Politique(s)

Et ils ont raison ! Les autres sont des carpettes, ils ferment leurs gueules. Ils n'ont rien vu, rien entendu. La sécurité, droit fondamental, c'est un sujet tabou chez les politiciens.

C'est Darmanin qui compte les affluences du stade OL ?

 

Si on a plus le droit d être de mauvaise foi sur ce forum tu vas plus poster beaucoup.

 

Les fameux "administratifs" genre "assistant DRH à la mairie d'Arrondissement" qui en plus d'être incompétents et de ne servir à rien, prennent du plaisir à détruire le travail de leurs collègues qui eux font du bon travail. Et c'est encore pire dans la Haute fonction publique avec des milliers de parasites qui s'octroient des pouvoirs qu'ils n'ont pas et signent des décrets complètement débiles comme par exemple supprimer une activité pour les gosses dans une école alors qu'ils n'ont même pas reçu de directive du Ministère ou de la Mairie.. C'est vrai qu'ils sont super utiles à la France ! .

 

Y en a 200 000 des comme ça? 500 000?

 

Personne ne dit ça mais pour te donner une idée, 200 000, ça représente le nombre de territoriaux qui ont été embauchés depuis la réforme de Hollande sur les "grandes régions". Pourquoi ne pas avoir mieux réparti ceux qui étaient déjà sous contrat ? Autre exemple. L'Insee emploie plus de 4000 personnes (lien). (Contractuels et titulaires). Est-ce que c'est indispensable d'avoir 4000 personnes pour faire des statistiques ? Est-ce que c'est normal que dans les hôpitaux on continue d'embaucher des employés de bureau alors qu'on manque de soignants ? (lien)

En France, les effectifs dans l'administration (notamment dans les collectivités territoriales) ont explosé alors qu'il y a de moins en moins de profs, d'infirmières, de facteurs, et même d'éboueurs ! Paris a 55 000 fonctionnaires et n'a jamais été aussi sale (lien). C'est pareil dans les autres grandes villes.

Absolument tout est à revoir à ce niveau.

 

Je pense que le sujet du nombre global de fonctionnaires est un faux problème (donc les caciques de la droite qui font de l'affichage électoral en annonçant -200k -500k qui dit mieux, me semblent totalement à côté). Le souci fondamental est de savoir où sont les fonctionnaires "en trop" et où sont les fonctionnaires absents. Et là, on ne peut pas s'exonérer d'une analyse profonde et fondamentale sur le rôle de l'Etat et des collectivités, sur ce qu'est le service public et sur la manière d'assurer des dispositifs de contrôle. En clair : lier le nombre d'un fonctionnaires dans un service avec son importance dans le service public rendu. Et ça c'est extrêmement difficile. Car bien souvent, les collectivités n'ont pas embauché pour s'amuser mais pour répondre à des carences de l'Etat ou encore à de nouvelles exigences de la réglementation nationale (instruction des autorisations d'urbanisme, avs, schémas en tout genre, doctrines locales (souvent liées aux risques juridiques de l'action publique). Donc non seulement il faut se questionner sur le rôle de chacun mais également sur la simplification des normes. Car les collectivités (et les préfectures) ne sont pas masochistes, s'ils pouvaient faire autant avec moins ou plus avec autant, l'écrasante majorité ne se gênerait pas pour le faire.



ps : tiens, m^me la Cour des comptes semble se rendre compte des limites des coupes sombres :
"Les services de l’Etat dans les territoires sont à « un tournant de leur histoire », prévient la Cour des comptes dans un rapport publié le 31 mai. Et le gouvernement doit, cette fois-ci, adopter une gestion plus « réaliste » de ses effectifs sur le terrain. Une manière polie de souligner le fait que, entre 2010 et 2021, l’Etat a fait à peu près n’importe quoi. En saignant les préfectures, il s’est tiré une balle dans le pied, en affaiblissant ses moyens d’agir dans les territoires. Et l’enjeu est désormais d’éviter que les postes préservés dans des services vieillissants ne restent vacants faute de candidats, soupire l’institution financière."
https://www.lemonde.fr/politique/ar...-de-ses-agents-de-terrain_6128388_823448.html

 

Je sais bien que tu as pas dit ça c'était une question.
Je trouve évidemment pas normal qu il y ait autant d'administratif que de soignants dans un hôpital.
Concernant l'insee c'est pas ça qui me choque leurs stats sont souvent utilisées par les politiques et journalistes pour étayer ou pour contrer des fake chiffres, c'est un institut utile.
Pour les territoriaux y a certainement de l abus de copinage mais j'avais cru comprendre que leur statut avait changé ? Du moins pour les nouveaux entrants?

 

J'ai pas parlé du nombre total de fonctionnaire. Pour le reste, c'est ce que je dis à une grosse nuance près : nous n'avons pas besoin de tous ces agents administratifs. Et certaines collectivités embauchent dans le seul but de toucher des aides de l'Etat. (Coucou la Mairie de Paris !).

Un exemple : dans la bibliothèque où mon père était conservateur, il a eu plusieurs contractuels. Est-ce qu'ils avaient envie de devenir bibliothécaires ? Non ! C'étaient des types avec un master en "communication" qui venaient ajouter une ligne à leur CV et qui sont presque tous partis dans le privé. Et quand ils étaient là-bas, ils passaient des journées derrière un ordinateur à ne rien faire et étaient des incompétents absolus. Alors qu'il y avait des gamins moins diplômés mais dont les diplômes correspondaient vraiment au poste (une licence d'Histoire ou de d'Histoire de l'Art, par exemple). Et bien eux ont été recalés alors qu'ils auraient été bien plus à leur place que ceux que j'ai cités. Bref, on marche sur la tête.

 

Oui, l'Insee était un exemple mais je l'ai citée (j'aurais dû préciser) parce que justement, beaucoup d'enquêteurs qui se déplacent chez les gens sont des prestataires en délégation de service public (ils ne sont pas pris en compte dans les employés à proprement parler).

La réforme a effectivement changé légèrement le statut, mais ça concerne surtout le nombre d'heures et la retraite. Et elle aggrave le problème car elle incite à embaucher des contractuels, donc à précariser certains. Et surtout, elle n'évoque absolument pas les besoins ni les surplus ni la répartition.

 

Je cherche pas à t'enlever quoi que se soit de l'esprit.
Mais je pense qu'il faut faire la différence entre des faits établis et des accusations (qui finiront peut être sans aucune condamnation).
C'est la différence entre ce qu'on aimerai voir et la réalité des faits.

Si les faits sont établis, ils seront condamnés pas tous. En attendant, ce sont des accusations.

Et tu peux être, toi même, ciblé par des accusations. Ça ne fait pas de toi un coupable.

 

Près de 10 000 "journalistes" à France Télévision.

 

Pour info, et sans dire que TF1 c'est mieux.

Ils sont moins de 3700 en 2020.

 

Ils ont même pas voulu ramasser les fraises pendant le Covid ces feignasses...

 

Ils sont en vacances toute l’année manquerait plus qu’on les plaigne.

 

Oui je suis d’accord mais attention à ne pas tout traiter de la même manière. La présomption d’innocence c’est très large.

Demain si tu apprends que dans l’école de ton gamin un enseignant est accusé d’attouchement je pense que, présomption d’innocence ou non, tu ne voudra pas qu’il soit en poste jusqu’à une condamnation définitive. Oui l’exemple peut paraître extrême mais pour moi un politique c’est pareil, ils ont un devoir d’exemplarité et c’est une fonction qui est incompatible avec des accusations telles que le harcèlement, le viol etc.

Alors oui il y a toujours l’hypothèse du complot politique, de la dénonciation calomnieuse. Mais dans ces hypothèses, et en cas de plainte déposée le politique doit se retirer le temps du procès et aller jusqu’au bout pour faire condamner son accusateur et laver son nom de tout soupçon. Déposer une plainte c’est autre chose que de calomnier sur Twitter, un témoignage ou une plainte mensongère est passible d’une peine de prison.

Ça peut paraître radical mais j’ai grandi avec l’image de l’homme politique au service du peuple et exemplaire.

 

Les enseignants sont souvent regroupés dans une même catégorie.
Mais les différences sont nombreuses. Un instituteur et un prof de collège n'ont pas le même traitement. Enseigner en ZEP c'est pas la même chose qu'en creuse.

Cela dit, je trouve parfois indécent les réclamations des profs du secondaire concernant leur rémunérations. Ils aiment à rappeler qu'ils sont les moins bien payés de l'UE, mais oublient souvent qu'ils sont ceux qui passent le moins d'heures devant leurs élèves. Et dans des pays comme l'Allemagne (souvent cité en exemple pour le salaire), les profs du secondaire enseignent 2 matières. (maths et physique / français et histoire etc...).
Donc le juge de paix devrait être le taux horaire et non pas le salaire mensuel.

Mais j'aime la référence à la collecte des fraises

 

Oui, les feignasses. @Ebola vient de le dire.
Et tu le cites en plus...

 

Je te rejoins sur la dernière phrase.
Là ou c'est problématique c'est que demain, si un politique, un prof, un chef d'entreprise ne me plait pas, je peut facilement organiser une plainte, la faire déclare et mettre de coté celui qui me gêne.

Pour moi c'est la porte ouverte à bien trop de dérives. laissons la justice faire sont travail.

Porter une accusation, c'est rapide et simple.

 

Sauf que les conséquences derrière si tes accusations ou ta plainte est fausse c’est que tu peux finir en taule et a minima avec une grosse amende.

Après oui je te rejoins et je serai moins catégorique que dans mon dernier posts, parce que des affabulateurs et des mythomanes il y en a partout, et c’est vrai que ce genre de déséquilibrés peuvent aller loin pour salir la réputation de quelqu’un. Mais je pense tout de même qu’à un certain niveau (plainte transmise au parquet, enquête préliminaire ouverte) il doit y avoir incompatibilité avec certaines fonctions.

 

Mais le mal sera fait. L’opprobre jetée.
Tu peux le constater toi même, les accusations font la une des journaux, des médias.

Les non lieux ou condamnations pour dénonciation calomnieuse vont, au mieux faire 2 lignes en pages 12.