Aïoooli amis olympiens,
Cette fois c’est le dernier billet que je fais paraître ici.
Je termine des congés particulièrement paisibles et relaxants qui pendant un mois m’auront permis de recharger les accus. À la vérité, je me suis tellement reposé que je vais reprendre le boulot lundi avec une belle surcharge pondérale, faisait trop chaud pour faire du sport, mais moi j’ai le droit de bouffer et de rien glander, je ne suis pas footballeur professionnel. Je n’accorde qu’une importance limitée aux ragots transportés par twitter, ce n’est pas tellement le problème de la crédibilité de la personne elle-même mais celle de sa source, je parle juste des kilos en trop parce qu’hier j’ai quand même décidé d’aller courir le long de la plage des Lecques et mes genoux ont de suite envoyé un mail à mon cerveau pour lui demander des comptes et ça donnait à peu près çà : « oh mais vous êtes des jobards là-haut ou quoi ? ». Ce à quoi le cerveau a répondu sûr de lui et sur un ton suffisant qui m’aurait pas plu : « Désolé les gars, mais c’est un ordre du patron, vous fonctionnez et vous fermez vos gueules, prenez exemple sur les muscles ou le coeur, ils se plaignent pas eux ». Mais les genoux ont gueulé si fort qu’au bout d’un quart d’heure tout le monde s’est montré solidaire et que le boss a du accepter de renoncer en se disant que pour une première après des mois sans courir c’était pas si mal. Je vous l’accorde, j’écris n’importe quoi, entre deux sommeils, au bord de la piscine du Grand Hôtel des Lecques où je me suis calé depuis quelque temps, mais ma parole, si je pense pas au boulot, ni à tenir des propos très pertinents, j’ai bel et bien l’OM en tête. Par exemple, hier à la plage, la mer était agitée, chaude mais agitée, et c’était plaisant de jouer dans la baille avec un ami et ses filles, mais les vagues qui revenaient inlassablement m’évoquaient les attaques nîmoises de la 2e journée et je me suis dit qu’il convenait dès dimanche pour les olympiens de reprendre le commandement des opérations, surtout au Vélodrome, et surtout contre Rennes qui nous a fait souffrir la saison dernière. Les joueurs ne nous ont pas montré à Nîmes qu’ils étaient prêts à se faire mal de nouveau, et ce n’est pas en regardant le boulot de leurs dirigeants, à ce jour, sur le mercato, qu’ils vont réussir à se donner de bonnes raisons de plonger tête baissée dans une saison que nous voudrions tous encore plus réussie que la dernière. Il fallait renforcer certains postes et améliorer la profondeur de banc, résultat, un joueur arrivé, l’autre pour plus tard. Pas de latéral gauche pour piquer Amavi, ce sur quoi tout le monde s’accordait, pas de milieu non plus quand nous en voulions un alors que Zambo n’était même pas encore vendu, et pas de grantatakan.
Les deux postes les plus importants, football moderne ou pas, sont le gardien de but et l’avant-centre. Je pense qu’il est clair pour tous les observateurs avertis du football mondial que Germain n’est pas spécifiquement un avant-centre, et Mitroglou, que j’aime bien malgré tout et fruit d’un véritable panic-buy, n’est pas vraiment non plus cet attaquant tueur que nous attendions tous. Alors, je veux bien considérer qu’un avant-centre de race est rare et très cher, qu’il soit prometteur ou qu’il ait fait ses preuves, mais nous en avions un qui nous convenait et qui en retour était prêt à venir mais nos dirigeants n’ont pas jugé indispensable de donner ce que son agent réclamait pour lui. Et ça me met les glandes. Un coup à faillir me gâcher les vacances. Il y a chez les supporters une sorte d’unanimité à accepter les excuses financières d’Eyraud qui me sidère. Même si la saison revenait à 25 millions d’euros, et même s’il fallait renégocier à la fin pour le conserver, pour ma part je le faisais Balotelli. Il avait tout à perdre le joueur s’il échouait. Il était fouttu s’il n’avait pas planté avec un Payet derrière lui et un Thauvin à côté, sans présager du rendement de Radonjic. Il prenait du fric, mais il était obligé de réussir pour espérer encore mieux, le fou de Raiola. Sans compter qu’il aurait fait le spectacle, que le club aurait vendu plus de maillots, et surtout que les joueurs autour auraient eu plus de liberté pour se montrer encore plus efficaces. Mais non. On fera avec Germain, Mitroglou et N’Jié. On croisera les doigts pour que Thauvin plane encore, que Payet ne connaisse pas trop la blessure... lui et tous les autres.
Un joueur et demi recruté à six jours de la clôture du mercato, après une saison aussi prometteuse, c’est à se demander si les dirigeants ne nous prennent pas pour des cons. S’ils n’attendent pas tout simplement que leur politique de formation porte ses fruits à la St Glinglin en attendant qu’un autre riche américain ne se pointe un jour avec un gros chéquier comme pour l’ancien club de baseball de Franky.
À moins qu’ils n’aient fait comme beaucoup d’entre nous, les dirigeants. Après tout, eux aussi ont droit aux congés. Ils les ont pris au mois d’août, c’est un fait. Enfin, presque.
Je donne aussi mon congé pour ce blog, ici, où j’avais mes marques. Il y a eu un passage agréable pendant lequel la rédaction du site regardait, voire associait les blogueurs qui retenaient leur intérêt, c’est tout ce dont je veux me souvenir. Et puis cela s’est arrêté pour des raisons très mystérieuses qu’il ne m’intéresse plus de connaître. C’était juste le moment d’aller voir ailleurs, de faire autrement, et juste de continuer le plaisir que je prends d’écrire des billets sur l’OM depuis huit ans, sans me forcer. Je pars d’ici sans amertume en souhaitant le meilleur à ceux qui animent le lieu, particulièrement ceux que j’aime bien et qui se reconnaîtront.
Le site olympiens.fr n’a toujours pas ouvert mais ça viendra, vous pouvez nous suivre sur twitter @OlympiensLeSite ou sur Facebook, Olympiens, ou sur ma propre page Facebook Vive le grand Roger Magnusson... il est temps de le dire ici une dernière fois :
Vive le grand Roger Magnusson !
CONGÉS !!!
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thierry b audibert
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