Aïoooli,
L’OM dans sa grande générosité nous aura gratifié dans un beau dimanche des premiers jours de janvier, pour un 1/32e de finale de Coupe de France contre ce club maudit de VA, d’un match pourri et sans émotion. Merci pour les étrennes, les gars, sans doute avez-vous pensé que vous n’alliez pas nous offrir du caviar pour un prix des places aussi faible, mais sans doute et c’est plus grave, n’étiez-vous pas en mesure de proposer mieux.
Il y avait eu des surprises dans la compo, si Garcia avait laissé deviner dans sa mise en place de vendredi qu’il tenterait enfin le 4-4-2 avec Germain-Mitroglou, on attendait pas N’Jié à la place de Thauvin, alors que Lopez avait été préféré à Zambo pour tenir la baraque au milieu avec l’empereur Luiz Gustavo.
On attendait du spectacle, du dynamisme, des buts, mais il fallait conserver aussi une certaine réserve avec cet OM qui est l’une des équipes les plus imprévisibles d’Europe, bravo à tous ceux qui avaient senti venir le coup d’un football bégayé par une équipe qui pensait disposer d’une marge suffisante sur son adversaire.
Du reste, si les marseillais ont monopolisé le ballon, son utilisation comme bien trop souvent, dans les 25 derniers mètres surtout, étaient totalement improbable avec des dernières passes jamais correctement ajustés, des centres qui lobaient tout le monde jusqu’au 3e poteau, quand ils n’étaient pas contrés par les rouges, des valenciennois loin d’être venus en victimes expiatoires et décidés à exploiter toutes les possibilités que le jeu leur proposait, sous la conduite d’un excellent numéro 10, j’ai pas regardé qui c’était, et d’un puissant avant-centre jouant tous les coups à fond.
Il fallait d’autant plus se méfier que l’arbitre aurait pu siffler penalty quand un valenciennois s’écroulait dans la surface, il m’était impossible de juger de là où j’étais si l’arbitre avait eu raison de laisser continuer le jeu sans intervenir. On arrivait à la mi-temps sur un score nul et vierge, avec des sifflets pour Mitroglou, lequel choisissait le contrôle sur un centre venu de la droite, au lieu de tirer, et s’embrouillait les pinceaux. C’était quasiment son premier ballon et ces sifflets apparaissaient injustes tellement le jeu marseillais ne l’avais jamais placé en situation favorable même quand il y avait la place. Le jeu penchait à droite, la raison, Payet ne tenait jamais son côté gauche et encombrait l’axe, le monopolisait sans jamais se montrer décisif, alors qu’il fallait étirer cette équipe valenciennoise sur toute la largeur ce qui aurait laissé la place aux deux avants, et puis cela aurait soulagé Amavi, lequel se trouvait souvent seul sur les contres rouge.
La deuxième mi-temps reprenait sur ce même rythme que les marseillais ne parvenaient guère à changer, même si Lopez et Gustavo n’hésitaient pas à prendre des initiatives, cela ne donnait rien mais ça mettait un peu de dynamisme. Grâce à cela, les marseillais finissaient fort mais sans la conclusion indispensable et la prolongation se profilait. Il faudra préciser que Mandanda fit fort heureusement une belle sortie sur un duel avec un attaquant valenciennois qui arrivait seul sur lui, et il dut intervenir une autre fois sur un tir venu de sa droite.
L’OM prenait l’avantage dans la première partie de la prolongation par Amavi, sur un centre de N’Jié après une belle série de passes dans l’axe et le match dès lors était plié, les valenciennois n’en avaient plus suffisamment sous la semelle pour trouver l’égalisation, surtout que Rami faisait encore un match de très grande qualité, qu’est-ce qu’il est volontaire et vaillant ce Adil que certains ne voulaient pas voir signer ici, si, si, j’ai les noms, bien aidé par un excellent Rolando. La défense impeccable, Lopez, même s’il aurait pu réussir un plus grand nombre de centres s’est plutôt montré à son avantage, N’Jié reste agaçant, faisant souvent le mauvais choix et abusant de l’extérieur pied droit, mais il se montre décisif en offrant le centre du seul but de ce pauvre match. Thauvin, entré en jeu s’est plutôt montré en jambes. Germain fait ce qu’il a pu pour offrir des solutions mais n’aura jamais été correctement servi, il aurait pu marquer en exploitant une erreur de l’arrière-garde adverse en fin de match, reste Payet qui n’a encore pas été à la hauteur de ce qu’on attend de lui et j’attends maintenant que Garcia revoit très vite son positionnement car il n’est pas d’une grande utilité quand il utilise si mal la liberté que lui laisse le coach. L’OM est qualifié, par la petite porte certes mais cela nous l’oublierons si nous passons d’autres tours. Nous devons déplorer que notre équipe ne nous a pas donné de signes encourageants d’ambition élevée. Attention !
Vive le grand Roger Magnusson !
GARCIA DOIT PARLER À PAYET !!!
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thierry b audibert
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