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Nos amies les bêtes

Discussion dans 'Art de vivre' démarrée par nikOMoloss, 27 Février 2008.

  1. Ebola

    Ebola Administrateur

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    C'est vrai que les lions du Mercantour ont complètement disparu, tout comme les dromadaires en Picardie...
     
    ChipLeader aime votre message.
  2. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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  3. tommy

    tommy you talkin' tommy ?

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    C'est comme les oiseaux de feu y en a beaucoup trop.
     
    Baruto aime votre message.
  4. Yankee84

    Yankee84 Corona social club

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  5. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    En 2009, 2923 kilos d'antibiotiques vétérinaires sont vendus chaque jour en France, soit plus de 1067 tonnes d'antibiotiques pour animaux ont été vendues en France, soit 34 g par seconde. Un élément alarmant pour la qualité sanitaire de la viande.

    Selon l’Institut de veille sanitaire, 50 % des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux, pour les soigner ou favoriser leur croissance.

    1 200 000 kg/an
    Selon un rapport de l'Afssa publié en 2009, la consommation d'antibiotiques vétérinaires serait en France de 1 200 tonnes, dont 57 % en élevage porcin et 20 % en élevage avicole. Les animaux de compagnie sont également à prendre en compte, car s'ils ne réprésentent que 2 % de la consommation, le niveau d'exposition est beaucoup plus présent.


    Or, outre le développement d'une "antibiorésistance", les antibiotiques sont à l'origine de l’apparition de bactéries qui peuvent être rejetées dans l’environnement via les excréments animaux, contaminer l’eau et la viande. Elles seraent ainsi transmissibles à l'homme si la température de cuisson de la viande est insuffisante pour les détruire.


    Depuis 2002 et la campagne de communication « Les antibiotiques, c'est pas automatique », la consommation humaine à diminuée de 25 %. En revanche, en médecine vétérinaire les chiffres restent stables. La consommation mondiale d'antibiotiques vétérinaires est estimée à 27 000 tonnes (Barber & Associates 2003).

    Les bactéries sont présentes partout et l'antibiorésistance se transmet de l'animal à l'homme principalement par l'environnement.
     
  6. Blacklagoon

    Blacklagoon Well-Known Member

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    Et en règle général les antibiotiques sont utilisés dans les élevages intensif , par contre une éleveuse d'une petite exploitation de chèvre qui soigne ses animaux avec des huiles essentiels on va l'emmerder ....
     
    Dernière édition: 7 Juillet 2017
  7. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    le rapport entre les antibiotiques et le loup?
     
  8. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Aucun. Devrait-il y en avoir un ?
     
  9. Blacklagoon

    Blacklagoon Well-Known Member

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    Bien sur , mais les animaux élever dans des conditions intensif sont plus susceptibles d'avoir de problème de santé , comme les races des cochons roses qui ont été créer pour l'industrie de la viande , une race avec une cote ou 2 de plus que les rustiques mais bien plus fragile.

    C'est toujours une question d'équilibre mais la société actuel la fait partir en vrille ....
     
  10. Luna'

    Luna' Sloth of Anarchy

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    Nos amis les fossiles

    http://www.lemonde.fr/biodiversite/...re-de-maniere-dramatique_5158718_1652692.html

    La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

    Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue.

    LE MONDE | 10.07.2017 à 21h05 • Mis à jour le 10.07.2017 à 21h08 | Par Audrey Garric



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    C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicains concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences potentiellement « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux sérieux impacts écologiques, économiques et sociaux.

    Les deux principaux auteurs, Gerardo Ceballos (université nationale autonome du Mexique) et Paul Ehrlich (Stanford), n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, ils avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.

    Disparition des populations
    Cette fois, les chercheurs ont cherché à quantifier le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. « L’accent mis sur l’extinction des espèces peut donner l’impression que la biodiversité terrestre n’est pas dramatiquement et immédiatement menacée, mais qu’elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard », expliquent les auteurs.

    Cette approche présente plusieurs défauts à leurs yeux : l’opinion publique peine à mesurer la gravité du phénomène à l’œuvre (deux espèces disparaissent chaque année, ce qui paraît faible, surtout quand ces dernières sont peu connues ou peu répandues). Et elle ne permet pas de correctement évaluer le problème en cours. Les espèces les plus communes enregistrent en effet des reculs massifs de leurs effectifs, sans pour autant être d’ores et déjà menacées. « Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces, préviennent les scientifiques. Une analyse détaillée du déclin des effectifs d’animaux rend le problème bien plus clair et inquiétant. »

    Les chercheurs ont alors mené une vaste méta-analyse, sur la moitié des espèces de vertébrés connues : ils ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents, en utilisant la base de données de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Ils ont également passé à la loupe, plus spécifiquement, 177 espèces de mammifères, pour lesquels ils avaient des données sur l’aire de répartition entre 1900 et 2015.

    « La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », jugent-ils. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d’étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition. En 2016, la planète ne comptait que 7 000 guépards et 35 000 lions africains(− 43 % depuis 1993). Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus, tandis que celles de girafes ont diminué de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Celles de pangolins ont tout simplement été décimées.

    30 % des espèces en déclin sont communes
    Ce que l’on sait moins, c’est que près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes. Elles sont (encore) classées en tant que « faible préoccupation » et non pas « en danger » par l’UICN. En France, le chardonneret a par exemple enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans. « Qu’autant d’espèces communes voient leurs effectifs diminuer est un signe fort de la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel », prévient Gerardo Ceballos.

    Tous les continents sont concernés par cette érosion spectaculaire de la biodiversité. Les zones les plus touchées, notamment pour les mammifères et les oiseaux, sont celles situées aux Tropiques (Amazonie, bassin du Congo, Asie du sud-est) car ce sont les plus riches en termes de faune. Mais les régions modérées enregistrent des taux similaires voire plus élevés en valeur relative – c’est-à-dire comparé à la richesse de leur biodiversité.
     

    Pièces jointes:

  11. Luna'

    Luna' Sloth of Anarchy

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    Corollaire de la perte d’effectifs, la faune voit son territoire se rétrécir comme peau de chagrin. Parmi les 177 espèces de mammifères scrutées plus spécifiquement par l’étude, 40 % ont perdu 80 % de leur aire de répartition historique depuis 1900. Cas emblématique, le lion a longtemps régné sur la majeure partie de l’Afrique, du sud de l’Europe et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde ; on ne compte aujourd’hui qu’une poignée de populations dispersées en Afrique subsaharienne et une population dans la forêt de Gir en Inde.

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    Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus BINSAR BAKKARA / AP
    Au total, plus de 50 % des animaux ont disparu depuis quarante ans, estiment les scientifiques, qualifiant leurs résultats de « prudents ». Des conclusions qui confirment celles du dernier rapport « Planète vivante » publié en octobre par le Fonds mondial pour la nature (WWF) : il concluait que les populations de vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. L’intérêt de la nouvelle étude, publiée dans les PNAS, réside dans le jeu de données bien plus vaste (27 600 espèces examinées contre 3 700 pour le WWF) et l’analyse géographique.

    Deux ou trois décennies pour agir
    « Cette étude est très intéressante dans son approche : au lieu de se focaliser sur les extinctions, que l’on a du mal à quantifier, elle se concentre sur l’évolution des populations, qui confirme et renseigne sur la gravité de la situation », juge Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle, qui n’a pas participé à l’étude.

    « Cette étude montre que la situation est très alarmante, plus que ce que peut laisser voir notre liste rouge », abonde Florian Kirchner, chargé du programme « espèces » pour la branche française de l’UICN, qui n’émet qu’une réserve : avoir concentré l’analyse sur les seuls vertébrés terrestres – les plus étudiés – et non les poissons, les invertébrés et les plantes, qui voient également leurs populations reculer massivement. Selon l’UICN, 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) et 25 % de celles d’invertébrés marins (comme les bivalves ou éponges) sont menacés d’extinction.

    Les causes de ces reculs sont connues : ils sont imputables, en premier lieu, à la perte et à la dégradation de l’habitat sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Viennent ensuite la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives et les maladies et, plus récemment, le changement climatique. « Les moteurs ultimes de la sixième extinction de masse sont moins souvent cités, jugent les auteurs. Il s’agit de la surpopulation humaine, liée à une croissance continue de la population, et de la surconsommation, en particulier par les riches. »

    « Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », préviennent-ils. Il en va de la survie de la biodiversité mais également de l’humanité. « L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain », rappelle Gerardo Ceballos. La faune et la flore nous rendent en effet de nombreux services, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres ou encore de l’assainissement de l’air et de l’eau.

    Parmi les actions prioritaires, les scientifiques appellent à réduire la croissance de la population humaine et de sa consommation, à utiliser des technologies plus efficaces et moins consommatrices, à freiner le commerce des espèces en voie de disparition ou encore à aider les pays en développement à maintenir les habitats naturels et à protéger leur biodiversité.
     
  12. christof13

    christof13 A l'ancienne.

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    j 'étais en train de lire exactement le même article, posté par kaiser sur le topic sciences.
     
  13. Baruto

    Baruto Poulpe fiction

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    Kaiser a posté cet article ? Du coup ça m’intéresse.

    Bon, je vais aller le lire sur le topic science alors.
     
    Luna', BigBenZ et tommy aiment votre message.
  14. Blacklagoon

    Blacklagoon Well-Known Member

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    L'humain est un parasite envers la nature enfin surtout ceux qui exploitent l’expansion des terres sans démesure ....
     
  15. Deckard

    Deckard Well-Known Member

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    La sixième extinction massive, je me rappelle au lycée à la fin des 90's mes profs en parlaient déjà...

    Faut se rendre compte que le genre humain dans l'histoire de l'évolution c'est un pet foireux, on est apparus comme on disparaitra.

    Ce qui est important c'est que chaque extinction massive c'est plus une nouvelle chance pour la vie qu'un coup d'arrêt.

    Faut voir ça comme un reboot, les espèces dominantes disparaissent puis sont remplacées par d'autres plus adaptées aux nouvelles conditions du milieu.

    Tant que le climat planétaire permettra à la vie de subsister (températures, pression atmosphérique, ensoleillement), quelle que soit l'extinction et aussi massive soit elle, la vie repartira.

    S'il faut ça repartira au stade des micro algues ou des bactéries, ça repartira et ça se développera en empruntant d'autres voies évolutives.

    Je veux dire même si un holocauste nucléaire détruit tout forme de vie humaine et tous les organismes supérieurs (plantes, animaux etc...), y'aura toujours des niches où la vie subsistera et pourra à nouveau se développer et évoluer en fonction de l'évolution future du milieu.

    Aujourd'hui on sait que la vie peut se développer au fond des océans en absence total de rayonnement solaire, dans des milieux hyper acide, basiques, radioactifs, mêmes dans la croute terrestre....Pour mettre fin à la vie sur terre faudrait soit un arrêt total et définitif du rayonnement solair soit un refroidissement du noyau terrestre qui entrainerait une disparition presque totale de l'atmosphere et de l'hydrosphère ( -> la planète mars).

    Ca finira fatalement par arriver dans x milliards d'années mais ça sera pas causé par l'homme rassurez vous. On aura été effacés depuis longtemps et la vie ressemblera sans doute plus du tout à ce qu'on connait aujourd'hui...
     
    Dernière édition: 11 Juillet 2017
    Baron aime votre message.
  16. R0mainT

    R0mainT Master of gifs !

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    Si tu es fan de jeu vidéo, je te conseille The Last of Us qui en parle justement. La manière dont la nature / planète / animaux seraient beaucoup mieux sans nous.
     
  17. Luna'

    Luna' Sloth of Anarchy

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    Sur le principe, d'accord.

    Là où je déteste ce discours de plus en plus c'est que c'est un véritable vecteur de l'inaction.

    "Bof, vous savez les gars, à très long terme, on va tous crever. Donc à la limite peu importe. Continuons à polluer, nous entre-tuer, produire et consommer toujours plus. Les ressources naturelles ? Suçons les tant qu'elles sont là, on sera plus là pour gérer la catastrophe de toutes façons."

    Je trouve ça d'une irresponsabilité folle. On sait qu'on fait de la merde, on sait ce qu'il faut faire pour arranger la situation mais comme on est des gros feignants, que l'inertie est bien présente et que la merde nous a pas encore totalement éclaté à la gueule, on fait rien. Ou presque. En tout cas pas assez pour enrayer cette dynamique de destruction dans laquelle on est. On fracasse le climat, les océans, les animaux, les éco-systèmes, les paysages, les sols, nous mêmes... Mais faut pas déconner, on doit pas changer nos habitudes trop fort. Nike les Pandas et buvons du coca.
     
  18. Blacklagoon

    Blacklagoon Well-Known Member

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    • A propos de merde ....
     
  19. Diekrieg

    Diekrieg Diplomatico !

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    Acheter un chien 600 euros, découvrir qu'il à une dysplasie après les ligaments croisés et un début d’arthrose.

    60 euros les cachetons. Sans discuter des radios à 120 euros pour la surveillance. :mad:

    Des fausses hanches c'est qu'à Paris et la somme à mettre est astronomique. :eek:
     
  20. Baruto

    Baruto Poulpe fiction

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