Dans les grandes entreprises, on pâtit aussi de l'absurdité des politiques de recrutement des RH, qui ne connaissent pas grand-chose des métiers. Et pourtant, elles peuvent te bloquer pour entrer dans la boite malgré tes compétences, si tu as eu le malheur de ne pas avoir été à l'aise à l'entretien. De la psychologie de comptoir... Pour autant, je ne troquerai pour rien au monde la France contre les US. Moi ça me va de payer des impôts si c'est pour financer les hôpitaux, les écoles (mais pas pour faire garderie) et même pour soutenir momentanément des chômeurs victimes des mauvaises stratégies de leurs ex-dirigeants...
Malheureusement, ça on le voit en France depuis un moment aussi... Y compris dans le public et à l'université. Un de mes amis qui avait passé le concours de l'ENS (ça remonte à plus de 10 ans) avait eu droit comme question à "vous êtes nerveux ?" suivi de "est-ce que vous avez beaucoup d'amis ?". Une honte. Mais il me semble qu'à l'origine, même si ça fait très "US", ces méthodes viennent d'Outre-Rhin.
C'est bien le système français que je critiquais là-dessus C'est du vécu, il m'a fallu un moment pour comprendre les règles du jeu d'un entretien et d'une négociation salariale. D'ailleurs, la connaissance des mercatos de foot m'a pas mal aidé là-dessus à comprendre les rapports de force, les fourchettes hautes/basses, le fait de partir au clash pour pousser une ancienne boite à valider ma démission avant la fin du préavis.
Ah au temps pour moi j'avais mal compris . Ces procédés sont totalement absurdes, en effet. Mais les "méthodes psychologiques" me semblent bien venir d'Outre-Rhin.
Moi j'en parlais car là on est en recrutement au magasin , car on passe sur des amplitudes horaires plus importantes et l'ouverture le Dimanche toute la journée donc on recrute des extras en caisse et en rayon , donc des profils d'étudiants . Et depuis la semaine dernière on reçoit des candidats et on a des bureaux façon aquarium séparés par des vitres , totalement nul pour l'intimité donc j'entends les entretiens que fait mon Directeur et son adjoint et quand j'entends "quelles sont vos motivations pour ce poste?" , je me dis mais WTF !!!! C'est des contrats 15 heures weekends , les minots ils sont en Faculté certains loin de chez eux ils doivent se payer une cage à lapins avec de gros loyers même après les APL déduites , leurs motivations sont assez claires , ils veulent juste manger , s'habiller enfin vivre un peu près bien . Moi je leur demanderais juste d'être assidus et rigoureux , leurs motivations je les connais déjà
Tu as tout résumé , c'est pour ça , leur cassez les bonbons avec des motivations pour encaisser ou mettre en rayon , leur besoin de manger devrait être une motivation suffisante !!
Christian Poncelet, ancien président du Sénat est décédé dans sa maison de retraite des Vosges. J'avais eu le grand plaisir de discuter avec lui lorsque mon grand-père est parti. Vraiment, rien ne sauvera 2020... https://www.20minutes.fr/politique/2859255-20200911-christian-poncelet-ancien-president-senat-mort
exemple de respect des distanciations sociales dans une école de Gênes. En attendant les bureaux individuels commandés par le gouvernement. https://genova.repubblica.it/cronac...0964/?ref=RHPPTP-BH-I267225256-C12-P1-S2.4-F4
J'étais en Toscane en fin de semaine dernière et on parlait de la rentrée. Une amie là-bas me disait "ils sont bien gentils à Carrare, ils insistent pour faire la rentrée lundi mais, en même temps, l'école est encore en travaux et ils ont encore rien prévu pour la distanciation sociale". Je serais pas surpris si elle me dit "ah bah ils ont refermé déjà" si je l'ai au téléphone dans quelques jours...
Ce qui me choque c'est la discrimination dès le plus jeune âge... Les plus gros panneaux, probablement moins confortables, sont probablement réservés aux immigrés Et ces pauvres gosses n'en ont même pas un chacun
La justice européenne consacre « la neutralité du Net » dans l’UE L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne consacre mardi le principe d’égalité de traitement et d’accès des contenus en ligne. La Cour de justice de l’Union européenne a consacré dans un arrêt, mardi 15 septembre, le principe d’égalité de traitement et d’accès des contenus en ligne, dit de « neutralité du Net ». La cour considère dans sa décision qu’un fournisseur d’accès ne peut pas privilégier certaines applications ou certains services en leur accordant un accès illimité, quand les services concurrents sont soumis à des mesures de blocage ou de ralentissement. A l’origine de cette décision, deux offres d’un fournisseur d’accès hongrois, Telenor, ayant pour particularité de ne pas décompter le trafic de données lors de l’accès à certains sites ou services, comme Facebook, Facebook Messenger, Instagram, Twitter, Viber ou WhatsApp, ou à des sites de streaming musical, comme Apple Music, Deezer, Spotify et Tidal. Des offres qui contreviennent au règlement européen Une fois épuisé le volume de données pour lequel ils avaient payé, les utilisateurs pouvaient ainsi continuer à accéder aux services en question, alors que le reste de leur navigation était soumis à des mesures de blocage ou de ralentissement. « De telles offres groupées sont de nature à amplifier l’utilisation des applications et des services privilégiés et, corrélativement, à raréfier l’utilisation des autres applications et des autres services disponibles », explique la cour dans son arrêt. Elle considère ainsi que ces offres contreviennent au règlement européen, « qui consacre le principe essentiel d’ouverture d’Internet (plus familièrement dénommé “neutralité du Net”) ». C’est la première fois que la cour est amenée à interpréter ce règlement.
Sujet très intéressant sur lequel je souhaiterais mettre ma pierre à l'édifice en y apportant ma modeste expérience Moi qui ne suis qu'un simple et modeste commis plongeur en restauration, sans citer mon entreprise, il y a un an de ça, j'ai été convoqué par le chef exécutif de la cuisine dans le but de répondre à un long et fastidieux questionnaire concernant mes aptitudes, ma motivation, mes attentes etc... disons un bilan de compétence Lorsque le moment était venu pour mon chef de me demander quel était mon ressenti concernant mon boulot et mes attentes, j'ai été assez franc et direct avec lui en lui répondant grosso modo : "vous savez chef, je fais de la plonge, je ne fais par ça par vocation, ce que je fais est sale et ultra répétitif et sans dire que je me sens dévalorisé en faisant ce métier, je n'y prends aucun plaisir, si je fais ce métier c'est juste pour gagner ma vie et subvenir à mes besoins" Bref, on m'a en quelque sorte fait perdre mon temps pour un questionnaire stupide, comme si je faisais partie de ces gens qui bossent par plaisir et dans le but soit disant noble d'évoluer professionnellement et de prendre le fameux ascenseur social...
Otan : L’enquête sur l’incident de la frégate Courbet restera confidentielle… pour ménager Ankara PAR LAURENT LAGNEAU · 17 SEPTEMBRE 2020 Le 10 juin, engagée dans l’opération Sea Guardian, menée dans le cadre de l’Otan, la frégate légère furtive Courbet a été illuminée à trois reprises par la radar de conduite de tir d’un navire turc alors qu’elle s’apprêtait à contrôler le cargo Cirkin, soupçonné de violer l’embargo sur les armes décidé par les Nations unies à l’égard de la Libye. Qui plus est, les marins du navire turc en question, en gilets pare-balles et casque lourds, s’étaient pisée aux affûts armes de leur bâtiment. « C’est un acte extrêmement agressif et qui ne peut pas être celui d’un allié face à un autre allié qui fait son travail sous commandement de l’Otan », dénoncera Florence Parly, la ministre française des Armées. À Ankara, on a livré une toute autre version de l’incident, expliquant que la frégate Courbet avait effectué des « manoeuvres dangereuses » et qu’elle n’avait pas été « illluminée » mais fait l’objet d’une « désignation » par par le radar de conduite de tir du navire turc. Ce que l’ambassadeur de Turquie en France, Hakki Musa, tenta laborieusement de démontrer lors d’une audition au Sénat… À noter que les trois navires turcs qui escortaient le cargo Cirkin utilisaient les codes d’identification de l’Otan, alors qu’ils n’étaient pas autorisés à le faire puisqu’ils ne participaient pas à une opération de l’Alliance. Quoi qu’il en soit, la Turquie a exigé de la France des « excuses inconditionnelles » pour avoir mis en cause ses navires dans cet incident. Et, de son côté, Paris a annoncé son retrait de Sea Guardian [et d’autres exercices navals de l’Otan, ndlr], expliquant qu’il n’était pas « sain de maintenir des moyens dans une opération censée, parmi ses différentes tâches, contrôler l’embargo avec des alliés qui ne le respectent pas. » On en était resté là jusqu’aux révélations de l’agence Reuters. Peu après l’incident, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait consenti, sous la pression, de lancer une enquête… Mais ses résultats ont été mis sous le boisseau, étant donné qu’ils sont « trop sensibles » pour être mis sur la place publique. Le rapport d’enquête « a été mis sous le tapis », a dit un diplomate européen à Reuters. Un autre a confié qu’il était exclu de montrer du doigt la Turquie en raison de son « influence militaire et de la position stratégique qu’elle occupe sur le flanc sud-est de l’Otan ». « Le rapport sur l’incident avec le Courbet n’a pas abouti car personne ne veut humilier la Turquie, qui a demandé bruyamment des excuses », a confirmé une source européenne. « L’incident a été acté » et le « Conseil de l’Atlantique [nord] a réaffirmé le respect de l’embargo sur la Libye et les règles de comportement entre Alliés », a-t-elle ajouté. En clair, si l’on en croit les sources de l’agence Reuters, la Turquie est bien coupable des faits que lui reprochent la France… mais sa position stratégique et son influence militaire, réelle ou supposée, font que l’Otan ne veut pas la froisser. Ce qui explique, d’ailleurs, la gêne de Jens Stoltenberg, son secrétaire général, sur l’affaire des systèmes russes de défense aérienne S-400 acquis par Ankara. « L’Otan est en état de mort cérébrale », avait lancé le président Macron, en novembre dernier. Peut-être. En tout cas, elle n’est pas assez forte pour exiger que l’un de ses membres cesse de fouler ses principes. Et aux États-Unis, certains membres du Congrès commencent à perdre patience. Comme le sénateur [républicain] Ron Johnson, le président du sous-comité sénatorial des relations extérieures avec l’Europe, qui a évoqué la fermeture de la base américaine d’Incirlik, dans un entretien donné au Washington Examiner, le 11 septembre dernier. « Le chemin dans lequel [le président] Erdogan a engagé la Turquie est inquiétant. C’est dérangeant et très préoccupant. Et c’est certainement l’une des raisons pour lesquelles nous améliorons notre coopération militaire avec la Grèce », a-t-il dit. « Nous ne savons pas ce qui va arriver à Incirlik. Nous espérons le meilleur, mais nous devons prévoir le pire », a-t-il ajouté.