendant l’été [qui dure 21 ans sur Uranus]. C’est actuellement le milieu de l'été au pôle nord d’Uranus, ce qui nous amène à observer cette immense calotte blanche.»

    Contacté par le site américain, un astronome de l'université de Leicester explique qu'une bande blanche existait déjà en 2007, mais était beaucoup plus petite: «Dix ans plus tard, cette bande s'est transformée en une calotte blanche et épaisse de gaz pressurisés qui cachent la région polaire de notre vue.» Le site américain explique cependant que l'on ne sait pas ce qui pousse ces gaz à changer, même si l'astronome envisage certaines pistes comme une hausse des températures.

    Un autre scientifique de l'université d'Oxford, estime lui que ce phénomène n'est pas une tempête comme l'écrit la NASA, mais qu'il est causé par «une baisse de l'abondance de méthane au-dessus du nuage principal, accompagné par une possible légère augmentation de l'opacité de la brume».

    Les mystères de Neptune
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    Neptune. / NASA, ESA, A. Simon (NASA Goddard Space Flight Center), and M.H. Wong and A. Hsu (University of California, Berkeley)

    Mais Uranus n'est pas la seule planète à interroger les spécialistes ces derniers jours. Dans le même temps, la NASA a publié une photo de Neptune sur laquelle on peut voir une espèce de tempête sombre en haut au centre de l'image. La Nasa indique que c'est la quatrième fois qu'un tel phénomène est observé par Hubble, et selon les travaux d'un étudiant, «les points noirs apparaissent tous les quatre à six ans à différentes latitudes et disparaissent après deux ans».

    Quant à savoir pourquoi on aperçoit ces vortex, comme l'explique Clubic, «les chercheurs de la NASA estiment que les vortex se développent profondément dans son atmosphère et qu'ils ne deviennent visibles pour Hubble qu'une fois qu'ils ont atteint des altitudes élevées». À droite de ces nuages, continue le site français, on trouve des «tâches blanches et brillantes sur Neptune sont ce que la NASA appelle des “nuages compagnons”, que Hubble a déjà pu observer en bien plus grands nombres avec les vortex précédents et dont l'activité semble être corrélé avec leur apparition».
     
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  5. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  6. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    un globe qui ne cesse de grandir et qui correspondant aux restes d'une étoile après explosion en supernova. S'en échappant un "missile" fuse : l'ancien cœur de l'étoile, devenu pulsar, est expulsé par la violence de la déflagration.
     
    Dernière édition: 26 Avril 2019
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  7. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    En analysant des milliers d'images prises par les sondes martiennes, des planétologues en concluent que de larges rivières ont coulé sur la Planète rouge pendant 2 à 3,5 milliards d'années. Reste à comprendre comment.

    Que d'eau ! Sur la Planète Rouge, les rivières ont été deux fois plus larges que sur Terre. Et elles auraient même continué à couler 2 à 3,5 milliards d'années après la formation de Mars, il y a 4,5 milliards d'années. C'est la conclusion à laquelle est arrivée une équipe internationale, après l'étude de milliers d'images fournies par les sondes en orbite et les rovers à la surface, montrant les reliefs creusés par ces rivières, les couches de galets qu'elles ont charrié, les dépôts sédimentaires sur leurs rives...

    Pourtant, à ces époques, la pression atmosphérique était trop faible pour autoriser, a priori, la présence d'eau liquide. « On savait qu'il y avait eu des périodes humides sur Mars, indique Sylvain Bouley, de l'Observatoire de Paris. Mais les âges annoncés vont obliger les climatologues à proposer une explication ».
     
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  8. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Des chercheurs canadiens ont réussi à transformer une poche de sang du groupe A en groupe O ! Et cela, pour un coût réduit. De quoi espérer disposer bientôt de réserves de sang universelles pour parer aux situations d'urgence.

    L'approvisionnement en sang fait défaut partout sur la planète. Les dons sont irréguliers, et souvent, les banques de sang doivent faire appel aux dons, notamment en période de vacances scolaires. Des réserves de sang « universel », c'est-à-dire de groupe O, sont nécessaires pour parer aux accidents, quand le groupe sanguin des personnes n'est pas bien déterminé. D'où les recherches menées, depuis des décennies, pour tenter de transformer du sang d'un groupe sanguin en un autre, en l'occurrence du groupe 0.

    https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/transfusions-du-sang-universel-a-portee-de-main-50094
     
  9. Sasho

    Sasho Groupie de Lisa Vittozzi

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    Les itw complète de Mayor et d'Astier sont dispo sur cette meme chaine (excellente chaine au passage)
     
  10. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Dans l’Himalaya, un mystérieux « lac aux squelettes » intrigue les chercheurs

    Un énigmatique plan d’eau d’altitude regorge de restes humains. D’après une récente étude, certains d’entre eux seraient venus de Méditerranée il y a seulement quelques siècles. La cause de leur décès reste inexpliquée.

    Publié aujourd’hui à 18h42, mis à jour à 18h47 Temps de Lecture 5 min.

    Aux confins de l’Inde et de la Chine, dans un recoin des montagnes de l’Himalaya perdu à plus de 5 000 mètres d’altitude se trouve un lac à la singularité mystérieuse et légèrement macabre qui intrigue depuis plus d’un siècle. L’hiver, sous la glace et la neige, rien ne paraît. Mais quand les températures montent, à l’approche de l’été, se révèle peu à peu un spectacle inquiétant… Des centaines et des centaines de squelettes humains affleurent à la surface de l’eau claire ou jonchent les environs. Sur certains os flottent encore des lambeaux de chair. Cette étendue d’eau est connue sous le nom de lac Roopkund, mais on l’appelle généralement le « lac aux squelettes », comme le rapporte le New York Times, dans un article mis en ligne mardi 20 août.

    Qu’est-il arrivé à ces gens pour qu’ils finissent leurs jours dans ces solitudes hostiles ? Comment plusieurs centaines de personnes peuvent-elles se retrouver dans cette vallée éloignée de toute civilisation et y mourir ensemble ? Pourquoi un tel massacre ? Si c’en est un, qui l’a commis ? Leur mort a-t-elle été causée par une catastrophe naturelle ? Par des conditions climatiques trop dures ? Et quoi qu’il en soit, pourquoi certains se sont-ils retrouvés au fond de l’eau ?

    Des corps arrivés à plusieurs moments de l’histoire
    Depuis des décennies, les chercheurs s’interrogent mais une équipe de scientifiques (constituée d’un Indien, un Américain et un Allemand) pourrait avoir percé une partie des secrets du lac mystérieux tout en soulevant des questions abyssales. Les résultats de leur travail sont exposés dans un article paru le 20 août dans la revue Nature Communications.

    Alors que la théorie la plus avancée, fondée sur quelques échantillons, évaluait à 1 200 ans l’âge des restes humains en question, cette nouvelle étude démontre en se basant sur des échantillons d’ADN prélevés sur 38 squelettes que le site n’abrite pas un mais plusieurs cohortes de cadavres et que les corps sont arrivés sur place à plusieurs moments de l’histoire, répartis sur plus d’un millénaire.

    Des Grecs contemporains de Louis XIV ?
    Le lac est en effet le dernier séjour de multiples groupes qui s’y sont retrouvés entre le VIIe et le Xe siècle et, étrangement d’un groupe séparé qui aurait connu une grave mésaventure entre le Xe et le XVIIe siècle. De manière plus étonnante, alors que les individus qui se sont perdus sur les bords du lac Roopkund étaient selon les analyses ADN originaires du sous-continent indien, le groupe tardif qui compte 14 personnes semble être originaire de Méditerrannée orientale. Leur ADN présente en effet des similarités avec l’ADN des habitants contemporains de la Crète. Mais que pouvaient bien faire des Grecs potentiellement contemporains de Louis XIV au fin fond de l’Himalaya ?

    Plutôt que de se dissiper à la lumière de cette découverte, le mystère s’épaissit… D’autant plus qu’aucune trace d’infection bactérienne, ni de maladie n’a été détectée et il semble que chacun de ces individus soit mort de manière différente. Il ne s’agit pas non plus d’une bataille, aucune arme ni aucune trace de blessure violente sur les squelettes n’a été retrouvée. On compte d’ailleurs parmi eux des enfants et des vieillards et aucun lien familial entre les morts qui reposent près du lac n’a été décelé… Les analyses chimiques des squelettes montrent en outre que, toutes époques confondues, plusieurs régimes alimentaires distincts sont représentés.

    Le mystère reste donc plus entier que jamais… L’équipe de scientifiques à l’origine de cette découverte prévoit de laisser passer l’hiver et de revenir sur place, rapporte le National Geographic. Les chercheurs travailleront lors de cette mission sur les objets archéologiques présents sur le site et non plus seulement sur les corps, en espérant qu’ils puissent livrer des indices supplémentaires sur le destin énigmatique de ces infortunés voyageurs.
     
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  11. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Une gigantesque collision entre deux astéroïdes a provoqué une ère glaciaire sur Terre
    Par Joël Ignasse le 18.09.2019 à 20h00 Abonnés

    Il y a 466 millions d'années, la Terre a connu une période de glaciation dont l'origine se situe dans l'espace.


    Bien avant que les premiers dinosaures apparaissent sur Terre, notre planète a connu un épisode intense de glaciation. C'était il y a 466 millions d'années (Ma) : les mers ont commencé à givrer aux pôles et les températures ont drastiquement chuté sur toute la surface du globe. La cause de cette période glaciaire était jusqu'ici inconnue mais une nouvelle étude implique des poussières venues de l'espace.

    Un choc entre Mars et Jupiter
    L'atmosphère terrestre a toujours été emplie de poussières : des cendres volcaniques, du sable des déserts ou même du sel marin flottent autour du globe. Et des matériaux venus de l'espace, des fragments d'astéroïdes, de météorites ou de comètes complètent cette liste. En temps normal, ce sont environ 40.000 tonnes de ces débris extraterrestres qui arrivent sur Terre chaque année. Un montant qui a pu être multiplié par 1.000 ou même 10.000 quand un astéroïde d'environ 150 km de large s'est brisé (vraisemblablement lors d'un impact avec un autre corps flottant) entre Mars et Jupiter, il y a donc 466 Ma. Durant les deux millions d'années qui ont suivi, la Terre a reçu une quantité colossale de particules issues de cet évènement qui a provoqué la glaciation de la planète, affirme une équipe internationale de recherche dirigée par l'université de Lund, en Suède.

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    Ces falaises en Suède sont composées de roches sédimentaires qui étaient autrefois sous la mer. La ligne horizontale grise signe la présence de la poussière issue de la collision entre deux astéroïdes il y a 466 millions d'années. Crédit : Field Museum, Philipp Heck.

    Pour confirmer leur hypothèse, les scientifiques ont recherché des indices de cette collision spatiale dans des roches terrestres âgées de la même période en Suède et ils ont notamment étudié des falaises sédimentaires où apparaît clairement une ligne sombre correspondant à la date de la destruction de l'astéroïde. Les analyses réalisées indiquent que cette ligne est composée de poussières contenant notamment des isotopes de l'hélium et des métaux rares, qui confirment une origine extraterrestre.

    Un refroidissement plutôt bénéfique
    En entourant la Terre, la poussière d'astéroïde a filtré la lumière du Soleil, diminuant la quantité de chaleur touchant la surface, ce qui a provoqué un refroidissement durable. Mais cette baisse des températures s'est étalée sur une période suffisamment longue pour que la vie puisse s'adapter et même bénéficier de ces nouvelles conditions, affirment les scientifiques dans leur étude publiée dans la revue Science Advances. De nombreuses nouvelles espèces, essentiellement marines et quelques plantes non aquatiques, sont en effet apparues à cette période appelée l'Ordovicien moyen. C'est le cas des trilobites, des arthropodes marins, qui ont connu une radiation évolutive durant cet épisode glaciaire.

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    Représentation d'un fossile de trilobite de l'Ordovicien moyen. Crédit : Birger Schmitz

    Si ce changement climatique a été profitable à la planète c'est parce qu'il s'est étalé sur des millions d'années et qu'il s'est fait progressivement, au rythme de l'arrivée des poussières de l'espace. Des astéroïdes ont déjà causé des modifications climatiques beaucoup plus abruptes aux conséquences catastrophiques. C'est le cas notamment de l'impact qui a entrainé la disparition des dinosaures, il y a 66 millions d'années. Et d'autres ont également donné un coup de pouce au climat : c'est le cas de celui de Yarrabubba qui a frappé l'Australie il y a 2,2 milliards d'années et qui a probablement contribué à sortir la Terre de la glaciation Huronienne. Le globe était alors entièrement recouvert de glace et la vie coincée sous les eaux.

    https://www.sciencesetavenir.fr/esp...a-provoque-une-ere-glaciaire-sur-terre_137319
     
  12. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    gouzi gouzi gouzi

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    le réseau internatinoal Alma a pu photographier un couple d'étoile en formation
     
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  13. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Et ça copule comment, une étoile?
     
  14. tommy

    tommy you talkin' tommy ?

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    en mettant une de ses branches dans le trou noir.
     
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  15. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    5G et météo : l'avertissement des spécialistes de l'étude atmosphérique

    On vous aura prévenu".
    C'est ainsi qu'on peut résumer l'avis des spécialistes de l'atmosphère après la clôture de la dernière conférence mondiale des radiocommunications (WRC, selon l'acronyme anglais). Elle s'est tenue entre le 28 octobre et le 22 novembre 2019, à Sharm el-Sheikh, en Egypte, rassemblant plus de 3.500 participants. Pareil raout mondial a lieu tous les 3 à 4 ans sous l'impulsion de l'Union international des communications, une institution des Nations Unies, spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication. Ainsi, il revient à la WRC de définir les règles mondiales quand à l'usage des radiofréquences à l'échelle de la planète.

    Une dégradation "de l'ordre de 30%"

    Or le sujet phare du WRC de 2019, c'était la 5G. Oui, la 5e génération de téléphonie mobile, qui nous promet un débit 10 fois supérieur à celui de la 4G. Et un temps de latence inférieur à celui que prend le cerveau pour réagir. Une vraie révolution technologique, pour "connecter des objets - au sens générique, que ce soit voitures, trains, avions ou petits capteurs - plus que des gens", comme le disait en 2016 dans un entretien filmé par Sciences et Avenir Rahim Tafazolli, professeur à l'Université du Surrey (Royaume-Uni). Mais cela se fera-t-il... au prix de nos bulletins météo ?

    C'est en effet la crainte des scientifiques oeuvrant dans cette discipline. Ainsi, Neil Jacobs, l'un des responsables de la NOAA (l'agence américaine d'étude de l'atmosphère et des océans), expliquait que la 5G pourrait dégrader les prévisions météo "de l'ordre de 30%". Le problème vient de l'une des fréquences d'émission des antennes 5G, la bande des 26 gigahertz. En effet, celle-ci s'étale dans une fourchette plus large - entre 24,25 et 27,5 gigahertz - ce qui la rend dangereusement proche de la fréquence de 23,8 gigahertz : elle correspond à celle à laquelle émet la vapeur d'eau dans l'atmosphère. C'est donc celle que scrutent les spécialistes du ciel pour anticiper les états d'âme des cieux via les satellites d’observation, les radiosondes, les aéronefs ou les radars.

    Le destin de Cassandre
    Depuis que l'alerte a été lancée en avril 2019 dans un article de la revue scientifique Nature, les spécialistes de l'étude atmosphérique plaidaient donc pour l'édification de barrières de protection entre les fréquences utiles à la météo, et celle de la 5G. Concrètement, des "zones tampons", et l'Organisation météorologique mondiale (OMM, WMO en anglais) l'avait même dimensionnée : il fallait qu'elle soit "à -55 décibel watts". Or la réunion de Sharm el-Sheikh a eu raison de ces précautions, puisqu'elle a fixé cette marge à -33 décibel watts "jusqu'au 1er septembre 2027 et -39 décibel watts après".

    Avant même que cette décision ne soit connue, l'OMM avait redouté que "les effets des décisions prises lors de la Conférence mondiale des radiocommunications ne deviennent visibles que lorsqu’il sera trop tard pour revenir en arrière". Quant au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), il aura lâché dans un communiqué de presse : "Il est étonnant et décourageant de voir l’histoire se répéter, et la science vaincue par d’autres pressions sociétales. En voyant le coût que la société paie aujourd’hui pour avoir ignoré les avertissements face au réchauffement climatique, on pouvait espérer que la voix de la science atmosphérique aurait été de plus de poids". Le destin de Cassandre...
     
  16. christof13

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  17. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  18. anonymous_050120232

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  19. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Le trou noir qui ne devrait pas exister
    Par Benoît Rey. Le 25 fév 2020 à 10h27 mis à jour 29 fév 2020 à 16h06

    Il pèse seulement 3,3 fois la masse du Soleil. C'est le plus petit trou noir jamais détecté. Si menu qu'il ne devrait pas s'être formé… J05215658 pourrait être le premier d'une nouvelle population, et la clé pour comprendre la naissance explosive de tous les trous noirs, révèle Benoît Rey.

    Quelque chose cloche avec les trous noirs de la Voie lactée. Leur masse est systématiquement supérieure à 5 fois celle du Soleil. Or il n'y a aucune raison a priori pour que ce soit le cas.

    Depuis les années 2000, chaque fois qu'un trou noir est découvert, il corrobore cette loi étrange que les astronomes ne s'expliquent pas. La technologie actuelle devrait pourtant être capable de détecter de petits trous noirs, assurent-ils, alors pourquoi ne les voit-on pas ? Pour une raison physique, peut-être… En tout cas, les astrophysiciens se sont faits à l'idée que les petits trous noirs n'existaient pas, traquant le mécanisme qui empêcherait leur naissance.

    Or voilà qu'aujourd'hui, on découvre qu'en fait, il en existe ! Todd Thompson et son équipe de l'université d'État de l'Ohio en ont observé la preuve en novembre dernier, dans la constellation du Cocher, à 10 000 années-lumière de la Terre. À cette distance, impossible de voir des trous noirs : le disque de gaz chauffé qui pourrait trahir leur silhouette ne mesure que quelques dizaines de kilomètres de diamètre. En revanche, leur influence gravitationnelle est comparable à celle d'une étoile géante… et c'est une telle étoile qui a trahi la présence du fameux trou noir : d'après les variations périodiques dans la fréquence de sa lumière, elle tourne autour de quelque chose d'invisible qui pèse 3,3 fois la masse du Soleil. "Ça ne peut pas être une autre étoile car on la verrait", assure Todd Thompson. Or on ne constate aucun rayonnement, ni ondes radio, ni rayons X… J05215658 est donc un trou noir. Le plus petit jamais découvert ! Il se place même en plein milieu du " gap de masse", cette zone vide inexpliquée entre les plus lourdes étoiles à neutrons et les plus légers trous noirs.

    Ce gap a été identifié pour la première fois en 1998, après une étude statistique portant sur la masse des "objets compacts" que laissent les étoiles massives après leur mort. En effet, contrairement au Soleil, qui se refroidira progressivement en une naine blanche, les étoiles au moins 8 fois plus massives meurent en explosant en supernova : lorsque l'étoile n'a plus assez de carburant pour résister à son énorme poids, elle se contracte brutalement et inflige à son cœur des pressions tellement gigantesques que les électrons de ses atomes pénètrent dans leur noyau, où ils fusionnent avec les protons pour former des neutrons. En résulte une "étoile à neutrons", bille ultradense de 400 milliards de grammes par cm³ ! Si dense que lorsque l'enveloppe de l'étoile lui tombe dessus, elle provoque la supernova. Et si l'étoile à neutrons est elle-même plus massive que 2 fois la masse du Soleil, elle s'effondre en un trou noir, une singularité où toute la matière est concentrée en un point sans dimension.

    Ainsi, selon leur masse, les étoiles, en mourant, donnent naissance à différents astres compacts : naine blanche, étoile à neutrons, trou noir (voir infographie). "Et comme il y a un continuum dans la masse des étoiles, de 0,1 à 100 masses solaires, on s'attendait logiquement à retrouver la même chose pour les trous noirs" , raconte Todd Thompson. Ce n'est pas le cas. Les découvertes successives des années 2000 ne font que creuser le gap entre les étoiles à neutrons les plus massives et les trous noirs les plus chétifs. Jusqu'en 2017, où une découverte enfreint pour la première fois cette loi du gap de masse.

    Vu le continuum dans la masse des étoiles, on s'attendait logiquement à voir la même chose pour les trous noirs - TODD THOMPSON Astrophysicien à l'université d'État de l'Ohio

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    Cette année-là, les détecteurs d'ondes gravitationnelles Ligo aux États-Unis et Virgo en Europe détectent un signal qui dure 100 secondes… Les astronomes l'interprètent comme la fusion de deux étoiles à neutrons dans une autre galaxie, à 120 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Selon leurs calculs, elles auraient laissé place à un trou noir de 2,7 masses solaires. Dans la fourchette basse du gap ! Le problème, c'est qu'une telle observation est non reproductible ; une fois la fusion terminée, le signal gravitationnel disparaît à jamais. Qu'importe, c'est un premier indice que les petits trous noirs peuvent exister, au moins lorsqu'ils sont issus de la fusion de deux étoiles à neutrons.

    Et voilà qu'aujourd'hui, J05215658 en apporte la preuve. Lui, on peut l'observer encore, remesurer sa masse. Est-il né de la fusion de deux étoiles à neutrons ? S'est-il formé tout seul, dans une explosion atypique d'étoile massive ?… "L'existence ou non d'un gap de masse est d'une importance cruciale pour détailler le mécanisme d'explosion des étoiles géantes" , considère Krzysztof Belczynski, théoricien à l'université de Varsovie. Car, en fait, on ne sait pas précisément comment meurent les étoiles, et comment naissent les trous noirs. Il existe des dizaines de modèles, dont certains autorisent effectivement la formation de petits trous noirs… et d'autres pas.

    UNE MASSE ENCORE INCERTAINE
    La différence réside dans des détails techniques : le temps d'apparition d'instabilités dans la couche de matière stellaire la plus proche de la protoétoile à neutrons. Les instabilités vont contraindre la capacité de cette matière à emmagasiner de l'énergie, qui contribuera plus ou moins à éjecter l'enveloppe de l'étoile lors de l'explosion. Et selon la quantité éjectée, le trou noir issu de la protoétoile à neutrons aura plus ou moins de matière à sa disposition pour grossir… "Pour schématiser, si le temps d'apparition des instabilités est plutôt lent, alors la supernova éjectera davantage de matière, et les trous noirs auront tendance à être plus petits, assez pour être dans le gap de masse. S'il est rapide, le trou noir sera plus gros que 5 masses solaires" , résume Krzysztof Belczynski. Et la différence de temps entre les deux scénarios est de 100 microsecondes contre 10 ! "Ce que J05215658 a l'air de nous raconter, c'est que ces deux modèles se produisent vraiment, conclut-il. Mais attention, la preuve n'est pas définitive, il est encore possible que J05215658 soit en dehors du gap de masse."

    Car cette masse de 3,3 mesurée pour le petit trou noir est une valeur probable, située dans une fourchette d'incertitude de 2,6 à 6,1 masses solaires. À 6 masses solaires, J05215658 renforcerait l'existence du gap au lieu de la remettre en question ! Et, à l'inverse, si la bonne valeur s'avérait être 2,6, alors J05215658 ne serait pas un trou noir - aucun modèle ne permet d'en former de si petit - mais une étoile à neutrons ! Une étoile à neutrons étonnamment massive, plus grosse encore que celle de 2,1 masses solaires dont la découverte a fait sensation en septembre dernier… et qui remettrait en question toute la théorie. "Ce serait encore plus extraordinaire, s'enthousiasme Antonios Tsokaros, de l'université de l'Illinois. Cela réévaluerait à la hausse la masse maximale théorique des étoiles à neutrons avant qu'elles ne s'effondrent en trous noirs. Et cela apporterait des informations capitales sur l''équation d'état', qui décrit le comportement de la matière aux densités les plus extrêmes possibles dans la nature." Il pourrait même s'agir d'une étoile à quarks, un objet exotique prévu par certaines théories, mais qui n'a jamais été observé dans la nature.

    Pour être fixé, il faudra attendre d'autres observations. "Gaia pourrait aider, promet Todd Thompson. Le satellite spatial pourrait nous fournir l'inclinaison du couple formé par le trou noir et son étoile compagnon, à partir de laquelle on pourra réduire la fourchette d'erreur." Et, surtout, de nouvelles observations de trous noirs devraient être annoncées. Les rumeurs enflent sur la détection d'autres petits trous noirs. Ogle, le programme polonais de surveillance de lentilles gravitationnelles, en aurait détecté 8 dans le gap ! Et les détecteurs d'ondes gravitationnelles Virgo et Ligo auraient détecté 40 trous noirs, dont 3 dans le gap ! "Les prochaines années, on va voir le gap de masse se refermer, parie Antonios Tsokaros. Ce n'est plus qu'une question de temps."

    J05215658 est la partie émergée d'un obscur iceberg, le premier échappé d'un peloton de petits trous noirs qui vont, dans les années à venir, permettre aux Terriens de comprendre enfin la naissance des astres sombres de l'Univers.
     
    beethoven et Sasho aiment cela.
  20. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Sur Mercure, de la glace née grâce à la chaleur
    Par Joël Ignasse le 24.03.2020 à 17h00

    De grandes quantités de glace sont présentes dans l'ombre des cratères situés aux deux pôles de Mercure.

    De type tellurique, comme ses consœurs du système solaire interne Mars, Venus et la Terre, Mercure est la planète la moins massive et la plus proche du Soleil. Conséquence : Il y fait très très chaud…ou très très froid ! La température à sa surface s'élève en effet à près de 400°C côté jour mais retombe à -170°C quand elle n'est plus éclairée. Il existe même près des pôles quelques recoins, au fond de cratères, qui ne reçoivent jamais de lumière et où la température ne dépasse jamais les -180°C. C'est dans ces zones d'ombre que la sonde Messenger, qui s'est satellisée autour de Mercure entre 2011 et 2015, a découvert d'importantes quantités de glace d'eau.

    Une vieille histoire
    A l'époque de la mission Messenger, les scientifiques suspectaient déjà que de la glace d'eau puisse demeurer à la surface de Mercure. Les cratères d'impact aux pôles ont été identifiés dès les années 70 par une première sonde, Mariner 10, qui a survolé Mercure à trois reprises. Et dans les années 90, les radiotélescopes terrestres ont observé des plaques aux pôles qui reflètent les ondes radio comme de la glace. Bref, il ne manquait plus qu'une confirmation in situ obtenue grâce à l'analyse des données issues des instruments de Messenger et notamment du spectromètre neutron. En plus de l'identification de glace d'eau, les scientifiques ont aussi repéré des dépôts anormalement sombres dans les zones ombragées de manière permanente au pôle nord de Mercure. Il s'agirait d'une fine couche, d'une dizaine de centimètres, de matière organique résiduelle, du carbone à priori. L'eau et la matière proviendraient des comètes et des astéroïdes qui ont bombardé la planète depuis sa formation.

    Ce bombardement a été généralisé dans la jeunesse du système solaire et il explique également, au moins en partie, l'origine de l'eau de la Terre et de la planète Mars (avant que celle-ci ne s'évapore) ainsi que les traces de glace retrouvée aux pôles de la Lune. Mais il ne semble pas suffire à expliquer la totalité de la glace qui occupe les cratères de Mercure. Un autre mécanisme serait en jeu et paradoxalement c'est l'intense chaleur qui règne à la surface qui est à l'origine de ce montant supplémentaire en glace d'eau.

    Sous le feu du Soleil
    Des chercheurs du Georgia Institute of Technology ont modélisé les réactions qui conduisaient à la production de glace sur Mercure. Le processus est induit par les protons du vent solaire qui frappe la surface. Celle-ci est composée de minéraux contenant des groupes hydroxyles (OH) qui sont arrachés par les protons et qui, sous l'effet de l'intense chaleur de Mercure, se recombinent pour former des molécules d'eau (H2O). Cette vapeur d'eau flotte tout autour de la planète, une grande partie des molécules ainsi formées sont presque aussitôt détruites par l'intense rayonnement ultraviolet provenant du Soleil. Mais une partie d'entre elles peuvent migrer jusqu'aux pôles où elles se condensent dans les cratères et forment une nouvelle couche de glace. Comme il n'y a pas de circulation de chaleur sur Mercure, ces couches nouvellement formées sont pérennes et de la glace peut ainsi continuer à s'accumuler.

    Selon les chercheurs qui publient leur étude dans The Astrophysical Journal Letters, ce processus permettrait de produire environ 11 milliards de tonnes de glace en 3 millions d'années et il contribuerait à hauteur de 10% à la quantité de glace sur Mercure. Pour avoir une idée plus précise sur ce mécanisme, la quantité de glace et les mille autres mystères que recèlent Mercure, il faudra patienter jusqu'en 2025 et l'arrivée des deux sondes de la mission BepiColombo qui passeront un peu plus d'un an à étudier la planète.
     

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