Aïooooli,
Il y a une grosse différence entre les deux équipes et nous ne l’avons pas appris ce soir. Dans la folie du Vélodrome nous avions su nous hisser à leur niveau mais il a manqué quelque chose aujourd’hui. Un je ne sais rien de concentration pour serrer ces parisiens de plus près pour les empêcher de réfléchir. Et nous n’avons pas su conserver suffisamment le ballon sous le pressing, cela a suffi aux parisiens dont on connaît la vitesse et la technique pour non seulement ouvrir la marque assez rapidement, mais aussi la doubler peu de temps plus tard. Est-ce le match à Braga qui a pesé dans les jambes malgré l’habile rotation de Garcia ? Nul ne le saura et on s’en fout complet. C’est perdu et c’est tout. Mais nous l’avions abordé tranquille ce Classico avec les nuls de Monaco et de Lyon qui nous permettaient d’envisager la défaite sans trembler. On avait commencé avec beaucoup d’engagement, Ocampos, Thauvin, mais la machine qatarie s’est mis progressivement en route et nous avons manqué de lucidité pour nous mettre dans les intervalles. Nous sommes restés statiques trop souvent recevant un parisien trop vite sur dos au porteur du ballon, nos enchaînements ont manqué de mobilité et quand ça passait, l’arbitre a évité de sanctionner les parisiens qui n’hésitaient pas à faire la petite faute intelligente qui arrêtait l’action.
La deuxième mi-temps a proposé le même profil, et si nous pouvions espérer en marquer un pour les faire douter, ce qui aurait peut-être pu enlever de cette pénible décontraction qui contrastait avec l’aspect laborieux de notre jeu, il faut le reconnaître.
Alors les amis, on va pas tout jeter par terre, bien évidemment, au regard des challenges qui restent à relever et de tout ce qui a été très bien fait jusqu’à présent. Nos joueurs avouaient commencer à manquer de fraîcheur ces derniers temps et on va dire que cela s’est vu et qu’il y a encore de beaux jours à vivre avec cette équipe qui se bat contre Lyon et Monaco. Il y a encore une confrontation en Coupe qui permettra encore de mesurer que le fossé qu’il faudrait combler pour non pas se hisser au niveau de l’armada qatarie, mais pour devenir compétitif à l’échelon supérieur pour peu que cet exercice 2017-2018 nous donne accès à la Ligue des Champions.
Car on ne peut pas faire grand chose quand les éléments offensifs ne sont pas performants, que le milieu, malgré la grosse activité de Gustavo et Zambo, ne peut rien contre les accélérations de Neymar, que derrière ça manque de réussite, Amavi et Rolando, et que Pelé en dehors des buts sur lesquels il ne peut rien n’à rien eu à faire, sur le troisième but parisien c’est suite à un contre que la balle arrive sur Cavani qui fait un enchaînement parfait.
Nous n’avons pas été bons même si nous n’avons pas manqué de vaillance, mais que dire du cinéma parisien au moindre contact ? Est-ce la marque d’une grande équipe, certainement pas.
En déplacement à Bruxelles pour le boulot, j’ai assisté au match dans une brasserie nommée « Le Marseillais » dans une belle ambiance. Les écharpes, les drapeaux, les maillots étaient de sortie et ça gueulait sur chaque action comme dans n’importe quel bar marseillais. L’établissement est situé Place du Jeu de Balle, ça ne s’invente pas, et voir Neymar sortir sur civière nous a de la même façon ravi à tous dans la perspective non seulement de mercredi mais aussi celle de la réception du Real la semaine prochaine. Une ambiance avec des mecs très sympas dans laquelle je me suis régalé.
3-0, de toute façon la messe était dite, et il ne fallait surtout pas compter sur N’Jié pour profiter de ses opportunités.
On a perdu. Juste un match, ce soir, on tourne la page et on pense à écrire la prochaine. Relativisons, j’apprenais à la mi-temps la grave maladie de quelqu’un de ma famille....
Nous sommes un très grand club, populaire partout, nous retrouverons bientôt notre rang.
Vive Bruxelles, vive le grand Roger Magnusson !
ICI C’EST BRUXELLES !!!
Auteur
thierry b audibert
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