Aïoooli amis supporters heureux de cette reprise tellement attendue,
Soirée idéale côté température, ni canicule, ni averse, de quoi partir tranquille, perso en tee-shirt blanc sans logo ni marque, pour retrouver les potes à l’avant-match du côté de l’Olympe. Le temps était à la rigolade, au plaisir des retrouvailles dans un magnifique esprit.
Se retrouver à la fin du match sur un 4-0 sec, cleanshit pour Pelé qui les collectionne couronnait suprêmement le tout.
Garcia avait présenté ce même 4-3-3 qui posait problème en début de saison dernière au point qu’il avait fallu faire les modifications que l’on sait.
Toulouse affichait l’intention en 1re mi-temps de nous contrôler, de nous tenir loin de leurs cages et y parvenait plutôt adroitement. Nous avions la possession, nous récupérions assez vite le ballon par un excellent travail de replacement de tous, mais les travaux d’approche manquaient de tranchant dans les derniers gestes. Il fallait attendre la 12ème pour voir Ocampos ne pas pouvoir exploiter une bonne passe dans la surface de Payet. On voyait d’ailleurs du bon Payet à la baguette, avec l’intention de donner de la vitesse au jeu avec toujours cette belle prise de balle qui le caractérise. Sanson était en jambes dans un rôle de relayeur qui est son véritable poste et qu’il commence de mieux en mieux à traduire enfin chez nous après avoir été plutôt bon dans les matchs amicaux. On peut dire que l’ex-montpélièrain a enfin trouvé sa place et c’est tant mieux. Jeu court, jeu long, agressivité à la recup, c’était du beau travail, alors que Lopez qui se montrait toujours disponible, était parfois plus emmerdé pour trouver la verticalité.
On retrouvait Sakaï égal à lui-même, toujours aussi valeureux, il n’a pas perdu un duel, pas plus dans les airs qu’à terre. Son pendant, Amavi commençait bien mais baissait de niveau au milieu de la première mi-temps avant de se reprendre en fin de match, offrant une passe décisive sur le 4e but marqué par Thauvin.
Il fallut donc attendre la 43e minute pour que le premier pénalty de l’histoire accordé grâce à la VAR soit sifflé en notre faveur. À notre grande surprise dans le virage sud car bien que placés derrière, nous n’avions pas vu la main. Payet transformait, c’était une ouverture méritée qui nous soulageait quand même. Rien n’était gagné car Toulouse donnait l’impression de vouloir se révolter, la mi-temps intervenait alors qu’ils tentaient d’égaliser.
La reprise donna l’impression d’être poussive durant une dizaine de minutes mais l’OM monta le niveau après l’entrée de Sarr à la place d’un N’Jié égal à lui-même, spécialiste des mauvais choix et des cagades. Allo la Turquie, la Chine... putain prenez-le, merde.
Sarr amenait son peps’ les marseillais combinaient de mieux en mieux sur tout le front de l’attaque, déplaçant le bloc toulousain de droite à gauche, et vice-versa, et ça se finissait par un mouvement avec Ocampos et Sarr pour une frappe côté fermée repoussée par le gardien pour Payet qui frappait sous la barre pour le doublé.
Il n’y eut plus alors qu’une équipe sur le terrain. Pelé n’a rien eu à faire pendant ce match, devant lui Gustavo et Bouba Kamara se montraient impériaux, ne laissant même pas une miette aux velléités offensives des hommes de la ville rose.
Le 3e arrivait naturellement avec les deux camarades de vacances, ouverture de Sanson pour Germain qui réussissait le contrôle parfait et logeait la balle hors de portée du portier toulousain qui risque d’aller souvent chercher la balle au fond de ses filets cette saison.
Sertic était entré à la place de Lopez et s’en sortait pas mal, nous guettions inquiets une nouvelle blessure, mais non, ça tenait. Puis c’était autour de Thauvin de faire son entrée. Le néo champion du monde ne touchait pas un ballon quasiment jusqu’à la dernière minute avant qu’à l’occasion d’un ultime coup de rein Amavi s’arrachant sur le côté gauche ne centre au cordeau pour le trouver, Flo propulsait le ballon en pivotant pour le 4e. Formidable.
Je vais être clair. Je savais que l’opposition toulousaine ne serait pas relevée mais je ne m’attendais pas à voir des marseillais aussi travailleurs, volontaires, concentrés et je veux les en remercier. Ils ont su attendre les bons moments pour frapper. Germain qui avait pas mal tenté à été récompensé de ses efforts, appels, replacements. Seul Ocampos qui revient de blessure et qui n’était pas particulièrement attendu comme titulaire n’a pas eu la juste rétribution de sa détermination, son retourné méritait mieux, mais il semblait vraiment en manque de rythme.
On s’est vraiment régalés. Toulouse a été un bon sparring-partenaire pour compléter la préparation, on a soigné le goal average, ma foi, tu veux quoi de plus ? On regrettera les emmerdements faits aux Yankees pour déployer leur bâche. Je croyais qu’ils étaient juste interdits de commercialiser les abos. On ne veut donc carrément plus qu’ils existent. Je voudrais des explications de la part du club. À noter qu’il n’y eut pas de fumis mais avalanche de papelitos, les services de nettoyage apprécieront, à moins qu’on ne les interdise aussi un de ces quatre, au point où on en est.
Voilà, je suis fracas. Pas trop dormi la nuit dernière. Pas encore mangé... j’arrête, vivement la maison. Ce billet commencé au Stade se termine alors que je viens de sortir de la station St Barnabé et que je regagne très heureux ma maison.
Nîmes où traditionnellement cela a toujours été difficile, surtout u temps de leur magnifique stade Jean-Bouin va nous attendre pour un derby sudiste qui rappellera de bons souvenirs aux anciens avec les duels Magnusson-Kabyle. On en reparlera.
Vive le grand Roger Magnusson !
À JAMAIS ET DÉJÀ LES PREMIERS !!!
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thierry b audibert
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