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Politique(s)

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par christof13, 11 Janvier 2017.

  1. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    Pour préciser, il faut que les rémunérations aillent avec les responsabilités. Il me semble que c'est rarement le cas dans une entreprise publique...
    Dans le privé, c'est parfois aussi assez moche, mais le privé fait ce qu'il veut avec son pognon, libre au consommateur de ne pas utiliser les produits / services s'il désapprouve et c'est très bien comme ça (même si trop peu de gens comprennent que consommer c'est aussi voter).
    Dans le public, tu n'as pas guère d'autre choix que d'utiliser le produit / service, même si tu désapprouves.
     
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  2. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Au Royaume-Uni, la campagne pour le Brexit sanctionnée pour infraction au code électoral
    La Commission électorale britannique rend ses conclusions quelques mois après les accusations portées par un lanceur d’alerte.

    La campagne officielle pour le vote en faveur du Brexit, Vote Leave, a reçu une amende pour avoir enfreint le code électoral, a annoncé mardi 17 juillet la Commission électorale britannique, quelques mois après les accusations d’un lanceur d’alerte.

    La Commission électorale a « mené une enquête approfondie » sur les campagnes menées par Vote Leave, soutenue par des figures du parti conservateur, comme l’ex-ministre des affaires étrangères Boris Johnson, le ministre de l’environnement, Michael Gove, et BeLeave, un plus petit groupe militant également pour le Brexit lors du référendum sur le maintien dans l’Union européenne (UE) en juin 2016.

    « Nous avons trouvé des preuves substantielles que les deux groupes travaillaient à un plan commun, ne déclaraient pas leur travail commun et ne respectaient pas les limites de dépenses [de campagne] légales », a expliqué la Commission.
    Elle rend ses conclusions quelques mois après les accusations du lanceur d’alerte Christopher Wylie, selon lesquelles la société Cambridge Analytica, accusée d’avoir utilisé à des fins politiques les données privées de millions d’utilisateurs de Facebook, avait joué un « rôle crucial » dans le vote en faveur du Brexit.

    Christopher Wylie avait affirmé qu’Aggregate IQ, une entreprise canadienne liée à Cambridge Analytica, avait travaillé avec cette dernière afin d’aider la campagne en faveur de la sortie de l’UE, « Leave. EU », à contourner son plafond de dépenses. Dans un entretien avec plusieurs journaux européens, M. Wylie avait déclaré que « sans Aggregate IQ, le camp du “Leave” n’aurait pas pu gagner le référendum du 23 juin 2016, qui s’est joué à moins de 2 % des votes ». Les Britanniques avaient voté à 52 % pour la sortie de l’UE.

    Sur son site Internet, Aggregate IQ dément avoir fait partie de Cambridge Analytica ou de sa société mère SCL, avoir employé Christopher Wylie et avoir eu accès à des données Facebook obtenues de manière irrégulière.

    Lire aussi : Brexit : deux ans de reculades britanniques

    Un résultat « plus suspect que jamais »
    Le groupe BeLeave, fondé par l’étudiant en mode Darren Grimes, a dépensé plus de 675 000 livres (761 000 euros) pour Aggregate IQ, spécialisée dans la publicité politique en ligne, « dans le cadre d’un plan commun avec Vote Leave », selon la Commission.

    « Ces dépenses auraient dû être déclarées par Vote Leave », affirme-t-elle, calculant que le groupe a dépassé le plafond de dépenses, fixé à 7 millions de livres (7,9 millions d’euros), de presque 500 000 livres (565 000 euros).

    Vote Leave devra payer 61 000 livres (69 000 euros) pour plusieurs infractions au code électoral, et le fondateur du groupe BeLeave, Darren Grimes, 20 000 livres, le maximum possible pour un particulier. La Commission a alerté la police et lui a transmis les résultats de son enquête.

    Pour les partisans du maintien dans l’Union européenne, les conclusions de la Commission ont jeté le doute sur la valeur du résultat issu du référendum et renforcé la nécessité d’en organiser un second. « Le résultat serré du référendum a l’air plus suspect que jamais », a tweeté le député travailliste et proeuropéen David Lammy.

    A la Chambre des communes, le député travailliste Chuka Umunna, proeuropéen, a interrogé le gouvernement sur l’impact des ces irrégularités sur le résultat du référendum. Selon Downing Street, le référendum était un « exercice démocratique légitime, lors duquel le public a donné son avis ».

    Lire aussi : Le Brexit, une émancipation incontrôlable

    Un autre mouvement pro-Brexit déjà sanctionné
    Un porte-parole de Vote Leave a riposté en accusant le rapport de la commission de contenir « un certain nombre de fausses accusations et d’affirmations incorrectes ». Il a regretté que les enquêteurs aient écouté de « soi-disant lanceurs d’alertes » et « n’ait interviewé personne de Vote Leave ». « Nous étudions les options possibles mais sommes confiants [dans le fait] que ces conclusions seront rejetées », a ajouté ce porte-parole.

    Mais selon la Commission, Vote Leave a « refusé de coopérer » à l’enquête, « a rejeté nos demandes d’entretien avec un représentant [du mouvement] et nous a forcés à utiliser nos pouvoirs légaux pour le contraindre à fournir des preuves ». « Néanmoins, nous avons trouvé des preuves claires et importantes », a-t-elle poursuivi.

    De son côté, Darren Grimes s’est dit « choqué » et « déçu » par la décision de la Commission de le sanctionner « pour avoir coché la mauvaise case sur un formulaire ». « L’amende est totalement disproportionnée et injustifiée », a-t-il posté sur Twitter.

    En mai, la Commission électorale britannique avait sanctionné un autre mouvement pro-Brexit, Leave. EU, qui avait reçu une amende de 70 000 livres (79 000 euros) à cause de multiples irrégularités dans le financement de sa campagne.

    Créé en 2015 pour défendre une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Leave. EU était soutenu par l’ancien leader du parti europhobe UKIP, Nigel Farage, mais ne faisait pas partie de la campagne officielle du référendum. Très présent sur les réseaux sociaux et axant sa campagne sur un fort sentiment anti-establishment, Leave. EU avait toutefois été décisif quant au vote des Britanniques en faveur du Brexit.



    ça ne se voit pas là, mais je rigole.:D
     
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  3. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Dernière sortie de Trump : "Petit pays très agressif, susceptible de déclencher la 3e guerre mondiale" ... au sujet du ... Montenegro.

    WTF ??
     
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  4. R0mainT

    R0mainT Master of gifs !

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    Plus ca va, plus je me dis que l'élection US est en réalité un documentaire réalisé par Sasha Baron Cohen et que ce n'est que tromperie.
     
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  5. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Il doit confondre avec le Luxembourg. Eux, ils sont vraiment agressifs.
     
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  6. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Brexit : l’Union européenne se prépare au scénario du pire
    La Commission a publié jeudi son plan au cas où le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne en mars prochain sans un accord. Les deux parties ont jusqu’en mars 2019.

    Preuve que l’heure est grave : jeudi 19 juillet, la Commission européenne a rendu public un document à l’attention des vingt-sept Etats membres destiné à leur expliquer la marche à suivre en cas d’absence d’accord sur les conditions du divorce avec Londres, censé être acté au plus tard le 29 mars 2019.
    Il ne reste plus que huit mois pour boucler un traité de divorce, mais, étant donné le chaos politique à Londres, où la première ministre, Theresa May, a eu le plus grand mal à imposer à son propre camp conservateur sa dernière vision du Brexit, la crainte d’un no deal (« aucun accord ») est montée en flèche à Bruxelles ces derniers jours. « Les préparations [pour un no deal] doivent être lancées immédiatement, à tous les niveaux, et prendre en compte tous les scenarii », explique la Commission dans son document.

    Lire aussi : Mme May déclare préparer « les modalités d’une sortie » de l’UE « sans accord »

    « Nous travaillons jour et nuit à un accord, mais les opérateurs économiques et les Etats membres doivent être prêts à toutes les éventualités », a précisé Mina Andreeva, porte-parole de la Commission, jeudi. Ce n’est pas l’institution qui est à l’initiative du document mais les vingt-sept capitales : elles lui ont expressément demandé d’y travailler lors du dernier Conseil européen, le 29 juin dernier.

    Conséquences multiples et redoutables
    Cependant, insister sur ce document le jour où le chef négociateur des Européens, Michel Barnier, rencontre son nouvel équivalent britannique, Dominic Raab, semble quand même le moyen pour l’institution communautaire de faire prendre conscience au gouvernement britannique que le scénario catastrophe risque de se matérialiser s’il n’adopte pas enfin une ligne claire sur sa vision du divorce.

    En l’absence d’accord de divorce, explique la commission dans sa communication, la période de transition réclamée par Londres pour parachever sa « relation future » avec l’Union européenne (UE), censée démarrer le jour J du Brexit, le 30 mars 2019, et s’achever le 31 décembre 2020, sera caduque. Au 30 mars 2019, le Royaume-Uni sera considéré comme un Etat tiers de l’UE.

    Lire aussi : L’impasse du Brexit fait monter l’hypothèse catastrophe d’un divorce sans accord

    Les conséquences sont multiples, et redoutables. Les expatriés européens et britanniques ? Aucun arrangement particulier ne tiendra pour eux au lendemain du Brexit : les Européens installés au Royaume-Uni ne se verront plus garantir leur droit de séjour, idem pour les Britanniques installés dans les Etats membres.

    Ces derniers devront par ailleurs avoir « réintroduit leurs contrôles aux frontières pour tous les flux de biens et de personnes venant ou allant au Royaume-Uni [contrôles douaniers mais aussi phytosanitaires, et sanitaires] », précise le document bruxellois. Les opérateurs économiques devront aussi prendre en compte que ces contrôles « impacteront sévèrement les transports », « entraîneront des délais conséquents » et « des difficultés dans les ports ».

    Sensibiliser les TPE et les PME
    Si les grandes entreprises sont déjà en train de prendre leurs dispositions, notamment dans le secteur financier, la Commission entend surtout sensibiliser les PME-TPE. « Nombre d’entre elles n’ont aucune expérience du commerce avec des pays tiers, car elles ne commercent qu’à l’intérieur du marché unique. » Or ces entités vont devoir, une fois le Royaume-Uni parti, « s’acquitter de procédures [déclarations aux douanes], auxquelles elles ne sont pas du tout habituées mais qui sont obligatoires dans le cas des pays tiers ».

    Si la Commission mobilise déjà des dizaines d’experts en interne pour le no deal, l’essentiel du travail de préparation reste à la charge des Etats. A eux, entre autres, de se tenir prêts à déconnecter le Royaume-Uni de leurs multiples bases de données informatiques, le jour J du Brexit… Certains ont déjà pris les devants. L’Irlande en particulier, probablement l’Etat le plus touché par le futur Brexit avec près de la moitié de sa production agricole destinée au Royaume-Uni. Dublin a lancé un site Web (prepareforbrexit.com) pour les PME-TPE, leur permettant d’évaluer l’impact du Brexit sur leur activité. Un système de prêts jusqu’à 5 000 euros a également été mis en place pour les aider à se préparer.
     
  7. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    On joue à se faire peur là...
    Que l'Europe ne rejoue pas non plus la partition du blocus continental... faut pas délirer.
    Je pense qu'ils ont raison de sortir les anglais, mais pour de mauvaises raisons. C'est le même paradoxe que le référendum de 2005 en France.
    Maintenant, les anglais restent les super meilleur potes des français et sauf à reboucher le tunnel sous la manche, on tardera pas, en tout cas au moins nous, à monter des accords bilatéraux solides si jamais ça conclut pas avec l'UE.
    On était alliés de l'Angleterre bien avant l'UE. C'est le résultat de siècles de guerre et d'une réconciliation sincère gagnée difficilement. Bruxelles ne pourra pas aller contre le cours de l'histoire qui fait des anglais nos meilleurs ennemis quand tout va bien et nos meilleurs amis quand tout va mal, c'est à dire tout l'inverse de notre relation avec l'Allemagne.
    On fabrique quand même nos bombes atomiques ensemble... Ca a juste un peu plus de valeur comme alliance que quatre directives sur l'étiquetage de la confiture.
     
    Dernière édition: 20 Juillet 2018
  8. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    je pense aussi que May pliera et c'est je pense le sens qu'il faut donner aux départs ces derniers jours des ministres "duristes". In fine, la GB devra appliquer les règles de l'ue (à part peut être qq cas symboliques pour que May puisse faire de la com) sans avoir son mot à dire dans leur mise en place.

    sur la décision de partir, c'est le peuple souverain de grande-bretagne qui a décidé, pas macron ou merkel. L'Europe a raison de négocier durement, il n'y a aucune raison qu'ils soient coulants et ils sont en position de force. Ils ne font que défendre leurs intérêts.
    Les britanniques ont fait un choix, rester le 51e état américain plutôt que devenir le 2e état européen. Tant mieux, ça résout leur situation de mi-dedans mi-dehors qui plombait le projet fédéral. Et on ne va tout de même pas blâmer may et l'ue d'appliquer une décision populaire.

    Maintenant, sur les questions de défense, je pense que ce n'est dans l'idée de personne de considérer la GB au même titre que la turquie ou le maroc. La GB restera un allié privilégié évidemment, donc on peut imaginer que nous continuerons à collaborer sur le terrorisme et dans le cadre de l'otan.

    Dans les années à venir on verra si l'ue trouve un équilibre à continuer d'être un vassal militaire des états-unis ou bien si ce brexit et l'idiot utile trump relanceront enfin l'idée d'une armée européenne. Mais ça, on a le temps de le voir venir. Je n'imagine pas macron et merkel assez visionnaires pour mettre en chantier un tel projet.


    ps : et pendant ce temps là, les écossais attendent de voir
     
  9. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    Position de force... c'est pas l'avis des banques européennes qui d'un coté peuvent passer les magouilles qui les maintiennent à flot via la city et de l'autre détiennent les dettes européennes... ni des constructeurs automobiles européens qui ont un sacré marché. Mais je ne dis pas que l'UE ne doit pas négocier durement, je dis que l'UE doit savoir se montrer raisonnable et éviter, comme elle le fait avec tous les pays (dont la Suisse) qui ne choisissent pas de la suivre, de tordre le bras avant de discuter. Je pense que l'UE a un goût très très modéré pour la démocratie directe et justement...

    Quel projet fédéral ?
    On n'en a jamais été aussi loin... vue l'ambiance entre deux groupes de pays désormais identifié et l'impossibilité de mettre sur pied des péréquations sérieuses, la GB est certes un obstacle en moins, mais l'amplification récente des autres fait passer tout ça au second plan !
    Quant au 51è état américain, c'est probablement un peu plus compliqué que ça...

    Je citais cet accord très très stratégique entre France et GB. Il y en a plein d'autres, ce qui me fait dire que la France ne sera vraiment pas le premier pays à chercher à emmerder les anglais. On peut aussi parler centrales nucléaires, bancaire etc. Notre intérêt n'est pas de les isoler, en général.
    Personne n'a d'ailleurs aucun intérêt à isoler personne, mais personne ne semble réellement le comprendre dès que c'est tendu.


    Une Europe de la défense, ça me parait totalement impossible avant des décennies au moins et je m'en réjouis. L'histoire construit les alliances militaires fortes. Laissons le temps au temps.


    Et ils ont bien raison :)
     
  10. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    justement, négocier durement permet d'imposer les normes et les ouvertures souhaitées pour continuer à bénéficier du marché britannique. Et de son côté la GB est contrainte de plier pour continuer à avoir accès au marché commun. In fine, la seule chose qu'ils auront gagné c'est de ne plus participer à l'édiction des normes. Je ne suis pas franchement inquiet là dessus personnellement. May pliera, ne serait-ce que sur les questions commerciales.

    pour ce qui est d'un manque de culture démocratique de l'ue, je ne vois pas ce qu'elle a à se reprocher dans ce dossier. Ils appliquent la décision populaire britannique, et Tusk a même plutôt été le plus prompt à vouloir l'appliquer (pendant des mois may a trainé à déclencher l'article 50 et donner des positions de départ pour la négociation). Pour ce qui est de "tordre le bras", l'UE est un immense marché et forcément menacer de ne pas y avoir accès est une arme de dissuasion massive. Mais de son côté l'UE ne va pas non plus donner à ses voisins libre accès à son marché sans importantes contreparties en termes de normes, sinon quel intérêt de rester dans l'UE ? Autant revenir à une simple zone de libre-échange (mais je me doute que c'est ton idée de départ:D)

    Si l'on prend le cas de l'italie, que demandent-ils ? Une politique de coopération en termes d'immigration. Etre aidé pour la surveillance des cotes et l'accueil des migrants tout en disposant d'une stratégie commune pour traiter avec les pays de départ. Donc plus d'europe finalement.

    Si je mets ça en perspective avec la mise en sourdine des propositions les plus europhobes du M5S et de la lega avant les dernières élections et le fait qu'un bon tiers des partis impliqués s'affichaient clairement pour une europe fédérale (du centre à l'extreme gauche), je pense qu'il ne faudrait pas mal interpréter les intentions italiennes. C'est un cri d'alerte, un ras-le-bol face au manque de solidarité, pas une volonté de revenir à une europe désunie, renationalisée.

    Sur le 51e état étatsunien : oui, je m'en doute :D;)

    ah, mais sur ce point nous sommes d'accord, l'europe n'a pas intérêt à couper les ponts, ni au niveau commercial ni au niveau industriel, moi je vois la position de barnier comme un posture de négociation pour que la GB ait un mode de fonctionnement le plus proche possible de celui des pays de l'ue. Afin justement d'éviter une trop grande coupure. On verra si l'ue obtient ce qu'elle veut : que la GB applique les normes de l'ue sans en faire partie.

    en un sens, c'est heureux que l'europe de la défense ne se soit pas constituée avant le départ des britanniques, le divorce eut été encore plus compliqué. Là, au moins, la défense restant principalement une affaire entre état (et notamment entre la france et eux), le brexit aura moins d'impact. Les accords passés entre états restent valables.

    Pour l'europe de la défense, j'en conviens aisément (j'ai même hésité à mettre "décennies" plutot que "années"). Mais le recul américain (déjà perceptible sous obama) est flagrant/fracassant sous trump : vous voulez bénéficier d'un parapluie américain ? Payez. Vous ne voulez pas payer ? Debrouillez-vous. Je ne pense pas que cela soit spécifique à trump mais résulte d'une tendance lourde. De cette nouvelle donne, l'idée que les européens prennent aux même leur défense en main peut ressurgir. Surtout que les menaces, elles, restent prégnantes (russie, terrorisme islamiste, cyberterrorisme).

    J'ai toujours pensé qu'une europe fédérale n'était pas une idéologie, une lubbie, mais bien plutot une réponse institutionnelle/politique logique à des enjeux devenus plus gros que la capacité des vieilles puissances européennes à y faire face. Le temps renforçant ces dynamiques, j'y vois qqchose de hautement souhaitable, presque inéluctable.
     
  11. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    Mouais probable... May souffre d'une certaine comparaison de toute façon :D
    Ah ben tu te doutes bien.
    Après, je vais pas en faire des caisses sur le coté démocratique de l'UE mais bon...
    1. je n'ai pas élu la BCE qui est pourtant probablement l'organe politique qui a le plus d'influence sur ma vie. Je ne l'ai pas élu pourquoi ? Parce que la politique et la monnaie, c'est deux mondes qui ne devraient pas se rencontrer. Dans les faits, c'est le cas
    2. on peut discuter avec l'Irlande, la France (2005 vs Lisbonne), la Grèce ou l'Italie (les taux montent et cet encombrant Berluluscosconini disparait, qui s'en plaindrait ? pas moi, mais la méthode... pardon) ou encore la Suisse de la notion très variable de démocratie que peut avoir l'UE... en particulier si c'est direct !

    Un cri d'alerte ouais, c'est marrant, avec ce genre de gvt (il n'y a pas que l'Italie), il n'y a de cri d'alerte que pour recevoir et jamais pour donner. Et quand il y en a dans d'autres pays, c'est toujours pour moins donner. Je pense que la vérité se situe quelque part pas loin de "recevoir pourquoi pas mais donner certainement pas". Ca vaut pour l'Italie qui veut de l'aide (c'est légitime je pense, indépendamment des élucubrations de leur gvt) mais ça vaut pour l'Allemagne qui ne souhaite pas trop en donner (légitime aussi, ils ont fait de rudes efforts et continuent d'en faire).
    Au total, il faudra comprendre que dans un système de péréquation, comme en Suisse par exemple, il y a toujours des cantons qui reçoivent bien plus que ce qu'ils donnent. Il faut que ça soit accepté. Zurich accepte de payer pour le Valais. Sans quoi... ça marche pas. Je pense qu'on n'en est pas là du tout.

    ;)

    Est-ce que l'UE aura la sagesse de se dire qu'au niveau des normes, elle va parfois un peu trop loin et devrait éviter de braquer les pays les plus sensibles à ces questions ?

    Je pense qu'il faut relativiser fortement le recul américain et rester sur la ligne gaulliste : en cas de gros pépin, on sera alliés mais ils sont capables de se désintéresser de nous donc faisons attention.
    A mon avis, il manque une vraie convergence historique entre pays européens.
    Berlin est et ouest, c'est même pas 30 ans. C'est super frais...
    Veux tu partager des infos stratégiques avec l'actuel gvt italien ? hongrois ? Moi pas tellement...

    C'est une réponse rationnelle mais un monde rationnel serait libéral, avec une dizaine de lois et des juges pour trancher. C'est ce qui fonctionne le mieux mais les humains ne sont pas rationnels, en particulier en groupe. Souhaitable donc, peut-être (en particulier, si la CEDH pouvait s'imposer un peu plus souvent aux couillonnades franco françaises... ce serait cool) mais inéluctable... là encore je pense qu'il faudra beaucoup de temps et je ne pense pas qu'on l'ait.
     
  12. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Une opération du service « action » du renseignement turc mise en échec en Mongolie
    Depuis le 15 juillet 2016, les autorités turques traquent les militants du mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, accusé d’avoir été l’instigateur de la tentative de coup d’État menée ce jour-là. Cela s’est traduit par des « purges » au sein de l’administration turque (et également dans la presse) mais aussi par des enlèvements à l’étranger (on parle de « rapatriement » à Ankara) de ressortissants turcs soupçonnés d’appartenir à cette organisation déclarée persona non grata.

    Ainsi, le pouvoir turc s’était vanté, en avril dernier, d’avoir « rapatrié » plusieurs dizaines de personnes soupçonnées de sympathies « gülenistes ». Le Milli Istihbarat Teşkilatı [MIT, service de renseignement turc, ndlr] « a empaqueté 80 (partisans de Gülen) dans 18 pays différents et les ont ramenés en Turquie », avait en effet déclaré Bekir Bozdag, le porte-parole du gouvernement turc, lors d’un entretien donné à la chaîne Habertürk TV.

    Plusieurs affaires ont défrayé la chronique. Il y a quelques jours, Yusuf Inan, un blogueur turc pro-Gülen, a été arrêté en Ukraine, où il résidait, par les services de sécurité ukrainiens, lesquels ont affirmé agir à la demande de leurs homologues turcs.

    Depuis, Yusuf Inan a été expulsé vers la Turquie, comme l’a aussi été l’homme d’affaires Salih Zeki Yigit, qui aurait été « appréhendé par les services de sécurité turcs ». D’après le journal ukrainien Strana, ces expulsions se feraient dans le cadre d’un accord que Kiev aurait passé avec Ankara.

    Mais la Turquie s’autorise à mener des opérations dans des pays qui ne peuvent rien lui refuser, en raison des liens économiques (voire politique) qu’elle y a tissé. Tel est le cas du Kosovo, où, en mars, six ressortissants turcs furent arrêtés pour leurs liens avec des écoles financées par le mouvement « Gülen » avant d’être remis aux autorités turques. Problème : le Premier ministre kosovar, Ramush Haradinaj, a affirmé ne pas avoir été mis au courant de cette opération, menée, selon lui, par « les services secrets et la police ». Et les médias locaux n’ont pas hésité pas à parler d' »enlèvement ».

    Même chose au Gabon, où trois ressortissants turcs ont été arrêtés, puis placés en détention pendant une vingtaine de jours (sans que leurs avocats aient pu avoir accès à leur dossier) avant d’être mis, avec leurs familles, dans un avion « privé » par le MIT pour être transférés en Turquie.

    Mais il arrive parfois que les services secrets turcs tombent sur un os. Comme en Mongolie, pays avec lequel la Turquie a convenu, en mars dernier, de renforcer ses relations bilatérales et d’augmenter « son flux d’investissement ». Or, visiblement, le MIT n’était pas en terrain conquis quand il a cherché à mettre la main sur Veysel Akcay, un directeur d’école âgé de 50 ans installé à Oulan Bator et soupçonné d’appartenir au mouvement güleniste.

    Selon plusieurs témoins, cités par l’AFP, au moins cinq hommes ont kidnappé Veysel Akcay dans la matinée du 27 juillet, avant de prendre la direction, à bord d’un « mini-bus », de l’aéroport « Gengis Khan » de la capitale mongole, où un avion de type Bombardier CL604 Challenger les attendait.

    Seulement, ce plan ne s’est pas déroulé sans accroc. La police ayant été avertie par les collègues de Veysel Akcay, dont les sympathies gülenistes ne seraient pas avérées, les autorités mongoles ont bloqué le CL604 Challenger sur le tarmac de l’aéroport.

    Selon Flight Radar, cet avion, immatriculé TT-4010, appartient à la force aérienne turque. Arrivé quelques heures avant l’enlèvement de l’enseignant turc, la police mongole a donc vite compris les tenants et les aboutissants de cette affaire.

    Des tractations entre les ravisseurs et les autorités locales ont alors commencé. Et elles ont duré environ 8 heures. Dans le même temps, le gouvernement mongol a convoqué des responsables de l’ambassade de Turquie à Oulan-Bator. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Battsetseg Batmunkh a ainsi prévenu les diplomates turcs que « toute tentative d’enlèvement d’une personne sur le territoire mongol constituait une « violation grave de
    l’indépendance et la souveraineté » de la Mongolie.

    De son côté, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, a nié ces accusations lors d’un entretien téléphonique avec Tsogtbaatar Damdin, son homologue mongol.

    Finalement, le CL604 Challenger a pu décoller d’Oulan Bator, mais sans Veysel Akcay.

    Reste maintenant à voir les conséquences diplomatiques de cette affaire, sachant que la Mongolie bénéficie de nombreux projets de l’Agence d’aide internationale turque. « Nous sommes une
    nation indépendante. Pensez-vous que quelqu’un peut pratiquer des enlèvements dans notre pays », a résumé le parlementaire mongol Baasankhuu Oktaybri, cité par l’AFP.
     
  13. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    au fait, l'assassinat de trois militant kurdes à paris il y a 4-5ans, ça en est où ?
     
  14. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Le turc qui a fait ça est mort avant son procès,
    Du coup il n'y a pas eu de vrai procès et il n'y a pas eu de réponses (officielle) aux services Turcs, pas de sanctions, rien. C'est open bar.
    On a pas la même politique envers tous les pays...

    Le premier article de l'express est très intéressant et assez complet même si il ne va pas beaucoup dans le détail.
    On parle beaucoup du Mossad, mais le MIT Turc est au moins aussi menaçant, si ce n'est plus.
    - https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/sur-la-piste-des-commandos-d-erdogan_2016248.html

    - https://www.lemonde.fr/police-justi...s-kurdes-a-paris-en-2013_5050750_1653578.html

    Le problème la dedans, c'est que Erdogan a un immense pouvoir de nuisance en France, en Allemagne, en Belgique à travers le immigrés Turcs
    En allemagne les services turcs sont très puissants.
    https://www.letemps.ch/monde/lallemagne-denonce-agissements-services-secrets-turcs
    https://francais.rt.com/international/25383-pres-6-000-agents-secrets
    https://www.institutkurde.org/info/l-europe-veut-contrer-les-espions-turcs-sur-son-sol-1232551320

    Un article intéressant sur les réseaux Turcs en France, la manière dont ils utilisent les imams et les instances religieuses turques pour ficher des opposants et les intimider. Et aussi de la manière dont ils infiltrent les administrations et obtiennent du rens pour l'état Turc.

    https://www.nouvelobs.com/monde/201...-le-parti-d-erdogan-s-infiltre-en-france.html

    On a aussi le lancement depuis 3 ans d'un parti Islamo Conservateur Pro Erdogan dans l'Est de la France qui présente de plus en plus de candidats aux éléctions.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_égalité_et_justice

    Et les conflits et la violence est directement amenée sur le sol Européen, on l'a vu avec le saccage des écoles et autres lieux Gulenistes en France en Belgique et en Allemagne après la tentative de putsh

    https://francais.rt.com/international/18915-affrontements-entre-kurdes-turcs-embrassent
    https://www.marianne.net/monde/en-f...-gulen-subissent-aussi-la-repression-derdogan

    Erdogan a aussi menacé directement les Européens. Mais nous sommes faibles idéologiquement. Il n'y aura jamais de réponse malheureusement.

    « Je m’adresse une nouvelle fois aux Européens (…) La Turquie n’est pas un pays qu’on peut bousculer, dont on peut jouer avec l’honneur, dont on peut expulser les ministres », a-t-il lancé, le 22 mars, lors d’un discours. Et d’ajouter : « Le monde entier suit ce qu’il se passe de très près. Si vous continuez de vous comporter de cette manière, demain, aucun Européen, aucun occidental ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité dans la rue, nulle part dans le monde. »

    http://www.opex360.com/2017/03/23/l...-ne-pourra-faire-pas-dans-la-rue-en-securite/
     
    kaiser sauzee aime votre message.
  15. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Pour continuer sur la Turquie, encore une nouvelle sympathique

    La Grèce va devoir faire attention à ses îles, Erdogan peut inclure les territoires occupés en Syrie et en Irak actuellement par simple décret, et pourrait annexer simplement la partie colonisée de Chypre.

    Erdogan issued a decree earlier in July, adding new powers to his presidency to control the General Command of Mapping whose name was also changed to Directorate General for Maps.

    Changing official maps in Turkey can be done by president with a simple decree.
     
  16. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Ca foutrait facile la merde dans les relations internationales...
     
  17. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Tout dépend de l'état des relations internationales et des relations entre pays
     
  18. cevenol1053

    cevenol1053 Stuntman Mike

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    Ouais je suis pas certain que le père Erdogan se lancera là dedans.
    En bon salopard qu'il est, il joue à l'équilibriste entre Iran Russie et OTAN et très clairement, une quelconque annexion d'un pays dont l'OTAN a quelque chose à faire, ce serait un casus belli potentiel... je le vois pas se lancer là dedans.
     
  19. Wilmar

    Wilmar Well-Known Member

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    J'ai personnellement goûté aux geôles de cet état***
     
    Dernière édition par un modérateur: 31 Juillet 2018
  20. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    J'avais discuté avec un Kurde qui s'était fait arrêter à une manif qui n'avait rien de violente et qui s'était fait casser des côtes en prison là bas aussi. Du coup il est parti à l'étranger. Un beau pays..

    Effectivement à court terme je ne pense pas non plus.

    Mais Erdogan a des prétentions territoriales, il contrôle complètement certaines provinces syriennes. Certaines via l'armée Turque et d'autres par des proxys (islamistes) qu'il alimente, et donc qu'il contrôle. Si annexion il y a, ça commencera là.

    Mais à plus long terme (parce qu'il va rester longtemps)
    il revendique aussi beaucoup d'îlots Grecs qui sont au large des côtes Turques. Si il commence à jouer trop avec ces îlots la, on verra ce que les Américains (et les Européens accessoirement) son prêts à sacrifier pour garder la Turquie dans l'OTAN. Et ce que les Russes feront.

    En tout cas les tensions augmentent avec la Grèce, les Turcs ont capturés 2 soldats Grecs qu'ils ne libèrent pas, il y a de plus en plus de navires de guerre Turcs qui se baladent dans les eaux Grecques et ils envoient aussi très régulièrement des bateaux de migrants sur ces îles pour emmerder la grèce.

    La seule chose qu'il n'a pas intérêt à faire (que ce soit à court, moyen ou long terme) est de fermer le bosphore ou les dardanelles
     

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