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[Europe] Fair play financier UEFA

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Alonzo, 30 Août 2011.

  1. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    [h=1]l'UEFA met en place le "fair-play financier"[/h]
    De nombreuses questions se posent sur ce fameux Fair Play Financier.Venez discuter et échanger sur ce sujet épineux!
     
  2. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Bonne idée :wink: J'attends d'abord le petit topo tant attendu de Suix :mrgreen:
     
  3. L'élu

    L'élu Marseille

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    Voici le dossier de Maxifoot:
    PREMIERE PARTIE (1/3) - Qu'est-ce que le fair-play financier ?
    L'Union Européenne de Football (UEFA) a adopté le principe du fair-play financier. Cette mesure a pour but d'assainir et d'équilibrer les finances des clubs professionnels. Elle vient répondre à une situation d'endettement et sera mise en application de manière progressive. Présentation.Michel Platini y tenait beaucoup, c'est chose faite depuis le 27 mai : le fair-play financier est adopté. Les clubs européens devront maintenant respecter cette nouvelle réglementation, qui vise en particulier à les contraindre à présenter un budget annuel équilibré. «Les clubs ne devront pas dépenser plus que ce qu'ils gagnent» , résume Gianni Infantino, le secrétaire général de l'UEFA.Pourquoi une telle mesure ?
    Cette décision se veut une réponse à la situation actuelle. D'un point de vue général, puisque près de la moitié des clubs européens sont déficitaires. Et d'un point de vue plus particulier, l'endettement massif des plus grands clubs étant perçu comme une source d'inquiétudes et d'inégalités (les plus petits ne pouvant disposer des mêmes moyens). La dette de Manchester United par exemple s'élève à plus de 800 millions d'euros.

    Les déficits des clubs signifient qu'ils ne parviennent pas à couvrir leurs dépenses. Les recettes ont pourtant augmenté, les droits TV notamment, mais les dépenses ont explosé. Cause prioritaire de ce déséquilibre : les salaires. Ils ont beaucoup (trop) augmenté sur ces quinze dernières années, et ils occupent un poids de plus en plus lourd dans les comptes des clubs : en Ligue 1, 74% du chiffre d'affaires des clubs en 2010, contre 61% en 2006.Une application progressive
    Pour éviter que cette situation ne perdure, ou n'empire, l'UEFA impose aux clubs une adéquation recettes-dépenses. Il n'est pas interdit, par exemple, de recruter un nouveau joueur mais il faut pour cela en avoir les moyens. Autrement dit, être capable de financer ses dépenses par l'argent issu des droits TV, de la billetterie, des produits dérivés, du sponsoring et des primes reversées par les organisateurs de compétition (et non pas en s'endettant, c'est-à-dire contracter des dettes, notamment auprès d'établissements financiers ou autres).La mesure sera mise en application de façon progressive et un écart sera toléré dans les limites fixées. La première période de surveillance concerne les saisons 2011-2012 et 2012-2013 et le déficit cumulé accepté est de 5 millions d'euros. Cette somme peut être relevée à 45 millions si les actionnaires acceptent de combler l'écart. La deuxième période aura lieu de 2014 à 2017 et l'écart toléré ne sera plus que de 30 millions d'euros.Pour les clubs ne respectant pas ces critères – par exemple un club présentant un déficit de 50 millions d'euros contracté entre 2011 et 2013 - les sanctions pourront aller de l'interdiction de recruter à l'exclusion des compétitions européennes. Les premières sanctions sont susceptibles de tomber en 2013, et l'interdiction de participer aux coupes européennes en 2014-2015. L'UEFA a précisé que le règlement sera appliqué de la même façon pour tous les clubs, y compris les plus grands.

    DEUXIEME PARTIE (2/3) - Les conséquences d'une réussite du fair-play financier
    Le fair-play financier mis en place par l'UEFA vise en priorité à ramener les finances des clubs à l'équilibre. Cette mesure, si elle réussit pleinement, pourrait engendrer une réduction des salaires et des montants des transferts. Les clubs devraient aussi chercher à augmenter leurs recettes. Des changements a priori plutôt favorables aux clubs français, mais qui ne combleront pas l'écart avec les plus grands clubs européens.Le principe du fair-play financier contraint les clubs à équilibrer leurs dépenses et leurs recettes. Beaucoup n'y parviennent pas aujourd'hui. 11 des 32 clubs engagés en Ligue des Champions lors de la saison 2010-2011 ne répondaient pas aux critères, a indiqué l'UEFA, et auraient donc pu être sanctionnés si la mesure était déjà appliquée. Par exemple, le FC Barcelone, avec un déficit de 77 millions d'euros pour la saison 2009-2010, aurait probablement été empêché de disputer la compétition.

    Baisser les salaires et les transferts, augmenter les ressources
    Les clubs devront donc essayer de limiter leur déficit au maximum. Pour cela, la plupart doivent réduire leurs dépenses (*1). Les masses salariales, qui y occupent un poids considérable, pourraient être allégées afin de ne pas plomber les comptes. Une réduction des salaires, ou une diminution des joueurs sous contrat, s'avère nécessaire. Vous comprenez donc plus facilement pourquoi le défenseur argentin Gabriel Heinze (l'un des plus gros salaires de l'Olympique de Marseille) a été prié en mai dernier d'aller voir ailleurs. Les montants des transferts pourraient également être globalement revus progressivement à la baisse.Autre voie qui sera explorée, l'augmentation des ressources. Celles-ci proviennent des droits de retransmission, des primes obtenues lors des compétitions, de la billetterie, du sponsoring, du merchandising et de la vente de joueurs. D'où l'importance de la stabilisation des droits TV en Ligue 1, la bonne idée pour les clubs de se qualifier en C1, et la nécessité de disposer de stades compétitifs. Le « naming » par exemple (vendre le nom du stade à un sponsor) est une solution pour augmenter ses recettes (Arsenal, Manchester City...).Les clubs français plutôt satisfaits, mais l'écart avec les plus grands demeurera
    L'endettement continuel ne sera donc plus possible. Pas question, par exemple, d'acheter un joueur 50 M€ et de lui offrir un salaire mirobolant si l'on n'est pas capable de générer des recettes équivalentes. Ces changements sont a priori assez favorables aux clubs français, dont les finances étaient déjà contrôlées par la DNCG et ne pouvaient donc pas se permettre de présenter des budgets trop déficitaires, contrairement aux clubs étrangers. « Ça va vers l'équité sportive » , estime Didier Deschamps.Cependant, précisons que l'écart avec les plus grands clubs européens ne disparaîtra pas. Les fiscalités, les charges sont différentes selon les pays et les clubs ne génèrent pas les mêmes ressources. Manchester United et le Real Madrid continueront à dépenser bien plus que l'OM ou l'OL. Sur un an, le Real crée près de 440 millions d'euros de revenus, contre 146 à Lyon. Pas de quoi rivaliser donc, ni côté achats de joueurs, ni pour les salaires proposés.(*1) Toutes les dépenses ne seront pas prises en compte, notamment les coûts liés à la formation ou la construction d'un nouveau stade

     
  4. L'élu

    L'élu Marseille

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    Les limites du fair-play financier (TROISIEME PARTIE, 3/3)


    Le fair-play financier mis en place par l'UEFA ne bouleversera pas de manière spectaculaire le visage du football européen. Les plus grands clubs resteront les plus puissants, la dette qu'ils ont déjà contractée ne sera pas sanctionnée et la baisse des salaires reste hypothétique. Par ailleurs, des moyens de contournement de la mesure, voire des effets pervers, peuvent être craints.Le fair-play financier veut donc obliger les clubs à présenter des budgets équilibrés, c'est-à-dire à les contraindre à « ne pas dépenser plus que ce qu'ils gagnent » . Cela signifie aussi que les clubs ne dépenseront pas la même chose : ceux qui générent plus de ressources, les plus grands clubs européens, auront plus de moyens et continueront à attirer les meilleurs joueurs. L'écart entre les clubs français, par exemple, et les « gros » européens ne disparaîtra pas.

    D'autant plus que la dette existante déjà contractée par les grands clubs ne sera pas (pour l'instant) sanctionnée. La dette peut se comprendre comme l'accumulation des déficits (écart recettes – dépenses sur un an) et des coûts qui y sont liés ; l'UEFA veut interdire les déficits (*1) mais ne grondera pas les clubs pour leurs dépenses précédentes non compensées. Manchester United et sa dette de plus de 800 millions d'euros ne craignent (pour l'instant) rien de ce côté-là.Le fair-play financier pourrait être contourné
    L'équilibre recettes-dépenses, non respecté pour l'instant par beaucoup de clubs, peut être atteint de deux façons : augmenter les recettes ou baisser les dépenses. La baisse des dépenses devrait signifier une diminution des salaires. Mais cela reste hypothétique, puisque les grands clubs ne voudront pas perdre leurs meilleurs joueurs afin de rester compétitifs. Les plus grands footballeurs continueront donc très probablement à gagner des fortunes. Les salaires des joueurs "moyens" par contre pourraient être globalement revus à la baisse.La solution « augmentation des ressources » devrait être prisée. Elle pourrait être effectuée par plusieurs voies, comme l'augmentation du prix des places ou la recherche de droits TV plus lucratifs. Un investissement plus important des sponsors intéresse aussi les clubs. Mais, par ce biais, le fair-play financier pourrait être contourné : les propriétaires des grands clubs pourraient être tentés de passer par les sponsors pour réduire ou effacer les déficits.City teste l'UEFA
    Arsenal et Liverpool affirment que c'est précisément ce que fait Manchester City. Les Citizens viennent de passer un contrat juteux - chiffré à 400 millions de livres (456 M€) ! - avec la compagnie aérienne Etihad (naming, maillot, travaux autour du stade). Problème, Etihad est la propriété de la famille d'Abou Dabi qui possède... Manchester City.L'UEFA n'a pas (encore ?) critiqué cette opération, mais a prévu l'hypothèse de cas de figure similaires. Elle veut interdire aux clubs de se sponsoriser eux-mêmes ou de passer par des organismes apparentés pour le faire. De plus, les « achats » des sponsors ne devront pas être surpayés et seront surveillés en ce sens. Les Reds et les Gunners avancent leurs doutes sur la juste valeur de l'opération Etihad-City.Une mesure à l'efficacité limitée, voire dangereuse ?
    Le fond de cette critique est finalement que les grands clubs pourront se débrouiller pour récupérer de l'argent par des voies diverses, afin de combler leurs dépenses et donc éviter un déficit. L'efficacité du fair-play financier serait alors remise en cause. Les grands clubs, même déficitaires, comme Chelsea, ne s'inquiètent d'ailleurs pas outre-mesure de l'introduction du fair-play financier.Des effets pervers peuvent également être craints. Les clubs pourraient être tentés de masquer leur déficit par des opérations opaques, voire illégales, et de distribuer une partie des salaires en sous-main. D'autre part, comme les coûts de formation ne sont pas pris en compte mais que les ventes de joueurs le sont, cela pourrait inciter les clubs à former en masse mais à favoriser la vente et l'exil de leurs jeunes.
    Conclusion


    Même si la révolution du football n'est pas prévue pour demain, ni pour les prochaines années, attention à ne pas trop noircir le tableau. Les critiques faites à l'encontre du fair-play financier demandent à être confirmées dans la réalité. Comme pour toute mesure, la mise en application sera déterminante : les premiers contrôles et les premières décisions de l'UEFA apporteront un éclairage sur la portée et l'efficacité du fair-play financier. Rendez-vous en 2013... Dossier, la suite avec la parole aux lecteurs. Si vous avez des remarques ou des questions sur le fair-play financier, postez votre commentaire ci-dessous.

    (*1) Un écart sera cependant toléré (cf, première partie du dossier)
     
  5. Suix

    Suix Guest

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    J'ai pas tout lu et aujourd'hui je focalise sur la cloture du mercato en PL, mais y a déjà des truc pas mals dans ce que tu as posté.
     
  6. juanitodu13

    juanitodu13 Well-Known Member

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    moi j'ai tout lu et ça m'interesse bien plus que le mercato de pl...ça tombe bien
    alors a priori c'est le remède casi miracle ce truc...mais city a deja trouvé une des nombreuses failles du systeme...on verra cmt l'uefa gere ça et si ils se feront vraiment respecté...avec platini je pense qu'il y a des chances de voir enfin des sanctions!
    depuis les années 2000 ca empire faut arreter le massacre (20M par an pour eto'o!!100M de transfert pour ronaldo...) il n'y a plus aucune limite avec des gens comme perez abramovitch et encore pire les qataris et emiratis qui ont des reserve illimité!
     
  7. L'élu

    L'élu Marseille

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    L'Uefa a ouvert une enquete sur le Sponsors de city
    On verra les resultats, s'ils ne font rien ce sera la boite de pandore
    Par exemple: Paris pourra mettre Al Jazira comme sponsors a raison de 100 milions par an pour justifier des recrutement de fou furieux
     
  8. Suix

    Suix Guest

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    Exact, une enquête est en cours pour City. J'en ai parlé plusieurs fois déjà.
     
  9. Macehill

    Macehill Well-Known Member

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    hop un article très interessant :


    FAIR-PLAY FINANCIER CONTRE DOPAGE ÉCONOMIQUE
    Danio Rerio - jeudi 1 septembre 2011
    [​IMG]Le Fair-play financier de l'UEFA, c'est l'espoir d'un football plus équitable... auquel certains clubs cherchent déjà des parades.
    L’ambitieux vœu de régulation du football, souhaité par Michel Platini depuis son arrivée à la présidence de l’UEFA, va trouver l’un de ses plus importants aboutissements avec la mise en place, lors de la saison 2012-2013, du Fair-play financier.


    Rembourser les dettes

    [​IMG]Cette mesure vise schématiquement, comme aime à le rappeler l’ancien meneur de jeu des Bleus, à empêcher les clubs de dépenser plus d’argent qu’ils n’en génèrent (via les recettes issus des droits média, de la billetterie, des "hospitalités VIP", du merchandising ou des accords de partenariat). Et elle recherche l’équilibre des comptes, plutôt qu’une fuite en avant afin, notamment, de payer les salaires des joueurs [1]. Pour faire appliquer sa mesure, l’UEFA menace les récalcitrants d’une exclusion des coupes européennes, et notamment de la lucrative Ligue des champions, indispensables à l’équilibre économique, ou plutôt au déséquilibre budgétaire dans des proportions moindres, des principaux clubs européens (lire "Les vrais vainqueurs de la Ligue des champions").

    Le Fair-play financier connait toutefois quelques aménagements évolutifs: un déficit de 5 millions d'euros sera ainsi autorisé la première année. Ensuite il sera possible aux actionnaires de renflouer les comptes à hauteur de 45 millions d'euros jusqu’en 2015-2016, puis de 30 au-delà de cette date. La réduction des déficits devrait, selon le modèle prôné par l’UEFA, permettre aux clubs de consacrer une partie de leurs ressources au remboursement de leur dette. Car le Fair-play financier n’exclut pas l’emprunt, nécessaire au développement des clubs – à l’exemple d’Arsenal FC pour le financement de la construction de l’Emirates Stadium.


    Pas une DNCG européenne

    Salué par les tenants de plus d’égalité dans le football, dont le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez, le Fair-play financier connait déjà ses premiers effets. Le président de l’Inter, Massimo Moratti, l’a ainsi évoqué pour justifier le transfert de Samuel Eto’o vers le club russe d’Anzhi Makhachkala. Le bon équilibre des comptes passe par l'acceptation de certaines offres "hors marché", surtout si elles permettent de se délester du lourd salaire d’un joueur trentenaire. Les clubs de Ligue 1, gênés aux entournures par un déficit de ressources (stades inadaptés, incertitude sur les droits TV dont seulement 510 millions d'euros par an ont été sécurisé pour la période 2012-2016, contre 668 millions actuellement), négocie désormais les montants de transferts à la baisse, les indexant via des bonus sur des performances sportives futures, et révisant les salaires vers le bas.

    Toutefois, le Fair-play financier ne peut être considéré comme un contrôle de gestion à l’européenne. La mission de la DNCG "à la française" est simple: elle a pour but d’assurer la pérennité du championnat. Autrement dit, vérifier sur le plan comptable que les vingt clubs engagés dans la compétition en août aient les moyens de finir le championnat en mai. Le Fair-play financier, qui ne concerne que les clubs engagés dans une compétition européenne, a pour but de lutter contre le dopage "financier" et empêcher les mécènes à la Abramovitch (800 millions de livres d’investissement depuis son arrivée au club, alors que Chelsea accusait 740 millions de livres de dettes en 2010) de fausser les compétitions [2].


    Manchester-Abou Dhabi, vol direct

    Mais, comme sur le terrain, la lutte anti-dopage peine parfois à rattraper les tricheurs [3]. Passons sur les accords commerciaux de Manchester United ou du Barcelone FC, négociant respectivement à prix d’or les derniers espaces de visibilité disponible (commercialisation du maillot… d’entraînement à DHL pour les Mancuniens, pour 11,5 millions d'euros par an pendant quatre ans, en attendant le naming du centre d’entraînement) ou la virginité historique du maillot (la Fondation du Qatar devient le premier "sponsor" a acquérir la face avant du club Catalan pour 165 millions d'euros jusqu’en 2016 – lire "Le Barça ne fait plus exception").

    [​IMG]

    Mais attardons-nous sur l’étrange opération de naming réalisée par Manchester City. Au cœur de l’été, le City of Manchester Stadium a été rebaptisé Etihad Stadium, du nom de la compagnie aérienne du Golfe. Cet accord, aux fantaisistes activation marketing [4], a été conclu pour dix ans et un montant de 11 à 13 millions d'euros par an. Auxquels s’ajoutent le sponsoring maillot, et les divers droits acquis par la compagnie aérienne (places VIP, visibilité panneautique, droits d’image du club...) pour un montant global évalué aux environ de 40 millions d'euros annuel.
    La vente de ce naming pulvérise tous les records européens dans le genre, reléguant l’O2 de Londres, l’Allianz Arena ou l’Emirates Stadium à plusieurs millions. Mais l’UEFA n’a pas interdit de réussir un bon coup commercial, d’autant plus que dans le climat inflationniste du temps, 110 à 130 millions d'euros sur dix ans ne représentent pas une somme disproportionnée. Les interrogations subsistent toutefois quant à l’identité de l’acheteur: la compagnie aérienne et Manchester City appartiennent tous les deux à la famille régnante des Émirats arabes unis... Soit un Manchester-Abou Dhabi par vol direct, en contournant la Suisse.


    http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4212
     
  10. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Le Fair-play financier connait toutefois quelques aménagements évolutifs: un déficit de 5 millions d'euros sera ainsi autorisé la première année. Ensuite il sera possible aux actionnaires de renflouer les comptes à hauteur de 45 millions d'euros jusqu’en 2015-2016, puis de 30 au-delà de cette date. La réduction des déficits devrait, selon le modèle prôné par l’UEFA, permettre aux clubs de consacrer une partie de leurs ressources au remboursement de leur dette. Car le Fair-play financier n’exclut pas l’emprunt

    Voila Suix comme je te disait le FPF n'empechera pas aux actionnaires de renflouer les comptes!
     
  11. Suix

    Suix Guest

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    Pour l'instant, ce qui est posté donne une vision beaucoup plus précise que ce qui circulait comme rumeurs jusque-là.

    Pas le temps aujourd'hui, mais peu de choses à rajouter. On voit bien la volonté, les contraintes et surtout le fait que le bilansera fait suivant recettes internes et dépenses. Juste une autorisation de 50 M€ de trou qui pourra être comblée par le prorpio ou les actionnaires et qui descendra à 30 M€ ensuite.

    Et grosse attention portée auc financements détournés ...

    J'ai pas tout lu (déolé) mais y a aussi la limitation du nombre de joeurus sous contrat et de la masse salariale globale (pas joueur par joueur, j'ai bien dit globale).
     
  12. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Je viens de lire le dossier Maxifoot posté un peu plus haut. Finalement je reste sur ma pensée. Un FPF ok on y vient mais finalement les grosses écuries resteront les mêmes, resteront avec le même pouvoir et des dérives vont se mettre en place pour contourner certaines règles. Le FPF apporte des solutions mais ce que je demande à voir ce sont les sanctions maintenant.

    Ce sont les sanctions qui fera du FPF une "loi" crédible et respecté.
     
  13. nicky3d

    nicky3d Qui ose gagne

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    Tu y crois toi? en ce qui me concerne j'ai tout de même un peu de mal , surtout dans ce milieu.
    Sont-ils réellement décidés à aller jusqu'au bout dans leurs enquètes ? et au niveau de l'application des sanctions? je l'espère , mais je doute.

    La puissance de ces clubs et de leurs investisseurs n'est-elle pas trop importante (avec tout ce que celà englobe)?
     
  14. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    "Juste"? moi je trouve ça énorme!

    Sinon il vont faire quoi des dettes actuel l'UEFA? repartir a zéro?
     
  15. Suix

    Suix Guest

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    Ils sont en train de commencer à combler. En tout cas certains clubs comme Man U (qui va combler sa dette avec la vente de 30% de ses parts) ou Arsenal qui fait super gaffe à ses finances.

    Tottenham aussi, ils ont lâché beaucoup de dossiers qui ne correspondaient pas aux possibilités du club.

    Everton a laissé partir Arteta pour ça aussi.
     
  16. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Suix ta pas un lien sous la main avec un récapitulatif des dettes des grands clubs Européen?
     
  17. Suix

    Suix Guest

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    Je l'avas posté ça sur un des topics. J'avais même scanné un article. Regarde sur le topic LDC.
     
  18. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Ya combien de temps? je vais pas pondre le jour ou tu la posté
     
  19. Suix

    Suix Guest

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    Il est pas long le topic LDC. Feignasse ...
     
  20. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Bon j'arrive pas a posté tes scans Suix trop de bug sur l'Ordi!

    ya seulement les 10 plus gros club et leur dettes

    1-Manchester UD====)815M
    2-Chelsea FC ======)798M
    3-Valence CF======)570M
    4-Liverpool FC =====)400M
    5-Real Madrid======)337M
    6-FC Barcelone=====)311M
    7-AS Rome=======)308M
    8-Schalke 04======)266M
    9-Arsenal========)231M
    10-Fulham========)225M


    Si Quelqu'un arrive a se procurer la suite de ce classement je suis preneur!

    Les 2 Milans et la juve ça m'intérresserai de savoir, meme les Spurs et City!
     
    Dernière édition: 1 Septembre 2011

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