1. Ce site utilise des "témoins de connexion" (cookies) conformes aux textes de l'Union Européenne. Continuer à naviguer sur nos pages vaut acceptation de notre règlement en la matière. En savoir plus.

AREMA DOIT LAISSER LA PLACE À L’OM POUR LA GESTION DU STADE !!!

Auteur

thierry b audibert

Well-Known Member
Messages :
339
"J'aime" :
361
Points :
0
Commentaires de blog:
119
Aïoooooli, fraternité bleue et blanche qui vient de se retrouver autour de son club à l’occasion du 25e anniversaire de la conquête de la Ligue des Champions.

J’ai bien lu l’interview de Jacques-Henri Eyraud par Alexandre Jacquin, dans La Provence du 26 mai, tout un symbole. Cet entretien obtenu par le journaliste marseillais et réalisé dans le plus grand quotidien régional n’est rien de moins qu’une petite bombe et je m’étonne qu’il n’ait pas fait plus de bruit quand on connaît l’importance de l’OM dans la ville.

Ce que nous expose le président olympien résulte des négociations menées par l’OM avec Arema actuellement gestionnaire du Stade mais auquel le club souhaite se substituer, sur la base d’un accord que la mairie de Marseille, à travers son maire Jean-Claude Gaudin, a appelé à trouver.

Il résulte des discussions que la société Arema, avec laquelle Marseille a noué un contrat de PPP (partenariat public-privé) pour le financement et la réfection du Stade Vélodrome, n’envisage pas de laisser toute la place dans la gestion du Stade à l’Olympique de Marseille, pourtant seule entité appelée à l’occuper le plus régulièrement, et principal pourvoyeur des finances qui en permettent le remboursement, en complément de la partie (lourde) qui pèse sur le seul contribuable marseillais.

Ce que l’on comprend bien plus qu’entre les lignes de cet entretien, c’est qu’au-delà de la volonté municipale de voir un accord aboutir, pourtant énoncée me semble-t-il, ou j’ai mal compris, et au-delà de Bruno Botella qui représente les intérêts d’Arema, il nous est clairement donné l’impression que les centres de décision se sont non seulement éloignés, mais aussi se sont particulièrement opacifiés.

Eyraud nous explique d’abord qu’il y a une divergence d’intérêts entre Arema et l’OM. Que les actionnaires d’Arema sont axés sur la rentabilité de leurs investissements et non sur la qualité de vie et de service de l’OM qui n’est que leur locataire. Il donne l’exemple de la pelouse, pourtant un paramètre d’importance dans un club pro, pour laquelle tous les efforts nécessaires ne seraient pas consentis. Même chose pour la sono et pour l’éclairage. Il explique aussi que s’il y a des modifications à faire, il prend l’exemple des bancs de touche que l’OM voudrait réaménager à l’anglaise, elles passent par Bouygues, actionnaire d’Arema, qui surfacture le service. Un peu plus loin, le président olympien contredit Jean-Claude Gaudin quand il affirme que le Stade appartient aux marseillais qui le financent. Il ressort des négociations que la dette initialement contractée par les acteurs du PPP auprès d’établissements bancaires ayant pignon sur rue en France, a été par la suite vendue sur le second marché à des établissements beaucoup plus « exotiques » et particulièrement éloignés de nos frontières.

Que doit donc penser le contribuable marseillais, et particulièrement quand il est supporter de l’OM ?

Il est obligé de s’interroger sur la capacité et la volonté réelles de la mairie qu’un accord aboutisse au bénéfice du club devant le temps infini que prennent les discussions, or comme il est dit plus haut, Jean-Claude Gaudin a appelé à l’ouverture de ces discussions. Il se dit que si la mairie de Marseille n’est pas en mesure de pousser à un accord en faveur des intérêts de l’Olympique de Marseille, entité avec laquelle elle est historiquement, sociologiquement, et culturellement, liée aux yeux de tous, et qui par son activité génère des revenus qui complètent ceux que l’on prélève sur la population en mesure de payer, c’est qu’il y a un grave problème quelque part. Cela veut dire que la mairie de Marseille a totalement perdu la maîtrise d’un instrument capital de son patrimoine qu’est le Stade Vélodrome. Doit-on mettre cela sur la faute de l’incompétence d’élus qui se seraient laissés dépassés par les finesses juridiques qui ont scellé les accords ? Hypothèse la plus acceptable, car on pourrait sinon envisager que des personnages importants ont délibérément fermé les yeux sur des aspects contraignants du contrat, auquel cas il faudrait se pencher sur la question des avantages en retour, et pour quels bénéficiaires. J’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas d’autre alternative. Il m’est impossible d’envisager que la mairie de Marseille ne se soit pas aménagé à l’intérieur du contrat PPP la possibilité d’un pouvoir de décision supérieur en ce qui concerne la gestion du Stade et de ses intérêts. Et si elle ne l’a pas fait, elle s’est rendue coupable d’une faute très grave et elle devra rendre des comptes aux administrés. Car l’intérêt des marseillais est qu’il soit donné toutes les possibilités à l’Olympique de Marseille d’optimiser ses performances financières et ses revenus. C’est du côté de l’OM que nous voulons voir très nettement pencher la balance. C’est aux côtés d’Eyraud qu’il convient de se placer.

Nous attendons maintenant des réponses sans ambiguïté de la part de la mairie, et qu’elle nous donne l’assurance effective qu’elle pèse encore d’un poids significatif pour aider ceux qui dirigent l’Olympique de Marseille à atteindre leurs objectifs. C’est d’autant plus capital pour le contribuable marseillais que la rénovation de certaines écoles devrait bientôt passer par des PPP et qu’il y a de quoi se montrer particulièrement inquiet au vu de ce qu’il se passe concernant le Stade, dont il faut aussi rappeler l’énorme différence entre les premiers devis et le coût exorbitant au final.

J’ose espérer que l’ensemble du monde des supporters se placera aux côtés de Franck Mc Court dans ce dossier, et que s’il existe la moindre raison de voir les choses à l’inverse, elle nous soit expliquée en toute transparence. La balle est dans les pieds de la mairie, on souhaite tous, si ce n’est pas déjà fait, qu’elle ne marquera pas contre son camp. Arema doit s’effacer pour que l’OM puisse grandir encore.

Vive le grand Roger Magnusson !

cedric26 aime votre message.

Commentaires

    1. Jean Laville 28 Mai 2018
      Salut Thierry,
      Je pense que ce dossier est au moins aussi important que celui des transferts.
      La direction a pour objectif d'aboutir pendant l'été c'est à dire sur les mêmes bases temporelles que le mercato.
      JHE a déjà divulgué quelques infos sur quelques "anomalies" autour du Vél.
      Il sait très bien que si cela ne progresse pas durant les grandes vacances (on sent bien que certaines parties ont tendance à laisser pourrir le dossier), il faudra envisager une "autre solution".
      Pour l'instant cette "autre solution" commence à être évoqué, ce qui n'était pas le cas en début de négociation.
      Et si la direction fait peser cette menace de ne plus jouer au Vél, c'est non seulement pour faire peser sur les négociations mais également pour informer les supporters sur ce qui bloque.
      La direction ne peut se permettre, en cas d'échec, d'annoncer la construction d'un nouveau stade s'ils n'ont pas commencé à envisagé réellement à le faire.
      En d'autres termes, si JHE menace de faire construire un stade c'est que Mac Court est en mesure d'aller jusqu'au bout, sinon notre direction perdrait toute crédibilité.
      La direction n'a pas l'intention d'attendre indéfiniment une décision qui ne viendra peut être jamais.
      Début septembre, des choix seront faits.
      Maintenant, reste à savoir ce que peut décider l'association...
      Joss gwada aime votre message.